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 Should I say that you should go || Abigail & Skyler

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Invité a posté ce message Mar 13 Aoû 2019 - 1:56 #

Should I say that you should go
Abigail & Skyler

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Le chiffon absorbe les gouttelettes orphelines échouées sur le bar, le bois brillant reflète les néons. La musique bat fort, jusqu'à résonner dans sa poitrine. La gamine aux cheveux gris semble si juvénile, elle qui a menti sur son âge, et les reflets bleus qui donnent un aspect différent à son âme. Travailleuse aguerrie, elle décroche un sourire et sert un cocktail qui ne figure pas sur la carte. Pas d'intérêt à demander au propriétaire, ou bien il accepterait cette initiative impromptue, ou bien il râlerais, mais le mal serait fait. Et puis, quel mal y aurait-il à simplement faire profiter de ses idées loufoques ? Le client rigole, mais il est soucieux. Il avale le shot bordé de cristaux de sucre, association avec un diluant rarement vu et un alcool très fort. Une grimace, le nez se fronce, il expire, et son regard happe celui de la jeune femme. Un rire tonitruant, le voilà qui se bidonne sur du Lady Gaga remixé; un hochement de tête frénétique, le tour est joué. Il adore. Forcément. A cet instant, l'étudiante sait qu'elle pourra de nouveau proposer cet alliage particulier, et peut être même lui donner son propre nom. Non pas qu'elle courre réellement après la gloire, c'est surtout qu'elle trouverait cela drôle. Et rire, c'est la meilleure chose qu'elle puisse faire. Elle entend les félicitations à travers les basses, mais son regard s'est déjà figé sur une silhouette qui manque de se faire avaler par la foule. Elle est brune et porte un rouge-à-lèvres éclatant, donnant une impression d'autant plus pulpeuse. Un regard de biche. La blonde plisse les yeux, semblant reconnaître la fameuse jeune femme dont le propriétaire lui avait parlé, l’autre jour. Il soupçonne très fortement de vendre de la drogue dans l’enceinte du bar, à moins qu’il n’ait parlé de réelle certitude, Skyler ne pouvait se vanter d’avoir écouté une conversation qui prenait des airs de remontrances. Mais les faits ne changent pas, l’image de la boîte risque d’en prendre un sacré coup, et il l’a répété suffisamment de fois pour que cela soit clair : hors de question qu’elle mette une nouvelle fois les pieds ici. La jeune fille soupire, replace son polo uni à l’effigie du Playground, et ne prend pas la peine de s’excuser avant de quitter son comptoir, plantant là les quelques clients agars qui n’eurent mieux à faire que de s’adresser à l’autre barman débordé. Skye se dirige vers la silhouette de la brune et lui tapote l’épaule. Lorsqu’elle se retourne, elle ne peut s’empêcher de penser qu’elle est sacrément canon, avec ses airs de latina, et que ce bar perdrait fortement en la laissant partir. Et, la petite loufoque, elle ne fait pas réellement dans la fidélité, dans le patriotisme, ou toute autre idiotie du genre. Alors, quelque part, elle ne se sent absolument pas obligée de la virer. Elle aurait pu demander à un agent de sécurité de la mettre dehors, d’ailleurs il lui semble qu’ils ont tous reçu le même ordre, mais aucun ne bronche. Et puis, c’est surtout qu’elle n’y a pas pensé.

« Salut. Moi c’est Sky. J’vais faire court : mon boss m’a dit qu’tu devais pas être ici. J’suis pas spécialement chargée de te foutre dehors, mais j’pense que ça lui ferait plaisir, puis j’cracherais pas sur une augmentation. Alors, on va dire que je peux fermer les yeux, mais il te faudra être très convaincante. ».

Un sourire à pleines dents, la barmaid observe la jeune dealeuse. C’est qu’à force de voguer de foyer en foyer, de rivage en rivage, de squats en squats, elle a fini par la connaître, la vraie vie. L’existence entre deux ruelles, la loi de la rue. Et, dans un coin comme le Playground, où l’ivresse laisse ressortir d’étranges impressions de détenir des fortunes qui n’existent qu’en illusions, il est certain qu’elle se ferait un sacré blé. Être virée du lieu, loin de ces fêtards en quête d’existence, qui feraient n’importe quoi… qui fumeraient n’importe quoi, tant que ça promet de tuer un jour, ce gagne-pain facile, ce serait une perte de plusieurs centaines de dollars. A Williamsburg, on ne crache pas sur le moindre dollar. La vie est chère, c’est la crise, tout le monde l’a entendu au moins une fois à la télé, lu au moins une fois sur les journaux. Alors, Skyler l’espérait, cette jolie demoiselle devait en avoir plus dans la tête que dans ses poches, et ferait en sorte de ne pas passer à côté d’un salaire intégral, peu importe fusse-t-il sale.
(c) DΛNDELION
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Invité a posté ce message Mer 14 Aoû 2019 - 8:12 #

