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Invité a posté ce message Dim 26 Jan 2020 - 20:57 #


Emilio & Ruby

Don't leave me alone. I wont survive.



Jour maudit. Je ne t’attendais plus. Quand j’ai ouvert les yeux ce matin, je savais très bien que je me retrouverais sans elle. Je le savais, j’y étais presque préparé. J’ai eu du mal à faire face à la réalité. On avait réitéré. Je m’étais encore perdu dans ses bras hier soir. Et la chute était plus douloureuse à chaque fois. J’avais du mal à comprendre pourquoi, ça devait être comme ça. Elle était la belle, douce, et absolument rayonnante d’une beauté qui n’appartient qu’à elle, entre les draps blancs. Le dessin de tout ce dont j’avais rêvé ces dernières semaines. Je pouvais encore sentir le touché de sa peau sous mes doigts. Mais ce matin, elle n’est pas là. Ma douce Ruby, ne repose pas sous les draps, et cette réalité, douloureuse réalité me brise le cœur. Jour maudit, quand je me souviens, qu’aujourd’hui, elle doit se marier. Qu’aujourd’hui, elle va prendre le nom d’un autre, alors que je crève d’amour pour elle. J’ai mis du temps à comprendre pourquoi, et a me dire, que oui, c’était comme ça, que j’étais tombé sous son charme et que c’est ce que ça doit en être ainsi. J’ai du mal à savoir quand je suis tombé amoureux d’elle, si c’était le soir du nouvel an, ou le soir de son enterrement de vie de jeune fille, ou encore au nouvel an. C’est difficile à dire. Au fond ne l’ai-je pas toujours été ? Je suis resté longtemps entre ses draps froissés, avant d’entendre mon téléphone sonner dans ma veste à l’entrée de la chambre, m’obligeant à me lever. Je vois son nom sur l’écran, mais j’ai trop peur de lire son message, partagé entre la colère qu’elle m’échappe et le cœur brisé, d’y avoir cru. Dans un excès d’émotion, je jette mon téléphone contre le mur, explosant ce dernier au sol, le poing serré. Je l’ai perdu, il n’y a plus rien à faire. Trop vite je rejoins mon seul refuge contre la peur, contre la colère, la tristesse. Une larme de rage au coin de l’œil je débouche la seule chose qui sait me guérir, pour m’empêtrer dans une autre journée d’ivresse, puisque je ne suis bon qu’à ça.


Je ne sais combien d’heure, j’ai passé là, à me délecter du whisky au goulot de la bouteille. Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à me lamenter sur mon sort, à me répéter que je n’tétais qu’un idiot, que je méritais qu’elle s’en aille, que je ne la méritais pas. Assis là, sur le canapé, avec la vue sur Manhattan. Pathétique, c’est ce que je suis, une simple erreur de la nature, et je me prends les répercutions de mes choix chaque fois dans la tronche. J’ai l’impression d’encaisser plus de coups qu’un boxeur. J’en peux plus. Je suis à terre. Il faut que ça cesse. Son absence me fait mal. L’imaginer devant l’autel lui dire oui, est une torture. Elle ne voulait même pas de ce mariage. Bullshit. Elle devrait être avec moi. C’est le plus douloureux, le plus insupportable, ça me brise le cœur en mille, ça me rend fou. Putain de merde. J’explose la bouteille au sol, tâchant le tapis du salon non loin d’ici. « No eres mas que un idiota, Emilio. Te mereces lo que te esta pasando» Me répétais-je Avant que quelqu’un surgisse derrière moi, me ramenant à la réalité. « Tu te parles à toi-même maintenant ? » Josie était entré dans la chambre d’hôtel et me jugeait du regard, dans sa robe rose bonbon, totalement affreuse, me rappelant que celle que j’aime allait en épouser un autre. « Va la marier. » Répondis-je en lui tournant le dos. « Oh pas sans toi mon gars. Tu pues l’alcool, va falloir que tu te bouges, parce que tu peux pas la laisser se marier à Calvin. » Qu’elle me crache au visage. « J’ai pas le choix, Josie, elle doit se marier avec lui, elle m’aime pas de toute façon, elle serait restée. Elle mérite mieux que moi. » Sur ces mots, je me prends la giffle du siècle. Et elle a le don de me remettre les idées en place l’espace de trente secondes. « Espèce d’abruti, t’es aveugle ou tu te fous de ma gueule ? Ca se voit comme le milieu de la figure qu’elle est amoureuse de toi. Je te jures que si tu vas pas interrompre ce mariage je t’y pousse à coup de pied dans le cul, Emilio. Elle attend que ça !» Je soupire et me retourne vers la fenêtre. « Tu va le regretter toute ta vie, si tu la laisse se marier. C’est maintenant ou jamais. La réception à lieu en bas, t’as 20 minutes pour te bouger ou tu la perds à jamais. » Ajoute-t-elle avant de sortir de la suite, me laissant là, a fixer la vie en bas, quand la mienne est a deux doigts de me filer entre les doigts.


Je me suis répété les mots de Josie, en tête pour enfin comprendre au bout de quelques instants, que je dois y aller. Ce grand geste romantique qu’elle attendait. Le temps passe, et je ne suis pas prêt, il est temps pour moi, de me passer un coup d’eau, de me noyer de parfum, pour cacher l’odeur d’alcool, et d’enfiler une tenue décente. Un pantalon de smoking gris, une chemise noire, et la veste assortie, L’avantage de passer du temps au sommet de mon propre hôtel. Ivre comme jamais je me rends en courant en bas, insultant l’ascenseur qui prends bien trop de temps à arriver, et bien trop de temps à descendre. Saluer des clients habitués à la va vite. Le hall de l’hôtel reste désert, alors que dans le grand salon au fond du restaurant, c’était l’effervescence. J’avais su il y a quelques jours, que son mariage se déroulait dans mon hôtel, après qu’on ait parlé de l’endroit où ça se passerait. J’avais vite fait le rapprochement, il n’y avait pas deux Hendez Palace à New York. J’ai la tête dans étaux, la terre bouge parfois, mais je parviens à arriver à la salle en presque vie. Une double porte me sépare d’elle, et je ne sais pas si je dois l’ouvrir ou pas. Une dernière hésitation, un dernier questionnement. Je peux entendre la voix de l’officier derrière les portes en bois. Mon cœur bat si fort, j’ai l’impression de jouer ma vie. Je ne sais pas si c’est l’alcool, ou simplement le fait de savoir que si je ne franchi pas cette porte, je pourrais perdre la femme que j’aime. Que faire ? Suis-je vraiment celui qu’il lui faut ? Je ne suis rien, je n’ai rien à lui offrir, je ne suis qu’un déchet. Est-ce-qu’elle sera là, la nuit, quand mes cauchemars feront rage ? Comment je vais faire, si elle part elle aussi ? Je serais incapable de le supporter…


