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 i’m so high, i could eat a star (camael)

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Invité a posté ce message Mer 19 Sep 2018 - 0:10 #



i’m so high, i could eat a star. camael
déjà deux semaines que je me trimballe avec cette plaie qui ne veut pas cicatriser, un faux mouvement et là voilà rouverte. sauf que j’utilise tout le temps mes mains, qu’elles soient empoignées à un carton de pizza ou à mon guidon. pendant au moins sept heures par jour, ma paume se plie et se déplie alors je ne suis même pas surprise de me retrouver un dimanche midi en pls dans mon lit. ça brûle, ça pique et ça tire...c’est insupportable, je me retourne donc vers ce qui me semble être le messi.. un anti douleur. je l’avale et attends quelques minutes, peut-être une quinzaine mais ça fait toujours mal. de nature patiente, je m’étonne à en prendre un deuxième. c’est la douleur qui agit pas la raison, avec comme excuse "peut être que la dose n’est pas assez forte...". quatorze heures, quinze heures, seize heures, je perds la notion du temps, alors ma solution c’est d’en reprendre un troisième et dernier. juste pour être sûre. après quelques temps, je me rends compte que ma chambre n’est pas très stable, tout paraît un peu déformé et j’ai comme l’impression de flotter sur mon lit. ma première réaction est de rire, est-ce un rire nerveux ou sincère ? je ne sais pas, un peu des deux j’imagine. mon deuxième réflexe est de chercher un vrai avis médical, pas celui de yahoo où on m’annoncerait un cancer de je-ne-sais-quoi, je t’envoie donc un sms, à toi, le gentil chirurgien que j’avais rencontré il y a quelques temps. au fil de la conversation, je me rends compte que je me dopais à la codéine depuis midi et qu’effectivement, ces doses pour un ventre vite étaient un peu trop violente. je finis par te  demander de venir veiller sur moi, comme un parent qui resterait au chevet de son enfant malade. lucas aurait pu jouer ce rôle il y a quelques temps mais je préférais mourir d’une overdose plutôt que de me retrouver -à nouveau- coincé avec lui. il était mieux tout seul dans sa chambre. ta gentillesse arrive à me faire esquisser un sourire, ce n’est pas tout le monde qui passerait sa soirée à rester avec une adulte qui ne sait toujours pas prendre de médicaments. en attendant ton arrivée, je décide de passer le temps avec ma playlist du moment que je branche à mon enceinte. si la pièce qui m’entourait ne tournait pas autant, je me serais peut être levée pour danser. quelques secondes...? minutes ou heures plus tard, la sonnette retentit et je descends, avec peine, les escaliers. j’ai failli louper une marche au moins deux ou trois fois. heureusement que je me sens toute légère, sinon je serais en train de flipper sur mon état. c’est comme si mon bon sens avait plié bagage et que je me laissais porter par mon instinct. j’ouvre la porte et tu es là, de l’autre côté de la porte.. enfin je crois ? la ligne n’est pas très stable. je l’examine avec attention, avant de poser mon regard sur toi. « merci beaucoup d'être venu ! » dis-je, un sourire chaleureux inscrit sur mon visage, je te laisse pénétrer dans le salon de la maison. « j’espère ne pas avoir gâché ta soirée ? » que je demande anxieuse, c’est clair que j’allais pas être de très bonne compagnie, je suis à moitié dans un autre monde. alors quitte à être d’horrible compagnie, je pouvais au moins être une bonne hôte. je me dirige donc vers la cuisine tout en te demandant si tu voulais quelque chose à boire. pour moi ça sera de l’eau. beaucoup d’eau.

