Vais-je regretter ce que je compte faire ce soir – ou du moins la tentative que je compte mettre en place ? Certainement. Les remords ça me connait depuis des mois, un de plus ou un de moins qu’est-ce que ça peut bien changer ? On m’a répété de passer à autre chose, de me mettre dans la tête que c’est terminé et que ça ne sert à rien d’attendre qu’elle revienne. Elle ne reviendra pas même si ça me fait mal de l’admettre. Le plus difficile est sans doute de faire une croix sur ces projets d’avenir qu’on avait ensemble et même si ce n’est pas tromper puisque nous ne sommes pas ensemble, il est aussi assez compliqué d’accepter l’idée de faire ma vie avec une autre. Je me contente donc des aventures d’une nuit même si je sais que certaines de mes conquêtes s’attendent à plus. C’est sans arrêt comme ça, on leur donne la main et elles s’attendent à avoir le bras tout entier, si ce n’est pas le corps complet. Ça ne m’empêche pas de continuer à prendre le risque de coucher ici et là lorsque ça ne va pas. Comme ce soir et si Hailey n’avait pas été aussi réceptive, je n’aurais pas insisté. Loin d’être un gros lourd, si je comprends que c’est non ça ne va pas plus loin. Je me serais contenté de plusieurs verres de plus avant de m’écrouler dans ma chambre, complètement fait. Cela dit, j’ignore si elle va vouloir aller plus loin qu’un simple flirt mais je suis prêt à tenter le coup. Un joli brin de fille comme elle, ça ne court pas les rues et le fait qu’elle ignore tout de moi est un grand plus pour elle. « Oui les tenues sont un peu trop sexy, mais il n'y a aucun homme qui ne s'est plaint depuis et le patron est certain qu'on fait plus d'argent comme cela. », « Tu m’étonnes … » Lâché-je plus pour moi-même que pour Hailey qui, de toute manière, s’éloigne en direction de deux clientes un peu plus loin au bar. Bien sûr que ce patron mise sur le côté sexy pour se faire un peu plus d’argent, c’est pitoyable mais ça fonctionne. Je pousse un soupire en imaginant parfaitement ma réaction si je découvrais l’une de mes sœurs dans cette tenue. Protecteur comme je suis, ça ne me plairait absolument pas, cela dit pour se faire un peu d’argent, payer les factures, je peux comprendre qu’on accepte de faire certains compromis. « C'est vrai que je n'aime pas particulièrement retourner seule chez moi... alors j'accepte ta proposition en prenant le risque que tu sois un psychopathe. Tu veux autre chose à boire, le temps que je commence à ranger ? » Relevant les yeux vers la brune, sorti de mes pensées par sa jolie voix, mon sourire vient une énième fois étirer mes lèvres. Je suis ravi de l’entendre accepter ma proposition loin d’être innocente pourtant. « Non rien, je vais même t’attendre dehors le temps que tu termines. » Boire plus ne serait pas très malin de ma part. Je paye ma consommation, rajoute un très gros pourboire pour Hailey puisque j’en ai largement les moyens et je file à l’extérieur. L’air frais me fait du bien, comme lorsque je suis sorti en colère de chez moi et c’est après une dizaine de minutes que j’entends la porte s’ouvrir pour laisser apparaitre la jeune femme qui prend soin de fermer l’établissement comme il se doit. « Ma voiture est par là, tu n’auras qu’à m’indiquer la route à suivre jusque chez toi. » Ou on peut aussi ne pas quitter immédiatement le parking, s’amuser un peu dans ma voiture ce que je me garde me dire même si je le pense très fortement.
