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Invité a posté ce message Dim 6 Oct 2019 - 10:38 #

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18 Octobre t ft. @Sha-mi Baejung

Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Ab7d0616Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Child-10Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Articl18


La carte bancaire fut glissée dans la fente d'un geste qui se voulait assuré. Les doigts, habitués à la transaction, tapotèrent le code qui débloqua les portes imaginaires du compte, et l'Asiatique se vit octroyer le droit de quémander une somme en liquide. Ce soir, il avait été invité à une partie illégale de poker où il était possible de tout perdre, ou de tout gagner; quitte ou double. La Cave était le repère dans lequel il aimait le plus s'engager, les soirées promettaient l'alcool abondant, le joint tournant. Quelques filles se prêtaient au jeu. Indépendantes, elles choisissaient celui qu'elles s'imaginaient vaincre la table et lui faisaient profiter de leur attention particulière espérant qu'elles aient le droit à une chambre dans un hôtel cinq étoiles. Mais le plus important, c'était l'argent. Ces billets qu'il était possible de récolter, cette liasse de milliers de dollars pour une mise de quelques centaines. Lorsqu'on était gagnant, il n'était plus question de se soucier de la fin du mois. Mieux encore : cela donnait le droit à tous les excès. Alors Chaï ne se faisait pas prier. Le message reçu, il se préparait et descendait la rue jusqu'au distributeur, ne rechignait jamais à faire sortir trois cents cinquante dollars. Il reprit sa carte quand les points s'affichaient l'un après l'autre sur l'écran pour exprimer la patience qui devait se jouer. Le fer entra à l'intérieur de la machine et apparurent les papiers-monnaie vert. Il les débloqua de la sortie et les rangea dans son portefeuille qu'il replaça dans la poche-arrière de son jeans.

Il recula de l'appareil pour laisser place aux personnes suivantes qui, comme lui, avaient fait la queue, et vérifia l'heure que sa montre indiquait. Vingt heures dix-sept, les citoyens n'avaient pas afflué au seul distributeur de la rue, ce qui lui avait permis d'être en avance sur le programme. La Cave légèrement plus bas, il s'autorisa à remonter la ruelle pour se commander un sandwich à se mettre sous la dent, -car il lui en faudrait, de l'énergie, pour combattre ses adversaires. L'esprit tranquille, les enjambées calmes, il scruta les visages des jeunes femmes qui avançaient en sens inverse, leur offrait un regard envieux et un sourire malicieux qui ne les laissèrent pas indifférentes. Les plus timides rougirent et détournèrent les billes, les plus excentriques lui répondirent et le suivirent du regard, se retournant jusqu'à n'en plus pouvoir, et les groupes de femelles ricanèrent, enjouées de plaire. Bon sang que ça l'amusait ! La majorité des demoiselles était facilement réceptive aux mauvaises intentions des hommes, et se plaignait ensuite de s'être faite dupée. Quelques mètres encore et le Thaïlandais se retrouva devant son fast-food de prédilection. Il connaissait le menu par cœur, mais adorait choisir avant de s'engouffrer dans le restaurant rapide. De toute façon, il ne pourrait se permettre de s'asseoir à une table, alors son choix se porta instantanément sur le tacos. Il commença à se déplacer de côté pour rejoindre la porte, mais il fut bousculé avant qu'il ne puisse l'atteindre.

D'un geste vif, il tourna la tête sur l'individu qui lui avait foncé dedans. Les sourcils froncés, il s'adoucit dès lors qu'il vit que c'était une jeune femme. Il maintint ses obsidiennes dans le foncé de ses pierres, releva l'un des coins de sa bouche, puis porta enfin ses yeux sur les courbes de son anatomie. Elle pouvait bien accepter d'être reluquée, après tout, elle avait inopinément mis une main à ses fesses. _ T'devrais regarder où tu vas, ma Jolie, commença-t-il en remontant son regard sur le faciès de l'Asiatique, ç'peut être mal interprété, fit-il en raison de l'effleurage de son postérieur, surtout qu'elle semblait plus jeune que lui, Chaï ayant dépassé la trentaine depuis longtemps. Il laissa un souffle rieur sortir de ses narines avant de pousser le battant; non, clairement, il n'irait pas jouer sur ce terrain-là, pas un soir de jeu. Le ding de la sonnette accrochée à la porte avertit les serveurs de la présence d'un nouveau client, d'un autre fidèle client. L'Adopté salua d'un hochement de tête la brune qui prenait les commandes au comptoir, et lâcha un autre mouvement en direction du patron qui s'était mis au bar. Il se mit en bout de fil et porta une main à ses fesses pour récupérer le portefeuille dans lequel il avait rangé les billets. Il tâtonna la poche-arrière droite, puis la gauche, et se rendit compte qu'un élément manquait. Il appuya sur le devant de son jeans, juste au cas où, et ses traits s'alourdirent de panique et d'incompréhension. _ J'tais pourtant sûr de..., débuta-t-il dans un murmure.

Il releva la tête, les yeux trouvèrent intéressant de fixer l'un des coins du plafond, et un flashback répondit à ses émotions sur le tas. Ô, il n'était pas bien loin, ce moment qui refit surface dans sa tête, devant ses billes. Le temps remonta jusqu'au moment où, devant l'affiche, il s'était posté pour suivre les intitulés. Les secondes avancèrent un peu plus vite jusqu'au moment où il s'était apprêté à rejoindre l'intérieur du fast-food, et les aiguilles se glacèrent, avant que la montre temporelle lui offre un ralenti digne des films d'action. Il eut l'impression de ressentir, mouvement après mouvement, le coup d'épaule de la bridée, mais il cessa de se concentrer sur le haut de son membre pour capter l'action de ses doigts. Ils frôlèrent le tissu de son jeans foncés, et ce qui avait semblé être une caresse mal placée rendit l'évidence. Les phalanges n'avaient pas été celles qui l'avaient effleuré, le portefeuille s'était envolé à ce moment-là, lui faisant croire à une maladresse. Il stoppa la vision dès lors qu'il eut compris la stratégie. _ Pétasse, s'écria-t-il dans la file d'attente, la demoiselle le précédant s'offusquant en tournant son minois vers lui. Le sourire mauvais agrippé à ses lèvres la retint de parler et Chaï s'éloigna aussitôt pour retrouver l'extérieur. Bien entendu, il eut beau tourné sa tête d'un côté comme de l'autre de la rue, la voleuse avait disparu. Malheureusement pour elle, elle s'était trompée en s'attaquant à lui, car il n'était pas l'un des gentils de Chinatown, et avait plus d'un tour dans son sac.

Avant même qu'il ait à se rendre à la Cave, il les retrouvera : elle et son fric.
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Invité a posté ce message Jeu 10 Oct 2019 - 17:35 #


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Sha-mi Baejung & @Chaï Home

Écouteurs dans les oreilles, avec musique à la mélodie rock. Capuche sur la tête pour te peindre dans l'atmosphère de la nuit qui est tombée. Tu nages à travers les rues sans réel but conquis, comme tu aimes tant faire afin de te sentir plus légère grâce à l'apesanteur d'une douce nuit. Du moins, c'est le seul moyen que tu trouves depuis que tu es arrivée à New-York contre ton gré. Adoptée par une famille américaine à Séoul, mais très vite, la situation avec cette famille s'est dégénérée suite à ton comportement repoussant et indiscipliné envers eux. À Séoul, tu avais toujours des choses à faire, tu avais ta bande de potes de ton âge, et ainsi des fréquentations…. Des fréquentations surtout mauvaises. Tu traînais constamment dans les mauvais quartiers de la capitale coréenne. Ces fréquentations, avaient parmi eux, à travers les coins les plus sinistres, des vendeurs, et pas de m&m's, mais de produits illicites. De produits où tu as appris à intégrer dans ta vie, et dans tes veines dont tu es tant devenue accro. À New-York, tu n'as clairement pas réussi à t'adapter à ta nouvelle vie. Ta bande de copains, du passé, tes fréquentations, du passé également. Tes repaires ont été chamboulés et n'ont pas été réglés depuis. Parfois victime de "racisme" contre les yeux bridés à ton ancien lycée par quelques idiots, tu n'as clairement pas amélioré ta situation en leur collant des pains par plaisir. Même si les coupables jurés après coup, que c'était simplement pour "rire". Toi, tu trouves rien de drôle, et encore moins des blagues de mauvais goût contre tes origines. Envoyée dans un foyer pour jeune difficile de ton âge, tu dois tout simplement survivre ici. Tu te sens seule, et plus le temps passe, plus ta bulle devient aussi dure que de la pierre, et aussi féroce que sauvage.