@raphaël Carpentier i’m so high, i could eat a star (camael) 690147451
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Invité a posté ce message Dim 23 Sep 2018 - 12:32 #

RAPH &
CAMILA

i’m so high, i could eat a star
Ton téléphone a vibré sur le cuir de ton canapé blanc. Coup d’oeil distrait, tu peines à décrocher ton regard de la dernière série en vogue sure Netflix. C’est le prénom affiché qui finit de te convaincre que le petit écran était définitivement plus attrayant que le grand. Tu te précipites sur ton clavier pour répondre au sms à peine reçu. Après trois tentatives qui te semblaient trop froides, trop proches, trop étranges ou trop impersonnelles, tu te contentes d’une banalité sans fin. Camila, c’était celle que tu n’auras jamais. Un physique qui brisait ton cassant habituel, qui effleurait ton ideal. Elle aurait pu te rendre fou si elle avait eu quelques années de plus. Ou si tu en avais eu quelques unes de moins. Si seulement. Ta pensée dépassait tes lippes dans un soupir. Le même que celui qui s’échappa après avoir compris qu’elle était en train de vivre une expérience particulière dans ce qui se voulait une erreur. Tu n’étais pas spécialement inquiet sur son cas, étant donné qu’aucun symptôme précis n’étaient ressorti de la conversation. Cela ne t’empêcha pas non plus pour te préparer dans un temps record, échangeant les vieilles fringues que tu portais uniquement dans ton appartement -et dont Anya pouvait se délecter chaque soir-, pour le classique duo chemise pantalon que tu portais si souvent. Te voir en t-shirt relevait d’une certaine proximité. Ou d’un été particulièrement chaud. Tu ne supportais pas la chaleur et faisais de ton appartement, dans ce genre de climat, un véritable frigo.

C’est en quelques minutes que tu sonnas devant la porte de Camila, pourvu d’un sac avec quelques affaires médicales. C’est aussi durant quelques minutes que tu as dû patienter sagement, vérifiant l’heure toutes les trente secondes tant le temps t’a paru long. La lumière de son entrée vint finalement illuminer ton visage autant que son sourire. « Pas de problèmes. » Tu attardes ton regard sur ses pupilles dont le noir te semble un peu trop envahissant. Tes lèvres s’étirent, amusé de son état. Elle n’avait pas pris une dose alarmante mais disons que le seuil minimum semblait atteint. Un sourire nostalgique se dessinait doucement sur tes lippes, tandis que des bribes furtives de souvenirs s’activaient. Cette expérience tu l’avais déjà vécue délibérément, étudiant. La pharmacie sans surveillance apte à te contrôler avait été une tentation trop forte face à ton impulsivité. Tu avais terminé dans l’appartement d’un ami de l’époque, étalé de tout ton long sur un canapé qui ne t’avait jamais paru si confortable, la musique envoutant tes pensées.

Sans doute par politesse, elle s’inquiète du dérangement causé. « Disons que j’allais enfin savoir si Eleanor pouvait rester au bon endroit. C’est très prenant comme série. » Tu fais remarquer, muni d’un sourire qui ne semblait pas vouloir se déloger de sitôt. Elle te laissa entrer chez elle, tandis que tu ne tardas pas à te mettre à l’aise. Une politesse excessive était des plus embarrassant, ce qui te donnait une belle excuse pour parfois en manquer. Ayant pris possession de son canapé, tu la suivais du regard sans relâche jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans une autre pièce. « Tu as des bières? » C’est à son retour, que tu t’installas un peu plus confortablement dans ton assise. « Allez, assieds toi et fais moi voir cette main maintenant que j’ai vu tes yeux de junkie. » Sourire enfantin, un clin d’œil vint accentuer la taquinerie. Tu tendis ta paume, réclamant la sienne, le sac ouvert à tes pieds. « Profite bien de ton trip, j’espère que ce sera le dernier. » De nouveau tu établis un contact visuel, les dents dévoilées par un certain enthousiasme propre à la présence de la brune.
Pando


