parole d'un biscuit chinois (NICON)

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Tu lui proposes ce que tu avais en tête. Un bon bo-bun. Rien de tel pour te saliver avant d’avoir le plat sous les yeux. D’habitude très gourmande, tu images déjà le repas. Un festin de roi. Bon public, tu ris avec Aaron à sa blague. « Elle est bonne, elle est bonne. » Difficile de ne pas te faire rire. Et tu te mets à lui montrer le menu du restaurant. En attendant, tu te mets à dessiner un croquis. Tu sens qu’il va mettre des plombes à choisir un plat. Tu griffonnes allongée juste à côté de lui, tout en lui déconseillant de prendre un bœuf à l’oignon. Tu l’apprécie beaucoup, mais franchement si c’est pour avoir une haleine de chacal par la suite, vaut mieux couper court à la soirée. T’es pas du genre exigeante, mais l’hygiène dentaire c’est juste primordial. « Non, pas tellement, tu vois. Je suis plus emballée par une haleine fraiche. » Tu ne demandes pas la lune non plus. Pas à ce que les dents soient brossées entre chaque baiser, chaque repas. Juste que ça ne sente pas mauvais, et que ça te donne envie de vomir. La base de la base, voilà. Et finalement, il ne tarde pas à se décider. Un porc au caramel. Nickel. Pas de faut pas avec ce plat. Le dessert pourra se dérouler dans de parfaites conditions. « Tu l’apprécieras tout autant, en t’en fais pas. » Tu fais tomber ton cahier au sol et te colle à Aaron pour lui déposer un léger baiser sur ses lèvres. Tu récupères ton téléphone, passes la commande et comprends finalement pourquoi il parlait de cookies tout à l’heure. « Aaah c’est ça dont tu me parlais tout à l’heure. Les biscuits chinois. Je connaissais pas le nom. » Faut dire que tu ne vas jamais dans les desserts et autres. Tu vas directement dans les entrées et les plats. T’en prends et finalises la commande.

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Nico lui avait proposé de manger chinois mais elle lui parlait de nom de plats dont il n’avait jamais même entendu parler, loin de déranger le canadien il en profita pour faire une blague qui le fit beaucoup rire et comme Nico était bon public elle rit elle aussi ce qui était assez bon pour son égo il fallait le dire. Finalement elle lui montra le menu pour qu’il commande ce qu’il voulait ce qui était beaucoup plus simple il faut le dire, enfin il ne pouvait pas commander tout ce qu’il voulait apparemment s’il voulait profiter du dessert Nico lui avait dit d’éviter ce qui avait de l’oignon et comme le dessert était son plat préféré il avait décidé de l’écouter mais pas sans l’embêter un peu avant. “Mais j’ai toujours une haleine fraiche tu sais, même quand je mange de l’oignon” dit-il sur le même ton, il n’était pas crédible il le savait mais à ce moment là il ne cherchait pas non plus à l’être. Il comprenait bien ce qu’elle voulait dire parce qu’il n’aurait pas voulu non plus qu’elle prenne le boeuf à l’oignon, il finit donc par prendre un porc au caramel ce qui leur conviendrait à tous les deux. Lorsqu’il lui annonça elle vint se coller à lui et lui déposer un baiser bien trop court à son gout avant de prendre son téléphone. “C’était ta manière de me récompenser pour ne pas avoir choisi le boeuf à l’oignon ?” lui demanda-t-il taquin, comme s’il y tenait à son boeuf à l’oignon. Il la laissa ensuite passer la commande mais elle s’arrêta un moment réalisant ce dont il parlait en parlant de cookies “Ah bah tu sais moi je connaissais le nom mais je savais pas ce que c’était exactement donc c’est pas mieux” forcément que la seule référence qu’on a c’est des films on ne retient pas grand chose, il savait juste qu’il y avait des Fortune cookie qu’on pouvait couper en deux et qu’après une mère et sa fille avaient échangé de corps dans Freaky Friday (il avait regardé ce film avec ses soeurs quand il était plus petit et ça l’avait marqué apparemment). Il laissa la jeune femme finir la commande assise à côté de lui, enfin il ne la laissa pas totalement tranquille sa main montant et descendant dans le dos de Nico faisant comme des araignées qui montent et descendent.

