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 I've got no control ◆ Lexa

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Invité a posté ce message Sam 19 Jan 2019 - 10:47 #

I've got no control ◆ Lexa 24578176I've got no control ◆ Lexa Tumblr_olll4rtDof1vznavao1_500

Les basses cognaient violemment à l’intérieur de ma tête qui semblait déjà totalement foutue avec le voile de fumée constante qui s’élevait dans les airs. Le bourdonnement des conversations se confondaient avec les paroles insensées qu’un client qui s’improvisait chanteur, perché sur les épaules d’un de ses amis, braillait en espérant se faire entendre de tous. Malheureusement pour lui, enchaîner les verres d’alcool le rendait de plus en plus mauvais à tel point que tout le monde semblait se foutre de ce qu’il était en train de faire. Moi le premier d’ailleurs. Certains idiots étaient encore à danser autour de lui en l’encourageant, mais sans doute avaient-ils trop bu au point de se croire à un excellent concert. Secouant la tête, amusé, je passais le chiffon sur le bar une fois que mes clients s’étaient détournés de moi. Les mouvements étaient les mêmes depuis des heures maintenant. Les aiguilles de l’horloge tournaient sans que je n’en aie conscience et c’était sans aucun doute préférable de cette manière. Le bar était bondé pour un soir de semaine et la majorité des personnes présentes ici semblaient bien décidées à se foutre en l’air. Ils semblaient croire que plus ils buvaient et mieux c’était. Cela demeurait peut-être vrai pour eux. Néanmoins, pour moi, plus ils buvaient, plus j’avais du boulot. Rien n’était calme ce soir. Mon cerveau menaçait déjà d’exploser. Mon corps hurlait que c’était trop. Damn it, rappelez-moi pourquoi j’avais accepté de prendre ce job ? Le besoin d’argent bien sûr. Je n’étais pas un gosse de riche moi. Je n’avais pas les moyens de me bourrer la gueule sans compter les sous que je dépensais. Je n’avais pas le loisir de faire ce que je voulais quand je le voulais. Et, franchement, les rues de New York ne regorgeait pas de généreux clients pour moi comme d’autres villes. Ici, je ne parvenais pas à vivre en vendant simplement mon corps. Il avait fallu que je trouve autre chose. Il avait fallu que je me dégote un job dans un endroit acceptant de m’employer et surtout au sein d’un endroit où je pourrais me sentir pas trop mal. La boite de nuit était la meilleure solution. Il y avait des rumeurs, il y avait des proies, il y avait de l’ambiance… Cela suffisait pour faire de tous mes moments de boulots des instants plus supportables. Néanmoins, ce soir, les choses semblaient plus compliquées. J’étais crevé de ma nuit d’avant qui ne m’avait guère rapporté assez pour me permettre de me faire porter malade aujourd’hui. Cependant, l’homme avec qui j’avais passé la nuit n’avait pas été tendre et mon corps ne cessait de me le rappeler. Je haïssais cette sensation. Je détestais ce sentiment. Me sentir si faible était la chose la plus horrible au monde. Alors, je continuais à enchaîner à une vitesse folle ne prenant pas de retard sur mes commandes et serrant les dents pour supporter les douleurs vrillant mon corps et ma tête. Si monsieur l’abruti de chanteur pouvait arrêter son massacre, cela serait déjà pas mal. Mais, bordel, est-ce qu’il braillait juste des gros mots ??! Je fronçais les sourcils avant de soupirer de lassitude devant la situation. Mon regard se promena sur le bar. Personne n’attendait. Tout le monde avait son verre. C’était parfait. J’étais parfait. Un sourire satisfait s’étira sur mon visage. Sourire qui ne fit que s’agrandir en regardant