Invité a posté ce message Dim 10 Mar 2019 - 21:11#
don't blame it on me
Guilt is burning inside I'm hurting, this ain't a feeling I can't keep
Je ne sais pas ce qui m’a pris : de lui demander aucune protection, c’est généralement hors de nos principes. A tous les deux. Il faut être inconscient pour lui demander, et encore plus pour accepter. Mais étrangement ce soir, c’est si bon de le retrouver que je laisse ma conscience de côté et ne veut subir que plaisir et union parfaite. Pas avec un bout de latex entre nous, non. Je veux plus, j’ai besoin de plus. Pourtant, pendant ce laps de temps, j’ai peur de sa réaction. Mon cœur bat si fort que je l’entends malgré le silence lorsqu’il ouvre la bouche sans rien émettre. Ce n’est que lorsqu’il m’embrasse violemment que je me détends de nouveau. De courte durée, puisqu’il me pénètre brutalement sans prévenir. « Non de… » J’en perds mon souffle, dans un gémissement bruyant et violent. Chaque centimètre, je le sens. Chaque frottement est décuplé lorsqu’il commence à bouger en moi. Je me contracte sans aucune gêne autour de lui à mesure qu’il augmente le rythme. « Putain, Iain… » Mes mains caressent son corps d’Apollon, invitant mes lèvres à en faire de même, sur n’importe quelle surface qu’elles trouvent. Les siennes agrippent ses hanches dans des mouvements trop brutaux pour que je n’arrive à contrôler ces petits cris que je laisse échapper. Mais en voyant à quel point il se démène, il est obligé d’agripper la tête de lit qui cogne contre le mur. « Oui…oui… » Je vais partir, je vais jouir sans aucun doute, la sensation est trop parfaite pour résister plus longtemps. « C’est pas un peu fini ! » La voix de mon voisin perce le bordel qu’on fait et nous stoppe une seconde. Je croise son regard, et j’explose littéralement de rire incapable d’imaginer tout ce qu’il doit entendre. La tête de lit doit être la goutte d’eau qui fait déverser le verre. « On s’en fou » dis-je alors que je le pousse pour inverser les rôles et le chevaucher de tout mon corps. J’attrape ses lèvres que je mords avant de me relever et de bouger mon bassin comme une Amazone. Cette coupure nous a fait tous les deux redescendre en flèche, mais ce n’est pas plus mal. Je veux ressentir encore plus de son sexe en moi. Je me cambre en arrière, mes mains prenant appui sur ses cuisses, ma tête valsant à la renverse, je prends littéralement mon pied. Ses mains explorent mon corps, vient malaxer mes seins à pleine puissance avant qu’une ne vienne se déposer sur mon clitoris qui lui est offert sur un plateau d’or. Je bouge si frénétiquement que ma respiration est bruyante, se mêlant bientôt à la sienne. « Je vais…je vais… » Je n’ai pas les mots non, tout ce que je ressens c’est Iain qui se redresse pour me forcer à m’allonger sur lui alors qu’il relève ses jambes pour me donner des coups de reins encore plus profonds et brutaux.
