visite redoutable (meghonel)

Meghan déclare ne pas se cacher derrière des excuses, et pourtant durant ces mois, elle ne cessait de remettre en cause ses sentiments. Tout comme toi. Vous remettez constamment ce qui sautait aux yeux, sur cette grossesse, et ce que ça allait engendrer pour vous. Aujourd’hui, tout est différent. Vous ne pouvez plus remettre ce qui existe sur une raison qui n’est plus valable. Pourtant, à sa réponse, tu te dis t’être imaginé tout un monde. Ce sentiment ne semble pas être partagé. Tout est dans ta tête. Ce qu’il y avait entre vous existait seulement grâce à ses hormones. Machinalement, tu ravales ta salive. Ça fait mal d’entendre que des sentiments ne sont pas réciproques. Aujourd’hui, tout semble être très clair. Pourtant, elle vient finalement te décrocher un léger sourire en coin. Satisfait d’entendre que tu ne t’ais pas fait d’histoire. Ce qu’il y avait entre vous était véritable. Sans trop vous le dire, vous avez cette même envie, ce même désire. Et aujourd’hui encore, elle souhaite tout recommencer. Elle ne pouvait pas te faire plus plaisir. Et tu comprends parfaitement qu’elle veuille reprendre, mais doucement. Chaque chose en son temps. Tous deux, vous avez une petite famille, que vous devez protéger de vous-même. Tu vois bien comment ça peut affecter Martin, qui demande pourquoi vous n’avez pas vu la blonde ces derniers jours. Pourquoi, vous n’allez pas lui rendre visite et aller voir le bébé. Tu fais passer tout ça sur le fait qu’elle doit se reposer. Et il attend impatiemment. Tu voudrais lui dire que tu comprends, que ça se passera comme elle désire, mais ses prochains mots viennent percuter. « Comme ça, tu n’as pas de nouvelle ? » Ton regard devient un peu plus sérieux. Tu ne comprends. « Tu lui as dit qu’il était le père, et il ne t’a donné aucun signe de vie depuis ? »

Bien sûr, les hormones avaient été une excuse idéale. Mais c’était tout ce qu’elles étaient ; une excuse. Si ça n’avait été que ça, elle aurait pu trouver n’importe qui, sans qu’il y ait de réelle implication. Mais cette implication, elle la voulait au fond. Avec Leo. Parce que ce n’était pas que du sexe qu’ils ont partagé ces derniers mois. Mais Meghan n’a plus l’intention de mentir. Elle lui aurait dit la vérité… s’il n’y avait pas eu tout le reste. S’il n’était pas parti aussitôt qu’il avait appris qu’Adelaïde n’était pas sa fille. Alors c’est ça qui effraie encore un peu Meghan alors que Leo lui avoue qu’il veut qu’ils recommencent. Pour de vrai. C’est pour ça qu’elle suggère qu’ils prennent les choses doucement cette fois. Ce qu’ils n’ont jamais fait au final. Entre eux, tout est toujours allé très vite. La première fois, c’était sa faute à elle. Elle avait voulu que les choses aillent vite. Trop pour lui sans doute. Mais là, elle veut prendre le temps. Repartir sur de bonnes bases, avec tout le passif qu’il y a déjà entre eux. Et pour faire ça, Meghan se dit qu’ils doivent pouvoir tout se dire. C’est pourquoi elle parle d’Adrian, dont elle n’a toujours pas de nouvelles. « Non… je ne lui ai pas dit. Je ne voulais pas lui annoncer par sms ou par un message sur son répondeur. Mais il ne me répond pas, alors il ne sait toujours pas. » Elle hausse les épaules, comme si ce n’était pas si grave. « Je n’ai pas l’intention de le forcer à quoi que ce soit. Mais j’aimerai au moins savoir ce qu’il en est. »