Un dernier soupire m’échappe avant que je ne puise la force pour appuyer sur les portes pour les ouvrir, tentant de reprendre mes esprits, mais l’éthanol dans les veines prends le dessus. « Attendez, stop ! » Lâchais-je en haussant la voix, au milieu de l’allée, les étonnements des gens autour de moi qui s’élèvent, alors que je me tiens droit devant eux. Devant le regard interloqué et presque en colère du rouquin, et Ruby. Oh Ruby, cette robe a beau être belle, elle ne lui ressemble en rien. « Ne te maries pas avec lui, Ruby… T’as pas le droit, de faire ça… » Commençais-je alors que le silence se faisait autour de moi, les regard se font soulagés pour certains, d’autre me fusillent du regard, je vois Josie jubiler aux côtés de Ruby. Ma Ruby. « T’as pas le droit de te marier avec lui, parce que c’est moi qui t’aimes. C’est moi qui devrais être à sa place. Je t’en supplie, Ruby, ne l’épouse pas. Tu ne le veux même pas.. Je t’en prie.. Ne m’abandonne pas… » Lançais-je trop honnête, trop ivre pour me maitriser, main tendue vers elle, l’invitant à me rejoindre, le cœur au bord des lèvres. Je suis sûrement ridicule à souhait. Mais je ne le supporterais pas, je ne supporterais pas un refus, et de la voir se marier avec lui. Après tout, il est là, mon geste désespéré et terriblement romantique… Je venais de gâcher son mariage, et de m’ouvrir, devant toute sa famille… Il y a des manières plus classe pour déclarer sa flamme, mais c'était tout ou rien. Ma dernière chance... Ne m'abandonne pas...




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A NY depuis : cinq ans
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Logement : un petit appartement (le 31) sur 31 S 4th Street qu'elle partage avec tous ses animaux et son fiancé de temps en temps.
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Ruby McPhelps a posté ce message Dim 26 Jan 2020 - 21:27 #


Emilio & Ruby

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Big day. Le jour de mon mariage est enfin arrivé. Alors qu’Emilio dort près de moi, je me laisse aller dans ses bras musclés. Nous avons de nouveau fini la nuit ensembles et je n’ai aucune envie de le quitter. Alors que je me tourne vers lui, endormie, je viens déposer mes lèvres sur les siennes dans un geste doux. Je caresse du bout des doigts son visage parfait avant de venir m’extirper de ses bras. Je n’ai aucune envie d’y aller mais j’ai exposé à Emilio les raisons. Je lui ai dit que je n’avais pas le choix. Je choisis donc de ne pas laisser de mot, ça ne rendrait la séparation que plus douloureuse alors. Je marche telle une zombie hors de ma chambre pour rejoindre celle que nous avions réservée au Hendez palace afin de revêtir mes vêtements de mariage. Mes demoiselles d’honneur sont au garde à vous alors que je devrais sourire. Mais il n’en est rien. « Laissez-moi, dis-je dans un murmure. »  Je vais cependant signe à Josie qu’elle peut rester. Elle est ma meilleure amie après tout. Celle qui m’a présenté Emilio. Je la laisse me coiffer, natter mes cheveux pour les rassembler en couronne. une volonté de ma belle mère tout comme cette robe que je déteste. Une robe de princesse. Je ne suis pas une princesse. Je ne suis qu’une maudite grenouille qui aurait dû rester dans son marais. « Tu fais une connerie. » je le sais déjà. Je le sais que je fais une connerie. Je la regarde alors qu’elle revêt cette robe rose au loin. Moche. Pas mon choix. Ce mariage n’a jamais été mon jour. Ce n’est qu’une transaction financière, ni plus ni moins. Calvin aurait dû épouser ma sœur et il choisit sa jumelle pour la remplacer. Quelque chose de tordu qui lui ressemblait bien. Je me contente de chausser mes escarpins blancs. Les bas sont attachés alors que la robe princesse ne me sied pas du tout.

Ma belle-mère fait son entrée pour venir resserrer le corsage. Elle tire dessus pour venir me couper la respiration. Nous ne nous sommes jamais entendues. Je ne suis que l’ombre de moi-même alors que Sally était la joyeuse, l’exhubérante. Mais soyons honnête, elle n’aurait jamais épousé Calvin dans tous les cas. Il était trop sinistre pour elle. Alors qu’Emilio est tout son contraire. Josie disparaît alors que je l’interroge du regard. « Un invité de dernière minute, balbutie-t-elle avant de sortir. » Walter attend pourtant en bas, je l’ai vu arriver un peu plus tôt. Je ne saisis pas tôt, ne me doutant pas du complot qui se déroule dans mon dos. Je penétre dans l’ascenseur alors qu’on met le voile sur mon visage pour le cacher. Je suis totalement gommée par cette robe. Sous mon voile, cachée, je me laisse échapper à quelques larmes. Je ne veux pas y aller. Je me fais l’effet d’être Marie-Antoinette avant qu’on ne la mène à l’échafaud. Je déglutis avant de me tenir devant les portes. Je crois voir Emilio au loin et j’ai envie de courir vers lui. Mais je suis pieds et poings liés. Reste une gentille fille, Ruby. Mon père, imposant du haut de son deux-mètres, vient donc me saisir par le bras alors que ma belle-mère lui lance un regard venimeux. « tu ne devrais pas faire ça, Pumpkin. Tu seras malheureuse. » Je le sais bien. La musique commence alors que nous remontons l’allée centrale. Les filles d’honneur viennent porter le bas de ma robe alors que je rejoins mon promis. Il est impeccable alors que je suis un déchet. Son regard dur me rappelle de me tenir à ma place alors que mon père rechigne au fait de donner mon bras. Les deux hommes se fusillent du regard alors que l’officiant commence à parler.

Puis soudain, la porte s’ouvre avec fracas sur un Emilio complètement saoul. Je rejette le voile en arrière avant de me tourner vers lui. Je le fixe alors que nos regards se rencontrent, s’attachent. Je penche la tête sur le côté alors que Calvin fixe mon… petit-ami ( ?) avec un sourire mesquin sur les lèvres. Je relève cette robe affreuse avant de descendre pour aller jusqu’à mon amant. Ma main gantée vient de poser sur sa joue alors qu’il sent l’alcool à plein nez. « T’es en retard. » Je viens nouer mes bras autour de sa nuque, passant outre les effluves de whisky que je crois sentir. « Jamais. » Je me recule pour venir le regard avant de sourire. « Je t’aime. » Je pose mon front contre le sien avant de sourire. Mon père se lève avant de soupirer. « Bon le repas tient toujours ou on doit aller au fast-food ? » S’en est trop. La débâche commence alors que les deux partis se lèvent pour se battre et que Calvin descend l’allée pour venir coller son poing dans la figure de mon petit-ami. « Tu oses venir me piquer ma femme, l’alcoolo ? Dégage. » Je saisis son bras alors qu’il s’apprête à le taper à nouveau. « Frappe encore une fois mon mec et je te broie les joyeuses, Calvin. Tu prends ta connasse de mère et tu dégages. » Il se tourne vers moi et nous nous défions du regard. « Salope. Ta sœur était beaucoup mieux que toi. » Je le regarde partir alors que le chaos règne toujours en relevant la tête. Rien à foutre qu’il m’insulte, pourvu qu’il dégage.