@camila gaviria
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Invité a posté ce message Mar 25 Sep 2018 - 23:01 #



i’m so high, i could eat a star. camael
j'y crois pas... j'ai du mal à descendre un escalier. chaque pas me semble être une épreuve de total wipeout. j'ai l'impression qu'à tout moment mon pied va glisser, ou que la marche va se décaler comme si j’étais à poudlard. je ne sais pas combien de temps a duré ma descente mais au moins, je ne suis pas morte. donc... tout va bien. j'arrive enfin à ma porte d'entrée derrière laquelle ton beau minois m'attend. et il est toujours aussi souriant, t'as de belles dents dis donc. mais faudrait pas que tu m'attrapes à fixer tes incisives. donc mieux vaut que je m'éclipse dans la cuisine pour y boire un bon litre d'eau.« je ne regarde pas de séries donc je t’avoue que tu m’as perdue. » pour toi ça sera de la bière, j’ouvre le frigo mais j’y connais rien en bière, j’aime pas ça. penchée à l’intérieur de l’appareil, mes yeux analysent avec attention les différentes marques. après quelques secondes, je finis par en prendre une au hasard -ainsi qu’une de mes bien aimées bouteilles d’eau- en haussant les épaules. réfléchir ça me prend la tête et elle est déjà assez intoxiquée comme ça. de retour dans le salon, posant les boissons sur la table basse, je ris à ta remarque. « tu penses que je vais devoir aller en désintox ? » dis-je faussement apeuré. je m'installe ensuite dans mon fauteuil préféré, un soupir glisse entre mes lèvres. le peu d'effort que j'ai fourni, c'est à dire descendre des escaliers et ouvrir un frigo, m'a épuisé. mais il fallait que je me reprenne, au moins juste le temps que tu t’occupes de ma blessure. d’ailleurs, j’y jette un coup d’oeil, ma paume vient se mettre devant mon visage et j’observe cette plaie violette qui ne s’est jamais tout à fait refermée. après l’avoir bien examinée, je te la tends enfin, « tiens... tu t’en occupes bien, hein ? je te fais confiance. » dis-tu un tantinet inquiète, je ne voulais pas de regarder ce que tu allais en faire. je préfère me concentrer sur notre discussion qui m’arracher un léger rire. si seulement tu voyais ma boîte secrète - remplie de joint déjà roulé parce que je suis une fille organisée - tu comprendrais vite que ce sera loin d'être mon dernier trip.« je suis jeune, j’ai toute la vie devant moi pour avoir des centaines de trips. » parfois j’oublie la différence d’âge qui nous sépare. peut-être parce que t’es toujours jeune dans ta tête et que je t’apparente plus à un adolescent en quête d’adrénaline qu’à un chirurgien d’une trentenaine d’années. c’est peut-être aussi à cause de ton sourire qui ne quitte jamais ton visage, enfin, j’en ai pas l’impression. « tu ne t’arrêtes donc jamais de sourire ? » c’est à mon tour de sourire, amusée par le personnage que tu incarnes. un drôle de personnage, inhabituel, qu’on ne croise pas à chaque coin de rue et encore moins dans un hôpital. « raconte moi tes déboires de jeunesse, ton dernier trip par exemple ? » est-ce que j’insinue que t’es vieux... oui, un peu.

@raphaël carpentier i’m so high, i could eat a star (camael) 711117477 (je trouve ça un peu caca, désolée)
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Invité a posté ce message Dim 30 Sep 2018 - 23:47 #

RAPH &
CAMILA

i’m so high, i could eat a star
Tu t’empares de la bière, l’ouvrant sans attendre pour en boire quelques gorgées. Tu relâches tes lippes du goulot au bon moment pour rire face à sa question, évitant ainsi d’asperger Camila. « Au moins. » Elle s’installe sur un fauteuil, semblant épuisée. Tu te retiens de dévoiler ta déception dans une moue, désireux de sentir sa présence à proximité, mais elle avait préféré une assise autre que celle à coté de toi. Alors tu te contentes de la présence de ta boisson que tu portes de nouveau à tes lèvres.

Elle te tend sa main, laissant paraître une pointe d’inquiétude. « Je ferais comme si c’était la mienne. » Tu accompagnes tes mots d’un clin d’œil complice. Tu prends sa main blessée dans la tienne, inspectant la plaie encore ouverte. Machinalement, tu glisses doucement ton pouce sur sa paume, en pleine réflexion sur les options que tu avais. Tu t’empares de compresses et d’un désinfectant pour nettoyer soigneusement sa taillade durant de longues minutes.

