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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 23:38 #

Dix-neuf heures trente. Tu te glisses hors du bus, prêtant peu attention à la vieille dame qui peste derrière toi parce que tu ne l’as pas laissée passer avant. Tu ne lui jettes pas un regard alors que tu plonges tes mains dans ta veste. Tu ne t’habitues pas au froid new-yorkais. C'est loin d’être ce à quoi tu avais l’habitude. Parce qu’en Nouvelles-Orléans il faisait toujours agréable. Tu ne t’encombrais jamais de plusieurs couches de vêtements juste pour pouvoir mettre le nez dehors.
Tu avais prévu de rentrer chez toi. Aujourd’hui n’est pas tellement une journée où tu as envie de sortir ou de voir du monde. Étrangement, tu as envie de passer du temps seule. Et pour autant, tu n’as pas tellement envie de te retrouver chez toi, entre quatre murs. Ça ne te ressemble pas. Même lorsque tu te retrouves seules, tu aimes quand même te sentir entourée. Tu décides donc de tourner au bout de la rue, en direction du parc.

Il commence à faire sombre et les lumières du parc s’allument une par une. Il y a moins de monde à cette heure-ci. Les derniers joggeurs finissent leur séance de sport. Quelques adolescents s’amusent encore sur leur skateboard. Tu continues ton chemin à travers le parc, main dans les poches.
La première fois que tu as mis les pieds ici, c’était avec lui. Paco. Il te l’avait fait découvrir lorsque tu l’avais accompagné dans la Grosse pomme pour la première fois. Oui, des premières fois il y en a eu beaucoup avec lui. Cette pensée t’arrache un léger sourire qui cependant n’atteint pas tes yeux. C’est absurde. Absurde que tu te retrouves ici aujourd’hui, dans ce même parc mais cette fois-ci seule. Tu connais bien ces allées parce que vous aviez l’habitude de les faire ensemble. Tu te demandes un court instant si ce n’était peut-être pas une mauvaise idée de venir ici…
Tu finis par trouver un banc libre sur lequel tu t’installes. Tu souffles longuement, les yeux fermés. Tu es certainement une des personnes les plus positives qui soient, bonne-vivante de nature avec le sourire, tout le temps. Mais ce soir tu n’as pas trop l’esprit côté soleil. Ce soir c’est plutôt un peu nuageux dans ta tête. Ça t’arrive, oui. Ce sont ces moments où tu te sens soudain toute petite dans cette grande ville et te demandes : « qu’est-ce que je fous ici ? »... Tu soupires une fois de plus avant de plonger la main dans ta sacoche. Tu en extirpes un paquet de clope. Ton nouveau poison. Parce que nouvelle ville a été synonyme de nouvelles habitudes pour toi. Même mauvaises. Ou était-ce simplement quelque chose dont tu avais besoin pour te détendre quelques fois... Tu allumes ta clope et la portes à tes lèvres. Ça te réchauffe un peu. Tu fermes une fois de plus les yeux, écoutant le bruit lointain des voitures et du train.
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Invité a posté ce message Lun 18 Fév 2019 - 22:26 #

Deux heures que mon avion a atterri et, malgré la fatigue, je n’arrive pas à rester au lit. Le sommeil ne vient pas et après ce long vol, j’en ai pourtant besoin. Ça me fait râler, tout m’agace, au point où Reby me traite d’insupportable. Elle n’a sûrement pas tort en fait et me conseille d’aller faire un tour. Peut-être bien que ça m’épuisera et que j’arriverais à mieux dormir. Sauf que le problème ne vient pas de là, elle ne le sait pas, car je ne lui ai rien dit. Le souci, c’est que je cogite bien trop depuis quelques jours, depuis l’arrivée de Jazz en ville. J’ai dû mal à mettre mon cerveau sur off et ce n’est clairement pas une bonne chose, la fatigue m’assaillant un peu plus de jour en jour. Néanmoins, réalisant que je n’ai pas pris le temps d’y réfléchir correctement, je me dis que l’idée de ma sœur serait potentiellement la solution. Il est probable qu’après avoir fait le point avec moi-même, je pourrais aller de l’avant. Ouais, possible. Alors après avoir pris ma veste et mes clés, je sors de l’appartement et, les mains dans les poches, je me laisse guider mentalement dans un des lieux les plus tranquilles que je connaisse.