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Invité a posté ce message Dim 2 Fév 2020 - 2:12 #


Emilio & Ruby

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J’en avais imaginé des scénarios. L’enlever un soir, et la garder avec moi, dans une chambre d’hôtel dont je serais le seul possesseur du pass, venir gentiment poser mon cul sur un banc, et attendre bien gentiment qu’on demande qui s’oppose à ce mariage avant d’aller me pavaner dans l’allée centrale, en disant que moi je ne suis pas d’accord. Parfaitement sobre, pour être sûr de ce que je dis. Aucun ne stipulais que je me torche littéralement de malheur, parce que j’avais le courage d’un bulot ce matin au réveil, le cœur brisé de ne pas la voir à mes côtés en me tournant dans les draps, sans un mot, pour expliquer ce départ. De toute façon, elle ne pouvait tromper personne, ce mariage tout le monde savait parfaitement qu’elle n’en voulait pas. Josie le savait, je le savais, personne n’était dupe, c’était facile de comprendre qu’elle n’aimait pas Calvin, quand on la connait, même un minimum. De toute manière elle mérite mieux qu’un mariage sans amour juste pour faire beau dans les familles. Elle mérite même mieux que moi, pour être honnête, mieux que nous, sacré duo que je formais avec mon amie, la bouteille. Elle méritait quelqu’un de bien, quelqu’un de stable, quelqu’un qui saurait lui donner une vie qu’elle mérite, faite de joie. Je risquerais de la mettre en danger rien qu’en la touchant tant je suis porteur de malheur, et pourtant j’ai du mal à me résigner à rejoindre ce mariage, après le passage éclair de Josie. J’ai du mal à me dire que je n’irais pas. Mes jambes maladroites, et mon cerveau m’avaient poussés à la rejoindre, à faire en sorte d’aller me faire présentable, plutôt que l’état minable dans lequel j’étais. L’alcool n’arrangeant vraiment rien à mon cas aujourd’hui. Je manquais de sommeil, mais en plus, j’abusais clairement en n’ayant vidé la moitié du bar de la chambre. Je suis saoul à en crever, je devrais rester là, dans cette chambre, à attendre que ça passe, mais le temps jour contre moi, et si je continue d’attendre, elle partira à l’autre bout du monde, portant un nom et une alliance dont elle ne veut pas, et je ne sais pas me résoudre à cette idée, insupportable idée que de la perdre, insupportable sensation de me dire que je tiens peut-être son bonheur entre mes mains tremblantes, tant mon corps se secoue d’émotions en tout genre ; stress, peur, colère, joie, excitation, angoisse… Tout y passe. Dans mon cerveau c’est le bordel, mais je n’ai qu’un but : Elle. La sauver, me sauver, nous sauver.


Tout se passe trop lentement, j’ai l’impression que tout se joue de moi, que les couloirs sont bien plus longs, que l’ascenseur est plus lent, que même les gens marchent au ralenti. L’alcool y est sûrement pour quelque chose, certainement, mais je déteste cette sensation d’une course contre la montre, parce que ce n’est ni plus ni moins qu’une course contre le temps si je veux la sauver. Quand je débarque dans la salle, elle est pleine à craquer de gens qui n’ont que leurs yeux rivés sur moi, des cris de surprises étouffés dans la paume de leurs mains, d’autre jugent mon geste, d’autre s’en réjouissent, moi je n’ai d’yeux que pour elle. Elle qui trône là-bas, dans cette robe blanche, longue et trop bouffante, qui crie l’obligation plutôt qu’un choix de sa part. Je déballe tout ce que j’ai sur le cœur. Ca manque de cohérence, de plein de chose, c’est bancal, maladroit, un peu comme moi.  Je parle à cœur ouvert, sans filtre, sans même penser à ce que je dis tant ça sort tout seul. Rien à foutre de choquer. Je ne peux pas la laisser là. Au fond, avec un peu d’efforts, je sais que je pourrais la rendre heureuse, enfin peut-être. Quand elle s’avance vers moi, j’ai le muscle cardiaque qui s’affole, elle reste si belle en toute circonstances, comment un homme peut-il ne pas l’aimer ? « Excuses-moi. J’aurais aimé venir plus tôt » Répondis-je en la serrant comme je pouvais contre moi. « Je t’aime tant Ruby...» Lançais-je en écho à ses mots. Profitant d’un instant de paix, alors que derrière nous, une guerre éclate. « Je pouvais pas te laisser te marier avec lui, et te perdre.»


Le plus inattendu, c’était quand même la droite que j’ai pris sans qu’elle crie gare de la part de Calvin. Méritée, certes, mais pas attendue. Elle a eu le don de me remettre les idées en place, alors que Ruby prend ma défense, pendant que je frotte ma mâchoire douloureuse. Cet homme est un abruti, avec des muscles. Mais si mon visage est endolori, pas mes oreilles. J’entends les insultes qu’il profère à l’égard de Ruby. Parler de la sorte de la femme qu’il était sensé épousé, j’ai l’impression que mon sang ne fait qu’un tour. Il en faut pas plus pour que je me lance à sa poursuite, et une fois à sa hauteur, je m’en vienne lui en coller ne à mon tour. « Tu vas clairement commencer par parler meilleur de ma copine. Elle mérite bien mieux qu’un enfoiré dans ton genre. » Ajoutais-je, digne d'un jeune homme fougueusement amouraché, qui défends sa petite amie, avant de retourner auprès de Ruby qui nous avait suivi. Dans la salle c’est le bordel sans nom tout le monde se tape dessus, j’ai l’impression de regarder un film de guerre de clans très ancien. Mon cerveau alcoolisé doit sûrement halluciner. « Je suis désolé, d’avoir mener les choses à ce stade ». Dis-je en me mettant à la hauteur de Ruby, regardant le spectacle de loin. « Oh mon garçon vous savez, il n’est pas très utile de vous excuser, ça fait des mois, qu’ils se retiennent de se taper dessus. Nous devrions même vous remercier pour ça, n’est-ce-pas Ruby ? » Répondit une femme un peu plus âgée, mais à qui Ruby ressemble fortement. Sa mère, visiblement. Il y aurait-il un meilleur moyen de rencontrer sa famille tiens ? Je suis aussi fait qu’une carpe, bordel j’aurais du prendre une douche gelée avant de venir ici, et me laver les dents 746 fois, pour être sûr d’être présentable. «Je voulais juste l'empêcher de faire l'erreur de sa vie...» Lançais-je en la regardant dans les yeux.