Tu t’interromps quand elle insinue ne pas s’arrêter là dans ses trips. Tu ne peux pas t’empêcher de garder tes pupilles fixées sur elle un instant face à sa réponse qui t’arrache un sourire malicieux. « Tiens donc. » Tu n’en rajoutes pas plus mais ton regard était lourd de sous entendus. Et lorsqu’elle te demande si ton sourire était sans fin, il s’étire un peu plus comme réponse suffisante à elle même. « Non, je te fais simplement une fleur en t’accordant mon plus beau sourire. Ça te dérange? » Tu arques un sourcil malicieusement, la blancheur de tes dents toujours dévoilée, avec ce sourire charmeur que tu ne décrochais que rarement, mais qui ne te quittait plus dès lors que sa silhouette fleurissait dans ton champs de vision. Lâchant ses magnifiques yeux sombres que tu dévorais, tu inspectes de nouveau la profondeur de sa lésion cutanée, tout en commençant à joindre les bords de la coupure avec délicatesse pour visualiser le rendu, avant qu’elle ne te coupe.

« De jeunesse? » Ton jugement s’abat sur elle d’un plissement de regard. Le sous entendu n’était pas bien dissimulé, et ton air inquisiteur laissait facilement percevoir à quel point ton âge te dérangeait. Ce qui ressortait de façon on ne peut plus claire, c’était ton accent français et provincial, comme chaque fois que tu te trouvais désabusé. Sur cette même lancé, tu continues. « Ce n’est pas parce que j’ai à peine quelques années de plus que toi que j’approche de la retraite. » Tu soupires malgré le ton humoristique que tu avais employé, exaspéré par la réalité elle même. Vieillir, c’était sans doute ce que tu craignais le plus. Une peur naturelle qui commençait lentement à tourner à l’obsession quand tu refusais même de fêter ta naissance. « Le dernier? » Penses tu à voix haute. Ta mine se fait songeuse, te plongeant dans tes précieux souvenirs. Tu fouilles ton sac pendant que le temps s’écoule et c’est comme si elle venait de te mettre une petite claque. L’absence momentané de réponse trahit le nombre d’années qui te sépare de la dernière substance ingérée autre que de l’alcool. « Je pense que c’était quand j’étais interne. Depuis, avec l’hôpital, c’est plus compliqué... Entouré de médecins et patients, disons que c’est loin d’être discret. » Tu te permettais beaucoup plus de faux pas lorsque tes responsabilités se limitaient à aller chercher le café d’un médecin. Tu sors finalement une fil de suture de tes affaires, t’emparant aussi de bandages et de pommade. « Cela dit, les opiacés y sont passés aussi. J’ai pas tellement résisté longtemps dans la pharmacie. » Il s’en suit un rire nostalgique, regrettant cette époque qui fut si courte. Ca te manquait. Ce que tu n’as jamais touché en revanche, c’était aux injectables. La raison en était simple, tu avais en horreur les aiguilles. De façon assez contradictoire, percer la peau d’un tiers ne t’affectait pas, mais lorsqu’il s’agissait de la tienne, cela te mettait dans un état irrationnel, pire qu’un enfant. « Ça me gênerait de te laisser une cicatrice dégueulasse sur ta main. Ça gâcherait tout. Tu ne vas pas paniquer si je te mets quelques points? » Tu comptes sur la surdose pharmaceutique pour la préserver de la douleur, glissant de nouveaux tes doigts sur la peau de sa main, comme pour la rassurer.  
Pando


