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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 23:38 #

Dans le couloir de cet hôpital, Eris met fin à un appel des plus dérangeants pour ranger son téléphone portable dans la poche arrière de son pantalon. Un court instant, l’envie d’exploser son smartphone contre un mur lui traverse l’esprit mais elle se contrôle. Le contrôle, c’est l’une des rares choses qui lui restent. Elle refuse d’y renoncer même si ces derniers temps, la vie ne cesse de lui montrer qu’elle est tout simplement incapable de tout contrôler. Certaines choses sont indépendantes de sa volonté, hors de sa portée comme l’infidélité de son ex-fiancé. Elle n’a tout simplement rien vu venir, Eris ce qui a rendu le choc encore plus frappant, douloureux. Douloureux comme ce qu’elle s’apprête à faire. La brune a fait un choix, son choix. Un choix qu’elle assumera, quoiqu’il arrive. Elle renonce. Elle abandonne l’idée d’être mère, pas comme ça. Son couple parti en fumées, elle ne s’imagine pas élever un enfant dans ces conditions. Si seulement il n’avait pas merdé, si seulement il ne l’avait pas trahi. La haine qu’elle lui porte parce qu’elle a clairement identifié ce qu’elle ressent pour lui comme étant de la haine, ne fait qu’amplifier. Il a tout cassé, tout gâché, tout réduit à néant et aujourd’hui encore un peu plus, c’est elle est brisée. Elle avorte, Eris disant peut-être adieu à son envie d’être mère. Dans quelques heures, elle repartira, un nouveau rêve laissé derrière elle. Une nouvelle désillusion.

Une porte se referme derrière l’infirmière qui l’a raccompagné jusqu’au secrétariat et c’est toute une page qui se ferme. C’est fait. Eris n’est plus enceinte. Elle qui excelle habituellement à comprendre ce que les autres ressentent ne parvient pas à identifier ses propres ressentis à ce moment même. Elle se sent vide, au sens propre comme au figuré. Elle doit se faire violence pour écouter les dernières recommandations de la secrétaire médicale. Lorsqu’elle se retourne, il entre directement dans son champs de vision, lui dont elle avait soigneusement évité le regard jusqu’à présent. Elle l’a pourtant remarqué dès son retour dans la pièce, l’infirmière à ses côtés. Paco. C’est quand même dingue qu’il soit là, dingue qu’elle ait eu à l’appeler, lui. Il lui fallait quelqu’un pour la raccompagner, obligatoirement. Chose qu’elle a appris à la dernière minute. Eris a vite balayé l’hypothèse d’appeler son ex, sachant très bien qu’il était contre cet avortement. Luis n’étant plus à New-York, elle a appelé Meghan cinq fois au total, sans réponse. Alors, une idée folle l’a poussé à appeler Paco et il a répondu. Elle regrette de ne pas avoir prévenu plus de personnes de sa grossesse, ça lui aurait certainement permis d’éviter d’appeler le brun à l’aide. Elle le regarde mais ne trouve rien à dire alors en silence, elle se dirige vers la sortie. Elle sent qu’il la suit et arriver dehors, elle s’arrête pour prendre l’air, pour faire une pause. Une pause. Quand toutes ces merdes vont-elles arrêter de lui tomber dessus ?

@Paco Gomez-Nadeau  (fb) (paco) you were by my side when I needed a friend.  3737572448
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 17:34 #