la rouquine assise au bar depuis de longues minutes déjà. Il s’agissait du deuxième verre que je lui servais et elle était seule. Personne n’était encore venue la voir ou peut-être avais-je loupé cela ? Quoiqu’il en soit, la demoiselle semblait perdue dans ses pensées comme en train de faire des calculs, comme si le poids du monde résidait sur ces épaules. Elle n’avait pas assez bu pour se poser des questions existentielles à ce point. Oh non. Ce n’était pas une question d’alcool. Ça semblait être autre chose. C’était comme si elle était la reine d’un monde sombre où tout devait être calculé. C’était comme si l’enfer la coursait et qu’elle tentait de lui échapper. Oh chérie, même quand tu crois être loin de l’enfer, les démons ne sont pas loin Ridicule n’est-ce pas ? On aurait pu croire que c’était moi qui avais bu finalement. Glissant une main dans mes cheveux, je jetais un regard autour de moi vérifiant la présence de mon boss dans les parages. Rien. Le néant. Je pouvais bien me prendre une petite pause pour tenter de tâter le terrain auprès de cette sublime beauté pour savoir comment les choses pourraient évoluer de ce côté ce soir. Il fallait bien que je me trouve mon occupation et elle m’intriguait. Elle m’attirait comme une aura qui m’appelait. Elle me poussait à m’approcher sans même le demander. J’en ressentais juste la nécessité. Alors, balançant la serviette blanche sur mon épaule, je m’approchais de la rouquine en glissant une clope entre mes lèvres. Je l’observais un instant en silence comme cherchant à lire en elle, comme tentant de comprendre pourquoi tout me poussait ici alors que, franchement, il y avait une proie aisée avec laquelle se faire du fric un peu plus loin. Cette femme qui parlait trop fort et qui riait pour se faire entendre de tous. Cette femme un peu trop vieille que je pouvais draguer avant de lui proposer mes services. Pourtant, ce soir, je me détournais de l’argent pour faire face à ce visage dont les traits m’attiraient. Ça clochait. C’était inexplicable. C’était impensable. Et pourtant si réel. Je prenais le temps d’allumer ma cigarette sans la quitter du regard. Vêtu uniquement d’un tank top noir et d’un slim en jean bleu foncé, j’avais carrément l’allure de ce mec qui travaillait dans un bar et qui aimait ça. Tirant sur mon bien, je m’appuyais contre la table au milieu du bar où je préparais les cocktails. Je soufflais la fumée dans les airs l’observant s’évaporer au loin avec mon âme tandis que je sifflais à l’attention de la demoiselle.

Dis-moi, est-ce qu’il y a quelqu’un qui ose te faire poiroter seule ici ? Ou est-ce simplement que personne n’ose venir voir the inaccessible girl ?

La question avait glissé si naturellement entre mes lèvres que je n’y comprenais plus rien. Tout semblait trop naturel. Tout semblait si normal et aisé. Tout était tout simplement foutrement trop amusé. C’était comme si cette fille faisait partie de ma vie depuis longtemps, qu’elle était importante à mon cœur et que je pouvais alors me permettre de la taquiner de cette manière. C’était comme si l’étrangère avait marqué sa place au fer rouge dans ma peau et que je ne pouvais guère me comporter comme un connard avec elle. Je demeurais toujours ce putain de dragueur profiteur que j’étais. Mais, bordel, ce n’était pas une question de fric ou de proie à ramener. Cela semblait plus important, plus intense. Mais, bordel, je ne la connaissais même pas alors pourquoi est-ce que je me sentais comme si les choses devaient juste se dérouler de cette manière ? Je n’en savais rien. Alors, je laissais faire. Je relâchais le contrôle sans