Alors ce seul moyen pour te sentir libéré de toute cette pression, le seul moyen pour te faire oublier tes cauchemars, et par la même occasion tes parents d'origine que tu n'as jamais pu connaître, n'a pas changer de Séoul. La drogue est ta clé pour avoir l'esprit apaisé, et le corps détendu. Entre seringues d'héroïne, ou encore comprimé d'ecstasy, parfois de shit. Ce sont ces "junk" dont tu as pris goût, et te font voir le monde différemment. Malheureusement, c'est difficile pour toi d'en trouver à New-York, car tu n'as pas les bonnes fréquentations de confiance, et surtout, que tu n'as pas un sous. Méthode pour récolter de l'argent ? Ça n'a pas changé de Séoul également. Repaires perdus, mais habitudes vite repris. Tu voles tout simplement, et cela, depuis des années, alors pour avoir la malice et la ruse pour ne pas te faire choper, tu les as comme-ci que c'était imprimé dans ton âme. Tu cherches désespérément tombé sur la bonne âme. L'espoir est quelque chose que tu ne crois pas, mais que tu te forces à adapter pour trouver ce que tu cherches. De la bonne ! Musique à fond les oreilles, c'est le seul son que tu captes à cet instant. Tu marches de pas lourd dans les rues, entrant le temps de quelques secondes dans une épicerie. À l'intérieur, tu passes devant des bouteilles d'alcool, ou encore simplement des paquets de chips, ou autre cochonneries. Tes mains trépignent de choper un élément, mais elles restent confortablement à l'intérieur de tes poches de ta veste. Le propriétaire semble t'observer d'une manière suspecte, et étant observatrice, tu la bien remarquée. De toute manière, ce soir, tu n'as pas envie de voler quoi que ce soit. Du moins, pas juste des bouts de pommes de terre grillées, ou encore une bouteille. Ce n'est pas ce que tu as besoin en ce moment. Tu es en manque de tes doses, tu te sens lourde, et tremblante. Tu aimerais que cela te tombe du ciel, mais tu ne sais pas où chercher et tu es consciente que tu ne dois pas te faire remarquer pour ce genre de chose.

C'est les mains vides que tu sors de l'épicerie, soufflant doucement à travers le vent qui se sent plus frileux qu'il y a un instant. Tu continues à marcher, dans un regard d'ennui. Tu pourrais tout simplement retourner à ton foyer. D'autant plus que tes éducateurs et surveillants t'ont à l'œil, et se doutent une nouvelle fois que tu traînes dangereusement toute seule en ce début de soirée. C'est toujours la même histoire, mais au final, tu adores cette sensation d'être livrée à toi-même. Quelques minutes d'une légère balade sous le rythme de ta musique, tu finis par atteindre un fast-food rapide. Ton regard se dirige instinctivement vers l'établissement, où tu glisses difficilement tes mains à l'intérieur de tes poches de ton slim en jean. Évidemment, tu n'as même pas un centime dans ta poche, alors tu ne peux pas te payer le moindre bout de pain. Tu te pinces les lèvres doucement, alors que tu sens ton ventre qui commence à faire des vagues de faim. Faut que cela arrive au moment où tu es éloignée de l'épicerie. Tu pourrais simplement retourner au foyer pour manger, mais tu refuses une nouvelle de te soumettre à l'enceinte où on t'a coltiné de force. Puis là, tu as juste envie de quelque chose de différent. Le regard en long et en large, tu observes les alentours de l'enceinte pour t'y familiariser. Tu n'y rentres pas, tu restes simplement un peu éloignée pour rester réservée. Tu retires discrètement ta capuche, puis doucement tes écouteurs de tes oreilles. Tu les enroules avec soin, pour les glisser dans ta sacoche. Tu coupes par la même occasion la musique de ton téléphone, pour ensuite le remettre à sa place. Ton regard se lève, détaillant chaque passant. Des groupes de filles ou encore des hommes qui pourraient être pris pour cible pour une "petite fouille" incognito. Tu n'avais vraiment pas la tête à dérober quoi que ce soit, mais visiblement, c'est plus fort que toi. Te sentir les poches vides, et une mauvaise sensation que tu aimerais éviter. Oui, t'aimes avoir de l'argent, même si la somme est infime. Puis tu as faim, alors tu aimerais bien te mettre quelque chose sous la dent. Même si le vole à l'étalage fait bien entendu parti de tes compétences malhonnêtes, tu optes pour une autre stratégie. Subitement, tu remarques un détail qui attire ton regard comme une attirance. Un homme d'une trentaine d'années, il a la gueule d'un mec qu'on ne fait pas chier, mais te concernant, c'est le dernier de tes soucis. Le détail qui attise ta curiosité, et une forme rectangulaire qui transperce ses fesses. Enfin, tu ne voudrais pas être pris en flagrant délit d'être en train de relooker ses fesses. Alors tu diriges ton regard un peu autour de toi. Vérifiant, et t'assurant qu'aucuns regards indiscrets risquent de te voir faire. Te dirigent à pas de loup vers cet homme, tu sens déjà l'attirance te démanger les mains. Le contenu de sa poche veut forcément vouloir dire portefeuille pour toi, et qui veut dire portefeuille, veut dire argent liquide à tes yeux.

Une fois proche de cet homme, tu abordes une méthode qui marche à tous les coups, surtout que tu sais parfaitement jouer de ton joli minois, et qu'aucun homme risque de t'en vouloir, et de te suspecter d'un tel outil de malhonnêteté en voyant ton visage si inoffensif, et angélique. Tu fais exprès de trébucher à son dos pour le bousculer, profitant de cette confusion pour glisser comme une hirondelle tes doigts à l'intérieur de sa poche arrière aussi rapidement, comme la foudre qui frappe le sol. Habituée depuis tes années à Séoul, tu as saisie son portefeuille avec délicatesse, et sans aucun encombre. C'est devenu si facile pour toi. Jamais tu te trompes ! Une fraction de seconde te suffit pour glisser le portefeuille volé à l'intérieur de ta manche au niveau de ton poignet, remontant avec précision la laine jusqu'à tes doigts l'air frileux. Joignant tes doigts face à toi, afin de camoufler cela, tu abordes une attitude intimidée, et tellement désolée de ce malentendu. Du coin de l'œil, tu remarques sans distinction qu'il semble refaire ta silhouette, mais ça t'est égale, car à cet instant, tu joues la fille complètement naïf et crédule, sous l'écoute de ses paroles qui te mettent faussement mal à l'aise. Tu joues parfaitement la comédie, tellement, que t'en es même douée depuis toujours, à croire que tu possèdes un talent caché pour cette facette. << Je suis sincèrement désolée pour ma maladresse. J'ai… trébuchée, et j'ai simplement voulu par réflexe me retenir à … quelque chose… Et vous étiez… là .. >> Tu joues même sur le bégaiement timide, pour tromper encore plus sur ta véritable nature. << Que puis-je être idiote parfois. >> Rajoutes-tu rapidement, en abordant un sourire faussement gêné par cette situation. Alors que tu portes ton regard trompeur embarrassé complètement dans le blanc des yeux de ta cible. Tu as tellement l'air d'une bonne sœur qui demande son pardon, mais visiblement ça marche, puisqu'il passe la porte du fast-food. La sonnette de la porte de l'établissement est comme un signal pour toi. C'est tout simplement le moment de déguerpir, mais bien entendu, dans le plus grand des calmes.

Comme-ci de rien n'était, tu te retournes pour partir à l'opposé du fast-food. Lui à l'intérieur désormais. Il n'est pas impossible qu'il remarque d'un manque sur lui, alors n'étant pas idiote, tu restes jamais bien longtemps sur le lieu d'un pickpocket. T'éloignant petit à petit comme une ombre de l'établissement, tu gagnes doucement un sourire malicieux. Fière de ton coup, comme toujours lorsque tu accomplis cette tâche. À l'encombrant d'un coin de rue à quelques plusieurs mètres du fast-food en question. Tu t'aventures dans une ruelle calme, où pas un chat y passe à cette heure. Tu tiens à t'assurer du contenu du portefeuille que tu as dérobée. Regard fuyant vers la sortie de la ruelle, tu t'assures quand même qu'il n'y a effectivement pas un chat. Rassurée, tu dévoiles le portefeuille à ta vue, la sortant de ta manche où sans perdre une seconde, tu l'ouvres pour y découvrir l'intérieur. Ton attraction principale s'arrête immédiatement aux billets verts, qui représentent tout de même la somme de trois cent cinquante dollars. Rien que ça, tu es agréablement surpris d'avoir conquérie une telle liasse, et ça, sans aucun effort. Les hommes sont tous aussi facile à duper, il suffit d'aborder un sourire d'ange, et dessiner un joli minois… ou bien de leur caresser les fesses sans aucun arrière doute. C'est bien la première fois qu'n pickpocket te rapporte si gros. Au moins, tu pourras en profiter dans un autre endroit nourrissant. Néanmoins, ton intention se porte ailleurs, sur deux silhouettes un peu plus loin dans la ruelle. Te questionnant, tu ne les avais pas remarquée. Mais en t'approchant discrètement, tu remarques un étrange échange entre les deux hommes. Un échange discret qui t'est familier. Tu t'abaisses, dans l'envie d'y fourguer l'argent que tu viens de voler à l'intérieur de ta chaussette par sécurité. Toujours, l'argent que tu piques de l'argent, tu ne les plonges pas seulement dans ta poche, ou ta sacoche. Remarquant que l'un des jeunes garçons ici présent effectue un signe de la tête avant de s'éloigner de son interlocuteur. Tu te relèves, tu jettes le portefeuille qui ne t'est plus d'aucune utilité dans une poubelle proche de toi. Puis avec assurance, tu t'approches du garçon qui assigne ses mains dans ses poches. Il remarque ta présence, sans dire un mot, il ne semble pas avoir un regard bienveillant pour toi. << Qu'est-ce que tu as pour moi ? >> Demandes-tu sans détour. Certaine, que ce garçon contient certaines choses qui pourrait te rebooster. Malheur, le garçon arque un simple sourcil d'incompréhension. << Dégage. >> Accompagné d'une voix lourde, et menaçante. Il te donne un avertissement. Néanmoins, cela n'a clairement pas effet sur toi, te fixant à la tête qu'il a ce qu'il te faut. Tu penses avoir trouvée une voie, et tu ne comptes pas déguerpir comme ça. Tu t'approches même de lui, et tu lui agrippes le bras violemment, sans aucune crainte. << Allez, tu as bien quelque chose ! Je vous ai vu ! J'ai de l'argent. >> Le garçon se libère de cette emprise dont il ne s'attendait pas le moindre du monde. Surtout, ça ne semble pas lui plaire. << Tu devrais aller au lit. >> Toujours sous un ton menaçant, il remarque ton jeune âge, et n'hésite pas à se moquer de ce détail. Pourtant, lui-même a l'air jeune il ne fait pas bien plus vieux que toi. Il t'agace vraiment à jouer les innocents, mais quand tu es têtue, tu le restes. Subitement, le garçon semble regarder un point derrière toi, et secoue la tête de résignation. << Laisse tomber. >> Il ne perd pas une seconde pour s'envoler, alors que toi, ta frustration te crispe pour cause de ton manque. Tu te retournes quand même, pour constater ce qui lui a tant attirer son regard. Sous étonnement, tu remarques l'homme que tu as pickpocket il y a un instant, passé par là. Et il semble bien t'avoir remarqué. Tu pensais ne plus le revoir, mais visiblement, tu as l'impression qu'il t'a presque suivi à la trace. Tu doutes bien qu'il ait remarqué qui lui manquait quelque chose. Mais toi pourtant, tu n'es pas du tout inquiète, et tu es même très sereine. Tu t'approches même de lui, en abordant à nouveau un fin sourire doux et innocent. << Vous tombez bien ! Je crois bien que je me suis égarée. À vrai dire, je ne suis pas de New-York, alors j'ai facilement perdu mon chemin. >> Tu te grattes la tête, en faisant mine d'être paumée. Même si le doute te ronge sur son envie de te trouver, tu joues toujours la comédie. Après tout, tu trouves ça fortement amusant.     

