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New York, New York
Old Tom a posté ce message Sam 2 Fév 2019 - 16:30#
Les Routes bloquées.
dégats 50% | mobilité 80%
dégâts 50% | mobilité 20% Les routes de New York ont toujours été un véritable enfer. A n’importe quelle heure de la journée, mais particulièrement aujourd’hui. Avec la neige qui commençait déjà à tomber, ça a réduit la mobilité et la sûreté des routes. Hélas, malgré les alertes, il y a toujours des renégats pour saisir l’occasion de prendre la voiture afin d’accomplir ce qu’ils avaient prévus de faire aujourd’hui. Manque de chance, la route principale pour rentrer à Williamsburg est réduite à néant par la chute de plusieurs arbres et de poteaux électriques. Les voies adjacentes sont encombrées, les voitures sont immobilisées, les gens s’impatientent. Que faire ? Rester sur place, dans l’espoir de pouvoir trouver une issue et rentrer sain et sauf ? Ou laisser sa voiture sur la chaussée et tenter de rejoindre à pied son domicile, à leurs risques et périls ? Ou peut-être se réfugier dans un commerce ? Et encore faut-il en trouver un à proximité. Le choix est vôtre.
Explications
Votre personnage est en voiture, seul ou accompagné. Il peut avoir été pris dans un accident avec d'autres voitures et les arbres / poteaux électriques qui sont tombés, ou bien retrouvé bloqué dans les files de voitures, qui ne cessent de s’accroître. N'oubliez pas de faire des réponses courtes et de taguer les personnes à qui vous répondez pour plus de facilité. Mais surtout, n’hésitez pas à vous lancer et à aller discuter avec des personnes avec qui vous n'avez pas de liens !
Le pourcentage de dégâts correspond aux dégâts causés par la tempête. Plus il est élevé plus vous avez de risque d'avoir été blessé ou des personnes autour de vous qui le sont. En revanche, s'il est faible, vous êtes en sécurité. Pour la mobilité, il s'agit de la mobilité de votre personnage. Plus il est élevé, plus vous pouvez bouger et changer d'endroit. A contrario, s'il est faible, vous êtes littéralement bloqués à l'endroit où vous vous trouvez.
« On aurait du partir plus tôt » m’écriais-je en regardant la neige tomber de plus en plus fort. Aller voir Ava et Connor était toujours un plaisir, mais ils n’avaient décidément pas choisis le bon jour pour une réunion en famille. Ils avaient insisté à ce qu’on vienne, Wyatt et moi, dans le but de savoir sans doute si nous deux c’était sérieux ou non. Mais après la prise d’otage et ce qu’on s’était enfin avoué, il était clair que nous deux, c’était plus que du sérieux. Alors oui, on avait bien fait d’y aller parce que ça avait montré aux parents de Wyatt que notre couple était solide, mais Ava étant pipelette, on avait finit par se laisser entraîner dans des discussions interminables. Du coup, c’est sur les routes frigorifiées qu’on se retrouve littéralement bloqués dans une file de voiture qui klaxonne. On ne sait pas trop ce qu’il se passe mais visiblement le trafic est perturbé et nous bloqués. Je gigote sur ma chaise en tentant de me trouver le point de blocage, mais je ne vois que des voitures à perdition. « On va jamais pouvoir sortir d’ici… » Tout ce que je veux c’est rentrer à la maison au chaud, mais visiblement cette option n’est pas possible ; Nous allons devoir soit resté dans cette voiture, soit sortir et affronter le froid pour trouver un endroit plus sur. Mon regard tombe sur mon petit ami, qui semble analyser la situation. Il semble inquiet, mais faut dire que lorsqu’il s’agit de ma sécurité, il l’est toujours. Je le sonde pour tenter d’apercevoir une once de réaction, peut-être avait-il un meilleur plan.
Il n’y a pas énormément de personnes qui auraient pu faire sortir Eris aujourd’hui. Fille du sud, la trentenaire n’a pas pris à la légère l’annonce de la tempête imminente. Si elle habite à New-York depuis une dizaine d’années, c’est bien la première fois qu’elle se retrouve confrontée à une telle menace. Alors, loin d’elle l’envie de prendre des risques. Ne travaillant pas aujourd’hui, elle avait pour unique programme de rester enfermée jusqu’au lendemain. C’était sans compter sur Meghan qui n’avait pas voulu reporter un rendez-vous médical. Impossible pour Eris de laisser sa meilleure amie se rendre seule à ce rendez-vous chez sa gynécologue surtout dans ces conditions. Sa conscience la perdra certainement. Voilà pourquoi la blonde et la brune se retrouvent en voiture, coincées dans une longue file alors que les chutes de neige ne cessent de s’intensifier. La route principale menant à Williamsburg est complètement bouchée. Eris n’y voit pas très clair derrière son volant mais quelque chose semble bloquer le passage. Tu vois ce qui se passe, toi ? Qu’elle demande en tournant la tête vers Meghan qui pourrait peut-être en voir davantage du côté passager.