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L’embrasses-tu rapidement pour la simple raison que tu es satisfaite de son choix de plat ? Oui, t’es satisfaite, et non, tu ne le fais pas pour cette raison. Il y a bien longtemps que tu ne cherches pas d’excuse pour pouvoir poser tes lèvres sur les siennes. Vous avez dépassé ce stade depuis bien longtemps. Mais dans l’intérêt de lui faire croire le contraire, tu pourrais dire oui. Le voir bougonner serait une véritable satisfaction. Au lieu de ça, tu lèves les épaules vers le ciel, minant le doute. Ça ferait tout autant son petit effet. Il le prendra avec le sourire. Puis vous poursuivez votre commande, vous taquinez. Bref, c’est un jeu perpétuel qui se poursuit.
Quelques minutes plus tard, tandis que vous êtes toujours dans ta chambre, la sonnette de la porte d’entrée se met à sonner. Tu sautes, et te mets debout sur le lit. « C’est l’heure du dîner ! » Tu enjambes Aaron et te diriges vers le lui d’où provient la musique. A mesure que tu approches, ton ventre cris de plus en plus famine. Tu peux même deviner l’odeur des plats bien chauds, qui n’attendent plus que vous pour être dégustés, non gobés. T’ouvres la porte, donnes un pourboire au gars qui s’est cassé le cul à faire 600 mètres en vélo, pour ton unique plaisir. Ça sent divinement bon. C’est satisfaisant ! En un rien de temps, tu claques la porte et te retournes tout heureuse d’avoir eu une idée aussi géniale. Pourtant, il ne s’agit que d’un plat. « Tu ne regretteras absolument pas ton plat, j’en mets ma main à couper. » Tu déposes tout sur la table, et sors chaque petite boîte du sachet. « Et j’ai suivi ton petit conseil. » Tu lui fais un clin d’œil, et lui montres la petite boite qui contient les cookies dont il parlait tout à l’heure.

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Aaron avait écouté Nico et n’avait pas pris de plat à l’oignon même s’il avait été tenté de le faire. Apparemment sa décision avait été la bonne parce qu’elle lui avait valu un rapide baiser de la part de Nico, ce n’était pas forcément pour ça d’ailleurs et quand il lui demande elle ne lui répondit pas mais en fait il n’en avait que faire de la raison pour laquelle elle l’embrassait où même si elle en avait une c’était juste agréable. Ils restèrent encore un moment sur le lit tous les deux et ce jusqu’à ce que la sonnette retentisse signe que leur repas arrivait. Le canadien suivit la jeune femme à travers l’appartement et pris place à table laissant Nico payer le livreur, elle avait dit que c’était sa surprise et qu’elle lui payait donc pas question qu’il s’y oppose. La jeune femme arriva rapidement avec les plats et Aaron devait reconnaître que ça sentait bon, après il ne savait pas ce que ça allait donner mais une chose était sûre ça lui donnait faim. “J’espère bien que je vais pas regretter de ne pas avoir pris ce boeuf à l’oignon parce que j’ai faim” il était lourd et il le savait mais il ne pouvait pas s’empêcher de l’embêter un peu plus et de reparler de ce boeuf à l’oignon qu’il n’avait jamais goûté. Sur ces mots Nico sortit les deux boîtes avec leurs plats respectifs et une troisième boîte mystère, la jeune révélant rapidement qu’elle avait suivi son conseil. “Je sais pas si t’as bien fait de m’écouter j’avais jamais goûté” et il n’était pas sur que ce soit vraiment bon mais après ça ne devait pas être dégoûtant non plus donc ils pourraient tenter. “Je sais même pas du coup si ça se mange avant ou après le plat ?” parce que si les vrais cookies se mangeaient en dessert il ne savait pas s’ils pouvaient vraiment dire que ces fortune cookies étaient des gâteaux.