réellement le perdre car il ne fallait jamais lâcher totalement la longe de la bête qui sommeillait en moi. Il ne fallait jamais la laisser s’éloigner trop loin. Je lui laissais juste du mou comme pour prendre un peu d’avance sur moi afin de me permettre de viser dans la bonne direction. Je suivais si proche et si prêt à agir au moindre mauvais mouvement. Plusieurs surnoms s’étaient joués dans ma tête, mais c’était finalement ce « inaccessible girl » qui avait glissé sur ma langue comme si elle n’était qu’un personnage trop imaginaire tiré d’un livre et qu’elle devait avoir son titre. Ce titre qui semblait lui coller parfaitement à la peau. Après tout, elle semblait trop belle, trop forte, trop bien pour se retrouver soudainement face à moi. Et, bordel, ouais elle semblait inaccessible comme si elle s’était forgée un mur autour d’elle. Comme si elle se retranchait derrière ses murailles et tirait sur les personnes qui osaient s’approcher. Qu’est-ce que je foutais ? Franchement… Est-que quelqu’un pouvait m’expliquer ce que j’étais en train de foutre ? C’était ridicule. J’aurais mieux fait de choisir une proie plutôt que de me laisser attirer dans ces cordes que je ne savais apprivoiser. D’ailleurs, est-ce que quelqu’un pouvait m’expliquer ce qu’une fille aussi magnifique qu’elle venait foutre seule dans une boite de nuit en plein milieu de la semaine alors que l’ambiance était plus qu’insupportable ? Pourquoi buvait-elle seule ? C’était ridicule. C’était impensable. Et, pourtant, ça arrivait. La rouquine ne semblait pas être une idiote. Alors, les interrogations se soulevaient en moi. Je me basais sur un surnom qui semblait lui aller à la perfection pour m’adresser à elle comme pour lui faire entendre que j’avais déjà noté la difficulté. Et, pourtant, je m’adressais à elle comme pour l’hypnotiser et la pousser à s’intéresser à moi. Le sourire de dragueur prenait sa place sur mes lèvres. C’était ce qu’il faisait dans un moment comme celui-ci. Et, pourtant, malgré ce sourire, j’arborais l’air d’un mec concerné et intéressé par la situation et la réponse qu’elle pourrait m’apporter. C’était comme si cela comptait vraiment pour savoir si je devais casser la gueule à quelqu’un ce soir, pour connaître mes chances avec cette sublime déesse. C’était presque comme si j’attendais la réponse détaillée qui me permettrait de faire quelque chose pour elle, d’agir en sa faveur. Je me sentais presque comme le chevalier surgissant soudainement dans l’histoire afin de secourir la demoiselle en détresse – même si elle ne semblait pas si en détresse que ça en fait. D’ailleurs cela m’arrangeait pour ce conte et pour la jolie étrangère. Parce que ouais, je n’étais pas ce courageux chevalier qui braverait tous les dangers. Oh non. J’étais plutôt le connard de méchant qui savait tirer avantage des situations et tirer les bons fils afin de parvenir à ses fins. Je n’étais qu’un démon qui se glissait hors de l’enfer pour venir coincer la rouquine parfaite dans cette folie torturante des flammes. Une folie dont j’avais pourtant tant envie de la protéger. Elle, la sublime princesse rousse qui semblait pénétrer dans mon être sans même que je ne puisse la nommer. Elle, la princesse aux cheveux de feu qui me touchait au plus profond. Alors, lentement, je m’approchais du bar m’accoudant à celui-ci pour me retrouver face à elle. Mes prunelles cherchaient les siennes. J’apportais ma cigarette à mes lèvres penchant légèrement la tête sur le côté comme pour l’inviter à parler maintenant, comme pour la pousser à me dire quelque chose. Quitte même à m’envoyer sur les roses. Foutue fille.