© Grey WIND.
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Invité a posté ce message Sam 19 Oct 2019 - 12:20 #

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18 Octobre t ft. @Sha-mi Baejung

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Il choisit de ne pas trop s'attarder à couvrir le périmètre de son visuel, car il savait que cela ne servait à rien. La demoiselle s'était déjà faite la malle, avait trouvé une rue perpendiculaire dans laquelle se réfugier pour découvrir le butin. Pour avoir traîné avec des gens malhonnêtes, pour avoir été l'un d'entre eux, à une époque, Chaï reconnaissait ô combien ils étaient stratégiques et intelligents. Malgré l'aura négative qu'ils dispersaient autour d'eux, ces voleurs étaient d'une ruse incomparable. Alors, forcément, il battit sa dernière carte, la seule qui pouvait le rapprocher de ces billets envolés à la volée. Il plongea sa main droite dans la poche de son jeans et dégaina son téléphone qu'il sortit de sa veille. Le pouce fit aller les diverses pages de son écran jusqu'à ce que l'empreinte ne vienne appuyer sur un logo qu'il avait peu utilisé jusqu'alors en-dehors de son logement, mais qui, aujourd'hui, allait lui être d'une grande aide.

L'application se mit en route, chercha l'emplacement où l'Asiatique était posté sur la planète Terre. On y vit le zoom se focaliser peu à peu sur cette rue où il stagnait depuis quelques minutes déjà, le continent se rétrécit seconde après seconde pour ça. Le point vert, c'était lui. Le radar finit par émettre quelques cercles sur une distance de trente mètres, pas plus. Le plus dur, à présent, était de faire le choix de descendre ou monter la rue, mais pour Chaï, l'intuition était sa plus grande qualité. Combien de fois cela lui avait été bénéfique pour choper des nanas ? Il avait souvent mis le doigt sur la tactique qui ferait céder sa proie, et ce, qu'importait l'engagement qu'elle pouvait avoir avec un homme à cet instant. Il décida alors de prendre la légère côte, car la jeune femme avait été dans l'optique de la descendre au moment des faits. Les yeux sur le mobile, il avança, bien déterminé à mettre la main sur cette petite sotte qui s'en était prise à la mauvaise personne.

Il ne lui fallut pas une centaine de mètres pour mettre la main dessus. Vingt enjambées plus tard, un point rouge se mit à clignoter sur l'écran. Elle semblait statique dans une ruelle, et c'était une bonne nouvelle pour Chaï qui n'avait d'envie de lui courir après. Le sourire malicieux qui s'éternisa sur ses lippes alors qu'il réduisait la distance qui les sépara ne pouvait que traduire sa satisfaction. Il était fier de lui, et n'hésitera probablement pas à le faire remarquer à la pickpocket-girl en question. Avant elle, il avait connu le monde de la rue, s'y était plu, plus que dans son propre chez lui, avait prié pour ne pas être retrouvé par ses parents, ou la police les soirs de fugue. Le temps passait plus vite, l'ennui n'existait plus. Il y avait trouvé sa véritable famille, avait rejeté tout lien avec la biologique et l'adoptante. Alors, forcément, elle n'allait pas lui apprendre ce que c'était de faire des conneries. Il s'arrêta, à l'entrée de l'allée peu éclairée, et s'y engouffra.  

Ses yeux se portèrent en premier sur le type qui, une fois qu'il l'eut remarqué, s'empressa de disparaître à l'autre bout. Il connaissait bien les lieux, et savait qu'il y trouverait un échappatoire. Serein, et le visage neutre, l'Asiatique continua son ascension vers la demoiselle, le portable toujours en main. Il n'eut que faire de ce qu'elle pouvait raconter, à vrai dire il n'en avait strictement rien à faire de son sourire de bébé et du timbre mignonnet qu'elle se força à prendre. Il fut heureux, intérieurement, qu'elle vienne à sa rencontre, car cela allait lui rendre la tâche moins délicate. Il attendit qu'elle soit à bonne distance et leva le portable en sa direction. Le flash de la photographie ne put que l'éblouir, mais son visage apparut net sur l'appareil. Sa fausse plainte n'eut aucun effet sur lui, si bien qu'il la contourna pour arriver à un mètre du point rouge. La poubelle face à lui, un souffle moqueur sortit de ses narines.

_ C'est donc ici qu'tu l'as j'té, fit-il en observant le couvercle de la benne. L'odeur immonde remontait, et cela lui valut une grimace. Il recula de quelques mètres. _ Viens l'chercher, utilisa-t-il une voix calme quand sa respiration commençait à prendre du rythme. Trop longue, il tourna la tête dans sa direction, et ses pierres la fusillèrent instantanément. _ J't'ai dit d'venir l'chercher, s'exclama-t-il en hurlant, son torse se bombant quand ses mains formèrent des poings qu'il préféra cacher dans son sweat pour ne pas plus effrayer l'adolescente. Il la tenait par la photographie qu'il avait faite, nul ne servait de la terroriser. Il n'allait pas se salir les mains, que ce soit sur elle ou en fouinant dans la poubelle. Elle devait réparer sa connerie. Cette connerie qu'elle avait faite de s'en prendre à un homme qui avait pour habitude de poser ses clés n'importe où, de prendre un temps fou à les retrouver pour, finalement être en retard au travail.

Non, ce qu'elle n'avait pas pris en compte, c'était l'avancée des nouvelles technologies, et de ces radars. Accroché à son trousseau, elle n'avait pas remarqué que ce dernier était glissé dans le portefeuille de sa proie. Elle pouvait prendre son temps, tous deux ne bougeraient pas de là tant qu'il n'aurait pas récupérer son bien. Celui-là même qui contenait ses papiers, ses clés et quelques numéros qu'il gardait sous le coude. _ Tu n't'en tireras pas comme ça, la prévint-il, crois-moi qu't'vas devoir te racheter auprès d'moi. Chaï ne plaisantait pas, il ne plaisantait jamais. _ D'ailleurs, t'vas aussi m'rendre mon fric, tendit-il la main afin que les billets et le portefeuille rejoignent une bonne fois pour toute sa paume, et va falloir qu'tu t'creuses les méninges pour trouver un truc qui vaudra l'coup que j'te balance pas aux flics, Ses obsidiennes ne quittaient pas le visage de la voleuse, plongeaient parfois dans le noir de ses pupilles pour qu'il s'assure qu'elle le prenait bien au sérieux.

Rapidement, toutefois, son regard descendit sur le corps de la gamine. Il observa les maigres courbes que sa tenue lui offrait de voir et eut une idée sur la façon dont elle pourrait se racheter. Trop jeune pour qu'un rapport charnel consentant puisse être posé, la langue du Thaïlandais passa ses lèvres et vint les caresser d'un bout à l'autre avant qu'il ne les ouvre pour s'exprimer. _ T'sais t'occuper des tâches ménagères, demanda-t-il, dans l'optique qu'elle devienne son esclave pour un temps sur lequel ils devront se mettre d'accord.
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Invité a posté ce message Lun 21 Oct 2019 - 13:27 #


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Sha-mi Baejung & @Chaï Home

Une silhouette qui apparaît à l'entrée de la sinistre ruelle, l'homme avec qui tu étais la immédiatement remarquer, et s'est empressé de disparaître à travers la légère brume qui commence à tomber. Frustrée, tellement, de ne pas avoir eu ce que tu souhaitais pour prendre un départ qui te donne des ailes. Vraiment, ça pourrait même t'énerver d'un coup de plume tellement ce manque ressentit te met sur les nerfs, et sous pression. Tu ne vas évidemment pas courir après ce soi-disant vendeur de drogues. Tu es certaine que tu finiras par le recroiser si tu continues à rôder dans ce genre de ruelle qui pue ce genre de rendez-vous malhonnête. Mais bon, il faudrait que tu saches ses heures, et comme tu n'as aucune fréquentation digne de ce nom, ce n'est pas gagner. Pour le moment, ton regard semble être attiré par l'endroit indiqué par le garçon qui ne fait plus parti du décor désormais. Une ombre, cette silhouette que tu as reconnue entre mille lieux dès que tu as pu distinguer son visage. L'homme dont tu viens de pickpocket il y a un court instant. Surprenant de le voir ici, comme-ci qu'il t'avait suivi à la trace comme par magie. Évidemment, le doute de sa présence en ces lieux te ronge et te grignote de l'intérieur. Mais tu ne préfères pas t'avancer trop vite, alors tu continues à jouer sur la comédie, en interprétant la petite fille naïve et crédule. Au fond, tu espères que ta facette angélique fera encore effet, et que surtout, qu'il ne t'emmerde pas car tu es suffisamment en rupture n'ayant pas ce que tu veux le plus au monde en ce moment.