« Tu m’étonnes … » Il parle un peu moins fort, mais je l'entends tout de même en m'éloignant pour faire payer les deux clientes un peu plus loin de lui. Je ne crois pas qu'aucun homme ici protesterait contre nos tenues beaucoup trop sexy mise à part peut-être mon frère s'il savait que je dois porter ce genre de tenues pour bosser au Union Pool. Bon, c'est très récent de toute façon et le patron aime bien avoir ce pouvoir sur nous je crois bien. Toutes les filles s'en moquent, moi je trouve que c'est très dégradant, mais si je veux faire plus d'argent, je dois simplement écouter ce qu'on me dit de faire et continuer à bosser sans rien dire sur la façon que le patron gère tout cela. La seule chose pour laquelle je suis d'accord c'est que personnellement, je fais beaucoup plus d'argent que j'en faisais avant avec les pourboires même si je sais que c'est uniquement parce que les hommes aiment bien pouvoir admirer ma poitrine un peu trop sortie grâce à une soutien-gorge push-up et un décolleté beaucoup trop prononcé. Cependant, ce soir je ne suis pas déçue de porter une tenue de ce genre devant Cameron. Il est séduisant, il sait clairement comment s'y prendre avec les femmes et il semble être autant intéressé que moi. Peut-être que je ne devrais pas lui faire confiance, mais je ne peux pas m'empêcher d'accepter ce qu'il me propose parce que je l'avoue, son sourire m'hypnotise un peu. Encore intriguée par le fait que je ne le connais pas alors que je devrais le connaître par les journaux ou les magazines, j'ignore pourtant tout cela et reviens vers lui pour accepter son offre à venir me reconduire, lui proposant même un autre verre pendant que je ferme le bar. « Non rien, je vais même t'attendre dehors le temps que tu termines. », « Très bien, je fais vite alors. » Un sourire toujours bien présent sur mes lèvres, je le regarde dans les yeux avant de retourner à mes occupations pour fermer plus rapidement qu'à mon habitude. Le voyant quitter, je retourne nettoyer le comptoir et vois beaucoup trop d'argent là où il se trouvait. Surprise, je ramasse tout de même le tout dans le but de lui redonner puisque de toute façon, je comptais bien lui payer réellement son verre et qu'il me donne beaucoup trop de pourboire pour un seul verre. En à peine dix minutes, je termine tout ce que j'ai à faire et sort du bar, le retrouvant à l'extérieur, là où il m'attend. « Ma voiture est par là, tu n'auras qu'à m'indiquer la route à suivre jusque chez toi. », « Parfait, je te suis jusqu'à la voiture. » Un sourire aux lèvres, je reste à ses côtés, me disant bien qu'il ne me reconduis pas chez moi rien que pour être gentil. Il a certainement une petite idée en tête et même si je ne sais pas du tout de quoi il s'agît, je sais que je suis bien loin d'être contre le fait de profiter de cette soirée pour m'amuser un peu. Une fois arrivés à la voiture, il m'ouvre la porte du côté passager et je prends place dans le véhicule suivi de lui quelques secondes plus tard du côté conducteur. « Je peux pas accepter ça, c'est moi qui t'offre le whisky et y a beaucoup trop d'argent là-dedans pour que ce soit un pourboire raisonnable. » Dis-je en lui tendant l'argent. Je n'ai jamais reçu autant d'argent même pour une grosse commande alors je ne peux pas accepter, je me sentirais trop mal. Surtout que je ne veux pas qu'il prenne pitié de moi à cause de ce que je lui ai dit tout à l'heure sur la raison de pourquoi je bosse au Union Pool. Voyant bien qu'il refuse de prendre l'argent, je tente encore de lui redonner, sans succès. Je m'approche donc de lui et prends les clés qu'il vient tout juste de mettre dans le contact et les cachent dans la poche de ma jupe. Comme ça, on ne pourra pas partir tant qu'il n'aura pas accepter de reprendre ce qui lui appartient. « Oh allez, reprends ton argent et on pourra partir. »Ou bien viens chercher toi-même tes clés, mais ça je ne le dis pas. Un grand sourire aux lèvres, je suis satisfaite de mon coup.