Quelques minutes plus tard, je me retrouve dans un endroit que je connais sur le bout des doigts. Le Sternberg Park. Un endroit que j’affectionne tout particulièrement, un parc qui a été témoin de plein de choses dans ma vie, de belles choses. Déambulant dans les lieux, l’esprit à moitié ailleurs, je finis par me figer net à l’instant où mes yeux se posent sur une personne, redescendant d’un coup de mon petit nuage. Installée sur un banc, seule, elle est là. Jazz. La dernière fois que je l’ai vu, c’était dans son appartement et autant dire qu’on ne s’était pas quitté sur de belles notes. Des au revoir qui ont parfaitement plombé mon moral, bien que je joue toujours au dur à cuire aux yeux des autres. Sauf qu’à moi, je ne peux pas me mentir. Mon cœur est meurtri et mon cerveau, lui, cogite sans s’arrêter une seule seconde. Chose qui m’a ramené jusqu’ici parce que j’avais bon espoir que cet endroit puisse m’aider à y voir plus clair. A priori, ça signifie la revoir elle. Je me racle la gorge pour lui faire remarquer ma présence, n’étant pas décidée à fuir et à passer mon chemin en faisant celui qui ne l’avait pas vu. À quoi ça servirait ? Mon cœur est déjà foutu en l’air, je n’ai plus rien à perdre à présent. « Il faut croire que la ville n’est pas assez grande. » Pas alors qu’on se retrouve régulièrement au même endroit. À l’aéroport, dans son appartement et maintenant, ici. C’est dingue. Même lorsque je cherche un endroit tranquille pour respirer, elle se trouve sur mon chemin. Enfin, étrangement, sur ce coup-là, ça ne m’étonne pas vraiment. Jazz ne connaît pas vraiment les recoins de la ville contrairement à moi et ce parc... Il a une signification assez spéciale, autant pour elle que pour moi. Dans un coin de ma tête -et de mon cœur aussi, forcément-, je me dis que si elle ici ce soir, ce n’est pas le fruit du hasard. Comme moi, elle a ressenti le besoin de se ressourcer dans un endroit important à ses yeux. Dans le même temps, je m’en veux de songer à ce genre de choses, je devrais plutôt me faire une raison. Si elle est dans ce parc, c’est seulement pour se promener, sans une quelconque signification parce que tout n’était que du vent. Rien n’a compté. C’est juste une femme dans un parc, en train de fumer, et prenant une dose d’air frais du début de soirée. Cette réflexion me fait d’ailleurs tiquer. « C’est nouveau ça. » Mes yeux, rivés sur la cigarette qu’elle tient entre les doigts, lui montrent clairement ce que j’évoque. Elle ne fumait pas Jazz, je n’ai pas le souvenir de l’avoir vu une seule fois avec une clope en mains en tout cas.
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Invité a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 0:36 #

Tu tires une bouffée de ta cigarette, les yeux rivés sur un point lumineux au loin dans le parc. Tu mets un moment à sentir une présence à proximité. Tout près de toi. Tu lèves les yeux et réalises enfin qu’il y a quelqu’un debout en train de t’observer. Tu te figes. Tu as les yeux rivés sur la personne se trouvant à quelques centimètres de toi. C’est lui. Une fois de plus. Un homme dont tu pourrait redessiner les traits avec une perfection indécente. Un homme que tu pourrais reconnaître n’importe où, de près ou de loin. Il est là, souvenir de ta faute indigne. Il est là et il t’observe à son tout. Tu retiens ton souffle, te rappelant de votre dernière rencontre. Ça n’a pas été beau. Tu étais énervé, choquée et prise de court. Tu ne t’attendais pas à le voir. Tu as donc décidé de jouer la carte de l’attaque. Tu n’avais pas voulu lui laisser l’occasion de te mettre une fois de plus face à tes actes. Face à ta tromperie. Tu y as déjà suffisamment pensé pendant de longs mois…
Non, pas encore, que tu penses, presque surprise et gênée que vous vous croisiez une fois de plus. Sa remarque te fait légèrement sourire, sans que cela n’atteigne tes yeux. Ton sourire cache plutôt mal la panique qui t’envahie du fait qu’il soit là, une fois de plus. Dans cette ville immense qu’est New York, pour une raison assez incompréhensible, vos chemins se croisent à chaque fois. Et tu es pourtant certaine d’être la dernière personne que Paco ait envie de voir à cet instant. Il serait d’ailleurs difficile de lui en vouloir pour cela… Avant même que tu n’éludes le pourquoi du comment, il fait une remarque. Une remarque anodine sur la cigarette que tu tiens. Tu détournes un instant le regard et tires une longue bouffée. Tu souffles encore plus longuement, en recherche d’une réponse appropriée. Parce que je ne suis pas parfaite. Parce qu’il a bien fallu que je m’accroche à quelque chose lorsque tu t’en es allé. Parce que je ne suis pas la même Jazz. Tu finis par hausser les épaules. « Oui… Ça me détend » Tu tapotes ta cendre par terre. « Ne me fais pas la morale s’il te plait » que tu rajoutes finalement… En réalité, c’est absurde. Il n’en a certainement rien à faire que tu crèves d’un cancer du poumon. Pas après tout ce qui s’est passé. Et une fois de plus, il serait difficile de lui en vouloir pour cela.
