Virtual pleasure hits the wall

Sans doute as tu raison, sans doute que ca ne changera rien.Mon gros soucis est que je ne te fais pas confiance, pas même en toi je n'arrive à faire confiance. Si bien que lorsque tu me dis que tu feras ce que tu me demande, au lieu d'être rassuré, au lieu d'être soulage, je reste suspendu au doute. Je ne dis rien ne crie pas victoire. Je n'arrive plus à entendre cette affirmation comme un fait, ce n'est à mes yeux qu'une promesse perdue ou un moyen d'apaiser mon courroux. Le concède tu sincèrement, je n'en suis pas sur. Je ne répond pas parce que cette vérité est terrible mais tu le devine sans nul doute. Je me laisse bercer dans tes bras, la gorge nouée, en proie à des doutes qui m'assaillent, en proie à ses démons que je ne contrôle pas suffisamment.Tu as entièrement raison, j'ignore si cette décision changerait quoique ce soit. Sous tes baisers, sous ton regard implorant et tendre, je suis silencieux. Je me détourne de cette tendresse que tu m'offres. Je suis las et circonspect. Je voudrais te croire, j'ai besoin de te croire mais échoue au moindre signe contradictoire de ta part alors avec cette application, comment pourrais je ne pas me méprendre quand le moindre de tes regards est analyser et réinterpréter par mon esprit biaisé. J'ai encore besoin d'être rassuré par toi, c'est ce qui me fait poser des question fortes. Des idées dont je me suis déjà convaincu sans même te les avoir poser. Tu renies, évidement, c'était une question piège.

Pourtant t'entendre dire ses mots me touche malgré tout, parce qu'il font resonnance à notre histoire, à un passé ou tout était si beau. Et tu me parles de cet homme dont tu es tombé amoureux et qui est si loin de ce que je suis devenu, de ce garçon si ambitieux et assuré que j'étais alors cette première fois ou je t'ai vu. Tu étais alors devenu l'homme a conquérir, mon Everest personnel. Je pensais pouvoir tout avoir, ma carrière, une belle famille et TOI! Rien ne pouvais alors m’arrêter sauf mon propre esprit. Tes mots ont tant de pouvoir, je te fixe et me mord les lèvres. Sans doute que j'ai besoin de les entendre, de le faire rentrer dans mon cœur si ma tête ne veut pas l'entendre. Lui il sait que tu es sincère, que tu finirais ta vie avec moi malgré tout ceci. Mes doigts viennent caresser ta nuque avec douceur. Je t'embrasse même.
"Tu ne me supporteras pas jusque là je pense, je vais être encore plus aigri quand je serais vieux. Tu finiras par écouter ce que tout le monde te dis et me laisseras pour un autre au regard océan. Quelqu'un qui peut t'offrir plus que moi." Un scénario tout droit sorti de mon esprit à l'instant. Peut être que je l'aurai chercher, mérité mais ce n'est pas ce que je désire. Non cette fin que tu visionne me conviens bien mieux.

Tu m'ordonnes de penser à moi de trouver ce qui pourrait me faire du bien et la réponse est sur le bout de mes lèvres même si cela m'est interdit à cause de mon arrêt. "Travailler!" Je demande avec frustration. Chaque fois que j'ai tenté de me réinsérer dans le travail, j'ai rechuté mais passer mes journées à tourner en rond et regarder la télé quand mon fils est absent m'est insupportable. "J'ai l'impression d'être complètement inutile! je ne suis ni un bon mari, ni un bon père et je ne fais rien. Je suis rien. j'ai pas écris un seul article depuis plus d'un an. je voudrais travailler juste un peu." Je e regarde avec espoir comme si tu pouvais m'aider tandis qu'un docteur m’interdisait formellement de reprendre toute activité professionnelle.