« On aurait dû partir plus tôt » Concentré sur sa conduite, force lui est d’admettre qu’elle a raison lorsqu’il se voit obligé de ralentir progressivement pour finalement s’arrêter derrière une voiture. Un regard dans son rétroviseur l’informe que faire marche arrière pour trouver une autre route est impossible. Derrière eux se trouvent déjà trop de voitures pour qu’ils puissent bouger. Et la neige tombe à gros flocons, le vent soufflant si fort qu’il a parfois l’impression de voir des mini tornades blanches. « Tu peux être sûr que je râlerai quand on sera rentrés. » Lâche-t-il en mettant sa voiture au point mort avant de mettre le frein à main. De toute manière ils ne bougeront pas, autant détendre ses jambes. « On va jamais pouvoir sortir d’ici… » Wyatt se penche, tente de voir jusqu’à où va l’embouteillage mais il ne voit rien avec cette fichue neige. « Je peux pas déplacer la voiture et je suis pas certain que sortir soit très malin. » Son regard se pose sur Cassie et lui sourit pour tenter de la rassurer, une main posée sur sa cuisse. « Voyons le bon côté des choses, nos parents se font de plus en plus à notre couple et on a le chauffage. » Son sourire s’élargit lorsqu’il augmente un peu plus celui-ci. Être positif, c’est le plus important même si c’est surtout une façon de cacher son inquiétude. Pour le moment, pas besoin de paniquer.
S’il y’avait bien une chose qu’Adèle détestait par-dessus tout, c’était conduire. Depuis qu’elle avait eu un accident alors que sa sœur lui apprenait à manier la voiture, elle redoutait par-dessus tout de devoir prendre le volant. Seulement elle avait promis à cette dernière de venir jouer les baby sitter pour elle ce soir, et la brunette mourrait d’envie de passer sa soirée avec sa nièce. D’une part parce que ça lui éviter une énième soirée planter devant la télévision à zapper entre film vu et re vu ou émissions plus inintéressantes les unes que les autres. Et puis si grâce à elle, sa sœur pouvait trouver l’amour ce soir à sa soirée de célibataires, elle ne serait pas contre pouvoir s’en vanter en portant un toast le jour de son mariage. Malheureusement pour elle les conditions météorologiques ne lui étaient définitivement pas favorables, puisque la neige annoncé quelques jours auparavant, s’était accentuer d’une manière imprévisible. Alors qu’elle sortait de l’hôpital ou elle officiait dans les bureaux, elle reçut un message de sa sœur dépité de ne pouvoir mettre une robe outrageusement révélatrice, ou craignant pour la durée de vie de son brushing, si par malheur, un flocon de neige venait à se déposer sur sa tête. Adèle laissât de côté les trépidations de sa sœur pour se mettre au volant de sa voiture de fonction, un semblant de quatre quatre au bord duquel elle n’était clairement pas à l’aise, bien trop difficile à manier pour elle. Elle prit la direction du quartier ou résidait sa sœur, dans un immeuble en recoin de la ville, l’obligeant à traverser les bois. Chose qu’elle détestait par-dessus tout, dans sa paranoïa notoire craignant toujours de voir surgir une bête, ou pire encore un vampire, car c’est bien connu c’est typiquement sur ce genre de chemin, en plein brouillard qu’on les croise… Alors qu’elle arrivait à l’orée des bois, la vision clairement amoindrie par la violence des flocons, elle n’eut pas le temps d’esquiver un tronçon de bois qui vint s’abattre sur le capot de sa voiture dans un bruit assourdissant. Elle restât interdite quelques instants, tâtant chaque partie de son corps pour s’assurer de ne pas avoir reçue de débris de verre conséquents. Fort heureusement elle s’en sortait avec un léger étourdissement, et surtout un choc. Et des réparations de voitures onéreuses ! Elle sortit de sa voiture a la recherche de réseau pour son téléphone, et c’est là qu’elle aperçut une autre voiture elle aussi piégé par la neige. Elle s’en approchât prudemment, tapant à la vitre. « Je suis médecin, vous avez besoin d’aide ? » Certes elle n’avait pas exercé depuis longtemps, mais elle n’avait pas perdu de ses bases, surtout dans l’urgence.
