something just like this (lila)

something just like this
@lila carliez

« Chaque boulot à ses inconvénients. » dis-tu alors que tu lui tends ton sandwich. Partager quelque chose avec quelqu'un tu es le premier à le faire, tu n'as jamais été égoïste et tu es le premier à dire qu'il faut partager. Elle fini par croquer un morceau dedans, tu souris voyant qu'elle accepte mais surtout tu sens ses doigts délicats, féminins se poser contre les tiens alors que tu tenais le sandwich. Elle perd rapidement son sourire, merde. T'as pas posé les bonnes questions spencer. Tu secoues la tête en entendant sa réponse. « Oh ça je connais. Mes voisins sont un peu bruyants parfois mais ce n'est pas excessif non plus. » Tu croques encore dans ton sandwich pour le terminer. « Oh vous inquiétez pas, je ne serais pas en retard et si c'est le cas et ben... Tant pis pour la vieille, elle appellera un autre taxi ! » tu ris doucement en disant cela puis tu fais le tour de ton véhicule pour monter à l'avant. Alors que tu passes ta ceinture de sécurité sur le corps, tu écoutes attentivement ce qu'elle te dit puis tu démarres la voiture et tu laisses un rire s'échapper de tes chaires. Oh la la, spencer, un rire, ça fait combien de temps que t'as pas rigolé ? La ferme. C'est ce que t'as envie d'hurler à cette voix dans ta tête. « Si je connais ? Et bien... Oui plutôt bien même étant donné que j'habite là également. Au numéro 56 exactement. » le véhicule démarre et tu commences alors en rouler direction 373 S, sur la 4th Street. « Depuis quand habitez-vous là-bas ? » demandes-tu doucement alors que tu continues de rouler. Le trajet n'est pas bien long et en quinze minutes vous voilà devant votre immeuble. « Bon et bien vous voilà chez vous ! Reposez-vous bien en tout cas cet après-midi ! »  

something just like this
Spencer Lane

Tu ne peux pas t’empêcher de hausser un sourcil amusé quand il te parle de sa prochaine course. Il est adorable en vrai. Même si tu te sentirais tout de même mal qu’il perde une course et, de ce fait, de l’argent. Au moins, vous n’entendrez pas ses plaintes ! Un rire accompagne tes mots alors que tu le vois faire le tour du véhicule. À l’écoute de ses précédentes paroles, tu en juges que cela ne le dérange pas de te raccompagner alors, tu fais comme lui et, tu hésites quelques instants. Tu dois aussi monter à l’avant ? Ou bien dois-tu prendre le rôle de simple course et monter à l’arrière ? Tu hésites quelques secondes avant de monter à l’avant en sa compagnie. Tu boucles ta ceinture alors que tu déposes tes iris émeraude sur sa personne. Quoi ? Le ton que tu empruntes est peut-être un peu plus surpris que tu l’avais imaginé. Vous êtes donc en dessous de moi ? Là encore, la surprise se lit bien trop dans tes paroles. Enfin, dessous mon appartement je veux dire ! Je vis au numéro 62... Un rire s’échappe de tes lèvres en comprenant que, depuis tout ce temps, vous vivez au même endroit. Le monde est vraiment petit... Tu marques une petite pause alors que tu réfléchis. Depuis quand tu y habites ? Oh, cela doit bien faire trois bonnes années maintenant. Et vous ? Tu poses une nouvelle fois ton regard sur sa personne en lui demandant ceci. Malheureusement, le trajet est vraiment rapide et, tu as à peine le temps de discuter en sa compagnie que vous voilà déjà arrivé. Merci beaucoup ! Tu descends de la voiture, tu t’apprêtes à fermer la porte mais, tu t’arrêtes et te penches un peu afin de le voir. J'espère que vous ne finissez pas trop tard ce soir ? Et j’espère aussi que vous n’aurez pas de mauvais client ! Un peu curieuse au fond. Voilà comment tu te sens. Tu attends une réponse et, une fois qu’elle t’est donné, tu fermes la portière pour faire le tour de la voiture et monter sur le trottoir. Tu dois rentrer chez toi mais, avant ça, tu ne peux pas t’empêcher de faire un dernier signe de la main à Spencer quand il s’en va.