@camila gaviria c'est très bien ne t'en fais pas I love you
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Invité a posté ce message Jeu 25 Oct 2018 - 1:12 #



i’m so high, i could eat a star. camael
tu t'empresses d'avaler quelques grogées de ta boisson alors que je me laisse tomber sur le fauteuil en face de toi. c'est mon préféré et si je suis pas assise dessus, je suis pas à mon aise. je ne t'ai pas appelé pour rien mais je t'avoue ne pas être totalement en confiance à l'idée de te confier ma main et donc ma blessure. mais bon t'arrives à me rassurer et je finis donc par me relaxer. je te laisse ausculter ma main, c'est quand tu sors tout mon matériel que je préfère détourner le regard. il arrive sur la bouteille d'eau que je venais de ramener. ah oui, l'objectif c'était de boire un max, t'avais lu qu'il y avait un risque de déshydratation. t'avais l'habitude de toutes façons, c'était ton compagnon fétiche avec un paquet de gâteau - ou des pâtes - lorsque tu te posais à ta fenêtre pour fumer. d'ailleurs tu fais même référence à tes sessions planage en rigolant. à nouveau, tu souris et je rétorque « ça se trouve, on en partagera même un. » je lance cette proposition à moitié sérieuse, soutenant ton regard pétillant. puis, je ne peux m'empêcher de faire une remarque sur ton sourire qui ne quitte jamais ton visage. et en réponse, tu le détends encore plus. « du tout, au contraire, ça me plait. » à nouveau, je rigole. puis, après m'être attaquée à ton sourire, je viens maintenant de piquer sur ton âge. cette fois-ci, j'ai sûrement touché la corde sensible. pour une fois, tu ne souris pas et ton regard perd de sa chaleur habituel. oups. j'essaye de me rattraper tant bien que mal en te complimentant, « en tout cas, pour un trentenaire proche de la retraite, t'es très bien conservé. » compliment approximatif, mais c'était déjà ça. dans tous les cas, je préfère me concentrer sur tes expériences de drogués plutôt que sur un nombre. ton interminable réflexion m'arrache un rire que j'essaye tant bien de mal de cacher. mon pauvre, ça devait te faire mal à la tête de réfléchir autant. quand je te vois sortir le fil, les bandages et toutes ces conneries, je manque de tourner de l’œil. j'essaye de me concentrer sur ta voix et pas sur ces instruments de tortures. des opiacés, tu dis ? « raphaël sous opium ? j'aurais bien aimé voir ça. c'est autre chose que quelques grammes de codéine. » un rire m'échappe à la pensée du jeune toi. je t'imagine en tant qu'interne, dans la pharmacie en train de piquer quelques cachets. je me demande si t'as beaucoup changé ou mûri, parce-que j'arrive pas à me visualiser dans dix ans. je vais passer d'une pauvre livreuse de pizza en manque totale de confiance en soi à quoi ? j'en sais rien, je préfère même pas y penser. « raphaël l'interne serait fier de toi ? 'fin... à cet âge là, il se voyait comment dans dix ans ? » que je balbutie me rendant compte à quelle point ma question était confuse. elle exprimait à merveille l'état d'esprit dans lequel je me trouvais face à mon futur. futur encore plus catastrophique si je devais me retrouve une balafre sur la paume. sur ce point t'as raison, mais t'as aussi raison si tu penses que je vais paniquer. je me laisse un temps de réflexion tout en avalant quelques gorgées d'eau. « j'ai dis que je te faisais confiance. alors vas-y. » que je finis par déclarer, apaisée par la douceur de tes papouilles. « tu devrais te sentir honoré, je ne laisse pas n'importe qui me soigner. » j'essaye de blaguer pour essayer d'oublier que tu es le point de me perforer la peau plusieurs fois avec des fils, des aiguilles et je ne sais quoi.

@raphaël carpentier alors là j'ai vraiment déconné, sorryyyyyyyy i’m so high, i could eat a star (camael) 2275230262 t'as le droit de me taper i’m so high, i could eat a star (camael) 1058256253 (d'ailleurs bravo pour les étoiles, j'en avais trouvé 16 mais j'ai tellement ragé de pas trouver les quatre dernières que j'ai rien envoyé i’m so high, i could eat a star (camael) 3522011904)
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Invité a posté ce message Dim 4 Nov 2018 - 16:50 #

RAPH &
CAMILA

i’m so high, i could eat a star
« Partager un quoi? » Regard incisif, ton sourire malicieux étire tes lèvres, plantant tes pupilles dans les siennes de longues secondes, appréciant la profondeur de son regard.