« Putain, Iain… » Un long frisson remonte le long de mon dos, se propage dans tout mon corps tandis que mon cœur s’emballe, s’emballe et s’emballe encore à mesure que j’entre en elle. Tout, je ressens tout et je suis à deux doigts de claquer, rien que ça. Des années que je n’ai plus ressenti ça. Des années que le désir ne s’est pas révélé aussi violent, aussi parfait et bon. J’ignore si c’est dû à toutes ces années à me protéger, à me priver de ça, ou si c’est cette femme qui provoque autant de choses en moi. Je préfère me dire que ce n’est pas elle de peur de ce que ça pourrait signifier, une chose à laquelle je ne suis pas prêt et que je repousse depuis des années. Je ne veux pas de ça. Je ne veux pas de sentiments, ça me bousille trop à chaque fois. Malgré ça, je ne peux pas cacher tout ce que cette connexion provoque en moi, à commencer par un grognement particulièrement audible avant de me mouvoir de plus en plus violemment en elle. Et l’entendre crier comme elle le fait, incapable de contenir le plaisir que ce moment provoque en elle, ça me fait accélérer plus encore, même si je n’aurais jamais pensé en être capable. Mes muscles se tendent, deviennent douloureux, mais à côté de ce que je ressens ce n’est rien. Tellement rien. « Oui… oui… » La blonde me serre un peu plus de toutes les manières possibles, amplifiant mes propres gémissements tandis que la tête de lit cogne fort contre le mur. Ses voisins, je n’y pense même pas. La partie de moi, égoïste, s’en moque et voudrait même qu’ils entendent tous que je suis l’homme en train de la posséder et de la faire crier de plaisir. Sauf qu’une voix s’élève et que l’homme plus civilisé se calme aussitôt. Mon regard fixe le mur comme si je pouvais voir son voisin à travers tandis que, sous moi, Kate part dans un fou rire. « On s’en fou » M’assure-t-elle en prenant le dessus sur moi, m’offrant ainsi une vue magnifique sur tout son corps. « Ton voisin n’est pas de cet avis … » Sauf que ma phrase se meurt à mesure qu’elle bouge au-dessus de moi. La tête enfoncée contre l’oreiller, je saisi ses hanches, y enfonce mes ongles en serrant les dents pour tenter de ravaler mes grognements. Peine perdue. Lentement, mes mains remontent le long de son corps et saisissent ses seins, les malaxent de longues minutes avant que l’une d’elle ne glisse vers son sexe qu’elle caresse pour la faire d’autant plus réagir. Les cognements de la tête de lit contre le mur sont remplacés par le bruit de nos bassins qui se rencontrent et nos soupires de plus en plus perceptibles. « Je vais… je vais… » Oh je le sens. Kate, elle n’a pas besoin d’en dire plus. Elle se resserre autour de moi, provoque une vague de plaisir que j’ai du mal à contenir. Mes mains passent dans son dos pour l’amener contre moi alors que mon bassin revient vers le sien plus brusquement. Mes lèvres embrassent son cou, la mordillent. Mes ongles entrent dans la peau de son dos et un long râle glisse entre mes lèvres lorsqu’enfin je la sens partir, m’entraînant avec elle par la même occasion dans un tremblement, serrant son corps brûlant et humide contre le mien.
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Invité a posté ce message Dim 17 Mar 2019 - 17:34#
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« Ton voisin n’est pas de cet avis… » Oh mon voisin, là…je l’emmerde. Je vais en entendre parler les prochains jours, mais je m’en fou. Tout ce que je veux c’est de continuer le sentir en moi encore et encore. C’est trop bon pour qu’on s’arrête à cause du bruit qu’on fait. En guise de réponse, je prends les devants, je m’acharne à nous donner du plaisir – ou à me le donner. Je perds littéralement pied face à cette nouvelle sensation que je n’avais pas eu depuis des années. Le seul avec qui je n’avais pas été protégée avait été Dimitri. Pourtant, j’avais été longtemps insouciante et fêtarde, mais c’était l’une de mes rares règles que je respectais encore : ne pas tomber enceinte. Si je m’étais rendue stérile, Alexandre aurait été fier. Parce que j’aurai dédié ma vie à ses trafics et à son empire sans me soucier de ma vie de famille. De toute manière, je doute qu’un jour il s’est vraiment soucié de mon bonheur. Ou peut-être à sa manière. Mais j’avais refusé de passer par cette case, en lui promettant que je me protègerais toujours. Toujours jusqu’à Dimitri. Toujours jusqu’à Iain. Putain, mais qu’est-ce qui m’arrive ? Putain, pourquoi c’est encore meilleur ? Je me retrouve propulser contre lui, enfermée entre ses bras musclés, alors que son bassin rencontre le mien d’une manière plus brutal. Il ne me faut qu’un petit peu, un tout petit peu pour que cette vague de plaisir me submerge, et m’emmène loin. Je n’arrive même pas à étouffer mes cris, ni mes gémissements. Je suis juste victime de ce plaisir alors que je le sens partir aussi, se déversant en moi, chaudement. Son long râle rauque me fait frissonner avant que je n’embrasse ses lèvres violemment, n’arrivant pas à contenir ce trop plein d’informations. Lorsque nos corps se calment, nos respirations irrégulières percent le silence de la chambre, je m’effondre sur le côté, en tentant de reprendre mon souffle. « Putain, c’était… » Indescriptible en fait. Je me sens horriblement bien, horriblement…Je me rends compte que ma jambe me fait horriblement mal surtout. La position que j’ai prise à l’instant, je n’avais même pas pensé à ma blessure. Ou peut-être que la douleur m’a amené à cet plaisir aussi intense. Je grimace en me relevant pour regarder mon pansement. Il est rouge de sang. J’ai dû faire péter des points de suture. « Et merde… » La descente est rude, trop rude.
