Flèche haut
Flèche baspose for your mug shot (dick)

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 pose for your mug shot (dick)

Invité
Anonymous
Invité

pose for your mug shot (dick) Empty






Invité a posté ce message Mer 6 Mar 2019 - 16:34 #

(août 2015)

it’s getting red hot, take it over the top
now pose for your mug shot
and sing it like a chain gang


les menottes se sont refermées comme une sentence irrévocable. roxanne s’est débattue. roxanne a craché sur l’agent. roxanne ne s’est pas laissé faire. de toute façon, elle était bonne pour une virée en voiture avec le staff de la nypd ; foutu pour foutu, elle n’avait rien à perdre en hurlant le fond de sa pensée. elle criait au scandale et à la tyrannie, elle jurait qu’elle n’avait rien fait pour mériter d’être traitée comme une criminelle. mais elle n’impressionnait personne. ici, dans la jungle de new york, quelques semaines seulement après que son avion ait atterri, elle n’avait rien de remarquable. dans la grosse pomme, les rats complotaient leur prochain coup d’état, les pigeons étaient suffisamment gros pour tacler des enfants de six ans et les gens eux-mêmes étaient de toute de sorte de folie. dans ce nouveau monde qui s’ouvrait comme un gouffre sous ses pieds, roxanne, une simple française un peu rebelle et aux grandes idées ne méritait même pas un second regard. le flic qui la tenait était ravi de lui faire savoir qu’il n’avait que faire de ses jérémiades. d’un geste coriace mais sans violence, il l’a forcé à l’arrière du véhicule et l’a enjointe de se la fermer. bien que toutes les cellules de son corps l’encourageaient à faire le contraire, roxanne a obtempéré. elle venait d’arriver en ville, elle ne pouvait décemment pas se permettre de déjà trop tirer sur la corde. encore inconnue de toute chose et de tout le monde, qui viendrait lui payer sa caution ? maudissant en silence tous les flics de l’univers, roxanne a donc tenu sa langue. pour le reste du trajet jusqu’au precinct, la seule trace de rébellion dans la voiture était l’air conditionné qui refusait de fonctionner. sans grande surprise, une fois arrivée au poste, la procédure, est apparue plus que familière à roxanne. c’était un nouveau continent, un nouveau pays, une nouvelle ville, certes – mais le monde entier parlait la même langue lorsqu’il s’agissait d’un mug shot. d’abord de face, puis de profil et on évite de sourire. ça tombait bien, elle n’avait pas la moindre envie de plaisanter. une chance pour elle cependant : la délinquance lui allait si bien au teint. ce n’était pas si grave que ça, après tout. au moins, la prochaine fois qu’elle viendrait ici – et elle n’avait pas de doutes quant au fait que ça ne saurait trop tarder – tous ces préliminaires barbants auraient déjà été traités. tout ce qu’il lui resterait alors à faire, comme elle se devait de le faire maintenant : séjourner quelques temps derrière les barreaux. les cellules de détention provisoires new-yorkaises n’étaient pas très différentes de celles que roxanne avait pu croiser à paris. elles étaient peut-être un peu plus grandes, mais la dissimilitude s’arrêtait là. c’était la même insalubrité, les mêmes toilettes immondes, le même genre d’incarcérés étranges, les mêmes murs gris déprimants. parfais pour roxanne, en somme. ici, elle avait de quoi se sentir comme à la maison. persuadée de devoir rester pendant un bon moment, elle s’est assise sur un banc, à côté de l’unique personne qui n’avait pas l’air de sortir d’un cirque ou d’un hôpital psychiatrique. « t’es là pourquoi? » elle lui a demandé. si elle devait passer la nuit ici, elle n’était pas contre un peu de conversation.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