Il est toujours le même, Paco. Toujours le même visage, juste l’air un peu surpris. Toujours la même chevelure, noire de jais. Juste sa barbe qu’il a laissé poussé un plus que d’habitude. Avant, tu lui aurais dit de la tailler. Mais aujourd’hui, c’est à peine si vous vous regardez dans les yeux. Vous ne souriez qu’à moitié voire pas du tout. C’est désolant. Vous n’êtes qu’un souvenir, comme deux ombres qui se mêlent, se fondent l’une dans l’autre mais ne se touchent jamais. Tu le regardes longuement cette fois-ci. « Arrêtons de faire semblant… Tu sais autant que mois que tu n’as aucune envie d’être ici à cet instant. Tu peux partir. Et ça nous évitera une probable discussion houleuse… » Tu dis cela en référence de votre dernière rencontre. Tu as beaucoup réfléchi depuis lors et tu regrettes un peu de t’être emportée de la sorte. Pas par rapport à lui, mais par rapport à toi. Tout simplement. « Tu as certainement un avion à faire décoller dans quelques heures. Tu devrais rentrer… » Parce que c’était la vie qu’il menait. Entre les avions, tout les jours dans un pays différent. Et dans cette vie là, tu pensais t’être faite une place à toi, mais pour au final te retrouver seule plus que jamais.
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Invité a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 22:12 #

En venant jusque dans ce parc, je n’avais pas en tête que je pourrais tomber sur Jazz. Encore une fois, le destin nous a joué un tour pour nous ramener au même endroit. Sur le coup, en la voyant, je reste quelques instants sans réaction. Des flash de notre ancienne entrevue me reviennent et ce n’était clairement pas très beau. Je n’ai aucunement envie de recommencer et, en même temps, je ne veux pas jouer au lâche et passer mon chemin en faisant celui qui ne l’avait pas vu. Bêtement, je me dis que ça ne pourra que se passer au mieux, le pire s’étant probablement produit la dernière fois. Alors, je la salue, mettant de côté cette rancoeur que je ressens pour elle -en plus d’autres sentiments toujours ancrés dans mon coeur- pour paraître sympathique. Il est tard, elle a l’air tout aussi déprimée que moi, il se pourrait qu’elle accepte cette intrusion dans sa petite bulle de solitude. Sauf que je ne m’arrête pas qu’à une simple salutation, faisant un constat sur la cigarette qu’elle tient en main. Ça a pour effet de la faire réagir et je lève les yeux au ciel face à sa réflexion. Qu’est-ce qu’elle peut être agaçante quand elle s’y met. Je viens en paix, parce que j’en ai bien besoin ce soir, et elle trouve le moyen de tout foutre en l’air. « Calme toi, Jazz, je ne te fais pas la morale. C’est juste une remarque, tu fais ce que tu veux. » Elle n’a pas attendu qu’on se sépare pour faire ce qu’elle veut en plus, ce n’est pas comme si j’allai pouvoir la faire changer. Bien que pour le coup, j’aimerais bien qu’elle arrête. Ça ne va pas l’aider de se mettre à fumer, à risquer un cancer juste pour quelques minutes de réconforts par jour. Et moi, ça ne m’aiderait pas non plus si elle venait à mourir, ça me crèverait le cœur. C’est bête, je devrais m’en foutre en fait, mais je ne peux pas. Je ne suis pas comme ça moi, je ne peux pas tourner la page en un claquement de doigts. Mes sentiments, ils ne peuvent pas disparaître d’un coup, comme ça, par magie.