Vous venez à parler d’Adrian, le véritable père d’Adelaïde. Père absent, incapable de répondre à de simples appels. Sans savoir ce qui se passe réellement avec lui, tu le juges. Tu te dis qu’il fait exprès de ne pas répondre aux appels pour ne pas affronter la réalité. Comme toi, tu as fui pour te protéger, soi-disant. Machinalement, tu secoues la tête, mais la blonde à raison. Pourquoi tout balancer comme ça, sans même pouvoir lui dire les choses en face. Si tu avais appris la grossesse par téléphone, t’es sûr que tu aurais pris immédiatement peur. Tu doutes même que tu aurais répondu présent aussi rapidement. Non, tu aurais laissé les choses couler avant de répondre. « Je comprends. » Meghan si compréhensive. Des femmes comme elle, ça ne court pas les rues. Et dans un petit coin de ta tête, tu te dis que t’en as de la chance. T’as une deuxième chance avec une femme en or. Chaque instant, elle te prouve qu’elle mérite de se battre pour elle. T’es loin d’être du genre romantique, mais pour elle, tu pourrais faire des folies. Non pas te changer, mais lui faire plaisir. Lui rendre la pareille. « Si tu veux mon avis, il doit être en train de réfléchir. Il a compris ce qu’il en était et il ne doit pas avoir envie de se tromper. » Dans un sens, c’est mieux pour Meghan. Ça lui évitera de se faire de faux espoirs. Et s’il se pointe c’est qu’il aura pris la décision et de prendre ses responsabilités. Sinon à quoi bon revenir ? Pour simplement lui dire non merci ? Le silence en dit long par lui-même. T’es bien positionné pour savoir tout ça. « Il a besoin d’un peu de temps ... » Tu sais parfaitement ça. T’as bien fui pendant plusieurs jours, histoire de pouvoir remettre tout en ordre dans ta tête. Un comme ce qu'Adrian doit être en train de faire à l’heure actuelle.

C’est peut-être un peu déplacé de lui parler d’Adrian alors qu’il est venu s’excuser, proposer de repartir à zéro. Pas le moment idéal, ni la personne idéale. Mais après tout, Meghan estime que ça ne doit pas être un tabou. Dans sa proposition de recommencer, Leo n’a pas parlé d’Adelaïde mais il sait que s’il veut la maman, il lui faudra parfois avoir la fille aussi. Elles viennent ensemble maintenant. Et ça, Leo le sait et l’avait accepté pendant sa grossesse. Ou peut-être que c’était principalement parce qu’il pensait qu’il était le père. Mais pour l’instant, il n’y a aucun père. Juste Meghan. Et peut-être que Leo a raison, qu’Adrian est en train d’y réfléchir pour ne pas faire de bêtise, ou qu’il a besoin de temps. Ou peut-être pas. La vérité, c’est que même si elle connait Adrian, Meghan ne l’a jamais vu réagir ainsi et donc, elle ne sait pas ce qui va se passer ensuite. « J’espère que tu as raison. » Au fond, ce n’est qu’un patrimoine génétique. Si Adrian ne veut pas être père, alors il ne le sera pas. Ça serait dommage, mais Meghan pourrait s’y faire. « Enfin du coup, moi j’attends. C’est tout ce que je peux faire. » Elle pourrait aller sonner chez lui, avec Adelaïde dans les bras, mais elle ne se voit pas faire ça. Ça serait le pousser. Mais peut-être qu’elle finira par le faire, au bout d’un moment. Elle soupire avant de se tourner vers Leonel, esquissant un sourire. « Mais je ne crois pas que tu étais venu pour parler de ça… Tu veux boire quelque chose ? » Elle ne veut quand même pas déjà le dégoûter d’être revenu. « J’ai vu que vous aviez gagné un match cette semaine. Félicitations. » Même s’ils ne s’étaient pas parlé récemment, elle s’était tenue informée.