Elle m’a appelé, pour que je vienne la récupérer à l’hôpital, après son avortement. Aussi étrange que ça puisse l’être, je me suis exécuté. Quelque minutes avant l’heure prévue, je prends mon véhicule et rejoins le lieu de rendez-vous. Le pas mal assuré, je pénètre dans le bâtiment, demandant à l’accueil la chambre d’Eris Casarei et ce n’est qu’après avoir fourni quelques informations sur ma personne que la femme m’indique le numéro de sa chambre. Sauf que je n’ai pas le temps d’y aller, la jeune femme apparaît à la sortie du couloir. Je reste statique devant le comptoir de l’accueil, réagissant seulement quand elle me fait face pour me décaler et qu’elle puisse discuter avec la secrétaire. Ou plutôt pour qu’elle puisse écouter puisqu’elle ne prononce aucun mot. Son regard se pose sur moi quand la femme a fini de parler, pour se détourner vers un autre point juste après. Ne parlant toujours pas, elle se dirige vers la sortie et je la suis, n’ayant pas vraiment d’autres choix. Je suis supposé être celui qui doit la raccompagner, obligation médicale à ce que j’ai compris, alors ça serait un peu stupide de ma part de rester là. Une fois dehors, elle stoppe son avancé et fait une pause pour respirer un bon coup. Je reste un peu à l’écart, mais pas trop loin non plus. Je n’ai jamais été en compagnie d’une femme qui vient d’avorter, mais elle pourrait peut-être se sentir faible ou je ne sais quoi d'autre, et demeurer assez près d'elle me semble judicieux. Le silence s’installe donc pendant un long moment jusqu’à ce que je décide d’intervenir. On ne va pas rester indéfiniment ici, à observer des anciens patients qui sortent rapidement remplacés par de nouveaux patients. « Tu veux que je te ramène chez toi ou que je t’emmène faire un tour ? » Que je lui demande après m’être un peu rapproché. Quelque part, n’importe où, juste pour qu’elle puisse respirer, se vider la tête. Ne pas être oppressé dans sa maison, celle qu’elle partage désormais avec un bon nombre de personnes qui respirent sûrement la joie de vivre. Pas sûr que ça soit son cas, maintenant qu’elle a dit au revoir à ce petit-être qui grandissait en elle. C’est d’ailleurs ce qui me pousse à ne pas lui demander comment elle se sent, je n’ai pas besoin de la questionner pour savoir ce qu’il en est. Elle ne semble pas très bien, ce qui est assez compréhensible vu ce qu’elle vient de vivre. Alors je me tais pour ne pas la brusquer, attendant ses directives à présent.
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Invité a posté ce message Lun 11 Fév 2019 - 16:23 #

Paco. Eris n’a pas eu d’autres choix que de l’appeler à l’aide. A vrai dire, si, elle avait un autre choix. Devant l’absence de réponse de la part de Meghan, elle aurait pu reporter son rendez-vous. Elle n’était pas dos au mur, il lui restait du temps mais elle voulait en finir, aujourd’hui. Ce rendez-vous, elle l’a attendu tout en le craignant et elle ne souhaitait pas vivre ça une seconde fois. Alors, elle a appelé le brun. Par elle ne sait quel miracle, il a répondu et surtout, il a accepté de venir la récupérer après son rendez-vous. Il faut croire que certains hommes sont encore bons. En tout cas, il lui donne cette impression-là, le pilote, celle d’être quelqu’un de bien. Une belle personne que son ex n’a pas su apprécier à sa juste valeur.
Arrivée dehors, l’air frais la frappe en plein visage mais pour une fois, elle qui aime la chaleur, ne s’en plaint pas. Au contraire, elle apprécie la sensation de fraicheur sur ses joues légèrement rosies par la haute température de l’hôpital. Elle a toujours trouvé ces établissements surchauffés. Ses mains prennent appuie sur un muret. Elle se perd tellement dans ses pensées que la voix de Paco, si soudaine, la fait sursauter. L’espace d’un court moment, elle avait oublié sa présence. Tu veux que je te ramène chez toi ou que je t’emmène faire un tour ? Un instant, elle ferme les yeux, les battements de son cœur tambourinent, lui brouillant l’audition. Elle n’entend plus que ça, son cœur qui bat lui rappelant que ce n’est plus le cas de celui-ci de son bébé. Répondre à Paco. Secouant légèrement la tête, elle prend enfin la parole. Je ne veux pas t’embêter, c’est déjà sympa de ta part d’être venu me chercher. Alors, ramènes moi chez moi, s’il te plait. « Sympa ». C’est plus que sympa. C’était indispensable. Sans lui, l’intervention n’aurait pas pu avoir lieu. Cependant, elle ne trouve pas les bons mots, Eris. Aucun ne saurait exprimer à quel point elle le remercie alors elle préfère se taire. Puis, très honnêtement, elle n’a pas envie de parler Eris et aujourd’hui, contrairement à d’habitude, elle n’a pas l’envie et encore moins, la force de prétendre le contraire.
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Invité a posté ce message Mer 13 Fév 2019 - 1:20 #