Tant bien que mal, elle se démène pour rattraper sa remarque piquante, toi qui pouvais te montrer aussi susceptible qu’un enfant de dix ans. « Je vais prendre ça pour un compliment. » Tu finis par souffler, levant les yeux au ciel dans un sourire qu’elle te décroche malgré toi. Sans perdre de temps, elle enchaine sur un sujet qui semble lui tenir à coeur, tes débordements. Et ça te fait marrer. « Disons que c’est une expérience à part. » Tu avais été dans un sale état et à la fois tu avais ce sentiment de plénitude. Comme si le temps s’était arrêté, que tu te sentais juste bien. Une expérience que tu ne regrettes pas d’avoir effectué en présence d’un ami puisque l’hypotension générée avait été assez intense.

Elle venait d’appuyer cette fois sur un point sensible imprévisible. Tu entrouvres les lèvres, cherchant à prononcer des mots qui ne viennent pas. Le calcul était simple, il y a dix ans, tu vivais avec ton ex dans ce qui fut ta plus longue et sincère relation. Que tu regrettais aujourd’hui, bien trop tard. Tu inspires doucement, incapable d’avouer la vérité. Tu pensais que dix ans plus tard, elle serait à tes côtés. Tes doigts viennent se faufiler entre tes cheveux, focalisant ton regard sur sa main, pensif encore quelques secondes.
Tu cassais enfin ce silence gênant d’un rire forcé, affichant un sourire nostalgique sur ton visage, ton regard perdu dans la vague. « En tout cas, je ne me voyais pas vivre en colocation avec une jeunette. » Tu ne connaissais pas Anya à l’époque. Tu ne te douais pas non plus que tu aurais hébergé une sdf chez toi. La vie t’avait réservé des surprises que tu n’aurais pu imaginer. « Mais professionnellement parlant, je m’en suis bien sorti. J’aurai pu foirer ma carrière pour ces conneries. » Tu avoues, amusé. Tu jouais avec le danger depuis de longues années, frôlant bien trop souvent le point de non retour. « Et puis j’ai pas réellement changé. Donc je suppose que oui, dans l’ensemble, c’est pas trop mal. » Il était vrai que tes habitudes d’étudiants n’avaient pas beaucoup évolué. Et ça te plaisait, dans un sens. Comme pour marquer la fin de ton commentaire, tu bois quelques gorgées de ta bière que tu ne souhaites pas réellement laisser tiédir.

Elle insiste sur la confiance qu’elle t’offre, camouflant sans doute une certaine appréhension. Tu enchaines alors spontanément sur sa réplique. « Tu devrais te sentir honoré d’être soigné par le chirurgien le plus précis de New York. Que dis je, des Etats Unis. » Tu ne cachais pas une certaine fierté dans ce qui paraissait être purement de l’humour. Tu avais un égo assez imposant, sur de toi et de tes compétences, ta confiance en toi n'échappait à personne.

Tu passes un gel alcoolique sur tes mains, désinfectant ainsi rapidement avec une certaine habitude dont tu ne pourrais te défaire, tout comme lorsque tu enfiles tes gants, sors ton porte-aiguille et ton fil stériles. L’asepsie n’était pas si importante dans ce cas mais tu ne pouvais suturer quoi que ce soit sans passer par chacune de ces étapes. « Et toi, tu te vois comment dans dix ans? » Doucement, l’aiguille, traverse son épiderme, alors que tu guettes avec une certaine discrétion toute manifestation de douleur. « Toujours à livrer des pizzas? Ou tu as d’autres projets? » Tu questionnes pour dériver son attention sur autre chose que sur ton travail pourtant rapide, habile de tes doigts. « Non pas que cette odeur soit gênante, ça te rend d’autant plus charmante. » Tu pouffes, étouffant un rire enfantin. De part ton humour, tu tentes d’adoucir un sujet qui pourrait s’avérer piquant.
Pando


@camila gaviria Pas de soucis I love you J'ai été aidée c'est pour ça, seule j'aurai pété un plomb avant alors félicitation à toi i’m so high, i could eat a star (camael) 3522011904
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