T’espères ne pas lui vendre de la poudre à perlimpinpin. Après tout, tu n’es pas dans la tête du jeune homme, et ne le connais pas pour savoir comment il réagirait. Mais tu te dis que c’est son ami, à l’origine, et que s’il l’est véritablement, d’accord, ou non, il restera pour l’aider. Tu doutes que ce soit un connard profond, juste un beau con, en connaissant les fréquentations de la blonde. Alors, tu tentes de la rassurer, comme tu peux. Elle attend. Attend un signe de retour. Si elle en obtient un jour. Il vaut mieux pour lui, s’il ne veut pas finir comme une crêpe sur les rails du métro. Les accidents arrivent si facilement de nos jours. C’est ahurissant. Sourire au visage, elle se tourne vers toi. Elle est mieux comme ça. « Un café, et ça ira merci. » Avec les entraînements intensifs et les matchs à la pelle que vous avez, il vaut mieux éviter tout alcool, ou alors, tu le payerais très cher. L’entraîneur a cette tendance à deviner ce que tu as pu ingurgiter avant la séance. Mauvais menteur, tu n’arrives pas à cacher ces traits du visage qui te dénoncent sans un mot. « Oui, merci. Ça n’aura pas été facile, mais on y est arrivé. » La fatigue se fait ressentir, et pourtant, c’est loin d’être fini. Cette semaine, tu n’étais pas vraiment dans le jeu. T’avais beau essayé de te concentrer, tu avais la tête constamment ailleurs. Raison de plus de venir parler à Meghan. Ça te bouffait de l’intérieur. « T’as eu le temps de le regarder ? » dis-tu surpris, étant donné qu’il était au plein milieu de l’après midi.

Ça lui avait manqué. Même si l’atmosphère n’est pas tout à fait la même, Meghan est heureuse de pouvoir parler avec Leonel. Les choses ne reviendront sans doute pas à la normale tout de suite, mais elle accepte de prendre le temps. De toute façon, envisager sa vie sans Leo à l’intérieur lui parait impossible. Même si elle a dû le faire ces derniers jours. Mais elle avait eu tellement à faire… Ce qui ne l’avait pas empêchée de penser au brun, malheureusement. Au moins, les choses se sont bien passées aujourd’hui et maintenant, ils peuvent discuter d’autres choses. Elle peut penser à autre chose aussi. Il demande un café quand elle lui propose quelque chose à boire, alors elle se lève pour rejoindre la cuisine et mettre une capsule dans la machine. Peut-être qu’elle en prendra un aussi. Ou peut-être qu’elle fera une sieste plus tard. Elle l’écoute parler de son dernier match, tout en hochant la tête. Les Yankees ont de la chance de l’avoir, Meghan en est persuadée. Pourtant, le baseball n’était pas un sport qui l’intéressait plus que ça, avant qu’elle rencontre Leonel. « Oh non… je crois qu’on dormait. » A vrai dire, elle n’est plus tellement sûre. Les jours se ressemblent et se mélangent. Mais une chose est sûre, ils passent vite et elle n’a jamais le temps de faire tout ce qu’elle voudrait faire. C’est la raison pour laquelle elle arrête de se fixer des objectifs. « J’ai trouvé le temps de lire un résumé sur internet, c’est bien déjà. » Et ça lui avait permis de savoir le principal, même si ce n’est pas pareil que de voir le match. « J’ai lu qu’il fallait se reposer dès que bébé dort. Mais j’ai l’impression de passer mon temps à dormir, et je suis quand même fatiguée. » Elle appuie sur le bouton pour terminer le café, et donne la tasse à Leo. « Ça doit se voir. »