Il repose la vérité telle qu’elle est. Si l’esprit étriqué et malade d’Alexander ne lui permet plus de se souvenir du passé, Enrik s’applique à le lui rappeler. Il est amoureux de lui. Depuis qu’il a vingt ans et cette passion ne s’est jamais amoindrie. Cet homme, il l’a dans sa peau. Il est devenu sa famille et pour rien au monde, il désire l’abandonner. Parfois, la fatigue le fait se questionner à ce sujet, sa frustration sexuelle le dirige vers d’autres hommes, mais son cœur demeure constant. Alexander est et continue d’être celui qui est fondamental dans son existence. Il aimerait tellement que son époux en soit persuadé. Malheureusement sa voix perfide semble chanter un autre scénario que son époux exprime comme la voix de la raison. Cela lui brise le cœur, malgré la caresse délicate de ses lèvres contre les siennes. « Personne ne peut prédire l’avenir. La seule chose que je sais, c’est que je veux finir mes jours à tes côtés et que je t’aime, Alexander. » Il souffle avec sincérité, son regard clair et pénétrant plongé dans le sien. Il aimerait tellement que son époux retrouve sa voie, qu’il cesse de se tourmenter de la sorte en ne pensant qu’à lui. Il a besoin de penser à lui, ce qui peut lui faire du bien, alors lorsqu’il lui annonce clairement son envie, Enrik ne peut que foncer tête baissée dans cette possibilité. « Alors fais-le. » Il lâche sincèrement, sans prendre en considération que cette possibilité puisse se faire entraver par le désaccord du corps médical qui suit son époux. Ses pouces sont ancrés à ses mâchoires dans une poigne douce. « Peut-être pas de manière rémunérée pour le moment, car tu te dois de t’épargner de tout stress, mais je suis certain que tu peux tenter d’écrire des articles, de les proposer en freelance dans des journaux ou même sur des sites d’informations. Peut-être même monter ton propre site. Te concentrer sur des sujets qui te tiennent à cœur, où tu pourras prendre ton temps pour aller au bout des choses, et ce, sans pression. Je te soutiendrai toujours. Comme tu m’as toujours soutenu. Je lèverai le pied s’il le faut. » Il le ferait sans aucune hésitation, car c’est la première fois qu’Alexander exprime réellement un besoin. Il n’est pas sous-entendu. Il est clairement évoqué et Enrik ne veut pas le brimer dans sa volonté. Bien entendu, il veillera à ce que toutes les conditions soient réunies pour qu’il puisse se lancer dans une telle aventure, qu’il ne prenne pas le risque de se retrouver piégé au pied du mur et que toute volonté s’échappe de nouveau de son esprit. Il veut pouvoir le soutenir, comme il l’a soutenu à une époque. Sans doute trop pour sa propre santé mentale, car la situation est telle qu’elle est aujourd’hui, en partie par sa faute. Seulement, il est prêt à prendre ce risque, à modeler son temps de travail pour lui permettre de tenter de nouvelles choses. Si cela pouvait l’aider à aller mieux, cela en vaudrait le sacrifice.

Tes mots me font plaisir à entendre. J'ignore si je les crois, ou si tu es sincère mais ils me sont agréables à l'oreille. Je suis blotti auprès de toi avec l'incapacité de traduire ce battement de coeur, ce regard flamboyant que tu me lances, cette tendresse dont tu me fait preuve ce soir mais je m'en abreuve. Tu es toujours là auprès de moi, sans doute que certain serait déjà loin et pourtant, nulle reconnaissance ne perce mon coeur, comme un du ou un apparat qu'on exhibe avec orgueil et tricherie. Comme j'aimerais que tu me dise vrai, que tu me désires à ce point, mais je ne parviens pas à deceler ceci. Je sens l'incendie de ton regard et ceci m'apaise un peu, Je réussi à te sourire doucement, à m'ouvrir un peu.

Je te fais pars de cette frustration qui grandit de ne pouvoir travailler, de passe mes journée a attendre que mon fils rentre de l'ecole car c'est la seule place que je possede. Le père d'Elijah, malade , depressif, paranoiaque, voila ce que je suis devenu aux yeux du monde, j'espere encore pas dans les tiens. Etre papa est une fierté mais bien insuffisant.Tu me dis d'y aller, m'encourage à foncer comme si l'avis medical pouvait être si facilement dépassé. Les idées ne sont pas mauvaise, des pistes qui lui permettrait de se liberer des chaines et des objectifs des journaux, du stress chronophage de l'investigation et de la banalité quotidienne de la correspondance. Je te regarde avec insistance quand tu t'annonce prêt à lacher toi même le pied sur ton travail pour me permettre de me consacrer à un projet. "Vraiment?" je demande incredule, plus que jamais. "Tu ne le fais pas pour ton fils, tu le ferais pour moi?" C'était la phrase de trop, celle qui faisait deraper la situation. Je m'étais effondré car toi, tu n'étais jamais là, parce que tu plaçais ton travail avant toute chose jusque ma propre santé . J'avais peine à croire que tu tiendrais cette parole. "Tu  es trop accroc à ton travail et perfectionniste pour t'y tenir." affirmais-je comme un fait avec un soupir desabusé. "Ne tente pas de me faire croire qu'il en sera autrement."