Tu montes à ton appartement et, une fois dedans, tu ne peux pas t’empêcher de soupirer. Tu n’as pas vraiment envie d’être ici au fond. Du moins, pas seule. Alors, tu déposes tes affaires, tu retires tes fringues et, tu te contentes simplement d’aller t’allonger dans ton lit pour te reposer une bonne partie de l’après-midi. Tu dors tellement que quand tu te réveilles, presque toute l’après-midi est passé et, 18h sonne finalement. Bordel. Tu te lèves en vitesse afin d’aller prendre une bonne douche pour ensuite grignoter quelques chips devant la télé. Rien de bien incroyable ou de spectaculaire. Pourtant, une petite idée germe de plus en plus dans ta tête. Tu veux le remercier. Il a eu la gentillesse de te raccompagner, de te donner un morceau de son sandwich et, qui plus est... Il habite l’étage du dessous. Tu tournes un peu en rond, tu souffles, tu t’affales à nouveau dans ton canapé et, c’est en zappant sur une série télé que te vient l’idée. Tu te lèves précipitamment et, tu te mets derrière les fourneaux. À manger ! C’est un bon moyen de le remercier non ? Alors, tu prépares des lasagnes, guettant plus d’une fois l’heure et sa voiture de ta fenêtre.

something just like this
@lila carliez

Sa compagnie est agréable, tu l'aimes bien. T'aimes bien sa compagnie, faire la route avec elle est très agréable comparé à d'autre. Alors qu'elle sort de ton véhicule, elle vient te demander si tu finis tard. Toi même tu n'sais pas à quelle heure tu finis, tout dépend du traffic qu'il y aura. « Et bien... Pour être honnête je ne sais pas vraiment mais je pense qu'au plus tard 20h je serais rentré, enfin je l'espère en tout cas ! »  dis-tu en tapotant légèrement le dossier du siège passage. Elle ferme la porte recule et toi tu démarres. Un dernier signe de la main et tu es parti.

Ta journée est enfin finie, comme tu le pensais tu finis un peu plus tard, quelques minutes, pas grand chose au final. Maintenant tu dois rentrer et tu as hâte de rentrer. La route est plutôt rapide, on comprend rapidement à quel point tu as hâte de te retrouver chez toi, dans ton appartement. Arrivant dans williamsburg, tu gares ta voiture devant ton immeuble. Tu stoppes le moteur puis tu souffles deux petites minutes avant de passer ta main sur ton visage, t'es fatigué, ça se voit. Une fois sorti de ton véhicule tu te diriges vers ton immeuble, pénétrant dans celui-ci. Alors que tu grimpes les escaliers tu ne peux pas t'empêcher de penser que la jolie lila vit juste au dessus de ton appartement. Quelle coïncidence quand même. Tu réfléchis en cherchant tes clefs, qu'est-ce que tu allais bien pouvoir te faire à manger ? Commander un truc ? Ca pourrait être une idée mais tu serais plus rapide à faire quelque chose toi même, même si la flemme est présente. Te voilà devant la porte de ton appart, les clefs en main, tu insères celle-ci afin de pouvoir rentrer. 

something just like this
Spencer Lane

Pourquoi tu stresses ? C’est du stress ou bien de l’excitation ? Toujours est-il que tu peines à rester en place en attendant que tes lasagnes finissent de cuire. Tu tournes en rond dans ton appartement. Tu regardes par moment par la fenêtre histoire de voir si tu découvres une voiture se garer dans la rue, mais rien. Les minutes tournent, tes lasagnes finissent finalement de cuire et, bordel, l’odeur est délicieuse. Mais, tu en as trop fait. Clairement. Il te faudrait minimum deux jours accompagné de 3 repas pour tout finir. Un sourire s’étale sur tes lèvres quand tu poses le plat sur un repose plat sur ta table, histoire de le laisser refroidir. C’est ce moment que choisi une voiture pour passer dans la rue. Immédiatement, tu accours à la fenêtre. Raté. Ce n’est pas lui. Tu pousses un soupir. Tu commences un peu à désespérer là... Va-t-il seulement finir tôt ? Tu t’appuies contre ta fenêtre, les joues gonflées telle une enfant mécontente. Cependant, c’est quand tu commences tout juste à perdre espoir que tu peux apercevoir des phares éclairer la rue. Cette voiture est en train de se garer là non ? Tu colles ton nez à la vitre, tu plisses les yeux, comme pour mieux voir qui s’en extirpe et, un sourire vient de suite s’accrocher à tes lèvres quand tu le reconnais : Spencer. Woh. Pourquoi tu souris comme ça ? Tu te recules, tu secoues un peu la tête et, tu cours attraper du papier aluminium afin d’en glisser une couche sur ton plat. Tu remets celui-ci dans le four encore un peu chaud et, tu attends. Dix. Vingts. Vingts minutes c’est tout de même suffisant non ? Tu hésites quelques secondes avant de prendre ton plat et, de sortir de chez-toi. Tu fermes à clef et, tu descends les quelques marches qui séparent ton étage du sien. Le combien déjà ? Le 52 ? C’est bien ça qu’il a dit ? Ou le 56 ? Tu avances, tu recules... Oh bordel. Bon, tant pis, le 56 ! Tu tiens ton plat d’une main alors que tu viens toquer à la porte de l’appartement 56. Bon sang, pourquoi soudainement tu te tâtes à partir en courant ? Tu remues un peu d’un pied sur l’autre, tu pinces tes lèvres et, tu tournes un peu en rond devant la porte avant que celle-ci ne s’ouvre.