« Très bien, je fais vite alors. » Je lui réponds d’un bref mouvement de la tête, sourire en coin, avant de laisser mon pourboire généreux sur le bar. Si je dois être tout à fait honnête, ce n’est pas la première fois que je laisse autant de dollars, sans doute parce que je peux me le permettre mais aussi parce que la personne le mérite. Ce n’est en rien de la pitié, simplement une part de gentillesse que je laisse sortir de temps à autre. J’attends plusieurs minutes dehors en regrettant d’avoir explosé mon téléphone contre mon mur. Pour faire passer le temps il n’y a rien de mieux qu’un smartphone bien que le plus souvent j’ai la brillante idée d’aller lire ce que les torchons racontent sur moi. Ça me met vite d’humeur exécrable mais c’est aussi une façon de surveiller ce qu’on dit à mon sujet. J’ai mon avocat et agent pour gérer ça, seulement j’ai un tel besoin du contrôle que je fouine malgré moi. Par chance, je ne peux pas le faire ce soir. Ça m’évite de gâcher la fin de soirée qui m’attend. Du moins, je l’espère. Hailey sortie du bar qu’elle ferme, je lui propose de rejoindre ma voiture. Rentrer en transport ou à pieds serait idiot avec ma voiture sur le parking. « Parfait, je te suis jusqu'à la voiture. » En silence, nous atteignons mon véhicule et en parfait gentleman que je sais être parfois, je contourne ma voiture pour lui ouvrir la portière avant de faire le chemin en sens inverse. Une fois derrière le volant, ma ceinture bouclée, je m’apprête à démarrer mais n’en fait rien en voyant les billets que j’ai laissé se balader sous mon nez. « Je peux pas accepter ça, c'est moi qui t'offre le whisky et y a beaucoup trop d'argent là-dedans pour que ce soit un pourboire raisonnable. », « Et moi je refuse de les reprendre. » Dis-je en haussant les épaules. Nous sommes donc face à un dilemme que je suis presque certain d’arranger en ma faveur jusqu’à la voir se pencher vers moi. Sourcils froncés et intrigué par sa manœuvre, mon esprit n’est assez vif pour comprendre ce qu’elle a derrière la tête. Bouche ouverte, je la regarde saisir les clés de la voiture sans réagir et suis sa main qui les enfonce dans la poche de sa jupe. Vraiment ? « Oh allez, reprends ton argent et on pourra partir. » J’ai un léger rire. C’est là qu’on voit qu’elle connait mal mon entêtement. Est-ce réellement surprenant puisque nous ne nous connaissons que depuis quelques heures ? Et encore, connaître est un gros mot dans notre cas. Ça ne m’empêche pas de me pencher à mon tour après avoir défait ma ceinture pour gagner en aisance. « Je trouve que ce pourboire est plus que raisonnable pour m’avoir écouté et supporté. C’est pas un acte de pitié et … on partira quand même d’ici. » Je souffle, les yeux levés vers elle, le visage à quelques centimètres du sien dans l’espoir de la déstabiliser. Ce qui fonctionne assez pour qu’elle n’empêche pas main de glisser vers sa main poche pour tenter de récupérer mes clés. A moins qu’elle ne le fasse pas volontairement pour laisser nos deux corps se rapprocher autant.