Je ne pourrais pas expliquer pourquoi je lui ai dit oui, pourquoi j’ai accepté d’être celui qui la raccompagnerait chez elle en ce jour, mais le fait est que je suis venu. Je suis là, à la suivre jusqu’à l’extérieur, attendant qu’elle décide de parler. Ça ne vient pas, c’est le silence qui prédomine entre nous et je prends l’initiative d’enfin le briser après un certain moment. Ni trop tôt, ni trop tard, bien que ça la fasse sursauter. Je me mords l’intérieure de la joue, ce n’était pas l’effet désiré et j’en suis presque navré. À nouveau, le silence. Elle ne répond rien et je commence à me demander si elle va ouvrir la bouche au moins une fois en ma compagnie. Néanmoins, j’ose espérer que oui ou sinon, nous ferons face à un petit souci. Son adresse. Je ne la connais plus tellement, je ne l’ai pas enregistré dans mon GPS puisque la dernière fois, j’y étais allé en taxi. Alors si elle ne m’adresse pas la parole, je ne sais pas comment on pourra y aller. Finalement, elle me répond après un petit moment, me signalant qu’elle préfère rentrer et ne pas m’embêter plus que ça. J’arque un sourcil, secouant légèrement la tête de façon négative. « Tu ne m’embêtes pas, Eris. » Sinon je ne serais pas venu, je ne me serais pas déplacé pour elle. À moi, ça me paraît évident, peut-être pas à elle. Je ne peux pas lui en vouloir, nous ne sommes pas réellement ce qu’on pourrait appeler des amis. Il faut croire que je suis juste ce genre de type, celui qui ne peut pas laisser quelqu’un dans les ennuis. Je lui indique la voiture d’un mouvement de la tête, lui emboîtant ensuite le pas pour qu’on y aille. Quelques pas plus tard, on s’installe dans le véhicule et je le démarre, lançant l’application GPS à la suite. « Tu pourrais me redonner ton adresse ? Je ne m’en souviens plus. » C’est véridique, ce n’est en aucun cas une ruse pour qu’elle parle. Et dieu seul sait à quel point j’aurai eu recours à des ruses pour l’entendre parler.
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Invité a posté ce message Jeu 14 Fév 2019 - 1:00 #

