(daisy & warner) + we're just strangers

Warner devait écrire un article sur les différences de moyen dans les hôpitaux. Pour ça, il avait été décidé qu’il prendrait plusieurs exemples d’hôpitaux différents, situés dans des milieux différents et il avait pris des rendez-vous avec les différentes responsables dans ces hôpitaux. Il sortait juste de son rendez-vous à l’hôpital de Williamsburg là et il était plutôt satisfait. La responsable avait évoqué des aspects qui lui semblaient intéressant à développer dans son article et il avait déjà hâte de commencer à rédiger un premier jet. Bien sûr, il devait encore voir du monde et il ne pourrait pas se rapprocher de l’article final dans l’immédiat mais il avait déjà bien avancé.

Perdu dans ses réflexions, il ne s’était pas aperçu tout de suite qu’il tournait en rond dans l’hôpital. A vrai dire, il ne savait plus trop où il était exactement mais il lui semblait avoir manqué la sortie. On pourrait croire qu’une telle chose était indiqué dans un hôpital mais en fait non. Il y avait beaucoup d’affichage pour indiquer la direction des différents services, quelques uns pour les sorties de secours mais aucun pour la vraie sortie où l’accueil. A un moment donné, il tomba quand même sur ce qui devait être le bureau des infirmières. En tout cas, il espérait que c’était ça. “Excusez-moi…” commença-t-il d’un ton hésitant en s’adressant à la jeune femme qui s’y trouvait actuellement. Il avait parlé d’un ton prudent et était un peu méfiant. Il avait vu un patient toute à l’heure qui lui avait dit de se méfier de certaines infirmières, pas toute très aimable apparemment. La jeune femme leva la tête et Warner en oublia aussitôt ce qu’il voulait lui demander. Il connaissait cette fille. Plutôt bien même. Enfin à une époque, il la connaissait bien. Mais ça datait beaucoup ça, bien avant qu’il ne sorte avec la soeur de cette dernière en fait. “Daisy ?!” demanda-t-il alors histoire de vérifier qu’il ne se trompait pas.

@Daisy Moran

Daisy vivait encore une longue garde, aux urgences elle n’avait jamais le temps de s’ennuyer et si il lui arrivait d’avoir un peu de temps pour souffler elle pouvait être sûre que juste après il y aura beaucoup plus de monde. Il fallait qu’elle s’occupe des admissions des patients, des examens sanguins et de divers examens de routine que les médecins délèguaient à leurs sous-fifres. Après plusieurs heures de dur labeur pendant lesquelles elle n’avait pas pu boire, manger ou même aller aux toilettes, Daisy avait enfin une pause bien méritée. Elle s’était donc dirigée vers le bureau des infirmières qui était aussi leur salle de repos. Elle s’installa dans un fauteuil pour manger des gâteaux et boire un peu, c’est important de s’hydrater c’est ce qu’elle passait son temps à dire aux patients et elle ne le faisait pas assez. Une personne l’interpella et l’embêta donc dans sa pause. Elle leva la tête pour voir la personne dont il s’agissait. Quelle ne fut pas surprise quand elle réalisa qu’elle connaissait cette personne, seulement la dernière fois qu’elle l’avait vu ils étaient tous les deux au lycée et vivaient en Angleterre. “Warner ?!” son ami d’enfance et l’ancien petit-ami de sa soeur, celui qui avait mis Poppy enceinte. Ils ne s’étaient pas vus ni parlé depuis que sa soeur était partie pour New York, à cette époque ils vivaient tous les deux en Angleterre. “Qu’est-ce que tu fais ici ?” elle essaya de le passer au crible fin mais ne vis aucune potentielle blessure qui pourrait expliquer sa présence à l’hôpital.