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Ruby McPhelps a posté ce message Dim 2 Fév 2020 - 14:44 #


Emilio & Ruby

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Le soupir de soulagement est audible alors que je me tourne pour regarder l’intrusion. Avant même que mon regard ne se pose sur lui, je sais qu’il s’agit d’Emilio. Et il a failli louper le coche, étant sur le point de dire oui. Mes mains se retirent de celles de Calvin dont je lis l’incompréhension sur son visage. il ne semble pas comprendre et à vrai dire, je m’en fiche. Je soulève cette robe affreuse avant de lui tourner le dos. J’entends des messes basses, des mots dont je n’aurai jamais aimé qu’on me clarifie avant de me stopper devant Emilio. Je le regarde avant de sortir quelque chose qui se voudrait drôle. Après tout, la situation était tellement tendue. « Un peu plus j’allais devoir m’enfuir de l’autel en courant pour te rejoindre. Ce qui n’est pas pratique dans cette robe. » Je viens doucement coller mon front contre le sien avant de passer mes bras autour de lui. Sa chaleur m’accapare et je souris de contentement alors que derrière nous, le chaos éclate. Je me laisse enfermer dans cette bulle alors que je ronronnerai presque alors qu’il me dit les fameux mots. Les mots que toute fille attendent. « Tu ne me perdras pas, Emilio. » Le ton est grave, serieux alors que l’on me l’arrache des bras.

Calvin est entre nous deux, son poing serré alors que ses mots ne sont qu’injures. Alors qu’il n’est que rage. « Oh ferme-la tu veux, je me suis bien tue pendant des années parce que tu me trompais avec la femme du premier rang. » le comble de l’ironie, inviter sa maitresse à son mariage. Mais je savais qu’il ne m’épousait que pour faire alliance avec mon père. Les McPhelps sont affiliés au McDouglas et McKenzie et ce sont des clans influents en Ecosse. La preuve, ils sont tous présents avec leur tartan. Seule moi en est dépourvue selon la volonté de ma belle-mère. Ancienne belle-mère. Le respect des traditions et de ma culture et elle ne connait pas. La femme nous rejoint et pendant un moment, il me semble voir Narcissa Malefoy. Ses cheveux blancs, ses lèvres pincées. Elle pose ses doigts sinueux sur l’épaule de son garçon avant de tarder un regard vers moi. « Trainée. » Je hausse un sourcil alors qu’ils passent tous les deux devant moi. Je ne savais pas si Emilio avait de la famille mais en tout cas, ils ne seraient pas pire que celle de Calvin. Alors qu’il quitte l’enceinte, mon petit-ami se redresse pour partir en courant. Ok Ron Weasley inside. Je le suis en supportant ce lourd jupon avant de le voir étaler Calvin au sol avant de cracher des paroles venimeuses à l’encontre de mon ancien compagnon. Je croise les bras sur la poitrine alors que la sécurité s’approche pour inviter la mère et son enfant diabolique à quitter les lieux alors que je tends la main vers Emilio pour qu’il vienne me rejoindre. Nous retournons à l’intérieur où seule ma mère est assise alors que les autres se déchaînent. Elle nous fixe avec son calme légendaire avant de s’approcher d’Emilio. Je sens qu’elle l’inspecte sous toutes ses coutures. « Outre le fait qu’il ne sait pas choisir le bon alcool pour se saouler, il a de bons gênes. Bienvenue dans la famille, mon garçon. » Puis, elle me gratifie d’un clin d’œil alors que mon père du haut de ses mètres se saisit d’une chaise. « Ok ça va trop loin. » Je relève mon jupon avant de fouiller dans mon décolleté pour grimper sur l’autel de fortune -le curé étant caché derrière- et allumer la briquet qui déclenche l’alarme incendie en quelques minutes. Tout le monde se stoppe pour me regarder. « tha sin gu leòr, hurlai-je contre tous les clans. » Je gronde. « Emilio est le propriétaire de cet hôtel et va donc appeler la sécurité pour escorter les convives de Calvin hors de l’autel et vous autres stupides Ecossais sanguins, allez vous débarbouiller et on se retrouve dans trente minutes pour célébrer le non-mariage. J’ai la dalle et vous allez pas commencer à m’énerver. » Je descends de mon piédestal sans me casser la gueule -un exploit- avant de retourner près du portoricain et sourire. Puis, je me penche pour venir déposer doucement mes lèvres sur les siennes, passant outre le whisky avant de presser mon corps contre le sien. « Et si nous allions te débarbouiller ? » L’eau continuait de goutter sur nous. Ma coiffure ne devait plus ressembler à rien, ni mon maquillage mais qu’est-ce que j’en avais à faire ? Je me penche doucement à son oreille pour venir murmurer quelques mots. « Sauf si prendre une douche avec moi t’effraie bien sûr. » Mes mains passent doucement sous sa chemise humide alors que je me serre contre lui. Mon père arrive derrière nous nous surplombant suivie de mon frère avant de poser sa grosse main sur mon épaule. « Faites ce que vous avez à faire les tourtereaux, je vais chercher le scotch. Ah et mon gars, la prochaine fois que tu cours après une McPhelps bourre-toi la tronche avec notre scotch. Le whisky c’est mal vu chez les Ecossais. » Je ris si fort avant de me tourner vers lui. Quelle bande d’abrutis nous sommes, les McPhelps. Une vraie famille de cinglés.






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Invité a posté ce message Dim 2 Fév 2020 - 23:09 #


Emilio & Ruby

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Je crois n’avoir jamais eu aussi peur de me retrouver seul, je crois. L’instinct de me dire que c’était peut-être ma dernière chance, ma dernière chance de mener une vie meilleure, de faire quelque chose de mieux que de vider les fonds de bars, et de terminer torché au fond de mon canapé, ou d’une boîte de nuit, ou encore d’un club de Strip Tease. Porté par ce sentiment que si je ne fais rien, c’est le reste de ma vie, de nos vies, que je fous en l’air. J’arrive dans la salle à bout de souffle, priant pour que ce ne soit pas trop tard, que nos destins ne soient pas scellés. Qu’elle n’ait pas dis oui. Je me lance dans mon pseudo monologue devant une assistance pleine. Je me ridiculise sûrement mais je n’en ai pas grand-chose à faire si je dois être tout à fait honnête. J’ai tendance à juste faire parler mon cœur, ça hurle là-dedans, et il faut que je fasse sortir tout ça. Franchement, quand elle remonte l’allée pour me rejoindre, je pense que toute l’assemblée s’attendais à ce qu’elle s’avance pour me gifler, ou quelque chose comme ça. Au lieu de ça, elle fais exploser mon cœur avec ses mots, et me fais même rire avec sa petite blague. « Je m’en serais voulu si tu t’étais blessée, en te prenant les pieds dans la robe. » Répondis-je, en enlaçant sa taille. Bon sang, mes idées sont en bordel, et pourtant, j’ai l’impression de doucement tout se mets à sa place. J’ai empêché ce mariage, je devrais m’en réjouir. Notre conversation est sérieuse, et le moment bien trop court, alors qu’un poing s’écrase sur mon visage. Comment bien continuer la journée.