Sous la pente de la surprise, tu ne t'attendais certainement pas à ce flash venant de son téléphone. Au point, que tu as eu une petite lueur d'éblouissement qui a atteint tes yeux, qui se sont plisser sous le léger aveuglement que tu as subit. Décalant légèrement ta tête vers la droite, sous cet effet que tu n'as pu éviter. << Tu veux déjà une photo de moi ? Comme c'est adorable. >> Sous l'obscurité de la ruelle, ça t'a bien éblouie. Approchant le bout de ton doigt, pour te frotter délicatement le coin de ton œil après cette scène. Tu l'as instinctivement tutoyée, alors que tu le vouvoyais pour jouer ton rôle dans les moindres détails. Mais là clairement, ça t'a ahurie, étant suffisamment confuse sur son geste, même si tu vois la porte s'entre ouvrir dans ton capot sur son comportement. Assez sarcastique sur ta phrase qui est sortie entre deux souffles, tu l'aperçois s'approcher d'une poubelle, mais sans grande inquiétude qui t'envahit. Tu comprends sans l'ombre d'un doute désormais, une fois qu'il indique le portefeuille que tu as jeté dans cette poubelle, qu'il a conscience des intentions que tu as eu envers lui. Près de la beigne à ordure, tu croises les bras sous ta poitrine en abordant un fin sourire uniquement malicieux au coin de tes lèvres. Tu sais maintenant qu'il connaît tous les détails de ta ruse et si cela t'inquiète ? Pas le moindre du monde ! Absolument aucune crainte traverse le moindre trait de ton visage. Bien au contraire, ton sourire malicieux s'intensifie sur ton visage, signalant que tu trouves toute cette histoire tellement amusante à en souhait.

Viens l'chercher ? Est-il réellement sérieux ? Tu hausses les épaules indocile à cette scène et ce n'est pas parce qu'il hausse le ton devant toi que tu vas devenir obéissante sous le son de sa voix. Aucun risque que cela arrive. Tu n'as jamais rien écouté au cours de ta jeune vie. Alors ce n'est pas aujourd'hui que tu vas commencer avec un pur étranger. Obéir, ne fait pas parti de ton bois. Tu trouves cette situation, vraiment hilarante, et ce type est bien loin de t'impressionner. Étrange quand même, qu'il a pu te retrouver aussi facilement, et surtout, qu'il a su où se trouvait son portefeuille à l'endroit précis, parmi toutes ces poubelles. Un cuir vide d'argent désormais, où les billets sont bien dissimulés et éparpillé sur toi. Écartés en deux sous ton slim en jean, au fond de tes chaussettes. S'il veut les récupérer, il faudra qu'il vienne les chercher lui-même. S'il arrive à t'attraper bien évidemment. Vraiment brouillon, sur la manière qu'il a employé pour te retrouver, et savoir où se trouve l'emplacement du portefeuille, que tu avais toi-même oublier une fois débarrasser de tes doigts. Vraiment, mais ça t'est égale comment il a procédé. C'est une situation intéressante pour toi. Toujours rusé, tu as toujours su te glisser entre les doigts de tes cibles sans te faire remarquer sous toutes les formes. C'est une première pour toi, que quelqu'un t'a attraper à temps, et surtout, qu'il a fini par se douter de ton petit minois si inoffensif et innocent n'était pas si sain que ça. Pas l'ombre d'une angoisse, et d'un tremblement te traverse le corps sous cette situation. Tu es toujours aussi sereine à cet instant, comme dit, c'est juste un petit jeu hilarant pour toi.

Aucun mouvement de ta part, tu restes à ta position comme une planche, avec un petit sourire moqueur vers ton interlocuteur. Pas un mot ne sort de ta poche, le laissant dans un monologue toujours aussi marrant à entendre. Enfin, tu te laisses t'évader par la douce nuit. Tu lèves un court instant les yeux au ciel, désintéressée par ce qu'il raconte. Ce n'est pas du tout, mais toi, tu vas y aller. Ces paroles te traversent les oreilles comme un vent qui te siffle à l'oreille, rien de bien sérieux, tu te laisses même prendre par un bâillement décontracté. Approchant ta main pour contrer faussement d'ennui ce bâillement. Franchement, tu te joues de lui. Il s'attendait peut-être que tu te soumettes, que tu ressentes une peur. C'est raté, il se met le doigt dans le l'œil. N'ayant pas froid aux yeux, intrépide sur les bords, tu n'as jamais ressentie ça dans ton existence. Tu finis par t'approcher de lui, d'une manière très douce. Pas trop non plus, tu ne tiens pas à te boucher le nez non plus. À distance, tu lui craches un molard en sa direction. Tu ne sais pas si ce liquide a atteint sa main, peu importe. << Ton fric ? Quel fric ? >> Irrespectueuse dans ton geste, c'est tout naturel chez toi de te montrer ainsi. C'est vraiment moqueuse, que tu l'abordes, avant de reprendre rapidement la parole. << Les flics ? >> Il a vraiment une confiance dans ce qu'il dit, c'est vraiment absurde en sois. S'il veut jouer, tu sais jouer aussi, et tu es plutôt douée dans la comédie. << Je peux te balancer avant. >> Tu laisses un temps d'incompréhension, en penchant légèrement ta tête sur le côté, très enjouée. Vent dans ses narines, tu commences à lui tourner légèrement le dos d'une façon hautaine. Tu gardes un œil sur lui, l'observant de long en large. Pour le distinguer sous un jugement. << Maintenant, quelle version les flics vont-ils plus croire ? Celle d'un vieux gangster comme toi, ou celle d'une petite minette inoffensive comme moi. >> Tu lui coltines une étiquette. Après tout, il n'a pas l'air d'un bon samaritain. Tu ne sais pas, à travers son regard et son attitude, ça te dicte cela. Vraiment, tu peux te montrer cruelle, et joueuse même devant la justice. Après tout, en te jugeant au premier regard, qu'est-ce qu'il y a à crainte d'une petite blondinette comme toi. Rien, et toi, tu le sais, et t'en profite intelligemment. Combien de fois tu as su jouer de ce côté angélique, que ton visage laisse à découvert auprès de la police, et des gens. Que ça soit à Séoul, ou même ici à New-York. Tu as juste eu la réputation d'une petite ado perdue, fugueuse, qui traîne un peu trop le soir, et difficile, qui ne représente aucun danger. Qui a juste besoin d'être aidée, et d'être accompagnée pour mieux se sentir dans sa peau, et dans sa tête.

Ah, c'est pour ça qu'il t'a pris en photo. Il pense peut-être qu'il s'agit d'une preuve. Pour toi, c'est juste stupide de sa part, très même. Après tout, c'est juste une photo de toi devant lui, avec un beau sourire tout mignon. Qu'il y a-t-il là-dedans qui permet de faire croire que tu es une voleuse ? Rien. Au contraire, tu ne penses pas qu'un homme de son âge soit bien représenté qu'il suive une mineure comme toi dans une ruelle aussi sombre, et la prenne en photo sans demander son avis. Ça peut même être mal vue clairement. Comme au centre d'une perversité. Il te donne la tâche facile. Tes deux semelles retournées à ta place initiale, tu commences à attraper du bout des doigts le petit fer qui te sert de fermeture de ta veste. Tu l'ouvres doucement et complètement, et ton regard posé sur lui. Tu baisses délicatement ton couvert pour dévoiler simplement tes épaules qui sont à moitié couvertes, car en dessous, tu portes qu'un simple débardeur pour femme. Tu sens un brin de froid te caresser les épaules, mais si tu fais ça, c'est pour une bonne raison. Tu te pinces méticuleusement ta lèvre inférieure suite à sa question. Tu ne vois aucun intérêt à y répondre, ça n'a aucun sens. Surtout, parce que subitement, tu te laisses tomber au sol. Tes fesses frappent le bitume mal entretenu de la ruelle. Comme un caprice d'un gosse de cinq ans, tu te roules au sol, passant par des légères flaques d'eau sale. Clairement, c'est dans le but de te salir totalement, tu arrives même à déchirer un morceau de ton jean à la hauteur de ton genou. Dans l'idée de donner l'impression d'avoir été lâchement abusée, et traînée au sol comme une vieille chaussette. Les manches de ta veste pendouillent affreusement jusqu'aux bouts de tes doigts, humides à cause des flaques d'eau. Rapidement, tu te loges comme une coquille, assise au sol, te refermant sur toi-même à l'aide de tes bras. Tu secoues la tête, pour donner à tes cheveux un effet décoiffé, déjà d'un pincement humide. << S'il vous plaît… Laissez moi tranquille sale pédophile. Sinon je hurle, je vais porter plainte contre vous si vous ne me laissez pas en paix. Effacez immédiatement la photo que vous avez pris sans mon consentant. Je ne vous aie pas autoriser une telle chose.... pervers. >> En totale manipulation, tu espères te donner l'avantage. Avec une immense espérance qu'il te frappe, pour rendre cela encore plus crédible. Car oui, avoir des marques de coups sur le corps, c'est toujours favorable. Mais bon, s'il ne s'exécute pas, tu es tout à fait capable de te donner des coups toi-même, pour marquer ton corps. Abordant une moue tellement abattue, tu joues un cinéma, tes yeux deviennent même humide, savant l'art de monter des larmes aux yeux sur commande. Une vraie comédienne, des vraies larmes de crocodile. Tu ne peux tout de fois t'empêcher de lancer un regard roublard vers lui.     

