Invité a posté ce message Ven 25 Jan 2019 - 14:32#
who run the world ? Girls !
I'm repping for the girls who taking over the world
« Mince, mince, mince » Il était presque déjà 20h et j’étais littéralement en retard. Je sortais à peine contre de ma douche, les cheveux en vrac, et j’étais indécise sur la tenue que j’allais mettre ce soir. Je voulais quelque chose de sexy, mais pas trop pour éviter que Wyatt me saute une nouvelle fois dessus lorsque je serai enfin prête. Puisqu’il n’allait pas pouvoir profiter de moi ce soir, après plusieurs jours sans se voir, il était passé à l’improviste, me surprendre comme il aime si bien le faire. Hélas, on sait tous les deux comment chaque surprise finit. Il m’avait foutu en retard. En serviette, je tente de trouver mon portable pour prévenir Calista. Pas de batterie. Je rage. Je jette mon portable sur le lit, en tentant de me reconcentrer sur ma tenue. J’opte finalement pour une jupe tube, un petit haut à dentelle qui va bien avec, et des talons rouges pour aiguayer le tout. Mes cheveux lâchés, ils retombent sur mes épaules d’une manière naturelle. Un peu de maquillage, une légère veste, et je finis par préparer mon sac, en branchant mon téléphone à une batterie externe. Lorsque je sors de la chambre, le regard de Wyatt m’étudie. Il était posé sur le canapé, à regarder un match. Un sourire taquin se dessine sur ses lèvres, et j’annonce directement : « N’y pense même pas ! »« Quoi ?! J’ai même pas… » « Je sais à quoi tu penses, et ce n’est même pas la peine. Je suis en retard. PAR TA FAUTE. Alors, tu vas être mignon, me ranger ce sourire taquin, débander de suite, et m’accompagner chez Callie. »« Mais… » « Ceci n’est pas négociable » J’enfile mon manteau à une vitesse record, alors qu’il se lève sur le canapé, traînant des pieds. « J’ai au moins le droit à un bisou ? » Je retiens mon sourire en levant les yeux au ciel. « Viens-là » Je l’attire à moi, et l’embrasse d’une manière peu trop décente. Son regard éveille encore en moi, bien des choses et je secoue la tête pour les chasser. « Qui est-ce qui y pense maintenant ? » Je fais une grimace alors qu’il me claque les fesses pour m’inciter à avancer. « Tu vas être en retard » Ce type aura ma peau un jour, littéralement. Quelques minutes de voiture nous suffisent à rejoindre la maison de Calista. On n’habite pas très loin, mais avoir un chauffeur est nettement plus rapide. « Fais pas de bêtise ce soir » Je souris, l’embrasse rapidement et finit par ajouter pour le provoquer : « Si tu parles de draguer un beau mec, je vais peut-être y céder » Je sors de la voiture sans qu’il puisse répliquer et me dirige vers la porte. Lorsqu’elle s’ouvre sur Calista, belle comme jamais, je fais une petite mine : « Désolééée, je suis en retard ! Wyatt est là, prêt à prendre Avalon et retourner chez lui. » L'avantage que mon petit ami habite chez le meilleur ami de ma propre meilleure amie. Ouai, dis comme ça, c'est un peu l'bordel.