something just like this
@lila carliez

Sa porte se ferme, le voilà chez lui. Spencer il en peut plus, il n'a qu'une hâte c'est de se poser dans sa banquette et de se détendre. Il fait quelques pas dans son appartement et voilà qu'un bruit résonne de l'autre côté de la porte de son appartement. Il fronce les sourcils, son regard en direction de celle-ci. Qui ça peut être ? Il attend personne, surtout à cette heure là. « Si c'est encore cette vieille qui vient m'enquiquiner pour son chat... » il laisse un soupire s'échapper d'entre ses chaires puis il pose sa veste sur le dossier de son canapé allant alors ouvrir la porte. « Madame, non votre chat n'est... » son regard se pose alors sur cette silhouette, jolie silhouette mais un joli minois encore plus joli à regarder. Visage qui commence à lui être familié étant donné qu'il le croise tous les jours désormais. « Lila, c'est vous ! Désolé je pensais que c'était cette vieille dame en face, je... enfin peu importe. » c'est une surprise de la voir ici mais au fond ça ne lui déplaît pas de la voir, il aime bien sa compagnie Spencer. Elle n'est pas venue les mains vides, il affiche un sourire en prenant alors le plat dans ses mains, un sourire encore plus prononcé lorsqu'elle lui dit que ce sont des lasagnes. « Premier repas que vous me faîtes et vous taper dans l'mile. C'est mon plat favori, merci beaucoup ! Mais il ne fallait pas... En plus je ne savais pas quoi faire à manger... C'est parfait ! » Il se pousse avant d'inviter cette jeune femme à rentrer dans son appartement. « Vous...Vous avez déjà mangé ? » demandait-il doucement alors qu'il lui adresse un léger sourire. Spencer faut vraiment que tu sortes avec elle. C'est quand même la seule nana à te faire sourire en si peu d'temps. Encore cette voix. La ferme bordel. Il attend sa réponse et il la laisse entrer une fois qu'elle accepte. « Faîtes pas attention... C'est peut être un peu le bordel... » pas du tout, c'est superbement bien rangé, sors lui autre chose. Mieux, mange la elle au lieux de ces lasagnes. Il se dirige vers la cuisine avant de lui proposer quelque chose à boire pendant qu'il sort deux assiettes dans lesquelles il sert une part de lasagne. Ca sent divinement bon, il en baverait presque. Pour qui tu baves là ? Les lasagnes ou cette succulente jeune femme ? Les deux à vrai dire. Il essaie de faire taire cette voix, ces pensées qui lui traversent l'esprit. « Comment a été votre fin de journée ? »  