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Les plats enfin arrivés, le ventre gronde plus fort que jamais. Tu ne penses plus à ce qui va se passer après le repas. C’est carrément relayé au deuxième plan. T’es un véritable ventre sur patte, et ça tout le monde le sait. Aaron poursuit avec lourdeur sur son bœuf à l’oignon. Heureusement que tu n’es pas du genre soupe au lait. Comme, on ne peut te dire que tu te crois sorti de la cuisse de Jupiter. Tout ça ne te ressemble pas. T’es du genre assez simple, détente dans ton caractère. « Ne me tente pas trop ou tu vas en manger de l’oignon. J’en ai plein en cuisine. » Mauvaise haleine ou pas, tu sens que l’un de vous va plus le regret que l’autre. Et étrangement, tu penses que ça ne sera pas ton cas. Un oignon cru, c’est loin d’être très fameux. Tu sors donc les boites du sac et les déposes sur la table où vous allez pouvoir enfin dîner. Tu peux sentir parmi les multiples odeurs, celle de ton bo bun qui se détache des autres. C’est envoutant, et le nom du plat tourne en boucle dans ta tête sans fin. N’ayant jamais testé les fortune cookies, tu as suivi l’idée d’Aaron. Lui au contraire n’est pas certain que ce soit une bonne idée. Au pire, qu’est-ce que vous perdez ? Tu sais que la suite sera excellente. Tu ne te fais pas de bile. T’ouvres la boite pour y découvrir les deux petits cookies qui sont à l’intérieur. Toi qui aimes tout particulièrement les plats asiatiques, c’est une découverte pour toi. Tu vas chercher deux bières dans le frigo et viens les poser sur la table, où tu viens t’installer. « Ecoute, on n’a qu’à commencer par ça. Au moins, on pourra faire passer le goût avec les plats par derrière. » Tu lui tends la boîte et lui laisse choisir le cookie qui lui sera destiné. Ça ressemble assez à un jeu de mot, étant donné que le cookie est sensé dire votre destin, ou quelque chose dans le genre. Si pour certain ces phrases ne font pas rire les mouettes, toi au contraire, tu ne prends rien au sérieux. Ce sont des phrases bidon distribuées au hasard. « Voyons ce que me prédit ce biscuit. » Tu le casses, et découvre la phrase, la lisant dans ta tête. Tu ne peux t’empêcher de rire aux éclats. C’est un gag. « Je suis heureuse d’apprendre que le grand amour est sous mes yeux. » Voilà ce que l’on te prédit. Si ça parle de nourriture, ils ont vu juste. Si au contraire, ça évoque le véritable amour, ils sont loin du compte. T’apprécies énormément Aaron. Tu t’y es profondément attaché, plus que tu ne le souhaiterais. Mais c’est ce qui arrive lorsque que l’on fréquente aussi longtemps la même personne. Pourtant, tu es persuadée de ne pas être amoureuse de lui et que rien ne viendra dépasser la relation que vous menez actuellement. Tout a été très clair entre vous dès de le départ. Tu aimes cette liberté, toi qui viens de véritablement oublier ton ex. « Et toi, mon amour, qu’est-ce qu’il te dit ? » Tu ne peux t’empêcher de le taquiner. Et ça risque de vous suivre longtemps encore. Tu manges les petits bouts du biscuit. Rien de bien extraordinaire.

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Les plats étaient arrivés mais comme Aaron était un peu chiant dans son genre il continuait d’embêter Nico avec son boeuf à l’oignon, il savait qu’il était lourd mais il s’en fichait. Apparemment la jeune femme était d’accord avec lui concernant sa lourdeur parce qu’elle lui proposa d’aller lui chercher un oignon en cuisine “De l’oignon cru non merci” dit-il en faisant la grimace, c’était dégoutant et puis il gardait dans un coin de la tête que la jeune femme lui avait dit qu’elle le priverait de dessert s’il en mangeait. Nico finit par sortir du sac ce qu’ils avaient commandé et surprit Aaron en lui montrant qu’elle avait commandé les fameux Fortune cookies dont il lui avait parlé. Aaron demanda à la jeune femme par quoi ils devaient commencer et elle décida qu’ils allaient commencer par tester ces petits biscuits. “Bonne idée, en espérant que mon plat sera vraiment bon” il pouvait être déçu par celui-ci aussi après tout il avait un peu choisi au hasard parce qu’il ne connaissait aucun des plats proposé. Enfin c’était encore une fois sa manière de faire sa mauvaise tête, mais il laissa ça passer rapidement et pris un des deux cookie au hasard laissant le deuxième à Nico. Celle-ci fut la première à ouvrir son biscuit et lu la prédiction à voix haute, prédiction assez ridicule qui fit rire Aaron. “ça doit être ton bo truc ton grand amour” dit-il en riant parce qu’une chose était sûre entre eux ce n’était pas le grand amour, ils appréciaient passer du temps ensemble mais une des choses sur lesquelles ils étaient tous les deux d’accord c’est qu’il cherchait quelqu’un avec qui passer du bon temps et rien de sérieux. C’est vrai que c’était la seule qu’il voyait régulièrement et qu’il s’était attaché à elle mais c’est parce qu’ils s’entendaient bien et que les choses étaient simples entre eux pas parce qu’il était amoureux ou quelque chose comme ça. Nico voulut ensuite savoir ce que son biscuit lui prédisait en l’embêtant et l’appelant mon amour. Aaron obéit et cassa donc son cookie en deux et en sortit à son tour un petit papier. “D’accord chérie, voilà ce qui est écrit : Deux yeux échangent leurs regards et les êtres existent.” lit-il, il ne savait pas trop ce que ça voulait dire exactement et trouvait ça très mystérieux “ok je crois vraiment qu’ils ont écrit ça après avoir trop bu ça veut dire quoi ?” peut-être que Nico comprendrait mieux ce que ça voulait dire que lui.