C'était inhabituel chez Oscar, de prendre la voiture. Un petit caprice, ou peut-être une folie, due aux chutes de neige. Dans une ville comme New York, se contenter de prendre le métro, un taxi ou n'importe quel autre genre de transport en commun, était toujours préférable. Mais pour le coup, avec son rhume collé au nez, il avait manqué de courage – et d'aspirine pour passer la soirée. Bien enveloppé dans sa veste, son écharpe et avec un bonnet sur la tête, qu'est-ce qui pourrait lui arriver de mal, hein ? Parce qu'à vrai dire, si son cas devait empirer, il serait incapable de faire appel à la moindre aide : et ça, il le savait bien. La tempête Andrea allait vite pointer le bout de son nez, et malgré son soutien sans faille, Nola n'était pas un docteur, apte à gérer les montées de fièvre qu'il se coltinait depuis quelques jours. Et en plus de ça, le brun préférait éviter la possibilité de refiler son virus à sa meilleure amie : sans doute quelque-chose qu'elle appréciait également, elle qui était prise dans ses auditions et ses entraînements, jusqu'à en perdre la tête. Il avait donc décidé d'aller à la pharmacie par lui-même ; rien d'autre qu'un rapide passage à quelques pâtés de maison. Franchement, s'il n'avait pas été malade, s'il avait été motivé à plus de vingt pour cent de son énergie, Oscar aurait même décidé d'y aller à pieds.
Mais non, il avait pris sa voiture, comme il la prenait si rarement dans l'année. Et maintenant il se retrouvait coincé dans un embouteillage qui s'étendait sans doute plus loin que le trajet qui lui restait pour rentrer chez lui. Pire encore, loin d'être correctement équipé avec sa petite citadine toute simple qui n'était certainement pas faite pour adhérer aux routes enneigées, il se retrouva coincé dans ce qui semblait être un amas de neige, ramassé par un chasse-neige qui serait passé par là, par miracle, à un moment ou un autre de la journée. Pendant de longues secondes il tenta de s'en défaire, patina, grogna contre sa bagnole. Dans le brusque freinage de son véhicule, il n'avait pas manqué de se cogner le coin du front contre le plafond de l'habitacle – rien de grave, mais largement de quoi remuer le couteau dans la plaie, dans sa situation. De toute manière, la logique lui indiquait qu'il ne pourrait pas faire grand-chose avant que le bouchon ne se décongestionne ; ce qui allait prendre... combien de temps, au juste ? Il tenta d'attraper son téléphone, pour essayer de contacter Nola – la prévenir ou peut-être l'appeler au secours, il n'en avait aucune idée. Mais il n'eut à peine le temps d'allumer son écran qu'on frappa à la vitre de sa voiture, le faisant légèrement sursauter. « Hein ? » depuis l'autre côté de la vitre, il mit de longues secondes à capter que la jeune femme inconnue lui adressait la parole à lui – faute de mieux, Oscar réussit à ouvrir sa fenêtre ; « Ehm... non, non. Ça va. Rien de cassé. Je suppose que j'aurais surtout besoin d'une dépanneuse. » qu'il ricana, inconfortable face à sa propre connerie. S'il prenait peut-être plus le temps de conduire, il ne se serait pas planté de la sorte – et s'il n'y avait pas de tempête et de tas de neige et de conducteurs paniqués, tout irait bien, hein ? Maintenant, il était prêt à se jurer de n'utiliser sa bagnole qu'en été, sur route sèche et bien éclairée. « Et vous ? Vous savez ce qui se passe ? » peut-être n'était-elle qu'une piétonne qui avait assisté à la catastrophe – ou peut-être était-elle une des conducteurs coincés dans ce bouchon. En essayant de se redresser un peu, il essaya d'observer devant, derrière – à part les klaxons et certaines personnes qui sortaient de leur véhicule pour aller à la pêche aux informations, il n'y avait pas grand-chose.