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Invité a posté ce message Lun 21 Oct 2019 - 16:50 #

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18 Octobre t ft. @Sha-mi Baejung

Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Ab7d0616Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Child-10Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Articl18


La demoiselle semblait têtue. Manque de bol, il l'était tout autant. La seule différence qui apparaissait entre les deux était l'âge, et l'âge marquait l'expérience. Chaï était bien décidé à récupérer son argent, et s'il pouvait obtenir gain de cause avec un petit supplément, alors il en ressortirait d'autant plus vainqueur. Mais l'adolescente ne semblait pas l'entendre ainsi, et c'est en crachant en direction de son vis-à-vis qu'elle répondit à l'offre qu'il avait trouvé plus qu'alléchante, pourtant. Le crachat de la femelle atterrit à ses pieds, heureusement il n'atteignit pas ses chaussures, quelques perles de salive touchèrent néanmoins le bout de ses empreintes. Il baissa ses obsidiennes sur le résultat, mouva ses phalanges, qui reluisirent sous le peu de lumière artificielle de la rue adjacente, et gonfla profondément son torse afin de garder son calme. Il n'avait jamais eu affaire à une petite sotte de ce genre, et elle, elle paraissait être le pompon. Mais il avait vu pire, Chaï, il avait connu les bastons. Ces poings qui s'écrasent sur l'arcade et te marquent d'une fente, ces coudes qui s'enfoncent dans l'estomac, si fort qu'on a l'impression de dégueuler, ces rotules qui niquent les lèvres une fois la tête en possession de l'adversaire et ces pieds qui te déracinent de ta colonne vertébrale; et pourtant, on est encore en vie. Alors non. Non, il n'en a que faire, des postillons.

Il était loin d'être heureux que ça lui arrive, mais il choisit de tenir une allure des plus tranquilles, car il savait, l'Asiatique, que s'il venait à s'énerver, elle n'aurait plus qu'à se féliciter de l'avoir sorti de ses gonds, n'aurait plus qu'à l'assouvir en un simple soumis qu'il n'accepterait jamais d'être. Il retint un rire narquois, ne s'autorisa qu'un maigre souffle rieur qui s'échappa de ses narines pour rejoindre le mince brouillard de la ruelle, et il vint essuyer le bout de ses doigts contre son jeans plusieurs fois, -juste histoire de s'assurer qu'il n'y ait aucun reste. Elle laissa toutefois entendre sa véritable voix à ce moment-là, l'obligea ainsi à relever son regard sur le faciès de la petite ordure qu'elle était. De quoi parlait-elle, au juste ? Il n'en savait strictement rien. Qu'avait-elle contre lui pour oser défier un Grand ? Il était curieux, cependant, leva un sourcil, - celui-là même qui avait perdu quelques poils à cause d'une blessure -, et attendit des explications. Elles ne vinrent pas tout de suite, tardèrent à être flagrantes, les deux Moyen-orientaux se toisèrent des billes longuement avant que la première à craquer soit la gamine. Elle se tourna, ses pas effectuant une ronde qui éveilla Chaï. Hors de question qu'elle ne lui échappe, qu'elle se fasse la malle, alors le corps du ténébreux se redressa, prêt à s'élancer si la fillette venait à croire qu'elle pouvait lui échapper.

Seulement, contrairement à ce qu'il pensait, l'adolescente ne s'éloigna pas, garda même un visuel rempli de malice vers Chaï. Mineure, ce dernier ne s'aventurerait pas sur ce chemin ô combien épineux. Il n'éprouvait que de la haine envers elle, et ce pseudo-charme qu'elle semblait vouloir user n'avait aucun effet sur lui, si ce n'était de le mettre encore plus en rogne. Pourtant, concentré sur les mouvements de la demoiselle, il n'eut d'autre choix que baisser sa garde sur ses mains qui mouvèrent au niveau de sa fermeture éclair. La pièce maîtresse descendit tout du long, flirtant tendrement avec les courbes de la gamine qu'il arrêta de reluquer, le sourire mauvais. Que cherchait-elle ? A ce qu'il lui vienne l'idée de la violer ? Allons donc, il n'était pas aussi fou. Probablement qu'elle avait d'ailleurs la chance de ne pas être tombée sur un détraqué. New-York city regorgeait d'hommes prêts à tout pour fourrer leur courgette dans un(e) moule, qu'importait si ce(tte) dernier(e) était adapté(e) ou pas. Elle prouvait qu'elle n'avait rien dans la cervelle, n'avait pas encore subi assez d'échecs pour se rendre compte de la gravité de ses erreurs; de cette erreur qui aurait pu ô combien lui coûter chère. La plaisanterie avait assez duré, et ce pincement de lèvres fit déborder le vase. _ J'peux savoir c'que tu fous, questionna-t-il.

L'interrogation qui n'eut aucune autre réponse que la suite des événements. Et Ciel, qu'est-ce qui lui prenait ? Le spectacle ne fut pas au goût du Thaïlandais qui, planté là, n'eut d'autre idée que de la laisser faire. L'approcher lui aurait porté préjudice, la stopper l'aurait envoyé directement en tôle. Il fut obligé de regarder le faux caprice d'enfant, puis la fausse agression sexuelle sans broncher. Il croisa les bras tout du long, et même si elle avait touché ses nerfs, il arborait un visage des plus neutres, attendant que le moment lui soit favorable. Le plus dur, pour lui, fut de la laisser finir cette longue et déshonorable phrase qui, forcément, avertit quelques curieux, mais que l'obscurité de l'allée empêcha d'avancer pour découvrir la scène d'un possible viol. Et ça, ce fut le feu vert pour qu'il prenne la parole. _ T'as fini, hurla-t-il en s'interdisant d'approcher de la comédienne. Qu'elle stoppe son jeu de rôle ou qu'elle continue, le trentenaire n'en avait strictement rien à foutre, si bien qu'il reprit de plus bel. _ C'dingue que t'aies pas encore compris qu'les gens en avaient rien à faire d'ta p'tite gueule, lâcha-t-il en fixant l'état dans lequel elle se trouvait, à présent, t'es à Williamsburg, pas dans ton p'tit quartier de Chinatown, ici y'a qu'les blancs pure souche qui comptent pour les flics, n'eut-il pas besoin de mesurer ses mots.

Combien de fois les affaires avaient été classées sans suite dès lors qu'un Asiatique, ou une toute autre ethnie vue comme inférieure, était victime ? Combien de bridées s'étaient faites violer ou frapper dans les Grand-rues de Brooklyn sans que personne n'intervienne ? _ T'crois que ta voix compte pour eux, interrogea-t-il l'adolescente, t'es qu'une expat' parmi tant d'autres, une fille d'immigrés d'aucune valeur, lui balança-t-il. Il était arrivé à New-York à ses sept ans, avait eu le temps de se faire à l'idée qu'il n'était qu'une pièce rapportée dont seuls ses parents adoptifs désiraient. Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour s'en rendre compte, car les enfants étaient méchants entre eux, car les stigmatisations étaient ancrées dans la tête des gens depuis trop longtemps, génération après génération. Les Asiatiques, c'étaient des bosseurs, des personnes qui n'osaient rien dire et qui s'activaient à respecter les règles. Les chintocs, ils avaient des petites bites et les nanas avaient la vulve serrée, si bien qu'elles criaient comme des cochons qu'on égorge à chaque rapport. Les bridés, ils avaient été le souffre-douleur de l'Amérique par le passé, et il n'y avait aucune raison pour que ça s'arrête. Pire encore, qu'on soit blanc, jaune ou noir, les gens fermaient les yeux pour ne pas être impliqués dans une histoire qui ne les regardaient pas, et ça peu importait où on habitait sur la planète.

_ Tu f'rais mieux d'te mettre dans le rang plutôt que d'croire que tu peux t'en sortir grâce à ton joli minois et à tes appels à la police, lui dit-il pour finalement conclure que : y'a que l'argent qui compte, et toi, à c'que j'vois, t'en n'as pas. Et rien qu'pour ça, ton histoire tiendra pas d'bout. Il la clasha, resta à bonne distance de l'anatomie de la jeune, vint simplement fourrer ses mains dans ses poches avant. Il leva les yeux au ciel, pour s'imprégner de la douceur de la nuit, les étoiles toujours invisibles dans cette partie de la Grosse Pomme. _ New-York regorge de caméras de surveillance allumées en permanence, articula-t-il, provoquant inconsciemment la gamine par ces mots. Il resta silencieux un moment, les billes luisantes encore plantées sur le "là-haut", et prit une grande bouffée d'oxygène. _ Alors... à moins que t'aies envie d'voir ton exploit sur un écran d'télévision en compagnie d'un agent, j'te conseille d'éviter de jouer à ce p'tit jeu avec moi, cracha-t-il avant de reporter son attention sur l'adolescente. Effectivement, Chaï n'avait pas pattes blanches. Autrefois, il avait été aussi paumé que cette dernière qui venait de se traîner dans l'eau pour pas grand-chose. Contrairement à elle, aujourd'hui, il avait eu le temps d'apprendre beaucoup, et de faire des enseignements de sa vie de badboy un putain d'atout. Mais elle était jeune, elle, avait encore le temps de se façonner pour devenir une femme de caractère.