pose for your mug shot (dick) Empty






Invité a posté ce message Mer 6 Mar 2019 - 22:38 #

Je te regarde entrer. T'es nouvelle ici, je t’aurais reconnus sinon. Je me serais rappelé de toi si je t'avais rencontré dans les parages, et je t'avoue que je suis beaucoup plus présent ici que chez moi ces derniers temps. … Ou du moins, ce que j'appelle être chez moi : un endroit plus délabré qu'ici, avec des toilettes bien moins propre. Finalement, je t’avouerais qu'ici c'est beaucoup plus accueillant…
Je te regarde . Encore. Je te suis du regard jusqu'à ce que tu t'assoie sur le banc devant moi. Ce n'est pas tout le temps que je vois une femme aussi belle que toi entre ces murs. Ou, pour être exact, d’aussi belles j'en ai vue… avec des yeux aussi fougueux que les tiens, moins brisé,  beaucoup plus rarement. Peut être même jamais ? Je te fixe de sous le manteau rouge tacheté léopard qui me couvre, et tu deviens instantanément ma distraction de la soirée.
Tu t'installe à côté d'un blondinet bien sappé, qu’on aurait presque cru en train d’attendre le bus, à la peau parfaite, il doit même sentir propre, je l'ai pas approché assez pour le humer. Celui là même qui n'a pas bougé depuis sa venue, et qui donne l'impression d'étouffer intérieurement.
Ce doit être sa première incarcération… Mais pas toi, n’est ce pas?
Non ce n'est pas ta première fois. Tu es beaucoup trop à l'aise ici. Je le sais, j'ai le nez. Je regarde tes doigts, remarque les restes d'encre noir qu'on a du t'appliquer pour prendre tes empreintes… contrairement à moi. Moi je suis connu ici, ils devraient m'allouer une cellule privé un de ces jours. Toi t'es nouvelle finalement… ou pas.
Tu m'intrigue.
“t’es la pourquoi ?” Que tu lui demandes
Il ne te réponds pas… c'est comme si tu n'avais même pas parlé.
“ Laisse tomber” que je te dis de sous le manteau ou je suis fourré “je crois qu'il est muet. Ou sourd.. ou les deux” ma voix traînante se tait pour laisser place à un bâillement, comme si tu venais de me réveiller… Tu viens aussi de le faire en quelques sortes. “Il n'a pas dit un mot depuis qu'il est la” que je continue. Je me lève, m'étire, et m'approche de vous deux, pour me pencher sur lui. “Hello” fis je d'une voix plus forte, je fais bouger ma main devant son visage comme pour le faire réagir “ je crois qu'il est en état de choc” finis je par annoncer quand le blondinet ne réponds pas Il ne cille même pas.
Je me tourne vers toi, te tends la main, essayant de prendre la tienne pour y déposer un baiser. Si tu refuse, je ne t'en voudrait pas, qui sait où cette bouche à trainer. “Bonsoir beauté” te saluais je, avant de poser mon manteau sur mes épaules nues et de prendre place à côté de toi sur ton banc. Ce soir, avec ma jupe longue en cuir et mon torse nu, j'ai un peu froid , mais rien que je ne saurais surmonter. J'ai connu bien pire tu sais.
“Moi c'est Dick. Bienvenue dans mon chez moi. Tu veux que je te fasse faire le tour ?” Te proposais je avec un grand sourire. D’autres diraient que je devrais respecter la distance minimale, pour l’espace personnel… Toi ça te dérange?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

pose for your mug shot (dick) Empty






Invité a posté ce message Jeu 7 Mar 2019 - 1:07 #

roxanne a posé une question, mais personne ne lui a répondu. c’est un sourcil vexé qu’elle a haussé devant le caractère impassible de l’un de ses compagnons de cellule. il était vrai que la prison n’était pas connue pour ses exploits en matière de rapprochement, mais la moindre des choses quand on demandait pourquoi on t’avait foutu en taule, c’était de répondre. entre criminels d’un soir, on se devait bien ça. et si le blondinet près de roxanne n’était pas au courant de cette règle tacite entre délinquant, cet autre type vêtu d’un manteau à la cruelle de vil ne l’ignorait pas. il s’est invité dans la conversation – si on pouvait vraiment appeler ça comme ça. ce qu’il a dit a fait sourire roxanne. elle l’a regardé le nouvel élément de cette pseudo discussion tenter d’arracher le moindre signe de vie à celui assis près de toi, mais rien n’y faisait. état de choc, hein? c’était toutefois une explication plausible. il avait l’air tout droit sorti d’un documentaire sur les enfants d’inceste entre familles nobles. son pédigrée était impeccable. ses cheveux étaient si bien coiffés qu’ils semblaient former une entité indicible, comme une couronne sur la tête d’une prince bien loin de son château. roxanne compatissait un peu. sa première fois en cellule n’avait pas particulièrement été une partie de plaisir non plus. mais son ami de bonne famille ne devait pas avoir à s’en faire. si pour une fois, l’habit faisait le moine, il ne lui faudrait pas attendre trop longtemps avant que ses parents, ses sujets et tout le reste de son royaume ne débarquent pour le faire libérer. elle allait lui lancer une parole d’encouragement pour qu’il n’implose pas d’ici l’arrivée de son carrosse, mais l’autre type l’a prise de cours. il a tendu sa main dans un geste grandiloquent dans l’intention de déposer sur celle de roxanne un baiser. elle s’y est poliment refusée. « j’ai les mains sales. » elle a tendu ses paumes vers lui comme pour prouver qu’elle ne mentait pas. des résidus de l’encre noir à empreintes ternissaient encore ses doigts, mais pas seulement. de la peinture colorait ses mains, les rendant iridescente sous les néons sales de la cellule. cette peinture même qui avait servi à réaliser les tags qui avaient – en partie – mener à son arrestation. le manteau rouge s’est assis à son tour sur le banc, étrangement proche. il s’est présenté. dick « roxanne. » son accent français qu’elle parvenait assez bien à masquer la plupart du temps s’est laissé entendre, lourd et bruyant, dans sa façon de prononcer son prénom. elle a souri devant l’extravagance de dick. habillé d’une simple jupe de cuir et d’un manteau digne d’un episode de rupaul’s drag race, il avait l’air un tantinet cinglé. ça a plu à roxanne. on ne faisait plus des excentriques comme il en existait avant. après tout, il n’y avait que ceux qui s’éloignaient du centre qui avaient le poids de faire pencher le monde. « j’apprécie la proposition, mais je me passerai d’une visite guidée. d’ici, je vois déjà tout le paysage et ce n’est pas très différent de ce que je connais. » elle a rigolé un peu. c’était étrange. la détention provisoire donnait toujours lieu à des rencontres pour le moins cocasses. si un jour elle avait des enfants, roxanne ne manquera pas de leur parler de cette nuit d’août où elle rencontra dick, l’homme à la jupe de cuir et au manteau de drag queen. « t’as dis que c’était ton ‘chez toi’, j’en déduis que t’es un habitué. » elle a souri d’un air complice et lui a tendu son poing pour un fistbump. « moi aussi. » elle a ajouté sur le ton de la confidence. elle aimait la rébellion partout où elle la trouvait et sous toutes ses formes. s’il fallait qu’elle séjourne en prison pour trouver les âmes insoumises, elle ne rechignait pas à quelques nuits derrière les barreaux. « alors, pourquoi t’es là? » la dernière fois qu’elle avait posé cette question, ça n’avait pas marché. néanmoins, cette fois-ci, elle n’avait aucun doute quand au fait qu’elle obtiendra une réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