Warner se faisait de plus en plus la remarque sur le fait que le monde était petit. Depuis qu’il était à New-York, il n’arrêtait pas de recroiser des personnes qui n’avaient rien à faire là. Ou non, ce n’est pas qu’elles n’avaient rien à faire là mais plutôt qu’il ne s’attendait pas à les trouver là. Aujourd’hui était la démonstration même de ça. Il était venu à l’hôpital pour un article, s’était un peu perdu en chemin et se retrouvait maintenant face à Daisy Moran. Il n’avait pas revu la jeune femme depuis une éternité. Pourtant, ils avaient été très amis à une époque, quand ils étaient à l’école puis au lycée. Et puis, elle était partie à la fac et ils avaient perdu contact. Warner ne se souvenait même pas l’avoir vu du temps où il sortait avec Poppy. Mais maintenant elle était là. A en juger par sa tête et son expression, elle avait l’air aussi surprise que lui par cette rencontre. “Oui c’est moi.” répondit-il avant de se passer une main dans les cheveux. Elle lui demanda ensuite ce qu’il faisait là. “Hum, je travaille. Enfin… Je travaillais et puis après je me suis perdu en cherchant la sortie.” Il n’était pas sûr que ça soit très bien d’annoncer comme ça à quel point il était même incapable de retrouver son chemin dans un hôpital. “Et toi ?” Il la détailla du regard et se rendit compte à quel point sa question était stupide. “Enfin tu travailles évidemment. Mais pourquoi ici ?” Pourquoi parmi tous les hôpitaux de la planète avait-elle atterri dans celui-ci ? C’était quand même un grand mystère. “Ca fait longtemps en tout cas.”

Daisy était tranquillement en train de prendre une pause bien méritée quand soudain Warner était arrivé comme un fantôme de son passé. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle ne l’avait pas vu, le lycée était tellement loin. L’hôpital de Williamsburg était le dernier endroit où elle aurait pensé le retrouver après toutes ces années, elle le pensait toujours vivre à Bradford ou en Angleterre en tout cas. Mais d’après ce qu’il lui disait elle n’en était plus si sûre “Tu vis à New York ?” lui demanda-t-elle alors pour en avoir le coeur net et savoir si elle avait bien compris. Elle eut un petit sourire quand même en entendant qu’il s’était perdu dans l’hôpital, il n’avait pas un super sens de l’orientation. Il lui demanda ce qu’elle faisait ici et elle ne put contenir un petit rire face à l’évidence de la réponse, elle n’eut pas le temps de lui dire qu’il s’en rendit compte lui même. “Je suis venue travailler ici pour me rapprocher de ma soeur” parler de Poppy était un sujet assez délicat, même si elle ne voyait déjà plus Warner à ce moment là il était son petit ami et le père de sa fille. Elle ne savait pas s’il savait qu’elle vivait à New York et ne savait pas vraiment comment en parler avec lui. Elle n’eut pas le temps de chercher quoi lui dire que Warner repris la parole en remarquant que ça faisait longtemps “Oui très longtemps” dit-elle alors en jetant un oeil vers la pendule, sa garde se finissait dans quelques minutes et elle était en pause jusque là alors elle pouvait aller se balader avec lui. “Tu veux que je te montre la sortie” lui demanda-t-elle alors en se levant, ça leur donnerait le temps de se retrouver un peu et elle avait peur qu’il ne reste perdu dans l’hôpital si elle ne lui montrait pas la sortie.

C’était drôle d’avoir Daisy face à lui aujourd’hui. Il ne pensait vraiment pas que cela arriverait. Il la croyait vivait en Angleterre. Et apparemment, elle était surprise aussi de le trouver là. Elle ne tarda pas à lui demander si il vivait à New-York. Warner hocha la tête. “Oui c’est ça.” Cette merveilleuse ville qu’était New-York. Il ne pensait pas ça totalement ironiquement, il commençait à vraiment trouver la ville sympathique. Bien sûr, ça ne valait pas Londres mais, il était difficile d’arriver à la cheville de Londres. Il demanda ensuite à la jeune femme ce qu’elle était venue faire ici et celle-ci répondit qu’elle était venue pour se rapprocher de sa soeur. “Oh, c’est gentil de ta part. Et c’est bien pour elle. Je pense que tu devais lui manquer même si elle ne le disait pas spécialement.” En tout cas, elle ne le disait pas à lui. Mais bon, ce n’était pas forcément étonnant en fait. Ils essayaient cette nouvelle chose qu’on appelait amitié entre eux mais Warner n’était pas certain qu’ils soient très doués pour ça. “Je suis content de te voir. Qu’est-ce que tu deviens alors ?” Mis à part le fait qu’elle était venue ici pour se rapprocher de sa soeur et qu’elle travaillait visiblement comme infirmière. Elle proposa ensuite de le raccompagner jusqu’à la sortie et Warner passa une main dans ses cheveux, un peu gêné. “Oh oui, je veux bien. Tu dois vraiment pensé que je suis pas doué hein.”