Ça n’a jamais été aussi brutale entre nous. Dictés par la colère et sans doute la crainte de perdre cette petite chose entre nous, le besoin de nous prouver que nous ne voulions rien perdre de tout ça nous a amené à ça. M’a amené à aller contre ma première règle : toujours être protégé. Mon bon sens m’a totalement quitté à l’instant où Kate me l’a demandé. J’ai arrêté de me poser des questions, j’ai agis. C’est tout. L’inquiétude sera pour plus tard, pour le moment c’est du plaisir et que ça. Du plaisir à l’état pur qui me fait décoller très vite et violemment. Le corps de Kate collé contre le mien, maintenu fermement contre mon torse par mes bras, il me faut une bonne minute pour revenir à moi et laisser ma respiration tenter de se calmer. La relâcher ne me dit rien, mais la blonde parvient malgré tout à se dégager et à glisser à mes côtés laissant le froid mordre ma peau et me faire trembler. Qu’est-ce que c’était que ça ? Qu’est-ce qui s’est passé dans nos têtes pour que nous mettions de côté nos règles ? Pas de sentiments, c’est ce qui a été stipulé dès le début. Impossible d’accepter qu’il n’y en a pas avec ce qui vient de se passer. Même si c’est peu, ils sont là et ça me fout un coup. Dans quoi me suis-je embarqué cette fois ? Quelle connerie je ne suis pas en train de commettre encore ? « Putain, c’était… » Ramené à la réalité par la voix de Kate, je chasse rapidement ces pensées et tourne la tête vers elle. De toute manière je suis trop satisfait pour me torturer trop longtemps. Allongé sur mon flanc, je caresse la peau de son ventre. « Très bruyant. » Terminé-je avec un sourire amusé au coin des lèvres. C’était excellent et je n’ai pas plus besoin de le dire qu’elle. Nos corps ont parlé pour nous – comme à chaque fois. Son voisin en est également témoin. « Et merde… » Je la regarde se redresser, suis le mouvement de ses yeux jusqu’à sa jambe et son pansement tâché de sang. Immédiatement assis sur le lit, je m’approche et tourne précautionneusement sa jambe. « La prochaine fois, tu laisseras ta déesse du contrôle en cage. » Plaisanté-je en embrassant sa jambe pour ensuite me glisser hors du lit. « Je sais où tu ranges le nécessaire pour m’occuper de ça. Bouge pas de là, je m’en occupe. Et c’est un ordre ! » Sans prendre le temps de me rhabiller, je file chercher de quoi nettoyer, recoudre et protéger sa blessure et pose le tout sur le lit une fois de retour dans la chambre. « Dis-moi si je te fais mal. » Les yeux posés sur Kate, ils descendent vers sa blessure dont je retire doucement le pansement avant de nettoyer le sang pour y voir plus clair. « Les points du haut ont sauté, je vais devoir les refaire. Tu veux quelque chose pour la douleur ? » Je sais qu’elle en a vu d’autres, mais je préfère demander plutôt qu’enfoncer fil et aiguille dans sa peau comme si de rien n’était.