_ J'veux juste mon fric, leva-t-il une deuxième fois la main vers la plus jeune, mon fric et mon portefeuille, ajouta-t-il, reprenant là où ils s'en étaient réellement arrêtés tous deux, j'ai des choses d'grand à faire, piqua-t-il, pour son simple plaisir.
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Invité a posté ce message Jeu 24 Oct 2019 - 0:48 #


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Qu'est-ce que tu détestes ça qu'on te donne des ordres gratuitement comme ça. Et même, tu ne supportes pas, tout court, cette manie des bouffons à l'aura autoritaire. Oui, pour toi ceux qui te donnent des ordres, ce sont juste des bouffons. Ça te dérange tellement fermement. Tellement, que tu te sens obliger à chaque fois de répliquer par n'importe quel moyen, même par les plus immatures possibles, comme à l'instant. Tu as toujours été comme ça, que ça soit dans la vie de tous les jours, ou encore à l'école, et même à ton foyer. Et clairement, tu n'es pas vraiment prête de changer, car si cela arriver, ça voudrait dire que la véritable Sha-Mi serait morte une fois l'ombre disparue en éclat. Que ça soit des règles à respecter ou autres, tu n'es tout simplement pas fait pour suivre à la lettre les règles, et les ordres. Encore moins provenant d'un étranger à qui tu viens de voler. Si tu en as fait ta cible, ce n'est pas pour ensuite te soumettre devant lui. En glissant tes mains pour dérober les gens, tu connais les risques que cela peut entraîner. Te faire choper par ta victime par exemple, en fait parti. Ce risque menaçant, ne te fait en aucun cas peur, et tu es prête à en faire face. Ton cerveau te dicte à chaque détour de désobéir sans cesse, te sentant obliger d'agir ainsi. C'est en partie, tes principes de liberté de n'écouter en rien, et en te forgeant que par tes propres règles à suivre.

C'est avec un immense plaisir que tu utilises ta ruse pour dérober de l'argent, mais c'est vrai que c'est avant tout pour avoir des papiers de valeurs sur toi. Afin de survenir à tes besoins, et à tes envies illicites, qui te détruisent la santé. À ce qui parait en tout cas, car te concernant, toutes ces choses te font juste du bien. Tomber dans ce puits sans issue, est certainement la meilleure chose qui t'est arrivé dans la vie. Ce type peut hausser le ton de sa voix comme il l'entend, il peut montrer ses muscles comme il le souhaite, il peut même te juger d'une manière autoritaire ou encore avoir un semblant pour te forcer à exécuter ce qu'il t'ordonne. Il perd tout simplement son temps. Il n'arrivera à rien avec une jeune fille comme toi en t'abordant de la sorte. Ouais, tu es voleuse, mais en rien tu regrettes tes actes malhonnête, et en aucun cas, tu remettras en question cet art. Par-dessus tout, tu aimerais lui faire comprendre à quel point ses armes n'ont aucun effet sur toi. Tu pourrais rester des heures dans cette ruelle à jouer de ce manège sans fin. Puis quoi, il te suffit de courir loin de cette ruelle, à travers une grande rue plus peuplée, pour qu'il te perde de vue. Tu n'as pas vraiment besoin de faire tout un numéro pour le faire plier. Ouais, c'est ça, il te suffit de te faire la malle, étant suffisamment confiante dans tes capacités à le semer, et à être bien plus rusée que lui. Mais ce qui te bloque, et te maintient à rester sur place, c'est la photo qu'il a prise, contre tes gardes, de toi. Ça te dérange beaucoup, pas que tu sois inquiète de ce geste stupide et incohérent. Mais vraiment, ça te dérange qu'un inconnu comme lui puisse possède un cliché de toi dans son appareil. C'est bouclé, mal vue et dérangeant. Tu préfères sans l'ombre d'un doute t'assurer qu'il n'ait plus aucune trace de toi, même par la plus simple des photos.

Peut-être qu'à ses yeux, tu as fait une erreur en le volant. Et bien à tes yeux, il a fait une erreur en te prenant sous son flash sans ton autorisation. Bien sûr, cela ne se fait pas de prendre en photo une jeune fille comme toi sans son approbation. Voleuse ou pas. Après tout, tu ne sais peut-être rien de lui, et bien cela va dans les deux sens. Il ne sait rien de toi. Tu n'es pas non plus une criminelle recherché par toutes les forces de l'ordre new-yorkaise. Ce jeu d'actrice, a pour seul but de lui donner du doute. Tu veux qu'il soit crispé par cette situation au point qu'il finisse par tout abandonner en te laissant tranquille. C'est certain, suite à son interrogation, ça semble flou et incompréhensible. Vraiment, tu veux le rendre nerveux, et même le rendre impatient par ton comportement, afin qu'il s'avance dans ce ravin que t'ouvres pour lui. À travers ton petit caprice, tu attends clairement une réaction de sa part. De préférence, que celle-ci soit à l'apparence violente pour te donner l'avantage te satisferait beaucoup.

C'est vraiment avec soin, que tu te roules sur le sol désavantageux de cette ruelle. C'est comme-ci, que tu préparais une fausse scène du crime d'une manière presque, psychopathe. Tu ne réfléchis pas vraiment, et pour toi, cette méthode est la bonne pour le faire douter. Tu es comme une pauvre fille inoffensive qui longe ses jambes sur le sol, sans aucune défense, à la merci d'un prédateur. Suffisamment abattue, tu lèves les yeux vers lui, en abordant un visage qui ne demande que de l'aide extérieur. Tu guettes sa moindre réaction, suppliant la réussite de cette manœuvre. Des fausses larmes font briller tes petits yeux de chiot battu. Tout ce qu'il trouve à faire, c'est de te hurler dessus ? Tu es presque déçue, mais qu'il continue à se faire remarquer, tu espères que cela attira l'attention d'au moins une personne. Tu restes immobile dans ton coin, te laissant évasive sous ses leçons de moral. Tu te contentes de déposer ton index sur le trou formé à ton genou suite à ton numéro, et de jouer avec le contour de la déchirure en cercle. Tu n'es pas si insouciante du monde, tu connais suffisamment ce côté "raciste" des Américains, ici à New-York. En arrivant dans la ville américaine, tu en as même fait directement les faits en étant victime de blagues de mauvais goût contre les yeux bridés. Notamment, lorsque tu es arrivée au cours d'une année à un lycée. C'était que des petits cons, et toi, tu répondais constamment par la violence, en leur collant des pains. Car ça te faisait plaisir, leur débilité puérile ne t'affectait en rien. Néanmoins, résultat des courses ? C'était toujours toi qui finissais sanctionner, sans aucune justice. C'est clair que la violence n'était vraiment pas la meilleure des solutions. Mais étant toute nouvelle dans un tout nouvel environnement que tu n'as pas choisis, c'était ta seule arme.

Mais il y a sûrement un détail qui lui échappe. Lui aussi, il a tout l'air d'un pauvre asiatique. Sans doute que les flics prendront plaisir à l'enfoncer. Alors entre toi et lui, c'est égal à égal un peu, enfin à peu près. Mais tout ça, t'importe peu, c'est le dernier de tes soucis. Toi, tout ce que tu veux, c'est vivre comme tu l'entends. Et vivre comme tu l'entends, c'est avoir un pète entre les doigts, ou quelque chose de suffisamment fort pour te donner des ailes, et te transporter. C'est tout. De nature pas bavarde, tu n'as pas vraiment de mot à sortir de ta bouche entre deux souffles. Tu te contentes de remettre correctement ta veste sur tes épaules, baissant tes yeux désintéressé. << Bien sùùùrrr. >> Dis-tu d'une manière insolente. Tu te frottes les yeux sans intérêt avant de reprendre la parole. << Tu n'm'as pas l'air non plus d'un pur blanc comme tu dis. Alors ta petite leçon là, ça vaut aussi pour toi je suppose. >> Tu souris très provocante, plaçant tes cheveux derrière tes oreilles. << Et, la photo que tu as pris. Tu comptes en faire quoi sérieux ? Aller chez les flics avec ta grande gueule et dire que cette fille sur cette photo t'a volée ? >> Tu trouves tellement ça ridicule et absurde, que tu pouffes finement de rire. Mais tu démontres clairement que ses leçons ne fonctionnent pas sur toi. Absolument rien, il peut dire ce qu'il veut, la moitié des choses ressortent de l'autre oreille pour s'envoler dans le cours du vent. Il ne peut pas te manipuler, et te faire douter, c'est impossible. Car tu as solidement tes principes de liberté, et surtout, tes envies. Tu te crois tout permis, c'est certain, et tu penses être au-dessus de toute forme de justice. << Je pense qu'ils te riront au nez. >> Tu te pinces les lèvres en abordant un air faussement chagriné pour ce type. S'il pensait te tenir par le bout du nez avec cette photo, c'est raté. Concernant cette photo d'ailleurs, tu souhaites vraiment qu'il la supprime, par principe. Juste ça. Tu penses qu'à ça, et sûrement pas à lui rendre son argent qui est désormais tiens, selon toi.