Heureusement pour moi, la soirée se passe plutôt bien et je suis même presque contente de ne plus être bien confortablement sur mon canapé, prête à regarder les deux derniers épisodes de Stranger Things que je comptais regarder avant de me faire appeler pour aller bosser à la place de ma collègue. Cette soirée a été beaucoup plus calme que je croyais et en plus, j'ai pu faire la rencontre de Cameron. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes d'accepter de me faire raccompagner à la maison par un total inconnu, mais je ne sais pas, il y a un petit quelque chose chez lui qui me donne envie de lui faire totalement confiance. Surtout qu'il est très charmeur et qu'il va certainement réussir à obtenir ce qu'il désire ce soir avec moi. Étant allumeuse moi-même, j'admets m'être laissé faire et ne pas avoir refusé les siennes. Cameron maintenant à l'extérieur du bar, je fais tout ce que j'ai à faire, sors du bar et prends bien soin de verrouiller derrière moi. Un sourire aux lèvres, je marche silencieusement à ses côtés jusqu'à sa voiture puis lui redonne l'argent qu'il a tenté de me donner. « Et moi je refuse de les reprendre. » Je soupire en l'entendant. Visiblement, il est aussi têtu que moi, mais je ne compte pas me laisser aussi facilement. « À vrai dire, je ne te donnais pas vraiment le choix de ne pas les reprendre. » Il semble encore une fois peu convaincu par ma phrase si peu menaçante. Je ne peux visiblement rien contre lui même si je tentais quoique ce soit. Sauf que je refuse aussi d'accepter son argent, je n'ai presque rien fait, je ne mérite certainement pas tous ces billets et je sais qu'il n'est pas d'accord avec moi et que je ne peux pas vraiment lui prouver le contraire, mais la première idée qui me vient en tête est de me baisser vers lui et de prendre ses clés "en hotage". Rempli de bonnes intentions - ou pas - je sais bien qu'il a vu où je les aient mises. Un sourire toujours bien présent sur mon visage, je regarde Cameron qui semble être amusé par mon geste. Ou est-ce seulement parce qu'il sait très bien que je ne vais pas gagner en jouant la gamine comme ça. Bon, c'est vraiment la première idée qui m'est venue en tête, mais je sais surtout qu'en ce moment, j'ai bien envie qu'il vienne les chercher exactement là où elles sont. « Je trouve que ce pourboire est plus que raisonnable pour m’avoir écouté et supporté. C’est pas un acte de pitié et … on partira quand même d’ici. », « Je n'ai vraiment rien fait d'exceptionnel sauf peut-être t'offrir ce verre que tu veux me payer en plus. » Sourcils froncés quelques secondes, je finis par rire très légèrement alors qu'il détache sa ceinture et se baisse vers moi. « Et puis.. on ne peux pas partir d'ici si tu n'as pas tes clés.. » Ce qui, honnêtement, ne me dérangerais pas tant que cela de ne pas partir d'ici. De toute façon, je parle trop rapidement puisque sa main se pose au même moment sur la poche de ma jupe alors qu'il tente tant bien que mal d'aller y chercher ses clés. Son visage se relevant vers moi, à quelques centimètres de lui. Je ne quitte pas ses yeux du regard, je retiens presque ma respiration, bien concentrée. « Si j'avais su que tu viendrais les chercher toi-même, je les aurait forcément cachés ailleurs... » Que je dis en me mordant la lèvre inférieure.
« À vrai dire, je ne te donnais pas vraiment le choix de ne pas les reprendre. » Ça me fait rire. Non pas que je me moque d’elle mais si elle pense gagner contre moi dans le concours de la personne la plus bornée, elle se met le doigt dans l’œil. Pour moi ces quelques dollars valent environs une dizaine, pas plus. J’ai tellement d’argent qui dort sur mon compte en banque que je peux bien m’en débarrasser comme je le veux – en plus des diverses associations auxquelles je signe de gros chèques. Ce qu’elle a entre les mains ce n’est vraiment pas grand-chose et ça me fait plaisir de lui donner un pourboire assez élevé. Tout autant que je me m’amuse de la voir tendre encore les billets dans ma direction pour que je les reprenne. Je ne m’attendais simplement pas à ce qu’elle prenne possession de mes clés et les range dans sa jupe. Joueuse ? Très bien ! Ce n’est pas ce qui va m’arrêter, ce qu’elle comprendra assez vite en me voyant me pencher dans sa direction. Je joue tout autant, laisse ma main glisser vers sa poche sans pour autant aller reprendre ce qui m’appartient. Je préfère la déstabiliser un peu en restant très – trop – proche d’elle. « Je n'ai vraiment rien fait d'exceptionnel sauf peut-être t'offrir ce verre que tu veux me payer en plus. Et puis... on ne peut pas partir d'ici si tu n'as pas tes clés... » Si près je peux dénoter les différentes touches de bleus et de verts dans ses iris. De très belles couleurs pour une jeune femme tout aussi charmante mais qui gardera malgré tout les