something just like this
Spencer Lane

T’es un peu stressée au fond, tu te demandes si tu ne le déranges pas. Peut-être qu’après une journée à être volant en compagnie d’inconnus, il ne demande qu’à une chose : être seul. Tu hésites à faire demi-tour, tu pinces tes lèvres, tu remues les doigts sur ton plat avant que la porte ne s’ouvre. Tu l’entends baragouiner quelques mots avant qu’il ne remarque que c’est toi. Un sourire s’étale sur tes lèvres alors que tu hoches la tête. Et oui, c’est moi. Désolé de vous décevoir, vous auriez sans doute préféré votre voisine. Tu le taquines un peu en disant cela avant de baisser ton regard sur ton plat. En fait, je me suis dit que j’allais faire des lasagnes ce soir et, comme je voulais vous remercier, je me suis dit que peut-être, vous accepteriez de manger ça avec moi. J’en ai fait un peu trop. Tu ne peux pas t’empêcher de lâcher un petit rire quand tu l’écoutes alors qu’il vient de prendre le plat de lasagnes que tu lui tendais. Je suis heureuse d’avoir tapé dans le mile alors ! Tu le regardes se pousser pour te laisser passer. Tu fais un pas avant de t’arrêter sur ses mots. Non, je vous l’ai dit... Je viens de le faire et, je voulais le partager avec vous. Tu finis par entrer finalement entièrement avant de te tourner dans sa direction. Vous avez les pensées ailleurs ? Tu le charries un peu, bien entendu. Tu te retournes alors, le regard sur son appartement et, tu ne peux qu’être surprise d’en voir l’état. Et bien, si ceci est pour vous «un peu le bordel» qu’est-ce qui se passe quand c’est bien rangé ? Les meubles disparaissent ? Bon, t’essayes un peu d’humour, mais ce n’est pas vraiment ton point fort. Tu ris un peu bêtement suite à tes mots alors que tu te cognes le talon contre un pied de chaise. Ouh ! Pardon ! Tu as sursauté, ne pensant pas qu’elle se trouvais si près. De... De l’eau simplement ! Cela me va. réponds-tu en t’approchant un peu de lui. Tu le regardes faire alors que ton ventre se met subitement à grogner à la vue de la part de lasagne dans les assiettes. Oups. Tu glisses une main sur celui-ci, un peu gênée. Je crois que mon ventre vient de trahir mon appétit... Relevant le regard sur Spencer, tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un sourire chaque fois que tes iris croisent les siennes. Oh, je n’ai pas fait grand chose pour être honnête alors, on va dire qu’elle a été ! Assez calme. Et vous ? Pas de client trop énervant ? Ils ont tous été des modèles de perfection ? Je l’espère en tout cas ! Tu le regardes faire un moment avant de t’installer en sa compagnie à table. Cela te fait un peu bizarre au fond. Cela fait longtemps que tu n’as pas réellement dîné en tête à tête avec un homme. Enfin... Si tu ne comptes pas : l’autre. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ? Vous n’avez jamais pensé à faire autre chose ? Ou peut-être que vous avez déjà fait autre chose ! Voilà, tu essayes de te chasser de l’esprit ton «petit ami» pour te concentrer sur l’homme qui se trouve face à toi et que tu rêves d’apprendre à connaître ce soir.

something just like this
@lila carliez

Spencer... Arrête de baver et surtout chasses ces putains de pensées pas catholiques de ta tête. Tu secoues à nouveau ta tête pour essayer justement de les chasser puis tu reviens alors à ce plat délicieux. Tu serres deux bonnes assiettes de ces succulentes lasagne, elles donnent vraiment envie bordel. Mange proprement quand même, nous la joue pas comme dans la belle et la bête oh. T'as un sourire idiot qui vient se dessiner sur tes chaires à chaque fois que tu crois son regard, non mais elle te cherche ou quoi ? Ca suffit mademoiselle. « Et bien... Un peu mais on va dire que j'ai l'habitude, la personne monte et je me concentre juste sur la route. Parfois, effectivement j'ai des vieilles dames qui me font la conversation et la météo de la ville pendant une demie heure... Du coup je sais quel temps il va faire toute l'année... » toi aussi t'essaies de faire de l'humour mais ça... mon dieu l'humour ça n'a jamais été ton fort, t'es trop maladroit pour être drôle. Tu viens alors la rejoindre à table, t'installant près d'elle. Tu commences à manger et tes papilles n'en reviennent pas, c'est divinement bon alors tu continues de manger. Tu t'arrêtes presque net lorsqu'elle te demande ce qui t'a donné envie de faire ce métier. Que vas-tu lui répondre ? La vérité ? Non... Ca la ferait sans doute fuire. « Hum... Je... J'aime beaucoup conduire et j'avais l'habitude d'emmener ma.. des amis. Non... Pas vraiment, je crois que mes parents m'ont toujours dit que j'aurais pu être psychologue, que j'avais une bonne déduction que j'avais souvent un avis neutre... Mais non, c'est beaucoup trop compliqué à mes yeux et je préfère. » Tu continues de manger tout en lui expliquant ceci. Toi aussi t'as envie d'en savoir plus sur cette jeune femme. « Et vous ? Est-ce que c'est lé métier de vos rêves ? Est-ce que c'est un métier à temps partiel, peut être pour payer des études ? »  tu es curieux, c'est vrai que tu es un peu trop curieux. Avant de lui poser ces questions, tu as bien sûr été chercher deux verres ainsi qu'une bouteille de vin rouge, remplissant les deux verres avant de lui poser devant elle.