Cheveux humides et attachés au sommet de sa tête, serviette nouée autour de son corps, elle fronce le nez en faisant passer tour à tour deux jupes totalement différentes devant son miroir. Si attirer les regards ne la dérange jamais, ce soir est supposé être une soirée avec sa meilleure amie qui – contrairement à elle – est casée. Les garçons, elle peut oublier pour un soir et profiter un fond de la compagnie de Cassie. Son choix se porte donc sur la jupe évasée à carreaux qu’elle portera avec un pull un peu large. Mignonne mais laissant tout de même apercevoir les courbes de son corps à commencer par ses jambes qui ne sont protégées que par un fin collant opaque. Bottines enfilées pour être plus à l’aise, elle attrape son sac, vérifie qu’elle n’oublie rien puis file dans la chambre d’Avalon. « Tu n’as rien oublié, monkey ? T’es affaires pour l’école, ta brosse à dents, ton pyjama ? » Enumère-t-elle en regardant le contenu de son sac de voyage. A première vue, il y a tout mais Calista ne se défait jamais de la sensation d’oublier quelque chose, d’autant lorsqu’elle sort un soir de semaine en laissant sa fille chez quelqu’un. D’accord, il y aura tout chez Tommy mais tout de même. « J’ai tout. » Confirme Avalon en souriant à sa mère. Sourire que la jeune femme lui rend immédiatement en ajoutant un baiser sur le sommet de sa tête. « Bien, Cassie devrait arriver dans pas longtemps. Elle un peu un de retard, tu m’aides à coiffer mes cheveux ? » Le sourire de l’enfant s’élargit. Malgré ses sept ans, force lui est d’admettre qu’Avalon est bien plus douée qu’elle pour faire de jolies coiffures et, rapidement, elle finit avec une tresse en épi de blé ramenée sur son épaule. Parfait et pile quand elle reçoit le message de sa meilleure amie lui annonçant qu’elle arrive en bas de chez elle. « Enfile ton manteau, on y va. » Son sac sur l’épaule, elle attrape celui contenant les vêtements de sa fille et ensemble elles quittent l’appartement et retrouvent Cassie à la sortie de l’immeuble. « Désolééée, je suis en retard ! Wyatt est là, prêt à prendre Avalon et retourner chez lui. », « Je suis certaine que tu avais bien mieux à faire. » Au sourire narquois qu’elle lance à la brune, pas de doute qu’elle sait qu’ils ont dû céder à leurs pulsions pour pas changer. S’en suivent les salutations entre Avalon et Cassie puis l’arrivée de Wyatt qui aide à mettre les affaires dans le coffre après leur avoir dit bonsoir. « Okay, t’es sage, d’accord ? Laisse pas Tommy tout te céder comme d’habitude par pitié. Et … », « Pas de bonbons avant d’aller dormir, je sais. » Ce n’est que pour une soirée, mais dieu qu’elle n’aime pas dire au revoir à son bébé. Serrant celle-ci dans ses bras, elle la laisse monter dans la voiture et lui fait signe de la main tandis que la voiture s’éloigne. « J’ai encore plus besoin d’un verre maintenant. » Souffle-t-elle en se tournant vers Cassie. « Alors, qu’est-ce que mademoiselle Rhodes a prévu pour nous ce soir ? Une nuit de folie j’espère ? »
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Laisser Avalon à Tommy et Wyatt n’était peut être pas une bonne idée. Même si je sais qu’ils seront responsables, j’ajoute l’équation Tyler, et on sait très bien ce qu’ils risqueront de faire de la soirée : bonbons et bêtises. Quatre grands enfants ensembles, y’a de quoi faire une bonne soirée. Cela dit, ce n’est plus notre problème. Ce soir, c’est Calista qui doit être au centre de ma soirée. « J’ai encore plus besoin d’un verre maintenant » me dit-elle alors que la voiture de Wyatt s’élance dans la rue. « Alors, qu’est-ce que mademoiselle Rhodes a prévu pour nous ce soir ? Une nuit de folie j’espère ? » Je souris, en la prenant par le bras pour l’entraîner vers la rue. « Déjà, on va aller manger, parce que j’ai archi faim. J’avais pensé à un japonais, juste pour te faire plaisir. Et puis, on ira danser jusqu’au bout de la nuit au Output » J’avais besoin de me défouler, de danser et d’en oublier ces derniers jours. « Peut-être que ce sera l’occasion pour toi de rencontrer un type, puisque madame couche avec son meilleur ami au lieu du type qu’elle kiffe vraiment » Mes lèvres s’étirent dans un sourire par taquinerie. En vrai, je ne la comprends pas : si elle aime autant ce Jamal, pourquoi ne pas s’investir ? D’accord, ça a un côté qui fait peur, et je dois avouer que j’étais il y a quelques semaines dans cette situation. Mais, maintenant, je me remerciais d’avoir eu le courage d’écrire cette fameuse lettre, et qu’il soit tombé dessus sans le vouloir. Je me demande encore si j’aurai vraiment eu l’audace de la lui donner de moi-même…M’enfin, c’est du passé. « D’ailleurs, tu l’a revu, Jamal ? » dis-je en avançant dans la grande rue vers l’un des japonais trop bon du quartier. Je n’étais pas certaine qu’elle ait envie d’en parler, surtout pour son anniversaire. Mais en discuter était parfois révélateur. Peut-être qu’elle avait juste besoin de réaliser des choses, de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait pour lui. Encore fallait-il qu’elle veuille en parler vraiment.