Tu ne m’embêtes pas, Eris. Il semble sincère, comme toujours mais c’est pourtant bien l’impression qu’elle a. Ils ne sont pas amis tous les deux et voilà qu’elle l’appelle pour lui demander un service aussi gros, c’est fou. Plus les minutes passent et plus elle se rend compte de ce qu’elle a fait. Ce n’est plus vraiment un inconnu ni un étranger mais ce n’est pas non plus quelqu’un de proche. Elle n’aurait pas dû le faire se déplacer pour ça, elle n’aurait pas dû le déranger. Il a autre chose à faire que de voler à son secours. Il a sa vie à mener, à reconstruire. Chacun ses problèmes. Ça ne lui ressemble pas de demander de l’aide à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas il y a peu. Elle a perdu plus qu’un bébé aujourd’hui, elle a perdu la raison.
D’un signe de tête, il lui montre une voiture et elle suppose qu’il s’agit de la sienne. Ses jambes prenant le dessus sur sa tête, elle avance en direction du véhicule et finit par s’installer côté passager. Tu pourrais me redonner ton adresse ? Je ne m’en souviens plus. Son regard bascule entre le visage de Paco et le gps. Elle se penche vers celui-ci pour y rentrer son adresse, bouclant sa ceinture une fois chose faite. Le pilote démarre, prouvant qu’il sait conduire autre chose qu’un avion et alors que la radio passe un titre connu de Placebo, Running Up That Hill, Eris se perd dans ses pensées. Elle ne saurait dire combien de temps elle reste silencieuse mais lorsqu’elle revient à elle-même, la radio diffuse une chanson bien moins déprimante. Elle regarde Paco, lui qui regarde la route. Je suis désolée. Elle attend qu’ils soient arrêtés à un feu rouge pour s’excuser. C’est n’importe quoi, je n’aurai jamais dû t’appeler. Ce n’est pas ta place, ce n’est pas à toi de faire ça. Eris se confond en excuses. Elle passe une main nerveuse dans ses cheveux bruns tout en le regardant d’un air véritablement peiné avant de finir par détourner le regard, fixant elle ne sait trop quoi à travers la vitre côté passager. Il est temps qu’il la ramène chez elle. Elle commence à craquer, à perdre le contrôle et elle ne veut pas qu’il la voit comme ça. Le contrôle, à nouveau, c’est tout ce qui lui reste.
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 18:08 #

À peine installés dans la voiture, je lui demande son adresse pour pouvoir l’entrer dans le GPS. Au lieu de la donner de façon orale, elle se penche et entre d’elle-même la destination, appuyant ensuite sur la touche démarrer pour lancer la recherche du trajet. Une fois celui-ci affiché, j’appuie sur la pédale et la voiture décolle. Enfin, façon de parler quoi. La chanson qui passe à la radio est la seule chose qui rompt le silence dans l’habitacle. Eris est silencieuse et je suis bien décidé à ne pas la déranger, me concentrant sur la route. Le temps défile et il n'y a aucune parole hormis celles des musiques qui passent à la radio. Aucun bruit provenant de nous hormis mes doigts qui tapotent sur le volant au rythme des musiques qui s’enchaînent. Une chose que je ne peux pas vraiment contrôler et qui est plus fort que moi. Arrêté à un feu rouge, j’attends patiemment qu’il passe au vert et c’est à ce moment-là que la jeune femme prend la parole, s’excusant de m’avoir appelé. Elle est nerveuse, ça se sent, elle en détourne même le regard et je pourrais la rassurer en lui disant que ce n’est pas grand chose, mais ça serait un mensonge. Elle et moi le savons. « Je ne vais pas te contredire Eris, ce n’est pas ma place et ce n’est pas moi qui aurais dû être là avec toi aujourd’hui. » Ça aussi, on le sait. Celui qui devrait être à ma place, c’est son ex. « Sauf qu’on sait tous les deux que la personne qui aurait dû être là est sûrement la dernière que tu veux voir actuellement. » Mais c’est impossible et c’est une chose qu’on ne peut ignorer. Je serais prêt à mettre ma main à couper qu’elle ne lui a même pas dit que c’était aujourd’hui, l’avortement. « Personnellement, je ne me sentais pas capable de te laisser seule en ce jour. » Je ne me l’explique pas vraiment, je suis juste comme ça et c’est tout. Je n’avais juste pas envie qu’elle affronte cet avortement toute seule. Alors certes, on n’est pas amis et je n’ai aucune obligation envers elle, mais je ne pouvais décidément pas l'abandonner dans un tel état. « Maintenant, si t’as envie de pleurer ou autre, je te promets que je ne regarderais pas et que je ne dirais rien là-dessus. J’oublierais ce moment. » Pas sûr que ça soit une chose réellement possible, mais je ferais des efforts pour ne plus évoquer ce moment avec elle. S’il y a bien une chose que j’ai remarqué chez Eris, c’est son envie de toujours se contrôler, de ne jamais montrer de faiblesse. J’admire ça chez les gens, vraiment, mais elle a aussi le droit de craquer un peu, au moins une fois. Ce qu’elle vient de faire est une raison légitime à ça.
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 19:54 #