Tu te fous bien de savoir si elle a pris le temps de regarder le match, tout ce à quoi tu penses, c’est au fait qu’elle a pensé à toi. La blonde n’est le genre de femme qui est fan du baseball, à l’inverse de toi. Elle pourrait s’en accommoder facilement. Mais parce qu’elle est intéressée par toi, elle prend la peine de s’y intéresser par la même occasion. Alors tu souris naïvement, fier, de savoir qu’elle a toujours une profonde pensée pour toi malgré ce qu’il y a eu entre vous ces derniers jours. C’est l’une des qualités que tu aimes énormément chez elle. Loin d’être comme ton ex fiancée, elle ne vient pas hurler son désaccord, t’en vouloir jusqu’à te faire mal en retour. Ça donne d’autant plus envie d’aller vers la blonde, de rattraper ton erreur. Bien que tu le saches depuis un moment, tu ferais tout pour lui prouver que tu veux fonder une famille avec elle. C’est la bonne. « T’as pas loupé grand-chose non plus. Mais ça fait plaisir de savoir que tu as suivi tout, même de loin. » Plus que ça, tu es aux anges. « T’as l’impression de passer ton temps à dormir ? » Tu doutes que ce soit vraiment le cas. Tu te souviens des jours où tu gardais Martin, en l’absence de tes parents, et c’était loin d’être de tout repos. Ça demande énormément de temps et d’énergie. Énergie que tu n’avais pas forcément en rentrant d’entraînements intenses. « Je crois que c’est une illusion, tu dois constamment être sur le qui-vive. » Connaissant la jeune femme, elle n’est pas du genre à laisser son nouveau-né sans surveillance. Tu la regardes, et tu ne peux pas lui mentir, elle semble fatiguer, mais après des jours sans l’avoir vu, c’est un autre mot qui te vient à l’esprit. « La fatigue te va bien alors. » Elle reste magnifique. Tu vois que sa beauté, et si tu peux la flatter, tu ne t’en prives absolument pas.

Tout cela fait bien plaisir au cœur fatigué de Meghan. C’était un peu ce qu’elle espérait, sans oser y croire. Après la réaction de Leonel, elle ne savait pas si c’était possible. Elle ignore toujours ce que ça peut donner entre eux, si les choses pourront revenir à la normale, mais elle en a envie. Et Leonel la connait assez pour ne pas lui donner de faux espoirs. S’il est là, c’est pour une raison. Alors forcément, Meghan a envie d’espérer, mais se protège tout de même un peu. « Il faut croire que tu as réussi à me convertir au baseball. » Elle sourit, estimant que c’est normal. Quand quelqu’un est important pour nous, ce qu’il aime devient aussi important pour nous. Meghan a toujours vu les choses ainsi. Mais quand même, heureusement que Leonel n’est pas un golfeur professionnel. Ça, ça l’ennuierait vraiment. Il semble étonné quand Meghan parle de son sommeil. Pourtant, c’est vraiment l’impression qu’elle a. « Mais tu sais, un nouveau-né dort beaucoup. Et j’ai toujours entendu que la maman devait dormir en même temps que son bébé, alors je dors aussi beaucoup. Mais tu as sans doute raison, je ne dors peut-être que d’une oreille, et non pas comme une bûche, comme Adelaïde. » Après tout, son sommeil est souvent interrompu par le moindre bruit ou mouvement de sa fille. Surtout quand elle la prend avec elle dans le lit, dans la journée. Elle rougit un peu au compliment que lui fait Leo, même si elle sait qu’il n’est pas vrai. « Tu es gentil… » Souffle-t-elle, avant d’ouvrir une boîte de gâteaux. Elle ne sait même plus qui lui a offert celle-ci, mais elle ne risque pas de les refuser. « C’est parce que tu as de la chance, j’ai pu me laver les cheveux ce matin. Même si j’ai l’impression d’être aussi horrible que la fois où un coiffeur avait raté ma frange. » Et c’est peu dire. Mais les cernes, ça n’a rien de séduisant. Heureusement, personne ne s’attend à ce qu’elle soit parfaite si peu de temps après avoir donné naissance à un petit être. Tout le monde comprend qu’elle soit fatigué, moralement comme physiquement. Mais petit à petit, ça s’améliore. Elle a moins de mal à se lever, à aller vite. « Tu veux un gâteau ? » Demande-t-elle en réalisant qu’elle ne lui a même pas proposé avant de se servir elle-même. Ça aussi, elle a souvent faim. Mais c’est que son corps a besoin d’énergie. Surtout qu’elle nourrit toujours Adelaïde, juste pas de la même façon que quand elle était encore dans son ventre. Il faut bien qu’elle ait des forces. Et ça passe par beaucoup de sucreries, sans doute parce que c’est plus simple à préparer et à manger. Et meilleur aussi, mais ça, c’est un détail. Ce n’est pas la version officielle, qu’elle se donne pour se déculpabiliser. Elle aura bien le temps de penser à retrouver la ligne plus tard. Le temps qu’elle soit moins occupée tout le temps. Même si elle a du mal à imaginer que ça puisse se calmer un jour. Avoir un enfant change forcément la vie comme on l’a toujours connue. « Tu veux la voir ? On a fait une petite ballade jusqu’à l’épicerie ce matin donc elle dort, mais si on ne fait pas de bruit, ça devrait pouvoir aller. »