[...] Ca fait  maintenant deux bonnes heures que vous êtes à table à parler, à rigoler et surtout à picoler. C'est pas bon la picole pour toi spencer, non non non... Ca ne fait qu'amplifier ces pensées obscènes que tu as envers cette beauté. Tu la regardes mais tu la regardes pas comme un homme censé le ferait, non tu la regardes comme si tu allais la manger. « Vous savez danser...? » demandes-tu d'un coup alors que tu viens de te rendre compte que tu as dis ça, quel con.  Tu te lèves alors de ta chaise puis tu viens lui tendre ta main afin qu'elle la saisisse. En fait tu ne lui laisses pas vraiment le choix et tu l'emmènes un peu plus loin afin de la faire danser avec toi.  Tu mets alors une musique après avoir allumer ta chaine hi-fi. Cry to me qui passe dans le célèbre film Dirty Dancing. Tu te rapproches d'elle, collant ton corps contre le sien alors que tes yeux se posent sur son visage, ses lèvres. Ton bras encercle son corps et tu commences alors à bouger, la faire danser à ton rythme mais également sur le rythme de la musique qui résonnent dans tes oreilles.
 

something just like this
Spencer Lane

Nuit, lasagnes et bonne compagnie. Si tu avais imaginé un seul instant que cette soirée tu la passerais aussi bien avec lui, tu aurais sans doute pris l’initiative d’apprendre à le connaître à la boulangerie. Le temps pour toute l’année ? Répètes-tu avant qu’un rire franc ne s’échappe de tes lèvres. Tu pinces tes lèvres quelques secondes après alors que tu essayes de contenir le sourire qui s’étend de plus en plus sur tes chaires à chaque secondes qui passe.
Maintenant installé à table en sa compagnie, tu commences à manger après lui avoir souhaité bon appétit. Au moins, il semble apprécier les lasagnes vues comment il les mange. Il y a bien longtemps que tu n’as pas fait à mangé pour quiconque. Même ton «petit ami» ne prend plus le temps de manger ce que tu lui prépares. Ton sourire commence à se faner quand tu prends finalement la décision de te concentrer sur ton hôte. Tu ne peux d’ailleurs pas t’empêcher de froncer un peu les sourcils en le voyant si hésitant en parlant de son métier. Tu es un peu frustré par sa réponse, ayant la nette impression qu’il te cache quelque chose. J’imagine bien que, psychologue ne doit pas être un métier simple. C’est le genre de chose que je n’arriverais pas à faire. Tu finis ton assiette avant d’essuyer ta bouche à l’aide d’une serviette. Moi ? Oh, et bien. Ce n’est pas vraiment le métier de mes rêves, bien que j’aime beaucoup ce que je fais. Non, j’ai toujours voulu mêler le métier d’actrice et de cascadeuse, mais ce n’est pas toujours simple malheureusement dans ce milieu. Et pas d’étude ! J’ai fini depuis un moment. Tu souris avant de le voir ramener deux verres et une bouteille de vin rouge. Oh, on souhaite me faire boire. dis-tu pour le taquiner.