N’attendant pas que les minutes s’écoulent et ne me quittant pas du regard, la jeune femme se met à s’exprimer, se référençant à notre dernière discussion. Je comprends ce qu’elle veut éviter parce que moi aussi, j’aimerais bien que ça ne se produise pas, et je suis prêt à me retirer, à rendre les armes une fois encore. Mais elle se remet à inclure mon métier dans sa tirade et ça me fait soupirer. Elle me cherche, ouvertement, et ça m’agace tellement. Je tente cependant de garder mon calme, ne cédant surtout pas à l’énervement et ne m’emportant pas. « En vérité, je viens de faire atterrir un avion et je suis en repos pendant deux jours. » Je ne suis pas obligé de lui en parler, elle n’a plus à savoir ma vie à présent, pourtant, je le fais. Par habitude, ou sûrement pour lui faire réaliser que ma vie ne se résume plus seulement à voler désormais. « Oui parce que maintenant, j’ai des journées de repos quand j’enchaîne trop les vols. » Juste une petite réflexion pour lui faire comprendre qu’elle aurait attendu encore un peu et tout aurait été plus simple. J’aurai été plus souvent à la maison, elle se serait senti moins délaissée et ne m’aurait sûrement pas trompée. Ou peut-être que si, maintenant que je ne suis plus du tout certains qu’elle avait réellement des sentiments pour moi. Au fond, peut-être bien qu’elle ne cherche que des excuses pour dissimuler la plus cruelle des vérités, qu’elle ne m’a jamais aimé. Une pensée qui me répugne et à laquelle je préférerais ne plus y songer, bien que malgré moi, elle revient toujours à la charge. Comme pour me faire souffrir un peu plus et me rendre encore plus bas que terre. Je soupire. « Je me suis menti à moi-même, Jazz. J’ai dit que je ne voulais plus te parler parce que ça me fait du mal, et c’est le cas, mais... Il faut qu’on parle. J’en ai besoin pour aller de l’avant. Tout ça, c’est... Ça me bouffe. » Ça me ronge de l’intérieur, ça me consume de plus en plus. Je ne suis pas sûr qu’une discussion avec elle puisse arranger quoi que ce soit, ou encore me soulager rien qu’un peu, mais au point où j’en suis, autant tenter. À moins qu’elle ne veuille pas, ce qui me fait ajouter : « Sauf si tu ne veux pas. Crois-moi, je ne te le redemanderais plus par la suite. » Si elle ne veut pas discuter là, je ne vois pas pourquoi elle voudrait le faire plus tard.
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Invité a posté ce message Mer 20 Fév 2019 - 0:54 #

Tu ne fais pas exprès d’être désagréable. Tu n’es simplement pas d’humeur particulièrement joviale ce soir. Et le fait que Paco soit là n’arrange rien à la situation. Pourquoi faut-il toujours que tu tombes sur lui ? Tu te retrouverais sûrement à l’autre bout du monde que vos chemins se croiseraient encore. Autrefois, tu aurais dit que c’était le destin et que vous étiez fait l’un pour l’autre. Aujourd’hui tu trouves cela ridicule. Aujourd’hui tu mènes ta vie de ton côté, il mène la sienne de son côté.
Les choses ont été compliquées entre vous dernièrement. Et elles le sont toujours d’ailleurs. Ça n’allait pas se régler en un claquement de doigt. Et peut-être même que ça ne se règlerait jamais. Tu n’en sais trop rien. Mais tu es sûre d’une chose, tu n’as plus envie de prétendre que cette situation n’est pas gênante. Elle l’est aussi bien pour toi que pour Paco, tu le sais. Vous auriez certainement tous les deux préféré ne pas vous croiser ce soir. C’est pour cette raison que tu lui intimes de s’en aller. Il a certainement mieux à faire. Tu l’imagines déjà faire ses à faire, près à s’envoler tu ne sais trop où. Sa sempiternelle routine. Et il ne reviendrait certainement que quelques semaines plus tard, tu le sais. Tu secoues imperceptiblement la tête à cette pensée. Tu hausses légèrement les sourcils à sa réflexion. Serait-ce une pique ? En repos pendant deux jours… Deux jours de normalité. Ce n’est pas grand chose, mais c’est déjà plus et mieux qu’avant. « Tant mieux pour toi » Et pour la personne potentielle qui partage sa vie. Tu n’es sais trop rien. Tu assumes ; Paco est un beau garçon. Il n’aurait aucun mal à se trouver une copine. Au fond, tu espères que ça ne soit pas le cas, un peu par égoïsme.