Calista, elle a encore du mal à se faire à l’idée qu’elle a désormais passé la barre de la trentaine. Ça lui fout un coup à la Grecque qui n’a pas vu les années passer. Trente ans … comment est-elle arrivée à cet âge aussi rapidement ? Elle a l’impression d’avoir fêté ses vingt-cinq ans il n’y a pas si longtemps que ça. C’est presque déprimant, mais heureusement pour elle sa meilleure amie est là pour faire de cette soirée un moment mémorable. En aucun cas elle ne doute de Cassie si bien que, peu importe ce que celle-ci va lui répondre, Calista sait que ça sera parfait. « Déjà, on va aller manger, parce que j’ai archi faim. J’avais pensé à un japonais, juste pour te faire plaisir. Et puis, on ira danser jusqu’au bout de la nuit au Output » Dès qu’il est question de japonais, l’estomac de la jeune femme se met à émettre un gargouillement tandis que ses yeux s’illuminent. « Tu sais comment me parler toi ! » Elle hausse les sourcils rapidement et rit. Il faut admettre que parler sans arrêt de sushis ça trahit. Difficile pour Cassie d’ignorer qu’elle adore manger ça. Elle pourrait passer sa vie à avaler des sushis si elle s’écoutait. « Et tu sais aussi choisir ton club. Entrées gratuites garanties ! » Il manquerait plus que la jeune femme paye pour entrer dans le club de son frère. Les videurs la connaissent très bien, à commencer par Solal, alors elle sait qu’elles n’auront aucun souci pour entrer. Les consommations risquent d’être moins chères aussi. Autant profiter de tous les avantages même si Calista ne voudrait pas couler le business de son aîné. « Peut-être que ce sera l’occasion pour toi de rencontrer un type, puisque madame couche avec son meilleur ami au lieu du type qu’elle kiffe vraiment », « Alors ça, c’était pas cool ! » Grogne-t-elle alors qu’elles marchent bras dessus dessous dans la rue. « J’ai pas besoin de rencontrer qui que ce soit ce soir. Je suis déjà en excellente compagnie. » Elle ne veut certainement pas abandonner Cassie en plus de ça. Rencontrer quelqu’un c’est prendre le risque de rentrer accompagnée d’une autre personne et Calista ne lui fera pas ça. « D’ailleurs, tu l’as revu, Jamal ? » La Grecque humecte ses lèvres, signe de la nervosité qui la gagne. Volontairement, elle évite le regard de sa meilleure amie lorsqu’elle répond : « Oui. Plusieurs fois en fait ... Généralement pour la même chose mais on a pas vraiment discuté. » Plus franchement, elle évite le sujet. Elle a compris que c’est une pente glissante avec Jamal, résultat … elle évite. Ce n’est pas très malin de sa part, pas alors qu’elle s’attache de plus en plus et beaucoup trop au pompier, mais l’idée de perdre ce qu’ils ont l’effraie plus que l’idée de n’être bons qu’à coucher ensemble.
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« Tu sais comment me parler toi ! » Mon visage s’illumine. Mon plan était parfait : si vous vouliez faire plaisir à Calista, emmenez-là manger Japonais. Si vous voulez passer une bonne soirée, allez à l’output, boite de son frère : entrée et conso gratuite. C’était aussi simple que ça. Une belle soirée en perspective qui s’annonçait. « Et tu sais aussi choisir ton club. Entrée gratuite garanties ! » Je ris franchement avant de répondre de la même manière : « Autant qu’il serve à quelque chose, Braeden, non ? » J’avais rencontré tous les Vryzakis, avec le temps. Mais je devais avouer que profiter de son frère était un bonheur sans non. « Alors ça, c’est pas cool ! » me répondit-elle, en grognant presque. « J’ai pas besoin de rencontrer qui que ce soit ce soir. Je suis déjà en excellente compagnie. » Elle, elle sait aussi comment me parler, alors je secoue la tête en voyant qu’elle ne veut pas non plus répondre à ma pique. Non, je tente une nouvelle approche pour savoir ce qui se passe dans sa vie. Elle n’est pas du genre à s’étaler de sa vie amoureuse, Calista. Il faut lui sortir les verres du nez, et vu que j’avais appris que très récemment qu’elle couchait avec Tommy, alors qu’elle m’avait parlé de Jamal, je dois avouer que je suis un peu perdu. « Oui plusieurs fois en fait…Généralement pour la même chose mais on a pas vraiment discuté. » Mon regard se dépose sur elle, intrigué. « Discuter… ? Du genre, discuter pour savoir ce que vous êtes… » Je sais qu’elle a beaucoup de mal à s’attacher depuis la mort de son père, mais ça ne lui ferait du bien pourtant. « C’est ce que tu veux, du coup. Que vous soyez plus que deux amis qui couchent ensemble ? » Un crush, voilà ce qu’était Jamal. Mais un crush qui l’avait rendu cinglé en apprenant qu’il était marié. Le fait qu’il soit séparé maintenant avait changé la donne, mais était-ce vraiment quelque chose que Callie voulait ? ça, j’avais un doute.