Autant dire que j’ai clairement été sonné pensant quelques secondes avant de me reprendre, après qu’il l’ait insultée, chose à ne pas faire. Mon sang ne fait qu’un tour, je me relève presque aussitôt, pour aller à mon tour, lui en coller une. C’est hors de question que je la laisse se faire insulter par quelqu’un qui n’a eu de cesse de lui manquer de respect pendant bien des mois. Non, juste non. Il n’en faut pas plus pour élever mon level de rage. L’alcool se mélangeant à tout ça, je lui colle une droite avec un peu plus de force que je ne l’aurais voulu, mais de toute façon il l’avait mérité. Bien fait pour lui. Qu’il s’en aille. C’est la sécurité qui les évacue, j’ai pas la force de le faire, et de les foutre dehors moi-même, j’ai pas franchement la force d’en recoller une à qui que ce soit. La redescente de l’alcool sûrement. De nouveau auprès de Ruby, je me fais inspecter de tous les côtés par la mère de ma douce, sûrement une tradition familiale je ne sais pas. Il est commun que les écossais sont de ceux dont les familles, les plus anciennes ont des traditions. Après tout, je ne connais pas vraiment cette culture. Je suppose que j’aurais tout le temps de la découvrir à l’avenir. Enfin si la guerre entre les écossais dans la salle cesse avant que ça ne devienne un bain de sang. L’alcool me fait sûrement voir des choses, mais j’ai l’impression de me retrouver un épisode d’une série historique. Goddamn. Je remercie la mère de Ruby d’un sourire, alors que ma douce se rue autant qu’elle peut vers l’autel, pour activer l’alarme incendie. Ingénieux. Cette femme est pleine de ressources, et qu’est-ce que j’en suis amoureux. En acquiesçant à ses mots je fais signe à la sécurité postée à l’entrée. « Ce ne serait pas de refus j’avouerais. » Répondis-je après lui avoir rendu son baiser. Ses mots murmurés à mon oreille me donnent des idées peu catholiques pour le jour d’un non-mariage, et me tirent un sourire à peine dissimulé. « C’est bien loin de m’effrayer. J’en crève d’envie. » Ses mains sur ma peau me font frissonner, alors que j’ai du mal à avoir accès à la sienne. Trop de tulles, et de froufrous, rendez-moi Ruby. On se referme dans cette bulle qui n’appartient qu’à nous, mais bien trop vite, on se fait interrompre par deux géants, son père et son frère, visiblement. Je vous dis, on rêve mieux, comme rencontre avec la belle-famille. Je me fais même réprimander pour mes choix d’alcool. « Je m’en souviendrais » Répondis-je dans un sourire. J’ai l’impression de me sentir à la fois accepté et pas tout à fait, tout à fait étrange comme sentiment, mais je n’ai pas les idées claires. « Allons nous changer. » Soufflais-je en la prenant par la taille, pour qu’on monte jusqu’à ma suite, histoire d’être tranquilles. Personne n’aurait l’idée de venir nous déranger de toute manière. « Désolé d’avoir provoqué cette bataille entre ta famille et celle de.. enfin de Calvin. » Lançais-je, ne sachant comment qualifier son ex fiancé de manière polie, alors qu’on entre dans l’ascenseur, ce dernier se refermant sur nous. « J’ai bien fais, de venir te sauver, tu étais bien trop belle pour lui. J’aurais été idiot de te laisser entre ses griffes. » Prononçais-je en venant lui voler une série de baisers bref, entre quelques mots. Mes mains autour de sa taille. Réalisant difficilement, qu’elle est en quelques sorte mienne, maintenant. Bien vite les portes s'ouvrent et nous rejoignons la chambre d'hôtel. « J'ai malheureusement pas de robe à te donner, pour changer celle-ci, mais je peux envoyer quelqu'un t'en chercher une, à moins que porter un des mes costumes ne te gênes pas ?» Lançais-je bien trop vite, encore épris des vapeurs d'alcool du début de journée. Plus jamais je bois autant.




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Ruby McPhelps a posté ce message Lun 3 Fév 2020 - 20:05 #