Tu regardes Paco, silencieuse, alors qu’il commence à se livrer de manière très franche. Non, Paco. Tu ne sais pas si tu es prêtes à l’écouter. Prête à lui répondre. Il faut qu’on parle. Ces quelques mots te font paniquer. Tu sais d’avance que rien n’en sortira de bon. Quelle que soit la façon dont vous aborderait le sujet, tu seras à jamais la fautive. Toi, l’infidèle. Tu lui as fait du mal, tu le sais. Tu lui fais encore du mal, tu le vois dans ses yeux. Ça te fait de la peine. Tu soupires longuement avant d’écraser ta cigarette contre le bord du banc. Tu finis par la laisser tomber nonchalamment avant de lever la tête vers Paco. « Paco… Je ne sais pas quoi te dire. Je… Ce qui est dit, est dit. Ce qui est fait, est fait. » Il n’y a pas moyen de revenir en arrière. Tu n’es donc pas certaine que reparler du passé puisse aider.  Tu fermes les yeux un court instant. Et tu comptes jusqu’à trois. Mais quand tu ouvres de nouveau les yeux, Paco est toujours là. « J’ai fait une connerie… qui n’est pas pardonnable. Et je te l’ai déjà dit : je suis désolée » Désolée d’avoir été voir ailleurs. Désolée de t’être glissé dans les draps de Newt, pas une fois mais plusieurs fois. « Qu’est-ce que tu veux savoir de plus ? Tu sais déjà tout… J’ai couché avec un autre homme. Oui Paco, c’est la vérité que tu connais déjà… J’ai couché avec un autre homme » Tu te le répètes plus pour toi que pour lui. Parce que l’entendre de ta propre voix, rend les choses un peu plus réelles et plus lourdes à porter sur tes épaules. Paco n’avait certainement pas envie d’entendre cela mais c’est la vérité. « Je ne peux pas retourner en arrière et tout changer » que tu finis par lâcher tout bas tout en détournant le regard.
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Invité a posté ce message Dim 24 Fév 2019 - 22:38 #

Elle soupire. Je peux comprendre qu’elle ne veuille pas parler, mais moi, il faut que je parle. Que je sorte ce que j’ai sur le cœur. Il n’y a qu’avec elle que je peux le faire, je me restreins encore avec les autres. Je la regarde écraser sa cigarette, puis relever la tête vers moi pour commencer à parler. Je l’écoute, mes yeux se fermant lorsqu’elle évoque le fait d’avoir couché avec un autre, mes poings se serrant. Qu’elle se stoppe de dire ça, par pitié, mais elle ne le fait pas et répète ces paroles qui me touchent toujours aussi fort en plein cœur, ajoutant ensuite qu’elle ne peut rien y changer. « Arrête juste de le dire, Jazz, je t’en prie... » Je n’en peux plus de l’entendre qu’elle a couché avec un autre. « Je n’ai pas besoin de l’entendre encore et encore, c’est toujours dans mon esprit ce que t’as fait. J’y pense tout le temps. » Et encore plus depuis que je vois Eris, cette femme qui me rappelle tout le temps les raisons qui nous ont poussées à nous rencontrer. Cette trahison, cette relation qu’il y a eue entre Jazz et l’ex fiancée d’Eris. D’ailleurs, une pensée me revient en tête, une conversation qu’on a eue l’argentine et moi-même. Je me mords la lèvre inférieure, luttant contre l’envie qui me démange. Et ça finit par sortir parce que j’ai besoin d’une réponse. L’autre victime de cette trahison aussi, peut-être. « Est-ce que tu le vois toujours ce... » Débile, connard, mec infidèle... Étrangement, plein de mots me viennent en tête le concernant, mais je termine par un simple : « Ce type ? » La courtoisie est de rigueur dans mon monde, notamment lorsque je me trouve dans un lieu public, même si ça me démange de le traiter de tous les noms. Il ne mériterait que ça en même temps, et elle aussi finalement, mais ça, je n’en serais pas capable. Autant lui, je ne le connaissais pas, autant elle... Ça a été la femme de ma vie. Ça justifie pleinement ce besoin, cette envie, d’être près d’elle malgré tout. Ouais, je passe sûrement pour un idiot à désirer lui parler, alors qu’elle a complètement bafoué tout ce qu’on a construit ensemble, mais je n’y peux rien. C’est plus fort que moi, je ne peux pas aller à l’encontre de mon cœur. Il bat encore pour elle, et je ne sais pas s’il cessera un jour de battre autant pour elle. Un mystère que je souhaite élucider au plus vite.