Ça, tu sais que trop bien qu'il y a que l'argent qui compte. C'est un peu ça qui te fait gagner ta drogue, alors bon. Tu n'es pas stupide sur ce point. Les magouilles et la corruption, ça doit puer les coins les plus sinistres, aux beaux bureaux d'une entreprise. T'as pas d'argent, tu as dû mal à trouver des petits boulots d’étudiants, et durant tes stages obligatoires pour ta formation de photographe. Et bah, tu es suffisamment mal payer pour clouer tout d'un coup. Tu plisses les yeux avec défiance au sujet de la caméra de surveillance. Tu doutes fortement que dans une ruelle sinistre se cache une caméra de surveillance. Ce n'est pas non plus une rue principale animée. Enfin, tu ne prends pas la peine de vérifier, car ça t'importe vraiment peu. C'est inutile. Certes, tu as stoppée ton petit jeu de comédienne en remarquant que cela n'avait pas l'effet escompté. Mais tout de fois, tu ne crains toujours absolument rien. Tu soupires fatiguée en te levant finalement. Tu tapotes à maintes reprises le long de tes mains contre tes cuisses pour te dépoussiérer un minimum, même si ça ne sert pas à grand-chose. Sur les bords, tu es dégoûtée de t'être salie comme un rouleau pour que dalle. << Je m'en fous complètement. Tu ne sais pas à quel point. >> Sous un ton agressif, tu en as un peu marre qu'il te prenne de haut. << Et toi je te conseille d'éviter de jouer l'intimidateur à deux balles avec moi. >> Tu tapes soudainement du pied contre le sol comme une petite colère capricieuse qui te traverse le membre. Vous voilà revenus au même point, exactement ! Ce rigolo semble bien lent à la détende quand même, puisqu'il te répète exactement la même chose, malgré après un premier échec. Il comprend que dalle, que tu comptes certainement rien lui rendre, tu es bien trop têtue et droite dans tes bottes pour te soumette à une telle requête. Tu secoues bien la tête négativement pour refuser une nouvelle fois tout ordre. << Vas te faire foutre. Ton portefeuille tu peux te le carrer là où je pense. >> Tu croises les bras fermement, mais interloquée. Il te prend vraiment pour une petite gamine ? Ce genre de jugement peut vraiment te foutre en rogne. Raah, qu'est-ce que tu n'apprécies pas qu'on te coltine l'image d'une gamine. Mais tu gardes ton mal en patience. << Ah ouais ? Et comme quoi ? >> Une pincette de curiosité te gagne quand même. Son "quelque chose de grand" t'intéresse légèrement. Enfin, pour être clair, tu aimerais savoir si tu pourrais y tirer quelques ficelles qui a un rapport avec ce que tu cherches, ou de l'argent. << J'peux venir ? >> Demandes-tu sereinement. Tu n'as aucune retenue dans ta demande. Tu ne sais pas de quoi il parle, mais si cela peut t'empêcher de t'ennuyer. Tu ne serais pas contre. Depuis que tu es à New-York, tu passes le plus clair de ton temps à snober, et à ton sens, il serait peut-être bien de découvrir un peu autre chose.       

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Invité a posté ce message Lun 28 Oct 2019 - 9:06 #

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18 Octobre t ft. @Sha-mi Baejung

Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Ab7d0616Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Child-10Steal a little and they'll put you in jail, steal a lot and they'll make you king. Articl18


Le toupet de l'adolescente le laissa sans voix, si bien qu'il préféra fermer ses lèvres face à elle. D'abord pour éviter de devenir grossier, aussi pour ne pas se mettre plus en colère qu'il ne l'était, -Chaï était connu pour monter dans les tours à une vitesse insoupçonnée. Combien de fois, d'ailleurs, avait-il renversé un homme sur le comptoir d'un bar, simplement parce que ce dernier l'avait bousculé ? Après quelques verres, il lui était compliqué de réfléchir avant d'agir, et ça l'avait quelques fois mis dans un  de ces pétrins. Heureusement, sa mère adoptive répondait toujours présente lorsque les flics faisaient sonner le combiné tard dans la nuit, -tôt le matin. Elle ne s'était jamais lassée de sortir son fils adoré de la panade, son seul et unique descendant Home. Qu'importait la raison qui l'obligeait à quitter ses draps de soie, elle ne tardait jamais à apparaître au poste de police pour venir chercher son enfant, et payait la somme due en petites coupures, billets qu'elle avait saisi de leur réserve personnelle. Elle commandait toujours un taxi et ordonnait à ce dernier de leur accorder un tour du quartier. L'Asiatique et la Britannique se taisaient, ne conversaient jamais. Ils se laissaient toujours porter par les bruits nocturnes de la ville éveillée. Puis, une bonne demi-heure plus tard, elle sommait au chauffeur de le déposer devant l'immeuble de son garçon. Il quittait son carrosse moderne sans se retourner, intérieurement bouleversé de s'être à nouveau présenté comme un raté, et Madame Home n'attendait jamais un remerciement de la part de son fils, ne jugeait jamais non plus, car elle était une mère, avant tout.

La gamine devant lui ne semblait pas avoir cette chance, car lorsqu'on avait pour habitude d'être appuyé par une personne de raison, on prenait plus rapidement conscience de l'erreur que l'on commettait. Or, celle qui s'était présentée à lui vivait dans un monde d'illusion, et ça ne passait pas inaperçu. Dans ses paroles, elle faisait comprendre que les personnes naissaient égales par leur ethnie, mais il n'en était rien. Malgré son passé difficile, Chaï avait été emporté par une famille d'actionnaires, avait grandi dans le luxe jusqu'à ce qu'il ne décide de claquer la porte. Si son père était énervé de son comportement, il était toujours soutenu par sa maternelle. Le Thaïlandais était probablement un Moyen-oriental, mais pas comme les autres. Bien sûr que sa voix ne compterait pas à elle seule, mais il lui suffisait d'indiquer un numéro, un seul, pour que l'affaire bascule en sa faveur. Ça lui ferait mal de devoir en arriver là, d'appeler à l'aide ses parents pour une histoire de vol, pour trente cent cinquante malheureux dollars, mais il en avait besoin pour continuer à être financièrement indépendant. La demoiselle ne se rendait pas compte, ne se rendait compte de rien. Elle était en très mauvaise posture, et continuait malgré tout à faire comme si elle avait plein contrôle de la situation. La photographie et les vidéo-surveillances qui appuyaient l'identité de la personne, le ticket bancaire qui annonçait une somme supérieure à vingt dollars, la transaction vérifiable auprès du service 7/24 de l'établissement public, tout était bénéfique pour que le trentenaire récupère son bien, et que l'auteure écope de, maximum, trois ans de prison  et d'une amende.

_ Comme tu voudras, sortit-il enfin, détournant le regard sur la benne à ordures où avait été détecté son portefeuille. Il ne la repoussa pas, ne l'invita pas non plus; de toute façon, sans ses billets, il ne pouvait accéder au bar, pas même être accepté comme joueur. S'il voulait récupérer son fric, et participer à l'une des tables de la Cave, il était bien obligé de capituler pour gagner du temps. Tournant les talons, ne se préoccupant plus de la plus jeune, il vérifia près de la poubelle si des matériaux délaissés ne pourraient pas l'aider. Tant pis pour l'hygiène, il décida de déblayer ce qui traînait autour de l'imposant récipient à déchets. Il poussa le matelas souillé qui glissa contre le pan de l'immeuble contre lequel il avait été posé, aperçu une longue latte esseulée qu'il mit de côté en la jetant en arrière. _ Tu f'rais mieux de dégager si tu n'veux pas t'prendre quequ'chose dans la tronche, l'informa-t-il, car les accidents étaient si nombreux, arrivaient si vite, davantage lorsque la rage était incontrôlable. Il la toisa méchamment avant de reprendre ses recherches. Le sommier disloqué lui gâchait la vue, si bien qu'il l'agrippa pour le hisser, à lui seul, sur le côté. Un gémissement gratta sa gorge, sa mâchoire se serra et ses muscles se contractèrent sous le poids du bois massif. Vieux, et ayant pris la pluie, il se brisa dès lors qu'il rencontra le sol dans un bruit fracassant. Si la ruelle n'avait jamais senti la rose, ce soir, elle était mise à sac, la rendant encore plus répugnante. _ Voilà c'qu'il me faut, se murmura-t-il après avoir laissé s'échapper un souffle dû à l'effort.

Une barre de fer apparut comme divine à ses obsidiennes. Il la prit, fit abstraction de la mousse verdâtre et de la rouille qui avait changé la couleur initiale du cuivre et l'examina. La planche et le tuyau, unis par un lien qui se voudra éphémère, feront l'affaire pour récupérer son bien, conclut-il silencieusement. Il ramassa la latte de sa deuxième main et s'approcha de la poubelle qu'il tenta de ne pas frôler de ses vêtements. Ce fut difficile, à cause de son mètre-soixante-dix légèrement passé, il prit un peu plus de temps qu'il n'était prévu. Muni des deux outils, il tenta de coincer son porte-feuille entre les deux matériaux et de le ramener à la surface. Une fois, deux fois, il crut à la troisième mais, à peine eut-il fait la moitié du chemin que la pochette en cuir retomba sur les ordures, dégageant ainsi une odeur nauséabonde. Il toussa, à plusieurs reprises, fut peut-être sur le point de dégueuler ce qu'il n'avait pu avaler, mais redoubla d'efforts; et ils payèrent. _ P'tain, j't'ai eu, s'exclama-t-il quand, après un énième essai, son étui se retrouva allongé de tout son long contre l'asphalte de l'allée.Il ne vérifia pas si l'adolescente était encore présente, ou si elle avait décidé d'user de ce moment pour s'enfuir, qu'importait de toute façon. Il lâcha la barre et la planche, s'approcha de son porte-cartes et l'ouvrit du bout des doigts pour récupérer ses effets plongés à l'intérieur. Il décida de se délester du portefeuille, car il ne se voyait pas l'enfoncer dans l'une de ses poches après qu'il ait pris l'immonde senteur du fond de poubelle. Non, ses clés et cartes en mains, il les rangea à l'intérieur d'un zip avant de faire demi-tour et sortir de la ruelle.