Si il y a bien une personne qu’elle ne pensait pas croiser ici c’était bien Warner, quoi qu’en y repensant ça aurait été encore plus surprenant de voir ses parents. Elle apprit qu’il vivait lui aussi à New York, comme quoi le monde était vraiment petit “Ca fait longtemps que tu vis ici ?” lui demanda-t-elle alors, assez curieuse de la réponse, une autre chose qui la rendait curieuse était de savoir si il avait revu Poppy. New York étant une grande ville, il était possible qu’ils ne se soient jamais retrouvés au même endroit et qu’ils vivent dans la même ville sans le savoir. Elle eu la confirmation qu’ils avaient reparlé quand il lui dit qu’elle devait manquer à sa soeur même si elle n’en parlait pas forcément. Cette remarque rendit l’infirmière encore plus curieuse et elle ne pu résister à lui demander plus de détails “Tu l’as revu dernièrement ?” demanda-t-elle alors l’air de rien. La dernière fois que Daisy avait entendu parler de Warner par sa soeur, elle était partie du jour au lendemain sans lui dire au revoir et sans le mettre au courant de sa grossesse. Ce n’était pas forcément quelque chose que Daisy avait approuvé mais elle ne pouvait pas le reprocher à sa petite soeur parce qu’elle savait combien ça avait été difficile pour elle. “J’ai arrêté les études de droit comme tu vois et je suis maintenant infirmière. Sinon je ne sais pas trop quoi dire, je m’habitue petit à petit à la vie New Yorkaise, je fais quelques rencontres.” elle était assez nulle pour parler d’elle surtout comme ça sans après toutes ces années. En réalité il s’était passé tellement de chose qu’elle ne savait pas vraiment quoi dire.  “Et toi ?” elle savait déjà qu’il était journaliste et vivait à New York, c’était un bon début. Elle se leva ensuite et lui proposa de lui montrer la sortie puisque la raison pour laquelle il était arrivé au bureau des infirmières au départ. “On va pas dire pas doué, juste tu as un plus mauvais sens de l’orientation que dans mon souvenir” lui dit-elle pour plaisanter.

Donc Daisy et Warner vivaient tous les deux ici maintenant. C’était amusant. Ce qui l’était encore plus c’était que si Warner ne s’était pas perdu dans l’hôpital aujourd’hui, il ne l’aurait peut-être jamais. Ou il aurait peut-être fini par l’apprendre par Poppy mais pas forcément. De toute façon, Daisy et lui avaient cessé d’être proches depuis un moment. Il était quand même réellement content de la revoir. “Euh, un an et demi à peu près et toi ?” Elle expliqua ensuite qu’elle était venue ici pour se rapprocher Poppy et Warner trouvait que c’était une bonne chose. Il était content pour Poppy qu’elle puisse avoir sa famille près d’elle quand même. C’était toujours plus simple. Daisy lui demanda bientôt si il l’avait revu et Warner hocha la tête. “Oui je l’ai revu. Plusieurs fois même.” Et avant qu’elle ne se sente mal à l’aise et se demande ce qu’elle pouvait dire ou non, Warner reprit la parole. “Et je sais tout, elle m’a expliqué pourquoi elle était partie.” Voilà, comme ça au moins Daisy n’allait pas avoir besoin de se torturer avec ça et allait pouvoir agir normalement. Elle lui expliqua également qu’elle avait abandonné ses études de droit pour devenir infirmière. “C’est vrai que ça te correspond bien mieux qu’avocate sans scrupule, infirmière.” répondit-il sur un ton amusé. “Tes parents ne l’ont pas trop mal pris ?” Il imaginait mal les Moran bien prendre la chose mais après il se trompait peut-être. Ou ils avaient peut-être énormément changé qui sait. “Euh bah moi pas grand-chose en dehors de ce que je t’ai déjà dit en fait.” C’était déjà pas mal et puis il n’avait pas une vie très palpitante. Daisy finit par proposer de le raccompagner à la sortie et le jeune homme accepta. Ce serait un plaisir oui, il était vraiment perdu là et il pourrait discuter avec Daisy comme ça. “Pour ma défense, tout est très mal indiqué dans cet hôpital.” Parce que c’est vrai qu’il n’avait jamais eu de problèmes d’orientation sinon. “Mais au moins, j’ai pu te retrouver, c’était une bonne chose de me perdre.”

