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@Calista Vryzakis

Lexa ne connaissait pas toute l'histoire de sa cousine, elle a eu des échos du père absent mais elle n'a jamais demandé d'explications, après tout cela ne la regarde pas. Parlant du professeur aux allures bizarres, Lexa hoche de la tête à la description que lui fait Calista « Oui c'est lui. Il doit d'ailleurs avoir un stock complet. » Lexa imagine bien son professeur avec une armoire à noeud papillon de toutes les couleurs et tous les motifs possibles, comme une femme pourrait le faire avec des chaussures. Lexa adora la mode d'ailleurs et n'hésite pas à s'acheter de nouveaux vêtements régulièrement. Une vraie fashion Addict. Un sourire s'affiche sur les lèvres de la rouquine lorsque Calista lui dit que son devoir est bon, ce qui la rassure fortement. Après tout elle y a mis tout son coeur. « Parfait, merci. Si tu vois des choses à corriger, dis le moi. J'aime pas trop ma deuxième partie. »dit-elle. Le téléphone sonne, Lexa ne peut plus supporter cette pression, alors elle écoute sa cousine puis prend l'appel. Même si elle est sur les nerfs elle tente de ne pas le montrer, ne voulant pas que sa cousine se pose trop de questions, elle est plus gênée qu'autre chose. La boule qui s'était formée dans son ventre s'est dissipée au moment où elle a raccroché. Matt l'a appelé pour une raison simple, John s'est fait frapper par un gang adverse, il est gravement blessé, mais c'est le cadet des soucis de Lexa. Plusieurs fois elle a donné les règles et les codes et ce genre d'incident n'arrive que lorsqu'ils ne sont pas suivis. Lexa regarde sa cousine, confuse. Mais Calista se montre plus que compréhensive ce qui augmente davantage sa nervosité. « Non tout va bien, c'est réglé maintenant. Rien d'important. Je suis désolée. » Elle se mord la lèvre, anxieuse. Impossible pour elle de lui dire la vraie vérité, impossible qu'elle avoue son côté mafieuse. Elle s'est toujours dit que si un membre de sa famille l'apprenait, Calypso le saurait et c'est inconcevable pour elle. L'étudiante tente de se creuser les méninges pour changer de sujet, mais elle est encore abasourdie par les dires de Matt -même si elle veut les mettre de côté- lui disant que John va sûrement mourir, elle n'a trouvé aucune réponse à part celle de raccrocher. « En tout cas merci pour ton aide. Elle m'est très précieuse. » Elle n'a rien trouvé de mieux.

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──────── @LEXA VENIZÉLOS & @CALISTA VRYZAKIS ────────

Un stock complet de nœuds papillons, quelle horreur ! Calista ne peut s’empêcher d’imaginer les différentes couleurs et les différents motifs de ces fameux nœuds avec un sourire partagé entre l’amusement et l’effroi. Pour certaines occasions un nœud papillon est tout ce qu’il y a de plus classe, sur un smoking, mais sobre de préférence. En mettre aussi souvent et si … visibles, c’en est risible. Mais après tout, elle reste partisante de l’idée que chaque personne possède ses propres goûts et qu’elle ne devrait pas juger. Peut-être qu’elle aussi à des petites choses qui ne plaisent pas à d’autres. Sans compter qu’elle est ici pour aider sa cousine avec son papier et pas pour critiquer – bien que ça soit plus fort qu’elles. « Si c’est trop parfait, ça risque d’éveiller ses soupçons et ça ne jouera pas en ta faveur, mais il est vraiment très bon. » Lui assure-t-elle en agitant la tête. De toute manière même si ce n’est pas parfait, elle sait qu’elle aura une excellente note, dans le cas contraire … eh bien Callie acceptera de défendre sa cause. Elle n’aura qu’à venir le lui demander. L’avantage de ne pas porter le même nom de famille est que personne ne soupçonne qu’elles sont cousines. Elles ne se ressemblent même pas, mis de côté l’accent prononcé lorsqu’elles parlent évidemment. Lexa disparaît ensuite pour prendre son appel et revient avec cette petite expression qui démontre à quel point elle est gênée. Calista ne voit pas pourquoi. Être harcelé au téléphone lorsque c’est important, ça peut arriver. Elle ne va certainement pas la juger pour ça. « T’es certaine ? Ça a quand même l’air de pas mal te tracasser. » Loin d’elle l’idée d’insister lourdement, mais elle connaît assez la rousse pour savoir lorsque quelque chose la travaille. C’est le cas en ce moment. « Oh de rien, ça me fait toujours plaisir. Tu veux continuer de bosser un peu ou t’accepterais de te laisser tenter par un café ? » Elle n’est pas à la bibliothèque depuis longtemps, mais puisqu’elle ne sert plus à rien maintenant, elle tente de voir si elle peut tout de même profiter un peu plus de la présence de sa cousine, d’autant qu’elle aimerait lui parler de sa sœur, détail qui lui trotte en tête depuis quelques jours.