Une fois le moteur de la voiture allumé, plus aucun des deux ne daigne prendre la parole. Eris est bien trop bouleversée pour tenir une conversation et Paco, et bien elle suppose qu’il respecte son envie de silence. Peut-être même que ça l’arrange. Qu’est-ce qu’il pourrait bien trouver à lui dire de toute façon ? La situation est improbable. Les rôles échangés, Eris serait certainement mal à l’aise et pourtant, c’est quelqu’un qui a souvent les bons mots dans les contextes délicats comme celui-ci. Cependant, au final, le silence commence à lui peser. Les chansons qui passent à la radio ne suffisent plus et elle se sent obligée de prendre enfin la parole pour s’excuser. La réponse de Paco la surprend quelque peu. Je ne vais pas te contredire Eris, ce n’est pas ma place et ce n’est pas moi qui aurais dû être là avec toi aujourd’hui. Elle n’aime pas être contredite, Eris. Têtue, elle aime penser qu’elle a toujours raison bien qu’elle sache pertinemment ce que n’est pas le cas. Elle n’est pas parfaite et n’a pas la science infuse. Elle se trompe comme tout le monde. Cependant, pour le coup, elle aurait aimé qu’il la contredise certainement parce que ça aurait été moins dur à entendre que ce qui suit. Sauf qu’on sait tous les deux que la personne qui aurait dû être là est sûrement la dernière que tu veux voir actuellement. Il est doué ou juste un minimum intelligent. Evidemment qu’elle n’a pas envie de voir son ex. Son simple visage lui rappellerait la raison qui l’a poussé à choisir l’avortement. Personnellement, je ne me sentais pas capable de te laisser seule en ce jour. Lui aussi, il a les mots justes, des mots qui la touchent plus que ce qu’elle se serait autorisée dans des circonstances normales. Elle, face à toutes ces vérités, préfère maintenir le silence. Elle sent les larmes lui monter et elle sait que si elle essaye de dire quoique ce soit, elle craquera ce qu’elle ne veut pas. Il semble comprendre qu’elle est dans une position de faiblesse ou bien, il est simplement chanceux puisqu’il ajoute. Maintenant, si t’as envie de pleurer ou autre, je te promets que je ne regarderais pas et que je ne dirais rien là-dessus. J’oublierais ce moment. C’est typiquement le genre de paroles qu’elle pourrait dire à un ami alors elle sait pertinemment que ce n’est pas possible. Ce moment-là, ni lui ni elle ne sera capable de l’oublier. Voilà pourquoi elle refuse de craquer. Ça va aller, qu’elle réussit à prononcer. Il n’y croira pas mais ça devrait lui permettre de comprendre qu’elle compte bien garder le contrôle tout le long du trajet. Ainsi, elle espère qu’il n’insistera pas. Elle veut garder le restant de dignité qu’elle possède encore.
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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 1:50 #