Emilio & Ruby

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Je ris à la place d’Emilio avant de venir nicher ma tête dans son cou. Sans doute par timidité pour commencer et parce que même si le moment était mal choisi, j’étais heureuse qu’il soit venu. Alors certes, on me l’arrache momentanément des bras pour venir taper son si beau visage mais le voilà qu’il part en courant. Alors déjà courir derrière son mec avec une robe extrêmement lourde c’est compliqué mais en plus, ça fait chier. Je le retrouve alors qu’il a étendu Calvin au sol et que la sécurité les embarque. Calvin et sa mère, pas Emilio. Emilio manque de tomber au sol et je le rattrape pour venir le soutenir. « Est-ce que t’as besoin de te saouler avant de venir me dire que tu m’aimes ? » Heureusement qu’il n’est pas bien grand ni bien gros. Nous retournons à l’intérieur où le chaos règne. Alors pour être honnête avec vous, c’est habituel. Les écossais ont le sang chaud. Je peux voir mon père abattre une chaise sur le dos d’un mec -de notre clan- et mon frère se jeter dans la mêlée. Alors, je devrais changer de famille. Non la honte n’est pas là, non. Ma mère -qui est la seule à avoir une taille de géant dans cette famille- sourit à Emilio chaleureusement. « Bienvenue dans le clan, mon grand. On va t’éviter le lancer de rondins parce que t’es un peu frêle mais on te pardonne. » Je soupire bruyamment avant de soulever ses jupons. Et manquer de me casser la gueule. Yes. C’est trop lourd. J’arrache un peu de tulle qui vole dans tous les sens. « J’aime pas la meringue bordel. Je soulève cette chose pour monter sur l’autel et déclencher l’alarme incendie. Il pleut sur tout le monde. Les femmes hurlent, les mecs me fixent. Yes, je me fais l’effet d’être Merida dans Rebelle face à une armée d’ours. « Et la bouffe ? » Oui forcément, mon père ne songe qu’à bouffer. « Y’aura à manger alors allez tous vous changer et on se retrouve dans la salle pour faire la fête. » Une grande acclamation. « Pour picoler. » Une acclamation plus sonore. « Et pas de bagarres les mecs où je vous botte le cul jusqu’en Irlande du Nord. » Cri de terreur, acclamations moins enjouées. Irlandais vs Ecossais. Certes, nous sommes roux mais on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Je descends sans me casser la tronche pour rejoindre Emilio. J’ose poser mes lèvres sur les siennes alors que tout le monde retrouve son calme. « Déjà en manque ? Je te rappelle qu’on s’est adonné aux choses de l’amour hier soir. » Je frotte mon nez contre le sien alors que les géants passent à côté de nous. « Bienvenue au pays des géants, amour. » A côté de mon frère, il a l’air d’un minimoys. Ce dernier regarde Emilio, l’inspecte avant de poser sa lourde main sur l’épaule de mon mec. « Tu fais souffrir ma sourire et je t’arrache la tête pour jouer au Rugby avec. » Je dodeline de la tête alors qu’il glisse sa main dans la mienne pour me sortir de là. Je ressemble officiellement à un caniche mouillé. « T’inquiètes, nous sommes écossais, on se bat tout le temps. Tu verras si tu as le courage de rester. » Après tout, il est venu au monde avec une cuillère en or dans la bouche, il a sa page wikipédia, des articles dans des journaux et il s’amouracherait d’une institutrice en maternelle qui vient d’un autre pays et pour qui le whisky se rapproche des irlandais. Je passe une main dans mes cheveux trempés. « Oui enfin là, je ressemble plus un cocker trempé qu’à une belle demoiselle. Et puis je te l’ai dit, j’aurai fini par te rejoindre. J’avais déjà le discours mélodramatique dans le fond et toute la scène. » Je me colle un peu plus à lui dans l’ascenseur alors que nos lèvres s’effleurent, se cherchent. Et je sens qu’il cherche à toucher ma peau mais ma couche de vêtements est un peu trop imposante. Je le suis jusqu’à la suite avant de voir que c’est un penthouse. Ok, je suis déjà venue mais en pleine nuit. Bordel, il habite dans une fucking villa au centième étage. Je tire sur les cordons de ma robe qui tombe au sol dans un énorme bruit. « Chéri, je suis plus grande que toi. Un de tes pantalons, ça me fera un pantacourt. Je vais donc accepter la robe. Je fais du 40, à cause des jumeaux. » Imposante poitrine. Me voilà devant lui en porte-jarretelles bleu (avoir quelque chose de bleu) avec un tanga blanc et un soutien-gorge transparent sur moi. Je viens doucement m’approcher de lui. Sans ménagement, j’arrache sa chemise que je laisse tomber sur le sol avant de venir pianoter sur ses muscles. Doucement, mes mains tâtonnent pour venir remonter jusqu’à ses cheveux alors que je dépose quelques baisers contre sa mâchoire. Nos corps se trouvent, se cherchent. Sous la douche, je laisse l’eau couler sur nous. Froide pour le faire dessaouler. « Tu sais que j’avais prévu une lune de miel à Paris avec l’autre tanche. Tu voudrais bien prendre sa place ? Sinon, je vais devoir partir avec Monsieur Moustache et je ne suis pas certaine qu’il apprécie l’avion. » Je souris, je me laisse convaincre. « Montre-moi combien tu m’aimes, ‘Milio. Et je ferai en sorte de gommer la tristesse de tes traits, je ferai en sorte d’amener un peu de vie dans cet appartement et d’essayer de te contenter physiquement. » Mes mains s’attardent sur chaque parcelle de sa peau, chaque millimètre et je savoure le moment qui n’appartient qu’à nous. Juste avant que cette bulle n’éclate. Des soupirs, des caresses, de l’amour. des promesses échangées. Que demander le plus ? Si ce n’était qu’il m’a ramené à la vie, qu’il a fait de nouveau battre mon cœur. « Je me sens de nouveau vivante grâce à toi, Emilio. Donc ne me brise pas s’il te plait. »






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Invité a posté ce message Lun 3 Fév 2020 - 23:11 #


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Quand la terre tourne sous mes pieds, je pense que je regrette quand même salement d’avoir ingurgité autant d’alcool que ça. J’aurais peut-être dû éviter de vider le bar, j’y penserais pour la prochaine fois, histoire de pas finir dans un tel état. Même si clairement, j’espère que la prochaine fois que j’aurais à enlever Ruby d’un mariage, ce sera le nôtre, mais ça c’est une autre histoire. « Non, bien sur que non, j’avais besoin de boire parce que tu n’étais pas là, ce matin, au réveil. Mais je le pense hein. C’est vrai que je t’aime. » Ah l’alcool trop honnête, et amoureux aussi. Ca décuple les sentiments ce truc, non pas qu’ils n’étaient pas forts à la base, bien au contraire. Elle m’a accroché en un regard. Incapable de dire quand j’en étais tombé amoureux, mais ce qui est sûr, c’est que je m’y lance à corps perdu, comme si je n’avais jamais vécu tout ça, que ça ne m’avait pas déjà fait assez de mal, mais ça ira. J’espère que ça ira. Que mes travers ne soient que de mauvais souvenirs, et qu’elle égayera ma vie, de toute sa splendeur. Dans la salle, les chaises volent, et les grognements des hommes émanent de la foule. Bon sang. C’est comme ça que ça termine en général les réunions de famille ? Parce que sinon je veux bien éviter les prochaines ? Je sens déjà que je ne m’en sortirais pas de la droite de l’autre idiot sans un beau cocard ou quelque chose du genre. Enflure. « Merci, Madame McPhelps. » Simple efficace, on est vire mais pas trop, faut donner le change. Je l’observe, alors qu’elle va régler les conflits de famille, un sourire collé aux lèvres, elle mène sa petite barque d’une main de maitre et je la trouve absolument impressionnante de beauté et de pouvoir là-haut, sur son piédestal. Amoureux vous dis-je. Je suis trempé jusqu’à l’os, au moins on est sûr que la sécurité incendie fonctionne, mais les fringues mouillées c’est pas mon délire. Mais je retrouve bien vite ma Ruby. « J’ai pris un abonnement hier soir, il faut croire. Et puis il y a toujours des gens qui s’éclipsent pour faire ça à un mariage, non ? » Lançais-je en pleine conscience, que mes pensées sont loin d’être innocentes, mais que voulez-vous, nous avons des choses à célébrer. Nous nous retrouvons entourés de sa famille, alors que nous savourions nos peu d’instants de tranquillité. Je réponds à Ruby d’un sourire, avant de me faire prévenir par son frère que je n’ai pas intérêt à faire souffrir sa chère sœur. [color] « Je n’en ai pas l’intention, mais c’est gentil de prévenir. »[/color] Répondis-je avant de prendre Ruby par la main pour nous éclipser un instant.