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Invité a posté ce message Ven 22 Mar 2019 - 11:42#
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« Très bruyant » Un léger rire s’échappe de mon côté. Je n’ose pas imaginer ce que mon voisin a pu entendre. Mais je sais que je finirai par le savoir. C’est une grande gueule, ses remontrances finiront par arriver tôt ou tard. Je devrais déménager, trouver un appartement plus grand, meilleur…mais j’ai l’impression que c’est une façon pour moi de me punir de toutes ces choses que j’ai pu faire ces années. Je me prive. Je ne vis pas, je survis. Du moins, c’est ce que je ressens tous les jours. Sauf les nuits que je passe avec Iain, où là, je suis bien vivante. Trop vivante. « La prochaine fois, tu laisseras ta déesse du contrôle en cage » me dit-il en voyant ma blessure qui s’était rouverte. Il embrasse ma cuisse et s’éclipse du lit. J’aurai du le laisser faire…mais je me suis laissée encore emportée, trop impulsive que je suis. « Je sais où tu ranges le nécessaire pour m’occuper de ça. Bouge pas de là, je m’en occupe. Et c’est un ordre ! » Je n’ai visiblement pas le choix. Tout ce que je peux faire c’est de lui obéir, alors je ne bouge pas. J’attends qu’il revienne, rapidement, avec le tout. « Dis-moi si je te fais mal. » Il retire le bandage, et tente de nettoyer la plaie. « Les points du haut ont sauté, je vais devoir les refaire. Tu veux quelque chose pour la douleur ? » Je secoue la tête, et avoue : « J’ai l’habitude. Mais dis-moi, depuis quand tu sais faire ça toi ? » Même s’il est pompier depuis longtemps, il n’a aucune certification de secourisme. Ou peut-être que je me trompe peut-être. Je me rallonge, aussitôt pour tenter de calmer la douleur qui lance déjà ma jambe rien qu’il désinfecte. J’ai l’habitude de la douleur, généralement je me recouds moi-même. Et c’est sans doute même plus simple de le faire soi-même que d’attendre à tout moment la douleur qui apparaît. Lorsqu’il plante l’aiguille dans la peau, je grimace en prenant une grande inspiration, mais ne crie pas, ne bouge pas. C’est presque une vieille habitude. Une habitude que j’aurai aimé ne plus avoir. Il est concentré sur ce qu’il fait, mais je sais qu’une part de lui meurt de savoir pourquoi je résiste autant à la douleur pure. Je n’ai juste simplement pas envie que la question arrive, parce que je vais devoir y répondre à un moment donnée.
L’appartement est largement plus petit que mon penthouse, mais même sans ça, il m’arrive de venir ici si souvent que je commence à savoir où sont rangées les choses. Ça ne me semble pas plus déconcertant que ça. En fait, ça me paraît même normal. Encore, si je ne venais pas souvent je trouverais étrange de me repérer aussi bien chez Kate, mais elle doit probablement connaître mon logement aussi bien … enfin surtout ma chambre si je dois être franc. Une pensée qui me fait sourire bêtement – et un peu fièrement – alors que je retourne dans la chambre. Je retrouve la jeune femme toujours allongée sur le lit. Bien, elle n’a pas bougé. Au moins elle ne risque pas d’avoir empiré les choses par un quelconque mouvement. Bandage retiré, le sang un peu nettoyé, je repère assez vite les points qui ont sauté durant nos ébats. Rien de bien grave. Ça ne nécessite pas d’aller aux urgences et je peux parfaitement m’en charger tout seul. « J’ai l’habitude. Mais dis-moi, depuis quand tu sais faire ça toi ? » Sourire en coin, je ne dis rien le temps de bien désinfecter sa blessure. Je nettoie ensuite l’aiguille, prépare le fil et approche le tout de sa cuisse. « J’ai deux enfants assez turbulents et je suis pompier. » Je lui réponds, comme si c’était suffisant pour expliquer que je sois capable de refermer une plaie comme un professionnel. « Visiblement il y a encore des petites choses que tu dois savoir sur moi. » Je la taquine en enfonçant l’aiguille dans sa chair. Elle ne bronche pas. Ça m’impressionne et éveille aussi ma curiosité. Comment peut-elle être capable de supporter ça ? Est-ce que ça un rapport avec les cicatrices que j’ai remarqué sur son corps ? « J’ai passé ma certification avant d’être accepté comme pompier. Je me suis dit que ça pourrait toujours m’être utile. Ça m’évite d’emmener MJ ou Parker aux urgences quand je peux m’en occuper moi-même, notamment. » Et là … ça me permet de recoudre sa blessure parce qu’elle n’a pas été capable de me laisser gérer. Je ne m’en plains pas, mais il aurait été plus sage d’accepter de me donner tout le contrôle pour une fois. « Mon ex-femme est de retour … » Dis-je alors que j’ai quasiment fini mon travail. « C’est pour ça que j’ai pris mes distances avec toi. J’ai un peu de mal à gérer et je ne voulais pas te mêler à ça. » Je termine mon point, coupe le fil et attrape de quoi refaire le pansement avant de lever les yeux vers elle. Je ne suis pas fier, mais au moins elle sait maintenant.
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