« Tu peux être sûr que je râlerai quand on sera rentrés »« A ta mère de ne pas nous avoir écouté ? Ou à moi parce qu’on a perdu notre soirée ? » Je ne peux m’empêcher de sourire malgré l’énervement qui m’emportait quelques secondes plus tôt. On est véritablement bloqués, allons-nous passer la nuit ici ? J’en frisonne d’avance. Je n’espère pas. « Je peux pas déplacer la voiture et je suis pas certain que sortir soit très malin » Je croise les bras par habitude. Le fait de ne rien pouvoir faire a le don de m’énerver. « Voyons le bon côté des choses, nos parents se font de plus en plus à notre couple, et on a le chauffage » Je soupire franchement. « Tes parents. Pas mon père » C’était à peine s’il m’avait invité ces dernières semaines à manger chez eux. J’ai comme l’impression qu’il refuse de me voir tout court, et ça me brise le cœur. Il a été là à mon réveil à l’hôpital, et s’était assuré que j’allais bien les jours suivants, mais le silence radio recommençait inlassablement. Hélas, lorsque je tentais de comprendre sa réaction, il se fermait comme une huitre. J’allais répliquer que ce n’était pas grave, que je me faisais à l’idée que mon père nous haïssait tous les deux, lorsqu’une rafale de vent si violent fit légèrement bouger la voiture. « T’es sûr que c’est une bonne idée de rester ici ? » Il pouvait tout arriver, un toit était quand même plus certain, même si l’idée d’affronter le froid n’était pas une bonne idée non plus. Je cherche mon portable, à la recherche de réseau. J’essaye d’appeler, mais le réseau est saturé. « Visiblement, on est seul au monde. Enfin… » Je regarde autour de nous les voitures entassés « Et eux. »
C’est une décision que j’ai prise il y a quelques jours, sous l’accord d’Alexys, bien évidemment à cette demande particulière. Je sais que je l’ai embauché au sein de cette agence immobilière dont j’en ai la gérance, tout comme j’en suis le propriétaire. Mais aujourd’hui j’ai eu besoin de ses services, rien à voir avec l’agence immobilière, rien à voir non plus avec l’entreprise familiale et les responsabilités dont j’ai hérité en tant que directeur. C’est pour l’association de ma femme que j’ai besoin de ses services. Depuis cet accident, après le coma dans lequel elle a été plonger, j’ai accepté de prendre les décisions pour la continuité de l’association de Sera, si chacune de mes décisions ont été prise au nom du bras droit de ma femme, je n’ai jamais laissé tomber ce qui est si cher au yeux de celle qui partage ma vie depuis le début de ma vie américaine. J’ai conscience qu’Alexys ignore qui est la présidente de cette association, quel lien elle a avec moi, je sais bien que mon assistante ignore ce qu’il se passe dans la vie, qu’elle ne sait rien des raisons qui m’ont éloignés du bureau après le réveil de Sera, mais j’ai osé lui faire cette demande après tout, il n’y a rien de mal, n’est-ce pas ? J’ai pris connaissance de l’alerte météo, mais à quoi bon ? Ce n’est pas la première fois depuis le début de mon aventure américaine et ça ne va pas être la dernière, plus d’une fois ils se sont trompés et j’ai eu tort de me dire qu’aujourd’hui également. Si la chance n’a pas été de mon côté il y a deux ans en arrière, aujourd’hui, malgré la neige et une glissade sur celle-ci, la voiture que je suis en train de conduire ne subit aucun dégât, un freinage d’urgence quand j’ai vu cet arbre tombé un peu plus loin. La circulation est rapidement mise à mal et les voitures se suivent rapidement les unes après les autres, à l’arrêt, tout le monde est dans le même bateau. « Tu vas bien ? Tu n’as rien ? » Prononçais-je avec mon regard en direction de mon assistante, ma main posée sur son bras, comme pour m’assurer que comme moi, ce ne fut qu’un moment de frayeur, rien de plus. Je me refuse de vivre une situation similaire au passé, hors de question. « Tu es sur que tu n’as rien ? » Je ne réalise pas encore ce qu’il se passe, je ne percute pas encore que l’on est bloqué sur la route, le plus important pour moi est de m’assurer que mon enfer ne va pas se reproduire, que tout le monde va bien.
« A ta mère de ne pas nous avoir écouté ? Ou à moi parce qu’on a perdu notre soirée ? » Son regard se pose immédiatement sur Cassie sans pouvoir retenir son petit rictus. « Ça t’a fait du bien et ma mère est habituée à m’entendre râler. » Du moins, elle le laisse râler un bon coup avant de lui remettre les idées en place. Ne jamais oser hausser le ton avec Ava Farrell, c’est une très mauvaise idée, plus encore lorsque vous êtes son fils. Même son père l’effraie moins que sa mère c’est dire. Mais là, il aura une bonne raison de grogner, surtout en voyant la file de voiture s’allonger de plus en plus dans son rétroviseur. « Tes parents. Pas mon père », « Ça viendra, Cassandra. Il a sans doute besoin de temps encore. » Et même si Wyatt aimerait que ça cesse, qu’il accepte enfin leur couple pour sa fille, il peut comprendre qu’il ait du mal à accepter que le flic ait autant changé. La voiture secouée par un coup de vent, il fronce les sourcils. Finalement, ce n’est peut-être pas une si bonne idée de rester enfermés ce qui semble aussi perturber Cassie. « On devrait peut-être voir si on trouve un endroit plus sûr … Et voir si quelqu’un n’a pas besoin d’aide aussi. » Admet-il enfin même s’il n’a ni envie d’affronter la neige, ni de laisser sa voiture en plein milieu de la circulation. « T’as de quoi bien te couvrir ? » Demande-t-il en posant son regard sur sa petite amie alors qu’il retire les clés du contact et resserre son écharpe autour de son cou.
Il faut le dire, la température n'était définitivement pas avec nous aujourd'hui, mais au mois de février, il est toujours bien normal d'avoir quelques tempêtes, pourtant, jamais aussi grosse que celle qui arrive directement sur tout New-York présentement. Un peu plus tôt dans la journée, Nathan m'a téléphoné pour m'assurer qu'il était bien à la maison et que mon frère était présent avec lui. Mon fils était très heureux d'apprendre ce matin au bulletin de nouvelles que son école ainsi que plusieurs autres étaient fermés. Bien rapidement, j'avais téléphoné à Nash pour qu'il me donne un coup de main. Il a accepté sans aucune hésitation, me faisant tout de même part de son inquiétude face au fait que j'ai décidé d'aller bosser aujourd'hui malgré la température. Je n'ai rien répondu à cela. Il sait très bien que j'adore mon travail et que je fais absolument tout pour réussir dans cette compagnie. D'autant plus que je savais pertinemment que Matt avait besoin de moi aujourd'hui particulièrement et que lui, mise à part quelques jours ces derniers temps, il ne manquait jamais le boulot. Je ne pouvais pas me permettre une nouvelle fois de risquer mon boulot simplement parce qu'une simple tempête était annoncée. En ce moment, je me répète en tête que j'aurai dû, une fois de plus écouter les conseils de mon frère et de rester bien au chaud chez moi avec mon fils, mais bon, il est définitivement trop tard je suis sortie et je suis même sur la route avec Matt. Il y a quelques jours, il m'avait demandé de l'accompagner pour régler quelques trucs avec une association avec laquelle il faisait affaire je crois bien et j'ai accepté sans la moindre hésitation puisque je l'avoue, je ne manque pas vraiment une occasion d'être seule avec lui et de pouvoir passer un peu de temps en sa compagnie même si c'est pour le boulot. D'autant plus que j'ai l'impression qu'il est distant avec moi ces derniers temps et je ne comprends pas. Je croyais m'entendre bien avec lui, mais peut-être que ce n'est pas le même ressentiment qu'il a eu... Alors que nous sommes sur les routes complètement glacées et que la vision est totalement nulle, je me demande véritablement ce que je fais dans cette voiture en ce moment et surtout, j'espère que mon frère n'est pas sorti de la maison avec Nathan et qu'ils sont en sécurité chez moi. Un arrêt brusque de la voiture me provoque comme une sensation de brulement à l'intérieur de moi. Je sens mon coeur pomper dans ma poitrine, comme s'il était sur le point d'exploser. Mon premier réflexe est de regarder Matt afin de voir s'il est dans un bon état et visiblement, c'est son premier réflexe à lui aussi, mais avec moi évidemment. Sa main posé sur moi, je frissonne légèrement au contact de sa main sur ma peau et ne le quitte pas du regard. « Oui ça va Matt, plus de peur que de mal.. » Un dernier regard dans ses yeux avant de regarder la route et de voir cet arbre tombé non loin de nous et de plusieurs autres voitures. Faut croire que nous sommes tous dans la même situation en ce moment et que presque personne ne peut bouger à ce moment précis. Un regard de Matt toujours inquiet qui me demande à nouveau comment je vais. « Promis, Matt tout va bien.. mais toi alors, ça va? »
nightgaunt