Daisy était surprise de retomber sur Warner après tout ce temps mais elle était contente aussi, avant d’être le petit ami de soeur ils avaient tous les deux été très amis. Leur amitié ne devait être si forte parce qu’il avait suffit que Daisy parte à l’université pour qu’ils se perdent de vue. Mais maintenant ils vivaient tous les deux à New York et la jeune femme se disait que ça serait peut-être une occasion pour eux de retrouver cette amitié perdue. “Je suis arrivée au mois d’août” et elle devait encore s’adapter à sa nouvelle vie ici, même si ça allait de mieux en mieux. Daisy pris de ses nouvelles et fit la curieuse en se renseignant sur les relations qu’il entretenait avec Poppy, puisqu’il l’avait revue. Il lui annonça donc qu’ils s’étaient revus et qu’il était au courant qu’il avait eu une fille. Elle imaginait que ça avait du être dur à apprendre pour lui “Je suis contente qu’elle te l’ai dit” dit-elle simplement, elle ne voulait pas rentrer trop dans les détails, jugeant que ce n’était pas sa place. Ils essayèrent ensuite de parler un peu plus d’eux, Daisy fut la première à se jeter à l’eau mais elle n’avait pas grand chose à dire à part ce qu’il avait déjà pu observer par lui même “Qui a dit que les avocats étaient forcément sans scrupules” plaisanta-t-elle à son tour, parce qu’une chose est sûre ces parents attendaient bien d’elle d’être un de ces avocats sans scrupules, ils n’auraient pas voulu que leur fille devienne avocat commis d’office. “On peut dire qu’ils n’ont pas été ravis et qu’ils m’ont fait la gueule un moment mais ils ont compris qu’ils ne pouvaient rien faire pour me convaincre. Ils ont seulement arrêter de payer pour mes études et je me suis débrouillée” elle trouvait qu’elle s’était plutôt bien débrouillé et ça pour faire un métier qui lui plaisait. Lui n’avait pas grand chose à lui apprendre de plus sur sa vie depuis quelques années, donc avant que la situation ne devienne trop bizarre parce qu’ils n’auraient plus rien eu à se dire, Daisy pris les devant et lui proposa de lui montrer la sortie ce qui relança naturellement la conversation. “Je ne peux pas vraiment moquer de toi si tu savais le nombre de fois où je suis perdu à New York depuis que je suis arrivée” lui dit-elle en riant, ce n’était vraiment pas une plaisanter, elle avait l’impression d’être un cas désespéré tellement elle avait du mal à se repérer dans la ville parfois “Tu as de la chance d’être tombé sur moi et pas une autre infirmière. Certaines ne sont pas de bonne humeur quand on les dérange pendant leur pause”