« Je resterais autant de temps qu’il le faudra, toujours s’il nous en tiens. » répondis-je en souriant grandement, c’est pas demain la veille que je vais me carapater. Je l’avais, je ne la lâche plus, c’est tout bonnement hors de question. Ruby est maintenant mienne, et c’est sincèrement la meilleure chose qu’il ait pu m’arriver depuis bien longtemps. Il avait fallu que je vide un bar pour avoir la force d’aller la chercher, mais tout de même. « Ca n’altère en rien ta beauté, tu sais. » Répondis-je, alors que l’ambiance dans la cage d’ascenseur est plus qu’électrique. Mais le moment est trop court, et presque frustrant, de ne pas avoir accès à sa peau, cachée sous toute cette tulle. Maudites robes de mariées. En premier lieu nous étions montés pour changer nos vêtements détrempés par l’alarme incendie, mais je n’ai rien à lui donner, et sa réponse est même évidente, sacrée géante. Dans mon dos, alors que j’ôtais la veste qui collait à ma peau, un bruit se fait entendre, sourd, sur le parquet. Pendant l’espace de 3 secondes, j’ai eu peur que ce soit elle, qui soit tombée, mais quelle ne fût pas ma surprise de la voir, aussi peu habillé d’un coup d’un seul, dans un ensemble, qui aurait fait se damner n’importe quel être humain. Instantanément je me transforme en brasier humain, avide de goûter à sa peau, à ses mains sur mon corps, à nos deux entités qui ne forment plus qu’une. Une union qui cèlerait ce qui nous anime depuis quelques temps. Presque trop vite, sauvagement, avides de pouvoir s’adonner à ce que nous savions faire de mieux, s’aimer, nos vêtements jonchent le sol, alors que l’eau glacée de la douche, ne se déverse sur nous, animant mon corps de deux sensations contradictoires, le froid de cette eau, qui ruisselle sur ma peau halée, et cette ardente chaleur qui m’habite, m’hurlant à tout prix, de l’aimer, intensément. « Je prendrais sa place, avec plaisir. Evitions à Monsieur Moustache le désagrément de l’avion » Répondis-je, avant que nous basculions définitivement dans un monde qui n’appartenait qu’à nous. Ses mots réveillant chaque parcelle de mon corps meurtri, faisant battre mon cœur qu’une manière nouvelle. « Aimes-moi, Amor, ici, maintenant et pour toujours » Lançais-je le souffle court, alors que nous nous adonnions désespérément à se prouver cet amour, charnel, intense, brûlant. En lui montrant de mille et une façons combien je pouvais l’aimer. Mettant dans chacun de mes souffles, de mes mouvements, l’amour que j’avais pour elle, faisant de son corps un sanctuaire.

[…]

De nombreuses promesses échangés, des mots d’amour murmurés, qui résonnaient encore entre les murs de la salle de bains, lorsque nous nous enroulions dans les peignoirs de la salle de bains. Mon taux d’alcool avait probablement baissé de moitié, si ce n’est pas plus, et heureusement, j’ai les idées claires, et ce n’est pas plus mal, de retrouver un peu de lucidité. J’avais pris le temps de passer un coup de fils bref à quelqu’un à la réception, pour l’envoyer dans l’un des plus grands magasins de New York, pour aller lui chercher une robe dans sa taille. Alors qu’elle bataillait avec sa crinière de feu dans la salle de bains. Il ne faut pas plus de 15 minutes pour qu’on frappe à ma porte, la robe dans une protection noire, marque de créateur. Parfait. Je la retrouve, la pochette entre les bras. Heureusement que j’avais renfilé un pantalon propre et une chemise, qui n’étaient absolument pas froissés, dieu merci, sinon j’aurais été capable de repartir pour un second round, la tout de suite, tant elle est belle et enivrante. « Tu seras la plus belle dans cette robe. » Dis-je, en l’accrochant derrière la porte, avant de venir embrasser son épaule, que j’avais pris soin de dénuder, auparavant. « Nous ne devrions pas trainer, on va finir par croire que je t’ai déjà enlever pour t’emmener en voyage, loin de tout ça. » Murmurais-je, déposant un dernier baiser à la commissure de ses lèvres, avant d’aller sagement l’attendre en dehors de la salle de bains. Elle était mes pensées, ces derniers temps, la seule vers qui la moindre mes actes étaient dédiés, la seule à qui je rêvais. Elle était ma dernière chance, mon dernier espoir, l'étoile qui brillait dans ma nuit noire, et j'étais bien plus que chanceux, de m'être épris, d'une femme aussi merveilleuse que Ruby. Chanceux, était même bien faible, pour qualifier la situation. C'était presque une bénédiction.





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Ruby McPhelps a posté ce message Lun 10 Fév 2020 - 0:17 #


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Après quelques soupirs échangés et une douche brûlante malgré la température glaciale de l’eau, j’ai fait des efforts pour me remettre d’aplomb. Les joues rougies, le regard pétillant, j’ai bataillé avec mes cheveux pour me faire une couronne tressée. Mon visage démaquillé, j’ai enfilé une robe qu’Emilio avait fait apporter pour moi. Une robe d’un rouge sang qui contrastait avec ma peau d’albâtre. Je tente donc de me rendre visible en m’engouffrant dans cette robe très moulante avant d’aviser mes pieds. Je resterai pieds nus. Je décide de sortir de la salle de bain avant de venir passer mes mains autour de la taille de mon petit-ami pour venir déposer un baiser dans le cou de ce dernier. « Merci pour la robe, murmurai-je dans le creux de son cou avant de venir enfouir mon visage dans sa nuque. » Puis, je me détache avant de sourire. Puis, main dans la main nous filons dans le couloir pour reprendre l’ascenseur. J’en profite pour venir me coller à lui et déposer mes lèvres sur les siennes dans un baiser plus doux. « Merci de m’avoir enlevé. Maintenant, il est temps de voir les termes du contrat que tu viens de signer. » L’appareil se stoppe et je sors la première pour aller jusqu’à la salle de réception. Franchement, la wedding planner avait vachement bien bossée. J’ai tout changé à la dernière minute pour une décoration écossaise. Et une flopée de rouquins se tenaient sur des chaises, chantaient fort et s’amusaient à faire des blagues grossières. « Ah vous voilà. » Mon père s’approche de nous pour venir passer sa main massive sur mon épaule. « Trop rouge ta robe, pumpkin. » je lève les yeux au ciel alors que ma mère se tient derrière. Elle s’approche du haut de son mètre soixante cinq alors que mon frère tient sa progéniture entre ses bras avec sa femme au loin. « Emilio, je te présente Murtagh McPhelps et ma mère Séafrà. Papa, maman, voilà Emilio mon compagnon. » Mon père avise Emilio avant venir lui serrer franchement la main. « Ah on se rencontre enfin, viens gamin on va voir si tu sais lever le coude et si tu es digne de ma fille. » Puis, il me l’arrache alors que je viens m’asseoir avec les autres dames. Et que nous faisons exactement la même chose. « A MON NON MARIAGE. » Alors que la soirée commençait juste et que je me tourne pour sourire à Emilio. Entouré des géants de ma famille, il était si beau. Si sexy qu’il me donnait des bouffées de chaleur. Je lui souffle un baiser avant de lui servir mon sourire le plus éblouissant pour retourner aux rites d’initiation tandis que mes cousins montent sur la table pour venir danser en jurant.
Et le repas n’a pas encore été servi.