pose for your mug shot (dick) Empty






Invité a posté ce message Mer 20 Mar 2019 - 19:18 #

T’as les mains sales, c’est ce que tu me dis. Tu me les montre même en preuve, et j’ai presque envie de rire.
Te rends tu compte de ce qu’avoir les mains sales veut dire? Les as tu vraiment? Outre que quelques traces d’encre ou de peinture sous tes ongles? Je me demande ce que tes mains ont fait pour réellement se salir. Ce sera notre sujet de conversation pour un autre jour, j’en suis sur. Ce soir … on va parler de choses plus légères veux tu ?
Je suis même prêt à te faire faire le tour de ma cellule, je m’installe même entre toi et le blondinet muet, je sens son odeur en passant -propre-, mais je n’ai pas le temps de m’y attarder que… Tu me prends de nouveau au dépourvu.
Non pas que t’aie décliné mon offre de te faire visiter. Je n’allais clairement pas me lever et t’emmener autre part, autant que j’allais te montrer les bancs, les gens, les endroit à éviter, et ceux à approcher. Ca n’aurait pas pris aussi longtemps que ça, autant que ça m’aurait permis de me sentir utile.
Non, ce n’est pas ton refus qui me fait sourire et te regarder avec un regard que d’autres auraient traité de bizarre, ou de “celui d’un psychopathe”. Ce serait plutôt la manière dont tu l’as fait. Le ton de ta voix. L’expression sur ton visage. Comme si … ça te plaisait d’être ici . Ce n’est visiblement pas la première fois que t’es là… fin, pas la la, mais la autre part, une autre cellule quelque part dans le monde … et ça ne te dérange absolument pas. Tu es même … contente?
Es tu contente d’être chez moi?
Ton fistbump me dit que oui. Ton sourire me dit que oui. Alors je devine que oui.
Quel bonheur! J’irradie! Mon sourire te le montre t il assez? Ou est il effrayant sur les bords?
“Oh moi?” Je m’adosse contre le mur derrière nous, et pose nonchalamment le bras sur l’épaule du blondinet. Je vais l’appeler Brad tien. “Moi je …” Attends… ! La confusion se peint sur les traits de mon visages, et je stoppe en plein milieu de ma réponse à ta question. “Pourquoi je suis la déjà?” me demandais je tout haut, mes yeux te fixant sans te voir. “Mince alors!” Je tourne la tête “Johnson, pourquoi je suis la ?” hurlais je vers les barreaux “Va te faire foutre” me répondit une voix. J’hausse les épaules avant de revenir vers toi “Johnsons” T’expliquais je. “Je ne sais plus. Peut être parce que j’ai donné du plaisir dans le simple but d’en donner… ?” avançais je. “...Contre rémunération…” ajoutais je, t’affichant un visage angélique. “Et toi?” te demandais je “...Roxanne” j’essaie de calquer ton accent, sans arriver à autre chose qu’une bouillabaisse linguale “Pourquoi es tu la?”
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