dollars que je lui ai laissé. « J’ai pas dit que c’était exceptionnel, seulement que j’ai apprécié. Ce n’est vraiment pas grand-chose pour moi. » Affirmé-je en tentant tant bien que mal d’attraper mes clés dans sa poche. C’est que cette maudite jupe est étroite au niveau de ses hanches, ça ne me facilite absolument pas la tâche. Ça et le fait que je ne regarde pas du tout ce que je suis en train de faire. Cette proximité, ma frustration, son parfum, ses beaux yeux, ça commence à me faire perdre la tête. Enfin non, pour être franc, je commence à avoir envie de tout autre chose que de récupérer mes clés. « Si j'avais su que tu viendrais les chercher toi-même, je les aurais forcément cachés ailleurs... » Voilà qui me fait sourire et qui n’aide pas mon cas. Abandonnant l’idée de récupérer mes clés, de telles paroles m’amènent à faire remonter longtemps ma main vers la séparation entre sa jupe et son haut, de sorte à passer mes doigts sur sa peau chaude. « Peu importe où tu les aurais cachées, je serais venu les chercher. » C’est son jeu et j’y joue avec plaisir. Difficile de ne pas sentir la température monter dans l’habitacle de ma voiture, d’autant plus en la voyant mordre sa lèvre. J’humecte les miennes mais retiens mon envie d’aller les plaquer sur sa bouche qui me fait de plus en plus envie. A la place je caresse sa peau en la défiant du regard de m’embrasser. Parce qu’elle en a envie, je le sens.
« J'ai pas dit que c'était exceptionnel, seulement que j'ai apprécié. Ce n'est vraiment pas grand-chose pour moi. » J'ai tenté de lui dire de reprendre ses billets d'un ton peu menaçant et évidemment, ça ne fonctionne pas du tout. Cameron semble déterminé à gagner là-dessus et honnêtement, je n'ai plus rien à dire de plus, c'est pour cette raison que j'ai tentée un autre moyen peu efficace de le faire changer d'idée. Je ne le connais peut-être pas depuis longtemps, mais je sais au moins maintenant qu'il est très têtu et je pensais que je l'étais énormément moi aussi, mais faut croire qu'il gagne la médaille d'or là-dessus. Sa main sur moi me fait déjà réagir alors qu'il ne touche aucune parcelle de ma peau pour le moment, seulement le tissu de ma jupe. Je sais que c'est presque impossible pour lui d'atteindre ses clés et de toute façon, peut-être que c'était une tentative pour qu'il s'approche de moi ce qui me déstabilise bien plus que je ne le pensais. Ses yeux ne quittent pas les miens alors que son visage est trop près de moi. Il arrête même toute tentative de vouloir reprendre ses clés, ce qui me fait assurément sourire. Ma jupe est beaucoup trop étroite pour qu'il y accède facilement. Même moi j'ai eu de la difficulté à y insérer ses clés. Je tente de ne pas me laisser totalement déconcentré par sa présence trop près de moi, mais c'est très difficile à faire. Ses grands yeux qui ne me quittent pas du regard et qui m'envoûtent totalement et ce beau sourire charmeur qu'il me fait depuis tout à l'heure, incapable de résister à ça. Seulement, je suis joueuse et je ne compte pas perdre la partie tout de suite même si je sais très bien que c'est voué à l'échec. J'ai envie de lui, je le sens dans mon bas ventre et ça ne va certainement pas disparaître. Pas alors que son visage est aussi près du mien, que ses lèvres me crient de l'embrasser. « Peu importe où tu les aurais cachées, je serais venu les chercher. » Et cette phrase me fait regretter de ne pas les avoir mises là où je le désirais dès le départ. Mordant ma lèvre un peu plus fort pour tenter de résister à l'envie immense de l'embrasser et de retirer tous mes vêtements, je prends une grande respiration me perdant encore une fois dans son regard bien déterminé à gagner ce round. « Même ici...? » Que je dis simplement en lui pointant mon décolleté qu'il peut certainement vraiment mieux admirer à la hauteur qu'il est. J'en profite même pour tirer un peu sur mon chandail pour lui laisser apercevoir mon soutien-gorge rouge en dentelle en dessous. Un sourire satisfait sur les lèvres alors qu'il regarde exactement là où je souhaitais qu'il pose ses yeux, j'approche mon visage, frôlant sa joue avec mes lèvres. Sa main caresse ma peau au même moment où la mienne se pose sur sa nuque. Ses yeux reviennent vers moi et j'approche dangereusement mes lèvres des siennes. C'est beaucoup trop tentant et même si j'ai envie de jouer, j'ai aussi très envie de l'embrasser. « Il fait vraiment chaud ici.. tu veux pas m'aider à me débarrasser de ça? » Dis-je en désignant mon tee-shirt qui de toute façon, révèle déjà une bonne partie de ce qui se trouve déjà en-dessous. Je suis consciente que nous sommes dans une voiture, mais la tentation est beaucoup trop forte pour attendre jusqu'à mon appartement. Ses lèvres à quelques millimètres de ma bouche, je sens sa respiration se mêler à la mienne.
