En ce moment, je ne suis pas très en forme, en effet, je n'arrive plus du tout à écrire, c'est un peu compliqué pour un écrivain, je n'en ai pas encore parlé à ma sœur jumelle, mais de toute façon, je pense qu'elle s'en est rendu compte, vu que je n'écris plus rien. C'est frustrant d'être dans cette situation, du syndrome de la page blanche, tu as beau à te forcer d'écrire, rien que quelques mots rien ne sort, c'est vraiment énervant d'être dans cette situation, à un moment ou ça en devient tragique. Ne plus écrire est vraiment horrible pour moi, j'adore écrire des histoires, j'adore inventer de nouveau personnage, pour imaginer des intrigues les plus dingues les unes que les autres, j'ai essayé du mieux que je peux, pour trouver une solution, mais rien, je vais en discuter tranquillement avec ma sœur, je pense qu'elle va m'aider avec plaisir. Elle sait, que ça me rend malade de ne pas m'écrire, je peux même déprimer si je ne me remets pas à écrire, si j'ai la tête ailleurs en ce moment, c'est pour une bonne raison, en effet depuis quelques jours, j'ai revu mon amie d'enfance Rose, j'avais des sentiments pour elle, mais j'avais bien trop peur de lui dévoiler par rapport à notre relation d'amitié, j'étais très surpris de la revoir, mais cela m'avais fait un bien fou. Nous étions très proches, mais malheureusement, on s'est très vite perdu de vue, pour x raison, pour dire la vérité, je n'avais jamais trop compris pourquoi, j'ai eu cette question sans réponse pendant des années, j'aurais pu lui demander quand on s'est retrouvés, mais j'étais tellement heureux de la revoir que je ne l'avais pas fait, peut-être que je ne suis plus autant rancunier qu'avant, enfin bon ce soir avec ma sœur jumelle, je pense qu'on aura pas mal de chose à se dire, d'ailleurs, j'ai hâte de la retrouver de l'embêter un peu, une chose que j'adore faire particulièrement. Bon, ce n'est pas bien méchant, cela reste toujours, bon enfant, moi, je l'adore ma sœur jumelle. Je pense que ce soir, on va se faire une partie de Mario Kart, j'adore ce jeu, ça me détend, puis on rigole bien ensemble, la plupart du temps, je termine dans les derniers, j'espère que je me suis amélioré sinon, ce serait la honte pour quelqu'un qui adore jouer à ce jeu, j'entre chez nous, puis je cherche ma sœur jumelle partout, puis, je me rends à la cuisine, pour voir si elle s'y trouve, je la regarde en souriant avant de lui dire. Oh te voilà toi, tu aspassé une bonne journée ? Je suis content de te revoir. Très vite, je suis certain que ma sœur, va remarquer, que quelque chose bloque dans ma vie, c'est ma jumelle, elle sait quand je vais mal, elle sait quand quelque chose cloche chez moi. Tu fessais quoi de beau avant que j'arrive ? Dis-je en étant légèrement curieux.