Il avait bien l'intention de mettre la dénonciation à exécution. Le poste de police à quelques rues de là, il s'engagea à marcher jusqu'au commissariat pour le vol dont il venait d'être la victime. Quitte à remettre à plus tard l'idée de gagner davantage de pognon, Chaï n'allait pas céder trois cent cinquante dollars gratuitement à une nana qu'il ne connaissait pas, l'Asiatique était loin d'être généreux, encore moins sympathique.
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Invité a posté ce message Dim 3 Nov 2019 - 22:02 #


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Sha-mi Baejung & @Chaï Home

Totalement, il n'y a pas un mot plus précis pour décrire comment tu t'en tapes la rondelle de tout ce qu'il peut te raconter. Et encore plus, ça ne t'inquiète pas l'ombre d'une inquiétude qu'il se rende à un poste de police. Franchement, pour faire quoi exactement ? À croire que les flics de New-York vont perdre leur temps pour une petite adolescente comme toi. Dans les rues de New-York, tu es certaine que les flics ont bien mieux à faire. Ce n'est pas comme-ci que certains quartiers étaient ronger par le taux de criminalités. Enfin voilà, dans le pire des cas, ils vont te remonter les bretelles, c'tout. Toi, tu es bien loin d'être impressionnée par les uniformes et vraiment s'il tient tant que ça. Tu serais même capable de l'accompagner jusqu'au poste si cela lui chante. Tu serais juste là, à te foutre de sa tronche, ou dans une autre situation, à bâiller d'ennui sur ton siège devant le flic. Puis, ce n'est pas comme-ci, c'était la première fois que ça t'est arriver à être entre ce genre de murs. Certes, simplement pour des petites fugues, des sorties trop nocturnes lorsque tu étais encore plus jeune. Des petits délits indisciplinés d'ado. Tu étais simplement raccompagnée à ton orphelinat avec un petit sermon.

Tu as toute consciente de tes actes. Que le vole, ce n'est pas - vraiment - bien, et que tu as bien plus de chances de t'attirer des ennuis. Mais ça ne t'est jamais arrivé de tomber sur un problème. Faut croire que tu es chanceuse là-dessus, ou alors c'est juste le talent d'être experte en la matière. Mais bon, ce n'est pas ton souci, tu es tout naturellement une salle gosse indisciplinée et irrespectueuse. Tu as grandi dans cette atmosphère, et pour cause, tu n'as jamais eu de parents qui auraient pu te transmettent les principes de la discipline, et être élevée comme une petite fille normale. Et quand cela se présentait comme un espoir, un malheur te frappait de nouveau comme un coup de tonnerre. Banalisé, tu vécue avec l'esprit abandonné dans la rue, alors que ton cœur et ton âme furent briser par ce manque, et ces ratés. C'est certainement la vie que tu as choisie sans l'ombre d'un doute, mais c'est avant tout pour te forger ton propre acier par toi-même, et éviter de te retrouver perdue dans une boucle sinistre, sans l'ombre d'une issue. Après tout, seulement dix-sept ans, que tu dois déjà prendre tes responsabilités, et te débrouiller toute seule dans une ville que tu aimerais quitter dès que l'occasion sera à saisir. Refusant l'aide de ta famille adoptive ici à New-York, crachant sur l'amour qu'une famille pouvait t'offrir. Tu étais déjà dans l'optique que tu ne pouvais compter que toi-même, et peu importe où cela te mènera. De survivre par tes méthodes dont tu as tant appris - en principale - dans les rues de Séoul. Là-bas, tu avais tes amis dont tu as été coupée dès que tu as mis les voiles pour un autre continent. Des amis qui était tous égaux, sans jugement, et qui ne se prenaient pas la tête ayant la vision de la vie dans le fun avant tout. Ça, c'était cool. Tu pouvais les retrouver chaque soir pour t'y sentir bien dans ta tête. Et même, la drogue finissait par être qu'un moyen secondaire pour te vider le crâne.

Évidemment, c'est comme tu voudras ! Tu n'as aucune intention de soumettre sa requête. T'en as pas envie, et tu restes têtue comme une moule. Vraiment. Tu épines rapidement au coin de tes lèvres en haussant les épaules d'un air méprisant, et rien à cirer. Tu détournes ton regard en lui affichant ton profil, mais tu remarques du coin de l'œil qu'il te tourne le dos, vérifiant les alentours de la poubelle. Certain, il est aussi récalcitrant que toi. Ça pourrait te plaire, et t'inciter encore plus à jouer de sa patience. Mais là pour le coup, ça ne t'amuse plus vraiment. Tu penses toujours à la photographie de toi, sur son téléphone. Ça te dérange, et tu aimerais l'effacer. Est-ce que tu dois lui voler aussi son téléphone portable ? Juste pour supprimer une photo ? Sans doute que oui. En temps normal, tu ne voles pas les téléphones, car ça ne t'intéresse pas. Après tout, tu pourrais les revendre et te faire de l'argent. Faut bien commencer à un moment, et l'occasion semble se présenter. Après tout, tu n'as pas besoin de son accord pour ça, et de loin, son avis. Tu fais ce qui te chante. << Ouais ouais c'est ça. >> Lui réponds-tu sèchement. Tu ne bouges pas d'un centimètre de ta position, incorrigible sur ton attitude, renfermant ta veste jusqu'au menton. Tu arques un sourcil narguée par ce que tu vois. Il fait tellement de manières hautaines quand même, puis tu trouves qu'il fait un peu trop son bonhomme. Ce n'est pas comme-ci tu avais enfoui son porte-monnaie au fin fond de la poubelle au milieu des détritus. Il suffit juste de le récupérer des bouts des doigts si vraiment, ça sent mauvais. Mais bon, ce n'est pas la mort non plus, il est tellement abusif. Tu as l'impression qu'il vient du quarantième arrondissement du quartier le plus chic de New-York.

En tout cas, il ne semble plus faire attention à ta présence. Tu pourrais en profiter pour déguerpir, mais toujours ça te semble trop facile de filer comme ça. Tu pourrais le pickpocket de nouveau, te glisser discrètement derrière lui, et prier tous les dieux pour qu'il ne remarque rien cette fois-ci. Même pas un semblant de caresse. Pour quoi ? Pour espérer que tes doigts entrent en contact avec un objet rectangulaire. Mais bon, c'est tellement incertain que son téléphone puisse se trouver dans l'une de ses poches visibles. Alors tu préfères ne pas prendre le risque, même si la tentation t'a bien traversée l'esprit. Tu serais vraiment prête à recommencer à cet instant, mais peu importe. En y réfléchissant à deux fois, tu peux passer au delà de cette photo. Ça ne va pas te hanter l'esprit non plus. Au pire, ça lui fera un souvenir de toi. Tu es certaine que ça lui fera plaisir. Se rappelant de ce jour où une gamine s'est servie dans ses poches. Allez, tu lèves ta capuche pour couvrir ta tête, et simplement, tu quittes la ruelle calmement sans te préoccuper de ce type. Apparemment, il est toujours avec sa poubelle. Il doit certainement se prendre la tête pour pas-grand-chose, pour si peu, avec son stupide portefeuille. Et dire que tu aurais pu penser lui rendre ses billets si jamais il avait eu la petite bondé de satisfaire ton envie d'effacer cette photo. Tant pis pour lui, il est passé à côté pour afin arranger les choses d'une manière… plus pacifique ? Est-ce le bon terme ? Car toi, en sortant de cette ruelle, c'est juste ta vie qui reprend son court.

Tu n'as pas fait attention si il avait remarquer ta disparition. Tu t'en fiches royalement, toi tu quittes cette ruelle avec de l'argent en poche. Et tu pourras te faire plaisir, et surtout survenir à tes besoins plus illicites. Tu as envie de dire enfin ! Tu te frottes les manches les unes contre les autres, tu te sens quand même un peu lourde de crasse. Tu assumes que c'était une mauvaise idée de te rouler au sol comme tu l'as fait. Pour pas-grand-chose. Les bouts de tes manches en sont devenus d'une noirceur, un peu foncer sur certaines parties à cause de l'humidité. Tu ne serais pas contre pour une douche, car tu sens tes cheveux froisser et sec. Mais pour ça, il faudrait que tu retournes au foyer. Ta curiosité de savoir où il se rendait, te pique toujours autant. Et suffisamment pour que tu ne quittes pas la rue qui débouche à la ruelle en question. Tu te tournes même, pour jeter un regard vers la sortie de la ruelle qui s'éloigne petit à petit. Tu te stoppes dans ta marche, voyant clairement soudainement qu'il sort de la ruelle. Sans vraiment réfléchir, encore une fois pour passer le temps, tu décides sur un coup de tête de le suivre. Mais en restant à une bonne distance entre vous, pour pas qu'il te remarque s'il décide de surveiller ses arrières. Tu te demandes où il va comme ça.        

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