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Invité a posté ce message Mar 22 Jan 2019 - 18:59 #

I've got no control ◆ Lexa 24578176I've got no control ◆ Lexa Tumblr_olll4rtDof1vznavao1_500

La cloche sonna la fin du cours d'histoire égyptienne de Lexa mais aussi la fin de sa journée. Huit heures qu'elle était assise dans les salles de classe à apprendre de nouvelles choses ou bien passer des interrogations surprises, ce qui n'était pas dérangeant pour elle. Studieuse, elle apprenait ses leçons au jour le jour, dès qu'un cours lui était donné, aussitôt elle l'apprenait. Bien entendu, c'était difficile parfois de savoir tout gérer, elle s'appuyait beaucoup sur son bras droit pour la mafia, elle comptait sur lui et son soutien pour gérer les autres membres et les différentes missions. Cependant, elle restait maitre dans les décisions malgré tout, c'est elle qui donnait les ordres, derrière ses airs de mademoiselle parfaite se cachait en réalité une femme redoutable et coriace. Arriver à vivre avec deux vies si on peut dire ainsi, n'est absolument pas évident pour une jeune femme de vingt deux ans, les autres femmes de son âge devraient en prendre de la graine. En plus de ses journées, Lexa avait des soirées tout aussi remplies. Et ce soir là, elle se rendait à son cours de boxe, à peine sortie de l'université comme elle le faisait deux soirs par semaine. Nul besoin de repasser par chez elle, comme à son habitude le changement s'effectuait sur place. Et une fois en tenue, deux heures durant elle se défoulait. Frapper, esquiver, attaquer, hurler. Elle aimait ça Lexa, bien plus qu'on ne peut le penser. Son coach lui indiqua la fin du cours, et elle le salua et s'en alla laissant derrière elle un souvenir de guerrière, de femme fatale prête à tout bombarder sur son passage. Dans ses habitudes, Lexa se lavait chez elle, lors de son arrivée dans sa demeure l'horloge sonnait vingt heures passées, et directement elle se rendait à la douche après avoir donné une balade bien méritée à Buffy, sa chienne husky. Une fois chose faite, elle prenait son temps, pour se savonner, se pomponner et surtout se décrasser notamment de la sueur accumulée lors de sa leçon de boxe. Aimant prendre son temps, elle passait au moins deux heures dans la salle bain bien plus lorsqu'elle était de sortie, comme elle l'avait décidé ce soir là. Un dernier regard devant le miroir et elle fut convaincue de son apparence. Une longue robe noire asymétrique, laissant apparaitre sa longue et fine jaune droite, ses bras de porcelaine et sa taille de guêpe. Aux yeux d'un bon nombre d'hommes, elle était parfaite. Elle ne s'en rendait pas forcément compte et avait même besoin de se rendre encore plus belle -du moins pour elle- en se maquillant. Elle optait pour une ombre à paupières couleur bronze avec des nuances dorées donnant l'effet smooky qu'elle appréciait tant ainsi qu'un rouge à lèvres rouge soulignant davantage sa bouche pulpeuse. Avant d'affronter la nuit, elle regarda son terrarium dans lequel Hadès, son python royal s'y reposait, sûrement fatigué de ses journées à ne rien faire. Dans tous les cas, la rouquine ne tarda pas et se dirigea directement dehors, levant sa main pour appeler un taxi. Aucune envie de prendre sa voiture, elle ne savait pas ce que la soirée allait lui réserver et n'avait pas envie de laisser sa voiture dans les rues de New York dans le cas où elle serait incapable de conduire. Un peu au hasard, elle demanda au chauffeur de la déposer à l'Output où parait-il l'ambiance était bien souvent au rendez vous. Lexa entra dans la boite de nuit ou le bar, elle ne savait pas vraiment comment désigné ce genre d'endroit. Lexa se posa directement au bar et commanda son verre dans la foulée, un whisky pur, le meilleur qu'ils avaient en réserve. Elle fronça les sourcils alors qu'un client tentait de chanter perché sur les épaules de son ami. Elle avait une sainte horreur des gens appréciant se donner en spectacle, mais aussi des hommes se sentant irrésistibles et venant lui proposer un verre bien qu'elle en possédait déjà un entre ses doigts. Bien entendu elle les envoyait un à un sur les roses, restant courtoise malgré tout et leur souriant de manière cordiale alors qu'ils ne faisaient que de la regarder, sans jamais l'approcher. La mafieuse n'attendait personne en particulier, voulant juste se détendre et penser à autre chose le temps d'une soirée. « Dis-moi, est-ce qu’il y a quelqu’un qui ose te faire poiroter seule ici ? Ou est-ce simplement que personne n’ose venir voir the inaccessible girl ? » Cette phrase ôta la jolie étudiante de ses pensées. Elle se retourna et fut face à un jeune homme, sûrement un peu plus âgé qu'elle. En quelques secondes seulement elle l'analysa, tank top noir, slim en jean bleu foncé, serviette sur son épaule, regard de drogué. Elle le connait, elle avait eu le même. Et pourtant à en perdre son latin, elle lui fit un sourire, porta le verre à ses lèvres puis cligna des yeux en guise de première approche. Bien qu'elle n'était pas friande des surnoms le fait qu'il lui en ait donné un pour le coup original, lui fit un effet positif. C'était donc l'image qu'elle renvoyait ? Tant mieux. « Je n'attends personne, je demeure ici avec ma solitude et cela me convient. Du moins, pour le moment. » Elle marqua une légère pause, et fit un sourire malicieux qui laissait une porte s'ouvrir légèrement. « Mais regarde, tu as osé venir me voir, je ne suis pas si inaccessible, sweety boy. » Après tout, Lexa aussi avait le droit de lui octroyer un surnom. Elle passa sa langue entre ses lèvres, laissant son regard plongé dans celui du beau serveur. Ce dernier l'intriguait beaucoup, elle avait l'impression de le connaitre depuis toujours, comme s'il faisait partie de sa vie sans qu'elle ne s'en soit rendue compte avant cette soirée. Pourtant une voix, semblable à Jiminy Cricket la poussa à vouloir rester et apprendre à connaitre davantage ce bellâtre.