La soirée était parfaite, il n’y avait rien à redire là-dessus. Tu passais un excellent moment en sa compagnie et ce, depuis deux bonnes heures. Tu as d’ailleurs un petit coup dans le nez maintenant. Danser ? Oh la la. Non ! Je suis une piètre danseuse. Tu te mets à rire avant de le voir se lever et te tendre la main. Tu l’as saisie à peine qu’il te tire vers lui, mettant en route une musique sur sa chaîne hi-fi. Tu es si proche de lui, tes joues commencent à chauffer mais tu viens agripper le haut qu’il porte dans son dos. Le regard plongé dans le sien, tu as le souffle qui s’est accéléré. C’est le vin qui te donne aussi chaud subitement ? Tu as l’impression de sentir chacun de ses muscles se frotter contre toi en dansant. Pourtant, tu te sens bien, apaisé. Spencer... Murmures-tu alors que tu te colles un peu plus à lui. Est-ce seulement possible ? Ses doigts contre ton dos te confèrent de multiple frisson. Tu as envie de céder à cette envie qui te parcourt l’esprit, tu te redresses même sur la pointe des pieds afin d’être plus proche de son visage, de ses lèvres puis... tu sens subitement ta poche vibrer et, machinalement, tu te recules, lâchant le corps de Spencer. Oh, désolé. Je... Tu observes le nom affiché sur l’écran. Je reviens. dis-tu avant de simplement sortir de l’appartement pour un peu d’intimité dans la nuit.

something just like this
@lila carliez

Tu as passé une super soirée, et elle ne fiat que continuer. Les verres de vins accumulés font qu'à ce moment là vous êtes un peu pompette mais ce n'est pas bien méchant bine au contraire. Tu as envie de danser, avec elle. C'est pour ça que tu lui as demandé de venir danser avec toi. Ton regard ne fait qu'une bouchée du sien, tu ne la quittes pas des yeux, ton regard est ancré dans le sien. Tu n'arrives pas à décrocher de ses prunelles bleutées. Cette musique a toujours réussi à s'emparer de toi, te donner envie de danser... Ce n'est pas le genre de danse qu'on a envie de faire seul, non accompagné c'est encore mieux. Tu as lesouffle qui s'accélère, tu peux sentir son souffle chaud qui s'abat contre tes lèvres. Lèvres que tu n'hésites pas à regarder avec envie. Bordel de merde spencer t'attends quoi pour l'embrasser ? Le déluge ? Tu sens son corps se rapprocher de plus en plus du tiens, ta main elle, elle ose s'aventurer un peu plus bas dans le bas de son dos. Se hissant sur la pointe des pieds, tu vois ses chaires se rapprocher subitement des tiennes, tu les sens. Alors que toi aussi tu allais t'en approcher pour cette fois lui offrir un baiser, tu entends quelque chose vibrer, son téléphone. Et non spencer ça ne sera pas pour ce soir. Qui est ce con qui vous a interrompu ?! Tu soupires intérieurement puis tu lui offres un sourire avant de reculer toi aussi. La jeune femme s'clipse alors rapidement pendant quelques minutes. Toi tu en profites pour marcher jusqu'à ta chaine hi-fi éteignant alors la musique et le poste. Ton regard se pose sur la jeune femme qui revient un peu plus tard te disant qu'elle devait s'en aller. Intérieurement tu avais envie de la retenir, de lui dire de rester encore un peu... Tu appréciais fortement sa présence, elle t'apaisait, t'étais bien avec elle. « Oui... J'imagine qu'il est tard et que vous devez rentrer pour vous reposer... » dis-tu simplement.
 

something just like this
Spencer Lane

Tu décroches ce téléphone sans grande envie. Il semble énervé et, à la fois désemparé. Qu’est-ce que je souhaite te dire ? On en parlera demain après-midi quand je serais rentrée du boulot. Je te l’ai déjà dit... Non. Demain. Pas au téléphone. Excuse moi, je vais bientôt me coucher. Je dois te laisser. Tu raccroches simplement, sans même savoir s’il parle encore. Tu fermes les yeux quelques secondes, tu calmes se feu qui s’est allumé en toi. Il faut absolument que tu l’éteignes ou, tout au plus, que tu le réduises. Tu es encore en couple. Même si ce n’est plus pour très longtemps, tu ne dois pas faire de faux pas. Tu t’en voudrais, tu te connais bien trop pour ça. Puis, tu le connais à peine au fond. Bien que tu ne peux nier avoir été très attiré par ce bel homme ce soir... Il semble si différent du gars que tu voyais chaque jour prendre un café à la boulangerie. Et, ce que tu découvres te plaît, tu ne peux pas le nier. Alors, plus vite, tu seras rentrée chez toi, plus vite tu t’éloigneras le temps d’une soirée de la tentation qu’il est. Plus vite tu te coucheras et, plus vite demain arrivera. Tu pourras enfin finalement couper toute relation avec lui et, avancer.
À présent calme, tu rentres à nouveau, rangeant ton téléphone dans ta poche. Je crains de devoir vous laissez pour ce soir. Tu t’approches un peu de lui, posant alors une main sur son bras. En effet, demain, debout 5h ! Si je me couche trop tard, je vais faire fuir les clients. Tu lâches un petit rire avant de venir - un peu hésitante au départ - déposer un baiser contre sa joue. J’espère quand même avoir le plaisir de vous revoir demain. Je vous laisse le reste du plat de lasagne. Vu comment vous semblez les avoir appréciés, je vous le laisse. Puis, cela sera un prétexte supplémentaire pour vous revoir. Tu peines à contenir le sourire idiot qui s’étend sur tes lèvres. Je vous souhaite une bonne nuit, reposez vous bien. Tu lui offres une petite accolade avant de sortir calmement de l’appartement.