Décidé de jouer au con, d’être le salaud et coureur de jupons qu’elle pense que je suis, je m’appliquerais presque dans ma tâche. Sauf que ça se fait naturellement. Il suffisait pour ça que je tombe sur une fille joueuse et visiblement pas insensible à mon charme. Le tour était joué avant même que je n’en prenne conscience. Alors maintenant dans ma voiture, si proche d’elle que je peux sentir son parfum qui embaume doucement l’intérieur, je n’ai pas la moindre envie de m’éloigner ou de m’arrêter. Hailey non plus. Dans le cas contrairement elle m’aurait repoussé poliment au moment où je me suis approché d’elle, plus encore lorsque j’ai laissé ma main se balader sur elle. J’ose en sachant que dans le pire des cas je me serais pris une claque, rien qui ne m’aurait tué. Rien que je n’ai pas déjà expérimenté. Pourtant j’ai cette petite voix à l’arrière de mon crâne qui essaye de me persuader que ce que je fais est mal. Je la chasse en lui rappelant que je ne dois plus d’explications à qui que ce soit. Plus depuis l’accident. Et ne serait-il pas déplacé de refuser ce qu’elle semble désirer ? Convaincu que si, je la regarde mordre un peu plus sa lèvre. Il m’a suffi d’affirmer que j’aurais été chercher mes clés n’importe où pour qu’elle réagisse ainsi. Et moi, ça me donne d’autant plus envie de m’occuper de sa belle bouche. « Même ici... ? » Mon regard tombe sur son décolleté et une fois de plus je passe ma langue sur mes lèvres. Cet aperçu suffit à m’amener à en vouloir plus, à toucher plus. Peinant à détacher mon regard de sa lingerie, je relève tout de même les yeux vers elle. « Même ici. » J’affirme en souriant de façon à lui faire comprendre que j’apprécie vraiment ce petit aperçu et la tournure de la situation. De toute manière, il n’y avait pas de raisons d’en douter. A se chercher un petit peu dans le bar et à la voir voler mes clés, il était évident que nous allions céder. « Il fait vraiment chaud ici... tu veux pas m'aider à me débarrasser de ça ? » Un peu excité jusque-là, je le suis carrément maintenant. A l’étroit dans mon pantalon, je ne pense toujours qu’à ses lèvres si proches des miennes. « Uniquement si tu m’aides à retirer le mien ensuite. » Je n’attends pas sa réponse pour capturer ses lèvres. Douces et sucrées, elles font rêver. Nos langues se joignent quelques instants tandis qu’une main glisse dans ses cheveux bruns sur lesquels je tire doucement pour l’obliger à incliner la tête en arrière. Ma bouche découvre alors son cou, l’embrasse et le lèche dans l’intention de la faire céder un peu plus avant de retirer ce maudit tee-shirt qui m’empêche déjà de profiter de sa belle poitrine.