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Invité a posté ce message Mar 18 Fév 2020 - 22:06 #


Emilio & Ruby

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Quand je la regarde venir à moi, j’ai l’impression de voir un ange, en robe de soirée bien sûr, mais un ange. Elle est magnifique. Comme envoyée des dieux pour apaiser mes maux et les troubles du quotidien. J’ai une chance sans nom, soyons honnête. Qu’est-ce qu’une femme comme elle, peut bien voir en un homme comme moi ?  Je ne me sens pas comme quelqu’un qui a remporté le gros lot à la loterie, juste bien trop chanceux pour que ce soit vrai. « De rien, elle te sied à merveille. » Répondis-je en souriant. Même Œdipe, aveugle comme il est possible, saurait voir sa beauté. Nous rejoignons l’ascenseur, enfermé d’une bulle de douceur. Une chaleur presque apaisante. J’avais les idées claires, et l’instant précédent, me faisait me sentir comme l’homme le plus comblé au monde. J’étais tellement amoureux d’elle, tellement, que j’aurais pu faire construire une maison en haut d’une colline, pour la garder uniquement pour moi, on y aurait emmené ses animaux, ajouté un chiot, histoire de dire qu’il est à nous, et nous aurions vécu comme des rois. Heureux et amoureux. « C’est toi que je devrais remercier… » Soufflais-je dans un sourire.


L’ambiance dans la salle se fait chaleureuse, des rires s’envolent, et j’ai pas eu cette impression depuis bien longtemps, trop habitué aux soirées guindées, aux rires étouffés et contrôlés. Ca me change. Je crois que j’apprécie cet élan de naturel. Rapidement nous nous fîmes approcher par un géant roux, et sa petite femme – et je pèse mes mots, elle est plus petite que moi, et c’est un peu rassurant, j’avais clairement peur d’être le seul nain de la contrée. «Monsieur et Madame Mcphelps, c’est un plai… Oh, très bien. » Je me fais embarquer par le géant monsieur Mcphelps. Certains sont ivre, l’un d’entre eux joue même au ventriloque avec une chaussette, très bien, parfait. Quand je m’installe, on fait glisser devant moi, un grand verre de Scotch. Je tape la discussion à plusieurs des personnes ci-présentes, tout en tentant de vider les verres qu’on me présente, mais ils boivent plus vite que moi et c’est pas peu dire. Sa voix me fait me retourner, et l’admirer. Elle est rayonnante, et j’aime la voir comme ça. Je lève mon verre dans un sourire. Bordel de merde, je l’aime.


Le repas, heureusement, éponge les verres et autres rites qui s’enchaînent, et je semble les passer haut la main. Félicitations Milio. C’est quand il me gratifie d’une « Bienvenue dans la famille, gamin » que je comprends que je peux enfin la rejoindre. Je viens me glisser derrière elle en souriant comme l’imbécile heureux que je suis. « Je peux t’enlever, et t’inviter à danser ? » Glissais-je avant d’embrasser sa nuque doucement, presque comme un baiser fantôme sur sa peau. Attrapant sa main dans la mienne je l'attire sur la piste. « A ton non-mariage mon amour» Soufflai-je à voix basse.




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Ruby McPhelps a posté ce message Mer 19 Fév 2020 - 17:53 #


Emilio & Ruby

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« Elle est sans doute un peu trop… » Je le regarde en battant de mes cils. C’est la première fois que je me présente devant lui en étant au naturel. Mais en somme, cette robe était trop chic pour moi. « Chère. Tu sais, Milio je m’habille dans des friperies ou je fais moi-même mes vêtements. » Je me sens rougir car dans le fond, je ne suis qu’une petite institutrice en maternelle. Je ne suis pas grand-chose dans son monde. Un grain de sable. Et j’avais peur qu’un jour, il ne se réveille et qu’il ne se rende compte à quel point j’étais normale. « Tu sais… » je me sens rougir jusqu’aux oreilles. Mais je décide de soutenir son regard un instant. « ça ne te gêne pas d’être avec une femme aussi banale que moi ? Je… J’aime pas la luxe. » Et pourtant, mes parents étaient riches. Enfin pour des écossais. Mon clan avait plein d’affiliés et le scotch de mon père s’exportait dans le monde entier. Mais j’ai toujours tenu à travailler pendant mes études ou à vivre de manière sommaire. Je ne suis pas une minimaliste. Bien au contraire. Mais, je ne suis pas comme ma sœur. Son avidité d’argent et un cinglé l’avaient tué. Et je me contente de peu.

Je décide de me coller à Emilio dans l’ascenseur, profitant de sa chaleur en enfouissant ma tête dans le creux de son cou. Son odeur vrillait mes sens et je déposai un baiser chaste sur sa peau ambré, contrastant avec la mienne d’albâtre. « Tu l’as déjà fait, murmurai-je contre ses lèvres dans un sourire. » Nous étions clairement comme deux adolescents et je pense que personne n’aurait misé sur notre couple. Improbable et venant de mondes différents. « Fais-moi découvrir ton monde et je te ferai connaitre le mien. » Alors que les portes s’ouvrent, je glisse ma main froide dans la sienne brulante. Je l’entraine à ma suite dans la pièce bruyante. Les écossais se font entendre et tout le monde rit, boit et chante. Les traditions. Mes parents étaient friants de tradition et n’aimaient pas trop les américains. Mon père avait beau avoir une fortune familiale, il restait assez bas de plafond. Il gratifie Emilio d’une grande claque dans le dos et je ne peux me retenir de glousser alors que ma mère m’entraine à sa suite.

Du coin de l’œil, je l’observe suivre les rites jusqu’à la chanson banale de la famille. Mon dieu, bientôt, il va le convertir au kilt. Mes cousines et les femmes des clans affiliés se font curieuses, m’écoutent, dansent avec moi sur les danses traditionnelles. Et je me sens un peu saoule alors que des bras enserrent ma taille et des lèvres s’attardent sur ma peau. Je ferme les yeux à son contact, avant venir poser ma main sur son bras pour le garder un peu plus près de moi. « Je suis toute à toi. » Je le laisse m’entrainer sur la piste de danse avant de remarquer que j’étais à sa taille pour une fois. Pas de chaussures. Je colle mon front contre le sien avant de fermer les yeux et de me laisser porter par la danse. « c’est d’un ridicule cette appellation mais bon, je ne savais pas comment appeler cette réunion surréaliste. » Je viens poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser délicat. Que j’approfondis, que je rends plus brûlant avant de me reculer le rose aux joues. « Ma famille te plaît ? Ils sont un peu bruyants mais dans le fond, ils sont chouettes. Et tu verras, mon amour, que l’Ecosse est un beau pays. Même si nous avons des traditions bizarres. » Un rire s’échappe de ma gorge alors que je vois mon père s’éclipser. AH NON. « Oh c’est pas vrai. » Je défais mes mains de sur Emilio pour les coller sur ses oreilles alors que Murtagh McPhelps revient avec sa cornemuse. Sauf que c’est un instrument d’extérieur. Dans une salle, le son se répercute sur les murs et peut rendre quelqu’un de sourd. « On avait dit non, Papa. Tu vas le rendre sourd, hurlai-je pour masquer le son nasillard de l’instrument. » Et bien sûr qu’il avait mis son kilt.
Un vrai cliché jusqu’au bout.







AVENGEDINCHAINS


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