Bien que tu sois toi aussi parent, tu ne connais rien aux nouveau-nés. Martin était déjà assez grand quand tes parents sont décédés. Tu n’avais pas à gérer tous les tracas que vit actuellement Meghan. Non, toi t’es plus dans les devoirs, l’apprentissage au quotidien pour faire de Martin quelqu’un de bons qui vit une vie heureuse malgré tout ce qu’il a pu vivre il y a un peu plus d’un an. Mais aujourd’hui, il semble aller nettement mieux. Tous n’est pas rose au quotidien. Il y a des chutes, des moments de doutes et de peines, mais il avance sans se retourner définitivement. La blonde rougit à ton compliment, comme si c’était surprenant de t’entendre dire ça. Une vérité. Tu souris en coin en retour. Inutile de la gêner plus, même si elle surenchère avec de l’humour. Et tu ne peux t’empêcher de mettre toi-même à rire. Elle sait trouver les mots. Il n’y a pas de doute, cette femme est faite pour toi. Vous avez le même don. Savoir rebondir avec classe. « J’ai choisi le bon jour alors, heureusement. » dis-tu en plaisantant. Tu te fous bien de comment elle est coiffée ou habillée, elle reste comme elle est. « Je me souviens de cet épisode. Mais je me souviens surtout avoir beaucoup ri et que le karma m’a puni quelques jours plus tard, quand je suis moi-même allé chez le coiffeur. Je te suspecte même de lui avoir demandé d’inverser les tailles de sabots. » Tu n’es pas particulièrement fier de ce passage à la coupe militaire. Tu voulais seulement qu’il les raccourcisse, pas qu’il t’enlève tous tes cheveux. « Je veux bien, oui, merci. » Est-ce que tu as déjà refusé de manger quoi que ce soit ? Non, pas même un vieux légume tout fripé. Non seulement, tu en prends un, mais t’en prends même un deuxième. C’est plus fort que toi. T’es trop gourmand pour te refuser un deuxième plaisir en bouche. Puis Meghan, te propose d’aller voir la petite princesse qui dort si sagement depuis que tu es là. Tes yeux se mettent à briller de mille feux à l’idée de pouvoir la revoir. Tu te frottes les mains sur ton pantalon, et secoues la tête avec un large sourire. « Je veux bien voir le petit lutin. Et si je pars aussi rapidement, je crains que ta voisine me prenne pour un vagabond. »Doucement, dans le calme, vous vous rendez tous les deux dans la chambre où dort Adelaïde. T’es si heureux. Tu voudrais que ce moment dur éternellement. Debout devant son berceau, à côté de ton ex, tu regardes le petit lutin dormir paisiblement. Vous restez dans ce silence, la regardant avec sagesse pendant de longues minutes, oubliant presque la vérité, avoir pris la fuite comme un vagabond. C'est si bon.

FIN