Soupire. Soufflant sur une mèche devant mes yeux, je fixe le plafond. Je ne suis pas vraiment motivée aujourd'hui et pour cause : j'ai très peu dormi. La raison ? Je n'en suis pas certaine… J'ai la nette sensation que quelque chose cloche chez mon Alejandro, mais je préfère qu'il vienne m'en parler plutôt que je sois sur son dos. Je ne veux pas l'embêter, je ne veux pas qu'il s'énerve, je préfère tout bonnement qu'il vienne à moi par son propre chef. Soupirant, je reste allonger sur mon lit, sous mes couvertures alors que je fais la moue. Cherchant à tâtons ma petite peluche qui ne me quitte jamais, je la presse tout contre moi, avant de la renifler. Je voudrais me rendormir, d'ailleurs, je ferme les yeux, mais je n'y parviens pas. Aujourd'hui, ce sera journée en pyjama, à écrire ou à lire, et rien d'autre. Je ne compte pas sortir, je ne compte pas m'habiller, je reste ainsi, un point c'est tout. Repoussant les couvertures avec mes pieds après une bonne demi-heure a essayé vainement de m'endormir, je marche à reculons. Positionnant ma capuche à l'effigie d'un lapin en peluche, je traîne des pieds, arrivant au niveau de la machine à café. Alors que j'inspecte la cuisine, je me demande si Alejandro est déjà parti, sorti, que sais-je. Je pourrais l'appeler en criant, je pourrais me rendre dans sa chambre, mais vu comme je suis discrète, je préfère rester dans la cuisine, plutôt que de le réveiller s'il dort toujours. Mettant en route la machine à café, alors que j'allume ensuite la télévision présente dans la cuisine, j'avale un médicament, avant de chercher quoi manger. Des tartines pourraient être une bonne idée, seulement, je préférais manger quelque chose avec une base chocolat vu que je ne suis pas du tout motiver à faire quoi que ce soit. « Gnurf ! » Je prononce, alors qu'une oreille de mon pyjama se place devant mes yeux. « Pfff ! » Je soupire, la jetant en arrière alors que j'arrive vers le placard où repose le trésor de ma vie, ce que j'aime plus que l'amour, plus que tout au monde : le pot de Nutella. Lorsque je le vois, je sautille sur place et lorsque je m'en empare, ouvrant le couvercle pour en humer l'odeur, j'en salive de plaisir. Il n'y a rien de mieux au monde à mon sens pour recouvrer le moral, même pas les antidépresseurs. Riant en y pensant, je m'empare de mon café et je mets du nutella dedans : un nutelino en somme. Heureuse, un sourire encré sur mon visage, je le savoure avec longueur, comme toujours. Comme tous les matins, je me dis que j'ai beaucoup de chance de pouvoir travailler où j'ai envie, puisque tout se révèle être long lorsque je fais des choses. Cela peut sembler étrange, seulement, je suis mise sur ralenti, heureusement, mes proches le savent. Après avoir gratté le fond de la tasse contenant le nutella, je me demande quand mon frère va émerger. Il faut dire que je m'ennuie seule, lorsque je ne m'occupe pas ou lorsque je n'ai pas le moral. De ce fait, m'approchant avec lenteur vers sa chambre, j'ouvre sa porte le plus silencieusement possible, quand je m'aperçois qu'il dort. Faisant une fois encore la moue, déçue de rester seule, je m'en vais rejoindre le canapé, regardant ce coup-ci avec intérêts les informations et finalement, alors que mes prunelles papillonnaient ; je m'endors. Il est assez tard lorsque je rouvre les yeux, la capuche de mon pyjama devant mes yeux. Alors que j'aperçois du coton rose, je la repousse, avant de regarder l'heure. Seize heures trente ! Impossible ! J'ai dormi de longues heures durant, alors que j'avais très mal dormi cette nuit. Peut-être est-ce l'effet soporifique des infos, sans doute. En attendant, je me dis que je dois m'occuper, mais cela ne se fera pas en écrivant. À vrai dire, c'est à Alejandro d'écrire, de ce fait, j'attends. Seulement, le souci principal est que j'attends depuis un bon moment. Je pourrais aller dans sa chambre et regarder sur son ordinateur où il en est, mais je ne le fais pas. S'il veut me faire lire ce qu'il a écrit, il le fera par lui-même, comme depuis toujours. N'empêche, je m'inquiète, parce que mine de rien, même si on peut travailler n'importe où, il y a tout de même des dates à tenir si je puis dire. Poussant un soupire, alors que je traîne de nouveau des pieds, j'ouvre la porte de notre frigo. Lorsque j'y vois de la viande, du persil, des œufs, je me dis que je pourrais nous préparer des boulettes de viande, notre plat préféré ! Un sourire déformant mon visage, je m'y attèle de suite, lavant au préalable mes mains et je m'y mets. Après un certain laps de temps, alors que tout est en train de cuir pour être prêt, j'entends la porte de l'entrée se fermer. J'en sautille presque sur place, seulement, je reste devant les fourneaux, je ne veux pas brûler nos boulettes ! « Coucou ! » Je réponds à mon jumeau, mon Alejandro, un sourire ornant toujours mon visage de poupon. « Ça va. » Je réponds en haussant les épaules, avant de lui retourner la question. « Ma journée a été, et la tienne ? » Je mens, quoi que non, je ne sais pas. Passer la journée à dormir peut-être considéré comme étant bien, reposant, mais cela peut également sonner comme un manque de motivation et je ne suis pas très certaine de savoir où je me trouve. « Je fais quelque chose que tu adores et moi également ! » Il va rapidement comprendre, rien qu'en humant l'odeur. « Des boulettes bien sûr ! C'est presque près. » J'ajoute, alors que ma capuche pendouille en arrière, laissant mes oreilles de lapines pendre au niveau de mon dos.