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Invité a posté ce message Sam 23 Fév 2019 - 19:22 #

Ma soirée s’était déjà dessinée dans ma tête. J’étais certain de mon programme pour après mon service qui arrivait rapidement d’ailleurs. Je risquais pourtant de traîner encore un peu à l’Output puisque c’était ici que j’avais remarqué mes proies. Il me suffirait de m’approcher de cette femme que j’avais remarquée quelques minutes plus tôt. Et, si cela ne fonctionnait pas, j’avais remarqué un homme plus que tentant. Dans tous les cas, je ne finirais pas seul dans un lit ce soir et c’était le programme parfait. Ce qui était encore mieux était le fait que j’allais pouvoir me faire quelques billets supplémentaires car mes deux proies semblaient déborder d’argent. Mais, il avait fallu que tout se renverse sans que je n’y comprenne rien. Un fichu coup du destin qui se plaisait à jouer avec moi peut-être. Il avait fallu qu’elle arrive. Ô déesse absolue. Elle s’était installée au bar de longues minutes plus tôt et elle était là avec son second verre. Ô sublime beauté. Elle était là perdue dans ses pensées, seule dans cette boîte de nuit qui grouillait pourtant de bruit et de monde. Et moi ? Moi, je me retrouvais dans les ennuis. J’étais derrière le bar et je la servais dès qu’elle le demandait oubliant presque tous mes autres clients. Enfin, dès qu’elle avait son verre, je retournais vaquer à mes autres services. Et, pourtant, je me retrouvais là incapable de m’empêcher de lui jeter des regards incessants. C’était comme si j’avais besoin de l’avoir dans mon champ de vision. C’était comme s’il m’était essentielle de savoir qu’elle était là. Merde. C’était comme si tout l’être de la rouquine m’avait ensorcelé. Tout son être m’appelait et je ne pouvais rien y faire pour l’en empêcher ou me calmer. J’étais attiré sans comprendre quoi que ce soit à toute cette situation qui se dessinait à présent. Cette situation qui bouleversait absolument tout mon programme et mes désirs. Je me retrouvais pris dans des filets sans être capable de les voir. Autant vous dire qu’il m’était dès lors fichtrement difficile de m’en échapper. Je ne savais pas où se trouvait la sortie et, de toute manière, je n’avais même pas envie de la chercher. Je me retrouvais pris dans ce piège tourbillonnant sans en voir la sortie et ça me plaisait peut-être même un peu trop. Alors, entraîné dans cette folie, j’avais fini par céder à mes impulsions. J’avais fini par craquer sous le poids de ce filet qui me compressait. Je m’étais approché de la demoiselle, une clope coincée entre mes lèvres et j’avais osé l’interpeller. Elle qui semblait si inaccessible, j’osais pourtant. Un sourire de dragueur aux lèvres malgré mon air très concentré et intéressé par ce qu’elle pourrait me dire, j’étais appuyé sur le comptoir tirant sur ma cigarette nerveusement en attendant sa réponse. Mes prunelles la cherchaient comme si je tentais de pouvoir lire son âme et comprendre ainsi l’attirance soudaine que je ressentais. Ma tête penchée sur le côté, je l’invitais encore plus à répondre à mon interrogation. Malheureusement pour moi, la réponse tarda. Quelques minutes à venir. Quelques minutes qui suffisaient à mon cerveau pour se mettre sans dessus-dessous. Peut-être n’aurais-je jamais dû importer cette sublime rousse assise