Après avoir prise la parole un court instant, Eris me laisse parler à mon tour. Elle ne dit rien, ne faisant que m’écouter, même si je sens qu’elle lutte pour ne pas craquer à tout instant. Ce n’est clairement pas plaisant de la voir dans cet état, étant habitué à avoir une femme forte face à moi. Pourtant, je ne la connais pas vraiment, et depuis peu qui plus est, mais c’est l’image qu’elle me renvoie depuis le premier jour. C’est aussi pour ça que ça ne m’étonne pas trop qu’elle n’ait déjà pas lâcher toutes les larmes de son corps. Elle est bien trop fière cette femme, ça se remarque dès les premières minutes. Surement très têtue, mais ça, je ne peux pas le confirmer, je peux seulement le supposer. Alors, en derniers recours, je lui dis qu’elle peut se laisser aller, que je jouerais à celui qui n’a été témoin de rien. Je suis fort à ce jeu, j’ai réussi à passer outre la première découverte de trahison de la part de mon ex petite-amie. Mais elle ne le fait pas, déclarant que ça ira et je me contente d’hocher la tête. Je ne vais rien dire de plus, de toute façon, je ne sais pas ce que je pourrais ajouter. Tout a été dit de mon côté. Ainsi, lorsque le feu passe au vert, je reprends la route qui recommence dans le silence. Les minutes défilent, les habitations aussi quand on débarque dans le quartier, jusqu’à ce que le GPS signale que la destination est juste devant. « Je crois bien qu’on est arrivés. » C’est même une certitude, chose que ne pourra que confirmer Eris. Elle a sûrement déjà repéré la maison depuis un moment, elle doit connaître cette rue presque par cœur maintenant qu’elle l’emprunte tous les jours. Je me stationne près du trottoir, juste devant la maison, sans pour autant couper le moteur. Je ne compte pas rester et je pense qu’elle n’a pas l’intention de me demander de le faire. Plus vite je m’en irais, mieux ça ira et plus vite on pourra tirer un trait sur notre gêne aujourd’hui. « Si jamais t’as besoin, tu sais comment me joindre. » Je me sens comme obligé de lui sortir ça, bien que je doute qu’elle le fasse à nouveau. J’ai même l’impression que je ne la reverrais pas de sitôt, la situation que j’ai dû partager avec elle n’étant clairement pas la meilleure. Au final, ça ne serait peut-être pas plus mal.
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Invité a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 19:24 #

Ce trajet en voiture lui parait durer une éternité. C’est bien simple, Eris a l’impression qu’ils ont quitté l’hôpital depuis une bonne heure alors qu’ils doivent être en route depuis à peine vingtaine minutes, ce qui n’est rien dans une ville comme New-York où le trafic est dense quelque soit l’heure du jour ou de la nuit. Pour elle qui n’est déjà pas très patiente en temps normal, c’est horrible et ça ne s’arrange pas quand Paco décide de se montrer incroyablement franc. D’habitude, elle aime ça la franchise chez les gens mais vu son état actuel, elle aurait bien troqué la franchise du pilote contre son silence. Heureusement, ce fameux silence qu’elle souhaitait grandement s’installe à nouveau entre eux lorsqu’elle lui dit aller bien. C’est un mensonge, évidemment. Il doit s’en rendre compte, évidemment mais il ne réplique pas et elle apprécie.
Le trajet se finit donc sans aucun mot supplémentaire. La radio est la seule chose qui raisonne dans l’habitacle et la brunette n’y prête aucune attention. A vrai dire, elle est tellement distraite qu’elle se rend compte qu’il s’est garé devant chez elle uniquement lorsqu’il le lui fait remarquer. Je crois bien qu’on est arrivés. Eris tourne la tête et effectivement, ses yeux tombent aussitôt sur la villa dans laquelle elle vit depuis sa rupture avec son ex fiancé. En effet, dit-elle en détachant sa ceinture de sécurité. Elle commence à ouvrir la portière quand Paco reprend la parole. Si jamais t’as besoin, tu sais comment me joindre. Elle le regarde et hoche la tête. Il n’y a aucune chance pour qu’elle lui redemande de l’aide rapidement, et certainement pas à ce sujet-là mais la moindre des choses, c’est de le remercier pour ça et de l’avoir raccompagné. Merci, Paco. Je tenais vraiment à faire ça aujourd’hui et sans ton aide, ça n’aurait pas été possible. C’est avec une profonde sincérité qu’elle lui dit tout ça. Après un dernier regard, elle sort de la voiture, ferme la portière et se dirige vers la porte d’entrée. Elle ne se retourne pas, Eris. Elle rejoint sa chambre aussi rapidement que possible, là où elle n’aura plus à faire semblant.

~ fin.
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