La nuit avait été un peu mouvementée pour toi. Tu te sentais à la fois apaisé en pensant à Spencer mais tourmenté quand tes pensées se tournaient vers ton futur ex. Pourtant, il était enfin l’heure de te lever et, de te rendre au boulot. Une tâche banale qui allait se compliquer quand en arrivant devant la boulangerie tu le voyais, assis devant à attendre. Qu’est-ce que tu fais là ? Je pensais qu’on devait se voir dans maximum 10h. Tu le regardais se redresser. Il semblait ne pas avoir dormi de la nuit à la tête qu’il avait. Peut-être même plus que ça. Tu pouvais même voir que sa barbe n’était pas rasée depuis quelques jours. Tu le faisais tout de même entrée quand il disait vouloir parler maintenant. Tu avais bien 3h à tuer avant que les clients arrivent alors, il n’allait pas réellement te déranger. Bien... Je ne sais pas trop comment dire ça. Je crois n’avoir encore jamais fait ça... Tu soupires un peu alors que tu occupes tes mains à quelques tâches ménagères en parlant. Ne me quitte pas... Tu t’arrêtes net quand il murmure ces mots, presque suppliant. Lui qui a pourtant un ego démesuré, tu es bien surprise de l’entendre te dire cela. Pourtant, ce n’est pas ce qui va te faire reculer. Je suis désolé. Mais je ne peux pas continuer et, tu sais parfaitement pourquoi. Je ne serais pas la troisième, cinquième ou que sais-je combien tu peux en avoir d’autres. Tu te redresses un peu et, tu fais le tour du comptoir, simplement dans l’idée de venir te poster devant lui. Étonnement, je sais que j’ai encore de l’affection pour toi. Je pense même que ça m’énerve un peu en sachant ce que tu as fait. Ce que tu fais sans doute encore maintenant. Mais, il faut que je me rende à l’évidence. On n'est pas du même moule. Et, je ne pourrais cautionner le fait d’avoir été une de plus parmi les autres, parmi ta femme. Ouais, tu lui jettes un peu ça à la figure. Tu sais ce qu’il fait, ce qu’il a comme relation autre que la tienne. Alors oui, c’est fini. C’est même sans doute fini depuis que j’ai appris ça. Je te rendrais les quelques affaires que j’ai encore de toi. J’ai déjà récupéré les miennes le week-end dernier. Après ça, je ne veux plus te voir ici. Ni près de chez moi. Je ne veux pas non plus écouter les excuses que tu pourrais me sortir. Alors, je te demanderais à présent de partir. Tu le vois froncer les sourcils, s’approcher de toi puis, la sonnette de la porte d’entrée l’interrompt. Ta collègue vient d’arriver. Elle est en avance, très même mais, cela te soulage qu’elle soit là. Il ne dit rien, il dépose simplement un bracelet sur le comptoir et, il quitte la boulangerie. Quand il passe les portes, tu pousses un soupir de soulagement. Une seconde, tu as craint pour ce qu’il comptait faire en s’approchant de toi. On peut dire que tu tombes à pic... Déclares-tu à ta collègue qui s’approche de toi. C’était pas ton mec ? Un sourire s’étale sur tes lèvres. Rectification, mon ex.