seule au bar. Peut-être aurais-je mieux fait de ne surtout pas tenter le diable simplement parce que j’étais, d’une façon trop inexplicable, attiré par la demoiselle. Ouais, c’était sans doute une erreur que je venais de commettre et je ne parvenais pourtant pas à me décider à rebrousser chemin comme si j’étais certain qu’elle allait me porter de l’intérêt et me répondre. Merde. J’aurais pourtant tellement mieux fait de rester dans mon droit chemin en choisissant une proie aisée qui finirait par me rapporter quelque chose à la fin de la nuit. En choisissant cette femme ou cet homme que j’avais repéré plus tôt, j’aurais pu gagner une nuit de plaisir et peut-être même voler un peu d’argent. Mais, là, avec cette rouquine, je n’étais sûr de rien. Je doutais de pouvoir obtenir un corps à corps avec elle. Pourquoi ? En vérité, je ne saurais guère vous le dire. C’était comme si une alarme se déclenchait en moi pour me dire que jamais je ne parviendrais à coucher avec une telle déesse. Peut-être était-ce tout simplement mon trouble borderline qui parlait pour moi. Je n’étais qu’un moins que rien alors qu’elle semblait être trop parfaite. Je n’étais qu’un gamin détruit par les flammes de l’enfer et bouffé quotidiennement par le diable alors qu’elle paraissait avoir le contrôle sur tout. Alors ouais, un corps à corps était sans doute à oublier quand bien même je n’aurais pas dit non à une telle opportunité. Quant au fait de lui voler de l’argent, non, non, non, marche arrière. C’était hors de question. Il y avait comme une énorme ligne rouge tracée au sol m’interdisant de franchir ce pas. Je ne le comprenais pas d’autant plus que je ne la connaissais pas. Et, pourtant, cette ligne était là et je respectais la règle comme le gamin soumis que je savais si bien être. La jolie et sexy demoiselle finissait par me sourire en portant le verre à ses lèvres. Finalement, j’avais eu raison d’attendre, j’avais son attention à présent. Elle clignait des yeux et j’étais foutu. Oh oui. J’étais d’ores et déjà fichtrement hypnotisé. J’étais pris au piège dans la toile de l’araignée sublime qu’elle était. Elle souffla qu’elle n’attendait personne, qu’elle demeurait ici avec sa solitude et que ça lui convenait. Du moins pour le moment. Outch. Est-ce que j’étais en train de me faire renvoyer au loin ? Est-ce que j’étais en train de me prendre un râteau ? Je n’en savais fichtrement rien. Je me retrouvais dans une marre de flou et je détestais ça. Je m’apprêtais à m’excuser de l’avoir importuner avant de retourner à mes occupations et à mes proies certaines. Cependant, avant même que je n’ouvre la bouche, un sourire malicieux se dessinait sur le visage de la demoiselle. Foutu mmh. Je l’étais. Elle disait que j’avais osé venir la voir et qu’elle n’était pas si inaccessible. Elle osa même me donner un surnom qui sonna beaucoup trop bien à mes oreilles. Je détestais pourtant les surnoms et personne n’avait le droit de m’en donner si aisément. Encore moins une inconnue. Néanmoins, avec elle, je me contentais de sourire comme un pauvre petit idiot et je ne faisais aucune remarque sur ce surnom. De toute manière, il me plaisait bien. Tirant sur ma cigarette, je la fixais en soufflant quelques mots.

Je ne risquais rien à oser même si tu parais inaccessible. Dans le pire des cas, tu m’aurais renvoyé chier.