pose for your mug shot (dick) Empty






Invité a posté ce message Ven 22 Mar 2019 - 4:20 #

roxanne est passée de la simple courbure des lippes à l’éclat de rire en une seconde. dick lui rappelait la maison. pas en tant que personne, mais en tant que symbole. les weirdos étaient les mêmes de paris à new york. tout ce qui ne changeait pas rendait la transition plus facile. décidemment, les fantasques faisaient réellement tourner le monde. d’un air insouciant, dick s’est appuyé sur le petit prince. celui-ci n’a même pas cillé. il avait l’air d’être empaillé. sérieusement, qu’est-ce qu’un type comme lui avait bien pu faire pour se retrouver au milieu de gens comme eux ? les roxanne et les dick de ce monde ne se mélangeaient guère bien avec les rois des écoles blondinet. son crime à lui restait donc un mystère, comme celui de dick, apparemment qui ne s’en souvenait plus. prise en surprise et compassion, roxanne a souri. après suffisamment d’arrestations, les motifs finissaient par ne faire qu’un dans la tête du taulard. on finissait par oublier pour quelque raison précise on s’était encore retrouver derrière les barreaux. à quoi bon s’en souvenir quand on savait qu’on finirait bien par y retourner ? dick a fini par poser la question à un flic du bon côté de la cellule qui lui a gentiment ordonner d’aller se faire foutre. ça l’a fait rire. les johnston des postes de police, elle en connaissait pas mal. finalement, le délit du jour est tombé sur de la prostitution. du moins, c’est ce que roxanne a supposé en attendant l’énigmatique façon de parler de dick. elle a hoché la tête. to each their own. elle n’était clairement pas du genre à juger. après tout, entre ces quatre murs de bétons, peu importe l’infraction, ils étaient tous logés à la même enseigne. « moi? je suis là parce que la police new-yorkaise est remplie d’abrutis qui use de leur pouvoir pour oppresser ses citoyens. » elle s’est exprimée d’un ton volontairement dramatique. elle exagérait un petit peu. déjà, elle n’était pas une citoyenne américaine. ça relevait du détails, mais c’est là que se cachait le diable, disait-on. le reste était plus ou moins vrai, moyennant quelques hyperboles. à peine arrivée sur sa nouvelle terre, roxanne ne pouvait s’empêcher de répandre sa propagande révoltée. « long story short, j’ai peint une fresque sur un mur et je me suis faite chopper. quand les flics ont essayé de m’embarquer, je leur ai dit qu’ils n’avaient pas le droit – dans des termes moins civilisés – et je me suis débattue. » elle s’est laissée tomber dos contre le mur dans une attitude désinvolte. en haussant les épaules, elle a conclu. « du coup, ils m’ont arrêté pour vandalisme, destruction de biens publiques et outrage à agent. » c’était le genre de choses qui lui valaient des séjours sur les bancs gris depuis qu’elle avait dix-sept ans. depuis le jour où elle avait fugué de chez ses parents à neuilly-sur-seine jusqu’à son arrivée catastrophique à new york, roxanne n’avait pas cessé un seul instant cette rébellion qui lui était caractéristique. partout où elle allait, elle marquait son territoire d’art sauvage, comme une banksy de la jeunesse en colère. « c’est des conneries tout ça. considérer ma peinture comme de la destruction de bien publique ? c’est carrément insultant. pour prospérer, l’art comme les hommes a besoin d’être libre. il ne devrait pas être enfermé dans des musées. » ironique de parler si fièrement de liberté depuis l’intérieur d’une cellule de détention provisoire. ou peut-être pas. après tout, y’avait-il meilleur endroit pour parler philosophiquement d’affranchissement que la prison avec tous ceux qui en étaient privés ? « enfin bref, assez parlé de moi. raconte moi, dick, c’est quoi ton histoire à toi ? sa famille, ses amis, ses peurs, ses rêves, ses ambitions, ses choix vestimentaires, peu importe. tout ce qu’il voulait bien partager et plus encore, roxanne voulait tout entendre. elle avait toujours éprouvé une fascination d’anthropologue pour autrui. pour les gens comme dick, encore plus.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

pose for your mug shot (dick) Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
pose for your mug shot (dick)
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» strike a pose (la coloc des bgs)
» i shot the sheriff ~ Janaé
» Tell me I'm not stupid ft. Dick
» Like a shot of fate || Sera and Mael
» give me a shot at the night / meera


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: