Invité a posté ce message Sam 16 Fév 2019 - 14:02#
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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 10:54#
Kara n’avait jamais pensé se retrouver dans cette situation, le toit du supermarché s’effondrait avec la puissance de la tempête. Elle qui quelques minutes plus tôt faisait ses courses tranquillement, se retrouvait maintenant au sol. Elle avait de la chance puisque seul son pied s’était retrouvé bloqué sous quelque chose elle ne savait pas ce que c’était et sa cheville était tordue mais bloquée comme elle l’était Kara ne pouvait venir en aide à personne alors qu’elle entendait des gens appeler à l’aide. Elle ne pouvait pas non plus se mettre à l’abri, enfin autant à l’abri qu’elle puisse l’être dans ce supermarché où le toit s’était effondré ou menaçait de s'effondrer partout. C’est alors qu’une jeune femme arriva près d’elle pour l’aider. Kara écoute la jeune femme quand elle lui dit de ne pas bouger, elle avait l’air de savoir ce qu’elle lui disait même si ce n’était peut-être pas du tout le cas. Pendant que l’inconnue essaye de tirer sur ce qui bloque le pied de Kara la jeune femme ne savait pas quoi faire pour l’aider. “Je m’appelle Kara” dit-elle pour répondre à sa question “J’ai mal au pied mais c’est surtout ma cheville qui tire” ajouta-t-elle alors qu’elle sentit disparaître le poids de ce qui semblait finalement être un bout de toit. Suite à la question de la jeune femme, Kara essaya de bouger d’abord ses doigts de pieds, puis tout son pied et sa cheville et c’est à ce moment là qu’elle eut mal “Je peux bouger je pense” dit-elle car même si elle avait mal, ce n’était pas non plus insupportable. “Merci beaucoup” dit-elle alors à la jeune femme en essayant de se retirer “Vous vous appelez comment ?” lui demanda-t-elle pour qu’elle sache qui elle devait remercier. Kara regarda ensuite autour d’elle pour voir ce qu’il y avait autour “il faudrait peut-être qu’on bouge d’ici” affirma-t-elle alors, mais avant il allait falloir qu’elle se lève ce qui ne serait peut-être pas facile.
Invité a posté ce message Jeu 21 Fév 2019 - 20:41#
Mon sang-froid a toujours été mon meilleur ami. Dans mon ancienne vie comme dans la nouvelle, je me dis à lui, ainsi qu’à mon instinct. Je remercie simplement le ciel que je continue d’entretenir mes premiers gestes de secours en remplaçant parfois le coéquipier de Calypso. Je sais automatiquement quoi faire dans ce cas-là, et vu l’état de ma jambe, j’ai besoin de stopper l’hémorragie. C’est la première chose que je fais, en dictant ou du moins en ordonnant à mes sauveurs de m’aider. A peine le temps de boucler la ceinture autour de mon bras que nous sommes rejoints par deux filles, que je n’ai jamais croisé. Une à du sang sur la tête, l’autre tiens à peine sur sa deuxième jambe. « Je veux bien » répondis-je au jeune homme qui m’aide à me relever. J’acquiesce lorsque tout le monde se met d’accord pour rejoindre les bureaux ou un endroit sûre du moins. Mais l’une des brunes finit assise par terre, le visage pâle les yeux perdue. Prenant appui sur l’épaule de l’homme, je regarde sa jambe avant d’ajouter à l’intention des autres : « Il faudrait lui faire exactement la même chose que moi. Elle va se vider de son sang, si ça continue » Hélas je ne peux rien faire pour l’aider, il fallait que mes nouveaux compagnons s’organisent pour trouver de quoi envelopper sa jambe et de quoi le maintenir fermement. Mais j’interpelle surtout cette femme au visage angélique : « Respirez profondément » J’inspire, j’expire. « C’est sans doute la panique »
Jamais elle n’aurait pensé vivre une telle chose. C’est totalement apocalyptique, et elle doit s’efforcer de ne pas paniquer. Elle essaye de ne pas penser au fait qu’à quelques secondes, quelques centimètres près, elle aurait pu mourir. A la place, elle concentre toute son attention sur le fait de rester en vie, et d’aider d’autres personnes à le rester aussi. Non loin d’elle, elle repère une jeune femme en fâcheuse posture, et met tout en oeuvre pour l’aider. Elle s’appelle Kara et visiblement, elle semble encore lucide. C’est bon signe, et ça l’encourage à tout mettre en oeuvre pour la sortir de là avant qu’il ne soit trop tard. Avec des forces qu’elle ne se connaissait pas, elle réussit à débloquer le pied de Kara. Pas peu fière d’elle, elle doit quand même faire une petite pause pour reprendre son souffle. « Ok, Kara, je m’appelle Eliza. Vous pouvez vous lever ? » Elle a raison sur le fait qu’elles doivent partir d’ici au plus vite, il reste encore des bouts de toit qui peuvent s’effondrer à tout moment. « Je vais vous aider. » Elle lui tend le bras et se penche pour qu’elle puisse éventuellement prendre appui sur elle. « Il faut qu’on trouve un endroit sûr et vite, si au moins c’est possible. » Elle ne veut pas la brusquer, mais elle ne veut pas non plus se faire écraser par un bout de toit.
Invité a posté ce message Mar 12 Mar 2019 - 12:37#
Kara était bloquée et elle ne savait pas comment faire pour se libérer le pied, elle voudrait pourtant pouvoir partir d’ici, se mettre à l’abri et peut-être se rendre utile aux autres qu’elle entendait hurler à l’aide. Heureusement pour elle, une inconnue vint l’aider et après beaucoup d’efforts elle réussit à débloquer son pied. Elle se présenta ensuite, Eliza c’était son prénom. “Je peux essayer” dit-elle en essayant de se mettre sur ses appuis, mais sa cheville lui faisait trop mal pour qu’elle puisse mettre son poids dessus. Aussi l’aide d’Eliza ne serait pas de trop, Kara prit donc son bras et réussit enfin à se lever en ne prenant appui que sur son bon pied. “Merci” dit-elle une fois levée. Maintenant que c’était fait, il allait falloir qu’elles trouvent où se rendre. Debout, le décor faisait encore plus peur, comme si tout le magasin avait été détruit. “Je suis pas sûre que ce soit possible” dit-elle un peu dépitée par ce qu’elle voyait, elle repéra alors un chemin qui semblait plus dégagé que les autres. “On peut peut-être essayer d’aller par là” dit-elle en haussant les épaules, ça ne pourrait sans doute pas être pire que là où elles se trouvaient. Les deux femmes se mirent alors en chemin, Kara essayait de déambuler entre les décombres en regardant autour d’elle si elle voyait des personnes qu’elle pouvait aider ou un endroit où se mettre à l’abri.
C’est un premier echec que je suis en train d’essuyer en venant retirer mes mains des restes du toit qui est venu prendre place sur la jambe de Camila. C’est un essai que je me devais de tenter, mais qui n’est en rien concluant, apportant toute la force possible, mais ne le relevant même pas d’un millimètre. Damn it ! C’est bien le fond de ma pensée qui est en train de fuser dans ma tête, une pensée de colère, celle que je ressens face à la situation. Je suis en train de me plonger dans ce rôle que je connais si bien, celui du pompier, éloignant l’homme que je suis, celui qui vit avec sa peine et sa souffrance, celle qui est venue refaire surface jusqu’à m’en faire perdre le contrôle. La voix du lieutenant parvient jusqu’à mes oreilles, j’entend le moindre de ses mots, pouvoir l'apercevoir du coin de l’oeil, mais me refusant volontaire de la regarder, de peur de laisser la peur reprendre le dessus ou de me souvenir de ce qu’il s’est passé l’autre soir, de m’en vouloir encore un peu plus. Son rire, il est presque communicateur, si je n’en viens pas à en faire de même, je laisse un sourire se présenter sur mon visage, pointer le bout de son nez pour étirer mes lèvres. Difficile de pouvoir faire pire que le jour de notre rencontre, de cette tension incroyablement présente entre nous, dès lors que j’ai compris qui est la femme que j’avais en face de moi. « Un peu moins, alors .. » Prononçais-je avec une voix quelque peu amusée, comme un moyen de détourner mon attention au maximum du drame de ma vie, de cette journée qui me hante au quotidien. « Entre nous, tu es celle qui a le plus de raison de me détester, après l’autre soir. » Je ne réalise pas ce que je suis en train de lui dire, je ne réfléchis pas aux mots qui franchissent mes lèvres et heureusement, j’ai envie de dire. Je me laisser aller à prendre le matériel du supermarché, ces morceaux des rayons, les utiliser, comme levier pour relever le décombre, comme support en souhaitant le reposer dessus. « HEY !!! » Un échec, encore. « ONA BESOIN D’AIDE ! » Dis-je en hurlant, essayant de regarder autours de nous, le plus loin possible, comme pour trouver une présence, une personne capable de venir m’apporter de l’aide dans cette mission où je suis orphelin de tout mon équipement de pompier. « HELP ! IL Y A QUELQU’UN ? » Hors de question que je baisse les bras, des mots qui sorte au son de ma voix qui continuer de crier, en même temps que je tente à nouveau de jouer avec cette idée de levier, m’appuyant dessus, forçant autant qu’il m’est possible de le faire, contractant les muscles de ma mâchoire, presque bloquant ma respiration le temps de cette effort.
Ma jambe me tire incroyablement. J'ai mal, j'ai affreusement mal, mais je ne veux pas lui avouer à quel point afin de ne pas l'inquiéter. J'essaie de le rassurer depuis tout à l'heure. Il n'arrive pas à faire la différence entre cet incident et celui qui lui a coûter la vie de sa femme et je ne veux pas qu'il se sente ainsi. Je ne veux pas qu'il soit triste parce qu'il ne mérite pas d'avoir mal. Présentement, j'ai besoin qu'il se concentre aussi sur son bien être. J'essaie de mon mieux de lui changer les idées, et je crois que j'y arrive un peu en commençant par lui parler lui dire d'une voix un peu amusée qu'il me déteste peut-être un peu moins que lorsque nous nous sommes rencontrés et qu'il avait l'impression que c'était moi contre lui dans cette situation. Je sais que ce n'est certainement pas le temps de rire présentement, mais j'essaie moi aussi de me changer les idées et de penser à autre chose que ma jambe qui me fait atrocement mal. Je souhaite de tout mon coeur qu'il ne me déteste pas autant qu'avant. Depuis notre soirée, depuis que nous avons partagés ce moment d'intimité ensemble l'autre soir, depuis que je me suis sentie bien et en sécurité dans ses bras, je souhaite de tout mon coeur qu'il m'apprécie un peu plus. Que ma présence ne lui dérange plus autant qu'avant. Je ne peux pas lui en demander trop non plus. Je sais qu'Hannah est toujours dans sa vie et je ne veux en aucun cas prendre sa place. De toute façon, les relations ce n'est plus trop dans mon élément. Je préfère les relations sans attache, puisque j'ai été trop souvent blessée par amour. Je ne sais pas ce qu'est ce petit sentiment que j'ai lorsqu'il est devant moi, mais je sais, qu'en ce moment, je n'ai aucune crainte à avoir puisque je sais qu'il serait prêt à absolument tout pour me sortir de là. C'est son métier, c'est exactement pour cette raison qu'il m'aide, clairement pas une autre. Je ne suis probablement rien pour lui. Il me confirme qu'il me déteste un peu moins qu'avant, ce qui me fait sourire légèrement. Je ne m'attendais pas non plus à bien plus que cela. Je suis toute de même la soeur de Philip qu'il déteste du plus profond de son être. « Je ne comprends pas trop pourquoi je devrais te détester plus.. après l'autre soir.. » Après tout, nous étions bien deux à avoir participé à cela, à avoir passé à l'autre étape. Alors qu'il finit par prendre un morceau du supermarché pour l'utiliser comme levier, je le regarde faire sans pouvoir faire quoique ce soit pour l'aider. Je tente de bouger un peu afin de sortir ma jambe, mais j'ai beaucoup trop mal. « Fuck.. » Dis-je en tirant légèrement sur ma jambe. Ça fait mal, je ne sais pas si je vais pouvoir résister encore longtemps. Je regarde toujours Connor à l'oeuvre alors qu'il finit un peu par abandonner le fait de réussir seul. Il appelle à l'aide et étrangement, je commence à m'inquiéter. « AIDEZ-NOUS! » Connor tire du plus fort qu'il peut et je vois bien qu'il n'en peut plus lui non plus. « Connor.. repose-toi un peu.. »
Nationalité / origines : américaine et d'origines brésiliennes du côté de ma maman
Pays d'origine :
A NY depuis : toujours et pour toujours
Métier / études : ancienne danseuse pro, actuellement illustratrice de bandes dessinées
Logement : Brooklyn nine nine
Orientation sexuelle : hétérosexuelle
Statut civil : célibataire et c'est pas plus mal
Champ libre :
Leah Burgess a posté ce message Jeu 14 Mar 2019 - 0:06#
Des catastrophes, je connais. J'en ai eu à la pelle depuis que je suis petite. Ma plus grosse fut celle de mon accident lorsque je dansais sur scène à New York. Je me suis vue tomber, et puis plus rien. Trou noir. ici, le trou noir n’apparaît pas. Peut-être parce que tu es là Kenneth, près de moi, à me rassurer, à me tenir la main. Parler me demande un effort, regarder à droite à gauche aussi, alors essayer d'aller aider les autres me semble mission impossible. Mais il le faut. S'il y a des vies à sauver, faisons-le. A deux on est plus fort. Je chasse vite mes larmes qui sont devenues des glaçons au coin de mes yeux et je ne lâche pas Kenneth d'une semelle. « dis-moi que y'a pas de cadavre. » que je dis tout haut, rien que pour moi. Mes pensées sortent de ma bouche. Soudain, on trouve un corps mais animé. Un jeune homme à terre. Du sang, beaucoup de sang. Erk je vais vomir. Je bas des cils et j'essaye de ne pas tomber dans les pommes. Je lâche un petit cri lorsque le blessé se tortille sur le côté pour vomir et j'ai envie de pleurer de nouveau. « ok, il a reçu quelque chose sur la tête. il faut l'évacuer, on ne peut pas le laisser là. » que je lance à Kenneth avec tout le courage qu'il me reste. Roh et puis merde, on s'en fout du vomis. Et du sang... ouais. Middle quoi. Je me penche vers le blessé et je pose mes doigts gelés sur ses joues brûlées par le froid. « hey ne ferme pas tes yeux d'accord ? reste avec nous. parle-moi... qu'est-ce que tu as mangé hier soir ? » j'essaye d'animer son visage comme si j'essayais de réveiller un mec bourré. Je le lâcherai pas tant qu'il ne m'aura pas donné son repas de la veille, ça je vous le jure.
Invité a posté ce message Sam 16 Mar 2019 - 22:19#
Elle ne se savait pas si courageuse. Mais pour éviter de paniquer, elle doit se concentrer sur un but, un objectif précis. Aider quelqu’un lui semble être une bonne idée, surtout que ce n’est pas ce qui manque ici. Surtout que tourner le dos à quelqu’un dans le besoin ne fait clairement pas partie de ses principes. Alors elle se met en tête d’aider Kara, dont la cheville a été amochée par un bout de toit. Elle préfère ne pas penser à ce qu’il se serait passé si l’une des deux s’était retrouvée à juste quelques centimètres de leur position quand le toit à commencé à s’effondrer. Ca aurait pu être bien pire, et Kara aurait pu avoir à s’inquiéter pour bien plus que sa cheville. Bien sûr, elles ne sont pas encore à l’abri, il pleut encore des débris de toutes parts. Kara lui indique un chemin qui a l’air plus sûr, mais ça veut peut-être seulement dire que le toit n’est pas encore tombé à cet endroit. « Allons-y. » concède-t-elle en commençant à avancer dans cette direction. Elle manque de peut de se faire écraser par de nouveaux débris, un bout lui frôle même l’épaule. Au loin, elle aperçoit les caisses, signe que la sortie n’est pas loin. « On peut essayer de se cacher sous les caisses ? La plupart ont l’air d’avoir tenu le choc… » Elle n’est pas franchement, convaincue, mais elle n’a pas mieux pour le moment. Elles pourront peut-être mieux réfléchir en se posant un peu. « Ca va la cheville ? »
Invité a posté ce message Ven 22 Mar 2019 - 11:13#
Kara avait eu de la chance que quelqu’un vienne l’aider, parce qu’elle n’aurait pas réussi à se débloquer toute seule. Déjà qu’Eliza avait eu du mal à pousser ce bout de toit, Kara qui n’était pas dans une position idéale pour le faire n’aurait eu aucune chance. Elle en était très reconnaissante envers cette inconnue qui aurait pu très bien se mettre à l’abri plutôt que de risquer de se prendre un bout de toit dessus pendant qu’elle l’aidait. Une fois Kara libérée, elle se met debout avec l’aide d’Eliza. Sa cheville la lance un peu mais elle met la douleur de côté, ce n’est pas le moment de s’apitoyer sur son sort les deux jeunes femmes doivent se mettre à l’abri et vite. Au hasard, Kara choisit un chemin où elle avait l’impression qu’il y avait moins de décombres. La pluie de bouts de toit n’était pas terminée et Eliza repéra les caisses un peu plus loin qui avaient l’air d’avoir tenu le choc. “Oui c’est une bonne idée, on sera toujours mieux qu’ici” dit-elle alors, bien sur elles ne seraient pas complètement à l’abri tant qu’elles ne seraient pas sorties d’ici. Les deux jeunes femmes redoublèrent de vitesse mais Kara sentit que sa cheville ne voulait plus. “Ca va aller” dit-elle quand même à Eliza ne voulant pas être la raison pour laquelle elles se prendraient un nouveau morceau de toit. Elles arrivèrent enfin aux caisses et purent se poser aussi à l’abris que possible. Maintenant qu’elle était posée elle se tourna vers Eliza “Toi ça va en fait ? Je t’ai même pas demandé” elle se sentait nulle.
nightgaunt