Daisy lui avait demandé depuis combien de temps il vivait ici et Warner lui répondit avant de lui retourner la question. Elle ne devait pas être là depuis très longtemps non plus. Mais en même temps, vu qu’ils n’avaient plus vraiment de contact avec elle depuis qu’elle était parti à l’université, il n’en savait rien. Elle l’informa don qu’elle était effectivement qu’elle était là depuis peu, à peine trois mois puisqu’elle était arrivée en août. “Et tu te plais ici ?" Est-ce que elle aussi trouvait les américains trop américains ou ça venait juste de lui ? Ils passèrent ensuite rapidement sur le sujet de Poppy et Warner voulu clarifier les choses en précisant qu’il savait tout. Il n’avait pas pour autant spécialement envie d’en parler et il fut heureux qu’elle ne lui pose pas plus de questions à ce sujet. Ils venaient juste de se retrouver et le moment d’aborder des choses aussi sérieuses n’était pas venu. Soit, ils parlèrent ensuite de ce que la jeune femme faisait de sa vie et du fait qu’elle avait abandonné ses études et Warner se demanda si les parents Moran avaient été compréhensifs. Apparemment, ils ne l’avaient pas été comme ça mais ce n’était pas très étonnant. Par biais des aspects, ils étaient bâtis sur le même modèle que les parents de Warner et eux non plus n’avaient pas été particulièrement compréhensifs quand il avait arrêté ses études de commerce pour se lancer dans le journalisme. “C’est bien en tout cas que tu puisses faire quelque chose qui te plaise comme ça. Et si t’es toujours aussi gentille que dans mes souvenirs, tes patients ont bien de la chance.” Ils passèrent ensuite très rapidement sur sa vie avant que Daisy ne propose de lui montrer la sortie. C’était une bonne idée ça parce que tout était très mal indiqué dans cet hôpital, c’était l’enfer. “T’aurais besoin d’un guide pour te faire visiter la ville. Est-ce que Poppy fait ça pour toi ?” Il imaginait qu’elle devait le faire dans la mesure du temps qu’elle avait. C’est à dire, pas beaucoup en fait. “Oui, j’ai entendu dire que beaucoup d’infirmières ici étaient peu aimables. Est-ce que c’est la vérité ? Que je sache si faut que j’évite d’atterir ici ou pas à l’avenir.”

Après les premiers moment assez gênant des retrouvailles ou chacun ne sait vraiment quoi dire les deux amis d’enfance essayaient de prendre des nouvelles l’un de l’autre. Warner n’était pas arrivé à New York depuis si longtemps non plus mais un peu plus qu’elle, il lui demanda alors si elle se plaisait ici "Jusqu’ici je me plais oui, les gens sont gentils et la ville est vraiment magnifique” lui dit-elle. Elle avait encore un peu de mal à réaliser qu’elle vivait réellement ici et qu’elle n’était pas juste une touriste, peut-être qu’à un moment elle en aurait marre mais ce n’était pas encore le cas. La conversation dériva un instant sur Poppy, c’était un peu un sujet incontournable mais aucun des deux ne voulu en parler trop longtemps et la conversation repartit rapidement sur d’autres sujets de conversation plus joyeux, comme ce qu’ils faisaient dans la vie et la façon dont les parents de Daisy avaient pris son choix. Elle se doutait qu’il devait comprendre ce qu’elle avait vécu car leurs parents étaient assez semblables, avec les mêmes idées arrêtées. “Je ne suis pas sûre que tous mes patients soient d’accord avec toi, certains trouvent que je fais un peu trop de piqûres et prises de sang” dit-elle en plaisantant, c’est vrai que ce n’était pas quelque chose que les gens appréciaient particulièrement en général mais ça faisait partie de son travail et ça pouvait sauver des vies. Ils parlèrent plus rapidement de la vie de Warner, puis la jeune femme décida de montrer à Warner la sortie puisqu’il avait réussi à se perdre et se plaignait des mauvaises indications dans l’hôpital. Elle lui parla alors de son mauvais sens de l’orientation à elle, qui lui avait joué de mauvais tours à plusieurs reprises dans la ville. “Poppy s’en occupe quand elle a le temps, elle m’a déjà montré un ou deux restaurant mais elle est très prise par le travail” informa-t-elle Warner, elle ne savait pas trop s’il était au courant, il disait l’avoir revue mais elle ne savait pas vraiment à quel point ils avaient parlé tous les deux ou même si ils se revoyaient encore. Elle fit une plaisanterie sur le fait qu’il avait eu de la chance de tomber sur elle et il lui parla de rumeurs circulant sur les infirmières. Ce qu’il lui dit eu le don de faire rire l’infirmière “Et bien écoute je ne trouve pas particulièrement, je n’ai jamais eu de problème avec mes collègues et me suis même fait quelques amies. Mais après c’est vrai qu’elles n’aiment pas toute être dérangé pendant leur pause pour un rien” dit-elle au journaliste, bien souvent des patients les bipaient pour des bêtises et cela avait le don d’énerver certaines infirmières ce qu’elle comprenait tout à fait. “Mais ne t’inquiète pas si tu dois atterrir ici un jour je ferais en sorte que tu ais la meilleure infirmière” lui fit-elle remarquer avec un clin d’oeil.