Je ne devrais peut-être pas faire cela, mais je ne dois rien non plus à personne. Je ne fais rien de mal. J'ai à peine flirté avec Cameron, j'ai voulu être joueuse et je savais très bien où tout cela allait nous mener. À la seconde où il a offert de me raccompagner, je savais très bien ce qu'il avait en tête et en acceptant, c'est comme si inconsciemment, je le voulais tout autant que lui. Je ne pensais seulement pas que ce désir serait si fort que j'en aurais envie maintenant. Lui voler c'était une façon de tenter de lui redonner ses clés, mais dans une bataille déjà perdu d'avance peut-être que je recherchais aussi autre chose et que je suis plutôt satisfaite du résultat de la situation. Ne pouvant plus cacher ce dont j'ai envie, je ne me gêne même pas pour mordre ma lèvre un peu plus fort, question de lui montrer que l'envie est bien présente. « Même ici. » Son regard, je le vois descendre exactement là où je voulais qu'il se déplace. Il passe sa langue sur ses lèvres et je rêve que cette langue se promène sur mon corps bien consciente qu'une voiture est tout de même un endroit étroit, ce qui nous ne permettra peut-être pas de faire tout ce que je désire. Mais peut-être que je sous-estime les talents de Cameron aussi, je ne le connais pas réellement alors c'est possible. Ses lèvres me demande presque de succomber au désir, mais je n'ai pas envie d'être la première à céder même si mon corps ne semble clairement pas d'accord avec moi. Au lieu de ça, je le cherche un peu plus, lui demande de me retirer ce tee-shirt qui me colle à la peau pour bien démontrer mes courbes. « Uniquement si tu m’aides à retirer le mien ensuite. » C'est clairement un bon deal, pourtant, ça ne me satisfait pas pleinement puisqu'il ne fait rien. Quelques secondes et il plaque finalement sa bouche sur la mienne. Goûtant un peu le whisky sur ses lèvres, je continue de l'embrasser un peu plus fougueusement, mordillant ce qui se trouve à ma portée. Nos langues se touchent à peine qu'il descends ses lèvres à mon cou et je sais qu'il cherche seulement à me faire craquer, à me donner envie de plus, même si je veux clairement la même chose que lui. Ma tête inclinée, je vois à peine ce que je fais, mais je glisse ma main sur le haut de son pantalon. « Et si j'ai envie de retirer autre chose que ton tee-shirt? » Ses lèvres et sa langue toujours sur mon cou, j'apprécie tout ce qu'il fait, mais pince mes lèvres ensemble pour ne pas laisser sortir un son pour le moment. Je suis trop pressée et il l'est probablement tout autant que moi ce qui me fait relever un peu ma tête pour venir déboucler la ceinture de son jean, plaquant une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Sa main toujours dans mes cheveux qu'il tire encore un peu, ce que j'apprécie.
Invité a posté ce message Mer 14 Aoû 2019 - 14:09#
J’ai cette sirène dans la tête qui me hurle d’arrêter de faire une connerie avant qu’il ne soit trop tard. Je l’ignore autant que possible. Putain mais je ne dois plus rien à personne, je suis ce type qui n’a plus la moindre envie de se poser et qui le fait savoir à chaque jolie fille qui croise sa route. Alors pourquoi est-ce que ça me ronge autant d’être sur le point de prendre mon pied ? J’essaye de chasser de mon esprit que je fais quelque chose de mal et pense plutôt au fait que je peux faire ce que je veux, y compris coucher avec la première venue parce que je suis en manque et que le sexe m’aide à panser mes blessures. Hailey joue bien avec moi en plus de ça, me tente en me désignant ce décolleté dans lequel j’aurais pu aller mettre mes mains si elle avait décidé d’y mettre mes clés. Je n’aurais rien eu contre et je ne m’en cache pas. Pas plus que je ne cache le désir qui s’éveille en moi face à ses paroles quelques peu provocatrices. En tout cas, ça a été suffisant pour que j’ai envie de plus et que je me décide à avoir plus. Comme ses lèvres par exemple dont je m’empare et que je dévore avant d’aller en faire de même avec la peau tendre de son cou. Cette fille sent divinement bon malgré les heures à bosser dans un bar qui lui sent l’alcool et la transpiration auprès de quelque temps. Sa main s’aventure sur le haut de mon pantalon ce qui suffit à me faire oublier toutes les questions que je me posais. A la place je me tends, sans mon pantalon devenir de plus en plus serré et inconfortable. « Et si j'ai envie de retirer autre chose que ton tee-shirt ? », « Je te laisserai faire. » Je réponds en l’embrassant sous l’oreille avant qu’elle ne vienne attraper mes lèvres tout en défaisant habilement la ceinture de mon pantalon. Evidemment, je ne retiens pas le grognement satisfait qui remonte en la voyant aussi sûre d’elle. Relâchant ses cheveux, je pose mes mains sur ses hanches et la soulève pour l’aider à venir sur moi. Il y a tout juste assez d’espace entre le volant et moi pour qu’elle s’y glisse sans détacher ses lèvres de sur les miennes. Je l’y oblige malgré tout en retirant son haut. Sa poitrine couverte de dentelle, je passe le bout des doigts dessus et vais détacher son sous-vêtement, préférant largement ce qui s’offre à moi lorsque son soutien-gorge atterri je ne sais où dans ma voiture. Ma main revient devant le corps sublime d’Hailey, caresse sa poitrine vers laquelle je me penche. J’y dépose d’abord quelques baisers avant de finalement le prendre à pleine bouche, suçoté en la sentant s’agiter sur moi.