J’haussais les épaules à la fin de mes propos comme pour prétendre que cela ne m’aurait rien fait. Mais, bordel, c’était un super mensonge et j’espérais juste qu’elle y croirait parce que je ne voulais pas montrer à quel point j’étais pris au piège, à quel point j’étais attiré sans pouvoir le contrôler. Effectivement, je ne risquais pas grand-chose à oser venir voir la demoiselle quand bien même elle paraissait si inaccessible. Je n’allais pas me prendre la foudre sur la tête ou me faire virer de mon boulot simplement parce que j’avais osé approcher la demoiselle et poser une question à cette fille posée au bar. Il n’y avait pas réellement de risques dans l’acte que j’avais commis. Enfin. Si, bien sûr, il y en avait un. Il y en avait toujours un lorsque nous interpellions quelqu’un. C’était le risque de prendre un râteau plus ou moins violent. En effet, dans le pire des cas de ce qui aurait pu m’arriver, la rouquine m’aurait hurlé dessus comme une furie afin de me faire déguerpir. Ou elle m’aurait même carrément ignoré jusqu’à ce que je disparaisse. Cela n’avait rien d’aussi terrible que ça paraissait. Évidemment, sur le coup, cela ne m’aurait guère fait plaisir et je ne me serais pas senti au meilleur de ma forme. Néanmoins, il y avait pire dans le monde et je pouvais clairement survivre à un râteau. Ce ne serait pas le premier ni le dernier que je me prendrais. J’affirmais donc à la demoiselle que je n’avais pas réellement pris de gros risques à venir jusqu’ici l’aborder. C’était comme si j’avais besoin de lui faire comprendre que je n’étais pas aussi super qu’elle pouvait sembler l’être à mes yeux, dans ma tête. C’était comme si mon trouble borderline éveillait la partie faiblarde de moi pour mettre en avant le fait que je n’étais qu’un petit minable qui osait interpeller n’importe qui sans avoir peur des râteaux. Cela laissait sous entendre que j’abordais tout le monde, tentant ainsi ma chance avec n’importe quelle beauté s’installant au bar. Merde. Ce n’était pas une si belle image de moi que cela. Ou… Attendez… Peut-être que c’était simplement mon esprit qui en rajoutait une tonne et que mes propos ne voulaient pas dire tout cela. C’était fort possible. Je portais ma clope à mes lèvres tournant ma tête vers le bar pour vérifier qu’aucun client n’attendait d’être servi. Après tout, j’étais encore au boulot et je ne pouvais guère me permettre de perdre mon job même pour une sublime déesse comme elle. J’avais trop besoin de cet argent pour survivre. Une fois rassuré sur l’absence de client, je reposais mes yeux sur elle. Et, merde. Erreur. Erreur. Erreur. La magnifique étrangère venait de passer sa langue entre ses lèvres. J’étais hypnotisé de nouveau. J’étais fichu encore une fois. Oh shit. Mon regard se perdait sur les lèvres de la rouquine et mon esprit ne pouvait s’empêcher de délirer sur l’instant où je pourrais enfin goûter à ces lèvres. Le pourrais-je seulement ? Je n’en savais rien. Une partie de moi semblait vouloir toujours l’espérer. Mais, je n’étais pas certain que cela soit possible comme s’il s’agissait d’une autre grosse ligne rouge qui se dessinait et que je n’aurais pas le droit de franchir. J’observais un instant la demoiselle un peu perdu sur ce que je devais faire, sur ce que je voulais faire. Et, finalement, prenant mon courage à deux mains, je reprenais la parole : « Je vais oser encore plus Inaccessible Girl… Puisque tu n’attends personne et que personne d’autre n’osera t’approcher, puis-je espérer repartir avec toi pour te payer un verre ailleurs et peut-être plus à la fin de mon service ? » Un sourire glissa sur mes lèvres tandis que je plantais mes prunelles sombres dans les siennes. Est-ce que j’allais trop loin ? Je n’en savais rien, mais je n’avais pas pu contrôler la question qui venait de glisser entre mes lèvres. J’allais sans doute clairement trop loin. Je lui proposais un verre et ça ce n’était pas gênant. Mais, bordel, je lui proposais plus et sous ce plus, il ne fallait pas être stupide pour se douter que je parlais d’une nuit ensemble. Et maintenant, je gagnais ou je me prenais un râteau magistral ?
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