« Autant qu’il serve à quelque chose, Braeden, non ? » Elle pouffe alors qu’elles continuent d’avancer tranquillement dans la rue en direction du restaurant où elles vont manger – et surtout où elle va se faire exploser le ventre. La Grecque n’est pas difficile. Avec sa nationalité et ses origines, elle a pu découvrir différents plats, en apprécier tout un tas, mais elle est tombée sous le charme de la cuisine japonaise et a un gros coup de cœur pour tout ce qui est asiatique. Dès qu’on le sait, la faire céder ne demande qu’à impliquer les deux et si en plus vous ajoutez l’assurance d’avoir des boissons gratuites, elle peut aller jusqu’à la demande en mariage. Mais la réplique de sa meilleure amie est aussi très sincère. « On va éviter de le lui dire, je ne suis pas certaine qu’il apprécie que je me serve de lui … Bon d’accord, il est habitué. » Ils ont grandi ensemble. Braeden a supporté sa petite sœur des années et il la supporte encore maintenant, l’habitude il a dû la prendre depuis le temps. Elle aurait même préféré continuer de parler de combien elle est chanceuse d’avoir un frère propriétaire d’un club plutôt que prendre le risque de discuter de sa vie amoureuse quelque peu chaotique. Chaotique tout bonnement parce qu’elle est incapable d’accepter ce qu’elle a sous les yeux depuis des mois maintenant. « Discuter… ? Du genre, discuter pour savoir ce que vous êtes… C’est ce que tu veux, du coup. Que vous soyez plus que deux amis qui couchent ensemble ? » Volontairement, elle regarde devant elle, regarde l’enseigne du restaurant un peu plus loin mais qui se rapproche plus à chaque pas qu’elles font. « Ouais, on n’en a pas parlé. » Lâche-t-elle. Il faut dire que dès qu’il est question de choses sérieuses, ils ont surtout tendance à couper court en couchant ensemble. Ça n’aide pas à savoir où ils en sont, c’est certain. « J’en sais rien … oui. » Son regard se pose sur la manche de son pull qui dépasse de sa veste et elle soupire en tournant la tête vers Cassie. « Je sais que je l’aime plus que bien. Pas seulement à cause du sexe, ça aide c’est sûr, mais je l’aime beaucoup. Je ne suis pas certaine que lui, en revanche, il ait envie de plus. » Alors, elle se contente de ce qu’elle a parce qu’elle ne voudrait pas en être privée. Seulement elle sait. Elle sait que tôt ou tard ça va trop la travailler et qu’elle risquera de tout gâcher entre Jamal et elle.
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Cheveux humides et attachés au sommet de sa tête, serviette nouée autour de son corps, elle fronce le nez en faisant passer tour à tour deux jupes totalement différentes devant son miroir. Si attirer les regards ne la dérange jamais, ce soir est supposé être une soirée avec sa meilleure amie qui – contrairement à elle – est casée. Les garçons, elle peut oublier pour un soir et profiter un fond de la compagnie de Cassie. Son choix se porte donc sur la jupe évasée à carreaux qu’elle portera avec un pull un peu large. Mignonne mais laissant tout de même apercevoir les courbes de son corps à commencer par ses jambes qui ne sont protégées que par un fin collant opaque. Bottines enfilées pour être plus à l’aise, elle attrape son sac, vérifie qu’elle n’oublie rien puis file dans la chambre d’Avalon. « 