Ses lèvres sur les miennes me donnent envie déjà d'avoir plus puisque je l'admets, c'est sans doute de cela que j'avais besoin ce soir. Je l'ai cherché, j'ai flirté dès que j'ai compris qu'il voulait probablement la même chose que moi et même si ce n'est pas du tout dans mes habitudes de faire cela, c'est aussi très loin de me déplaire en ce moment. Loin de moi l'idée de recommencer à tous les soirs avec des clients différents. Je ne suis vraiment pas comme cela et étrangement, je ne fais pas non plus confiance aux hommes très facilement en temps normal, ce qui peut paraître très étrange à ce moment présent. Ma tête légèrement penchée pour lui laisser plus de liberté pour faire tout ce qu'il veut, je sens ses lèvres descendre et mordiller très peu mon cou, déposant aussi quelques baisers ici et là pour me donner encore plus envie de poursuivre, mais surtout pour que je devienne de moins en moins patiente. Ce n'est pas une de mes plus grandes qualités d'ailleurs la patience, je suis même très loin de l'être et à voir comment il agît avec moi en ce moment, je sais très bien qu'il n'a qu'une chose en tête, passer rapidement à l'autre étape. C'est surtout ce que je sens sous son pantalon qui me donne un très bon indice. « Je te laisserai faire. » Au même moment qu'il me donne sa réponse, je détache sa ceinture et la pose à un endroit quelconque dans sa voiture, tentant du mieux que je peux de descendre son pantalon même dans ce cette position peu confortable et surtout cet endroit plutôt étroit qu'est la voiture. Mes lèvres sur les siennes, je me retrouve sans véritablement m'en rendre compte sur ses cuisses, ce qui me complique encore plus la tâche pour lui retirer ce morceau de vêtement que je voulais lui retirer. J'imagine que ce sera pour plus tard puisque, à peine sur lui, je me retrouve sans haut et sans soutien-gorge. J'oublie bien rapidement ce que je comptais faire lorsque je vois ce regard désireux se poser sur ma poitrine maintenant nue, mais c'est encore plus agréable lorsque je sens ses lèvres se poser sur cette partie de mon corps ce qui me fait automatiquement frissonner tout en réclamant encore plus de sa part. Étrangement, c'est comme s'il savait exactement ce dont j'avais besoin et il se mets à la tâche, prenant un malin plaisir à faire tout ce qu'il veut sur ma poitrine à l'aide de sa bouche. Poussant quelques soupires de satisfaction, je tente de continuer ma mission d'au moins baisser ce pantalon et surtout ce qui se trouve en-dessous pour obtenir ce que je veux, mais je suis trop déconcentré et surtout trop excité pour tenter de continuer. Mon corps pris entre le volant de la voiture et lui, je ne peux pas trop bouger, mais c'est peut-être une bonne chose puisque je n'en ai vraiment pas envie.