En ce moment je ne fais qu'une seule chose, ne rien faire, il faut dire que c'est mon activité favorite en ce moment, j'adore rester à la maison sans rien faire, rester devant la télévision avec ma sœur pendant des heures à regarder des séries télévisés, je dois dire que nous avons de la chance d'avoir une vie sans contrainte, ce n'est pas donné à tout le monde. Je dors beaucoup, je suis un gros dormeur, le pire pour ma sœur, c'est qu'il est compliqué pour elle de me réveiller si elle a besoin de moi dans la maison pour x raison, mais bon, j'arrive tout de même à sortir de ma chambre avant la fin de la journée, je ne suis pas un sauvage non plus. J'adore passer du temps avec ma sœur jumelle, on peut passer des journées entières en train de rigoler sur tout est n'importe quoi, souvent des blagues qui ne font rire que nous, j'avoue, j'adore raconter des grosses conneries, pas plus grosse que ma personne, j'ai un chance de l'humour assez spéciale, avec ma sœur, nous avons décidé de ne pas le rendre public, car pour vendre nos romans, faire ce genre de blague à la télévision, ce n'est pas très bon pour le public, surtout, que je suis, le genre de gars, à rire de mes propres blagues. Je sais, que ma sœur jumelle, n'a pas trop le moral en ce moment, alors, quand je suis, sorti, j'ai pris l'initiative d'aller acheter un pot de nutella, que dis-je deux pots de nutella, il y a rien de tel pour redonner le sourire, de plus, moi aussi, j'en avais besoin d'une bonne cuillère de nutella. D'habitude, je dois bien l'avouer, je ne suis pas trop chocolat, un grand sacrilège pour ma sœur, mais du nutella dans la bouche une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal, de plus, je prends un pied de dingue à chaque fois que j'en mange. J'avais, dis, que je n'avais pas de contrainte, mais en fait si je dois me reprendre en main, je ne dois pas abandonner ma carrière d'écrivain, car je ne veux pas laisser tomber ma sœur jumelle, je dois retrouver mon ordinateur afin d'écrire de nouvelle histoire, cependant, il faut la motivation de ma sœur. Le pot de nutella, j'étais à deux doigts de l'ouvrir avant de rentrer à la maison, mais j'ai tenu le coup, je suis un grand garçon, mais ce pot de nutella, je devais l'ouvrir avec ma sœur jumelle, de plus, je suis certain qu'elle va sautiller quand elle va me voir, mais pas avec un pot, mais deux, je la regarde en souriant, je venais d'arriver à la maison, coucou, ma journée, c'est bien passé merci... dis-je en soupirant doucement de plaisir, je rajoute. J'ai un cadeau pour toi, dis-je en ayant les deux mains derrière le dos. Oh, ce n'est pas vrai des boulettes de viande ? J'adore, en plus, j'ai terriblement faim, tu me connais, j'ai toujours la dalle moi. Dis-je en étant vraiment content, je sens que je vais me régaler, des boulettes, plus du nutella, on ne pouvait pas rêver mieux. Ça sent trop bon, j'ai hâte de goûter, mais tu dois mourir d'impatience, de savoir ce que je t'ai ramené, voici deux pots de nutella, je me suis dit qu'on en avait besoin, dis-je en venant sentir la nourriture de ma sœur jumelle. Du coup, en te voyant ainsi en pyjama, j'ai comme une envie de faire pareil, je reviens-je vais dans ma chambre pour me changer. Dis-je en étant heureux, de passé un nouveau moment avec ma sœur jumelle. Cette soirée, entre jumeau, j'espère que ce sera l'occasion pour nous de retrouver le moral.
Julieta &