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Qu’est-ce qu’ils peuvent vous dire comme connerie ces prédictions, ou tu ne sais trop quoi ! C’est vraiment se faire du blé sans se fouler. Une véritable arnaque, où des imbéciles comme toi plongent la tête la première. Première est dernière fois que tu achètes ces conneries. Et en plus de dire des âneries, c’est loin d’être bon. Une pâte de samoussa vide. Heureusement que vous avez comme par ça, ça vous évite de rester sur votre faim. Une arnaque voilà ce que c’est. C’est marrant deux secondes, puis ça s’arrête brutalement. Vous vous marrez plus lorsque vous vous lâchez des pics ou racontez une blague toute droit sortie des carambars. Faut dire le niveau. « Ça doit être ça ouais. » Tu ne vois pas l’intérêt que l’on vienne te dire ça. Aucun. T’es déçue. Tu t’attendais à quelque chose d’assez évolué, pas à une phrase bidon sortie du net. Le pire dans tout ça, c’est qu’en achetant ces biscuits, tu leur donnes une raison supplémentaire de continuer à en vendre. Tu participes au commerce. « Cinq dollar pour ça ? Mais je le savais déjà. Eux même, ils le savent, vu le nombre de fois que je passe commande chez eux. » Dis-tu complètement déçue, comme si tu attendais une grande révélation. Bien évidemment que c’est un secret pour personne. La bouffe, c’est ton plus grand amour, tu l’as toujours su. T’aurais même dû finir obèse avec tout ce que tu peux ingurgiter. Fort heureusement tu n’es pas du genre à grossir facilement. Car en dehors du patin, tu ne te foules pas niveau sport. Au contraire, tu fais les séances dès que tu as l’occasion. Puis tu laisses Aaron découvrir sa phrase encore cachée dans ce biscuit qui ne vaut pas un clou. Tout en l’écoutant, tu fronces les sourcils, plisse le nez, et réfléchit à ce que ce charabia peut bien vouloir signifier. C’est très littéraire à tes yeux. Bien loin de ton monde. Le brun ne semble pas avoir plus compris que toi, et espères que tu sauras mieux déchiffrer que lui. Il a trop d’espoir en toi. Le pauvre, il va vite déchanter. « Que t’existes à travers le regard des autres ? » Dis-tu de manière totalement incertaine, tout en continuant à réfléchir. « C’est peu flatteur si c’est ça. » Tu te mets à rire, car ça ne ressemble en aucun point au jeune homme. Ils se sont alors bien foutus de vous. Une phrase qui ne t’apprend rien et une autre qui ne veut rien dire. « Ou alors t’existe qu’à travers mon regard. » Tu joues de tes yeux, et fais la fière, avant de te mettre à rire. « C’est vraiment n’importe quoi. Je vais pas en racheter de leur machin. »

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Nico avait promis une surprise à Aaron et c’est comme ça qu’il s’était retrouvé à manger chinois et des fortune cookies. Ce qui les intéressaient avec ces biscuits c’était bien sur les prédictions et ils ne furent pas déçu vu les bêtises qu’elles racontaient. Nico fut la première à lire la sienne et apparemment elle avait devant son grand amour, comme elle était fan de nourriture il n’y avait pas beaucoup de surprise et après avoir rit un moment tous les deux Nico fit sa mauvaise tête et se plaint ce qui eut le don de faire rire un peu plus Aaron “Ils ont jamais dit qu’ils t’apprendraient quelque chose que tu sais pas” et surtout ils ne personnalisaient pas les papiers selon les clients donc ils devaient mettre des phrases passe partout que chacun pouvait interpréter comme il voulait. Ce fut maintenant le tour d’Aaron de lire sa prédiction et elle était très mystérieuse. “Peut-être que ça veut dire ça oui mais ils disent ça parce qu’ils m’ont pas vu” il n’en était pas sur mais la proposition de Nico était valable, comme lui n’en avait aucune il prit le parti de la croire. Mais elle avait raison ce n’était pas la chose la plus flatteuse qu’il ait entendu. “Evite de fermer les yeux alors si j’existe qu’à travers ton regard” dit-il en riant pour réagir à la remarque de la jeune femme, on ne savait jamais s’il mourrait quand elle fermait les yeux. “Moi je trouve ça drôle” dit-il quand la jeune femme dit que c’était n’importe quoi, après c’est sur que ça ne valait peut-être pas le prix qu’elle les avait acheté, c’était le bon côté du fait que c’était Nico qui payait le repas lui n’avait pas eu à s’en soucier.

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