Should I say that you should go
Abigail & Skyler

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Elle est là mais elle sait qu’elle n’en a pas le droit. Qu’elle n’en a plus le droit, en fait. La vie c’est drôle, parfois. On passe des années à enchainer les conneries, de plus en plus grosses, avec de plus en plus de conséquences, et on réussit toujours à passer entre les gouttes. Puis le jour où on décide enfin de se ranger, de se reprendre en main, la vie nous fait payer pour toutes ces fois où on a manqué d’honnêteté. Alors certains pourraient pleurer sur ce triste constat mais Abi, elle, elle essaie d’en rire. Du moins, devant les autres. Et surtout devant cet enfoiré de Foster, qui pense que la virer des lieux est la solution de son problème. Elle ne l’éclaboussera pas, dans le scandale qui éclatera une fois que la police se décidera à bouger. Elle l’éclaboussera pas parce qu’au fond, il ne lui a rien fait. Il ne fait que protéger ses intérêts face à une balance et il a eu assez de classe pour ne pas ébruiter ce qu’il sait. Ou ce qu’il pense savoir, elle n’est pas sûre de l’étendue de ses connaissances.

Toujours est-il que ce sont bien les stroboscopes du Playground qui caressent sa peau pâle, alors qu’elle se fraye un chemin à travers la foule dense. Ca fait déjà plusieurs minutes qu’elle se trouve à l’intérieur, sans que personne ne soit venu la virer. Elle se doute donc que le propriétaire est absent, ce soir. Une aubaine pour la brune qui, alors qu’elle s’écarte de la piste, se fait saisir le bras par un habitué qui semble heureux de la voir hanter à nouveau les lieux. Ils échangent des banalités, de quoi ne pas attirer l’attention des curieux puis elle glisse sa main dans son soutien-gorge, pour en sortir un petit sachet qu’elle lui passe discrètement, en échange d’un billet qu’il lui glisse dans la poche. Ca n’a duré qu’une seconde et ils se séparent déjà, parce qu’on est jamais trop prudent avec les flics. Et si Abi n’a rien à craindre, elle n’a pas d’intérêt à ce que ça se sache.

Si on peut reconnaître Abigail, ça tient en deux caractéristiques : un foulard noué autour du crâne et un rouge à lèvres voyant. Deux signes qui sont bien plus distinctifs que les tatouages qui couvrent une grande partie de son épiderme. Les vigiles, ils l’ont reconnu mais quand le chat n’est pas là, les souris dansent. La preuve en est quand l’un d’eux lui adresse un signe de tête et laisse dépasser un billet de sa poche. Elle brandit son index et son majeur, signe qu’il devrait patienter deux petites minutes, le temps qu’elle s’approche d’une table sur laquelle elle prend appuie pour retirer ses chaussures. Ces dernières lui font un mal de chien et elle voudrait pouvoir continuer sa tournée pendant encore un moment. Mais alors qu’elle grimace en reposant son pied nu sur le sol collant et humide, on lui tapote l’épaule et elle pense un instant que l’agent de sécurité se montre impatient. C’est finalement une jeune fille, drôlement jeune pour porter ce polo, si on veut son avis. Alors elle fronce les sourcils, jusqu’à ce que la fille aux cheveux colorés n’ouvre la bouche. Et là, c’est la surprise. Elle s’attend tellement pas à ça que sa première réaction est le rire. « Les jeunes de ton âge tournent au soda, ma beauté. Et toi, tu te crois qu’on est dans Narcos ou un truc du genre ? ». Elle ne lui donne même pas vingt ans et ça la fait sourire un peu plus. Foster veut jouer les saints mais il jette une gamine innocente dans la fosse aux lions, il suffit de voir comment les types bavent au bar en reluquant la barmaid. Pourtant, elle doit bien avouer que la petite a un sacré cran, quand on voit que même les vigiles n’ont pas osés venir la déloger de son point de vente. Et ça, ça lui plaît. Non pas qu’elle aime qu’on essaie de la contrôler, ça, c’est plutôt un mauvais point. Mais si la petite est prête à la foutre à l’envers à Foster, alors c’est son jour de chance. Sourire ravageur, qui dévoile ses dents blanches qui contrastent avec son rouge à lèvres écarlate et elle lui prend le bras, pour la traîner vers le bar. La musique couvre leur messes basses alors qu’elle se penche à son oreille, pour se faire entendre. « Et si on discutait de ce que tu veux autour d’un verre ? ». Elle le lâche, s’appuie contre le comptoir et fait les gros yeux à un type à moitié saoul qui doit être attablé là depuis un moment. Un simple coup de coude et il lui laisse la place, alors elle se hisse sur son perchoir, les avant-bras sur le bar. « Et hésite pas à le charger le verre, je paie pas pour du jus d’fruit ». Elle glisse un billet, qui inclut un sacré pourboire. Elle s’en fiche bien, c’est Jackson qui paie de toute façon. En temps normal, elle est pas du genre à négocier ou a écouté. Mais le Playground, c’est une mine d’or. Alors si Foster veut la virer, elle est prête à mettre le prix pour conserver sa place ici. Et aux vues de la jeune fille qu’elle a en face, autant pisser dans un violon que d’essayer de la faire changer d’avis. « Qu’est-ce que tu veux, petite ? ».

(c) DΛNDELION with @Skyler Walsh
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