Et elle, dans tout ça ? Est-ce que son cœur bat toujours pour moi ? Est-ce qu’il a réellement battu ne serait qu’une seconde, en fait ? Je doute, je cogite, trop, encore. Ça ne s’arrête plus depuis que je l’ai quitté, sans jamais franchir la barrière de mes lèvres. Enfin, jusqu’à ce soir. « Est-ce que tu m’as aimé, Jazz ? » La question a fusé, sans que je ne puisse la retenir et je regrette déjà de lui avoir posé la question. Non pas parce que ça pourrait la vexer que je m’interroge sur ça, sur l’amour qu’elle a eu pour moi durant toutes ses années. Non, ça, je m’en fiche pas mal. Si ça la vexe ou la blesse, tant pis. Si je regrette, c’est juste par peur de confirmer ce que je pense, qu’elle ne m’a jamais réellement aimé et je ne suis pas certain que ça aurait un impact positif sur moi. En même temps, je me demande si ça ne serait pas plus simple qu’elle me dise m’avoir trompé parce qu’elle ne ressentait plus rien... Sûrement pas. Il n’y a rien qui rendra tout ça plus facile, plus simple, à vivre. Vraiment rien, juste le temps et encore, même le temps n’a toujours rien guéri jusque-là. « Je sais que t’es désolée, je l’entends... Mais je ne sais pas si j’ai la force de te pardonner, rien qu’un peu. » Je suis honnête, je me suis toujours dit que je le serais, même si ça doit blesser quelqu’un. « Ce que je ressens pour toi, ça ne partira pas, c’est toujours là... Et ça rend tout ça encore plus douloureux. Tu n’imagines pas à quel point ça fait mal de se dire que l’être qu’on a le plus aimé au monde est aussi celui qui vous a fait le plus souffrir. » À mon tour de détourner le regard, bien incapable de la regarder plus longtemps, de devoir l’avoir en face sans pouvoir m’en approcher. Parce que je ressens encore l’envie insensé de la toucher, et je m’en empêche. « Je me montre fort Jazz, mais bordel, sans mon boulot, je crois que... je serais devenu une épave. » Je me serais mis à boire, à ne plus rien prendre au sérieux, comme lorsque j’avais perdu mon père. Comme lorsqu’elle m’avait rencontré, en fait. Je me serais perdu à nouveau en cours de route, tout ça pour tenter d’apaiser ma peine, d’oublier ce mal qui me ronge de l’intérieur. Sauf que j’ai grandi, et cette fois, j’ai réussi à agir en adulte responsable. Je n’ai pas touché à l’alcool, hormis une petite bière de temps en temps, même pas retouché à la cigarette alors que je fumais avant de me reprendre en main. Mon boulot me fait tenir, me fait rester les pieds sur terre. Elle peut se plaindre du temps que me prend ce job, mais sans lui, je serais complètement à la dérive.
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Invité a posté ce message Mar 26 Fév 2019 - 0:28 #

Pourquoi faut-il que vous parliez de tout ceci maintenant ? Pourquoi ne laisse-t-il pas les choses filer tout simplement ? Tu aimerais tant laisser toute cette histoire derrière toi. Ou du moins ce que tu peux en laisser. Parce qu’au final, il y aura toujours quelqu’un ou quelque chose pour te rappeler ta faute. Si ça n’est pas ta faute, ça sera votre histoire à toi et Paco. Et inévitablement, votre histoire te rappellera ton erreur. Ta faute. C’est un cercle vicieux.
Ce soir, c’est Paco qui te la donne, ta piqure de rappel. Tu ne peux t’empêcher de soupirer d’agacement et d’ennui. Tu lui as dit que tu étais désolée. Tu lui as dit lorsque ce mercredi ensoleillé, il t’avait confronté dans votre appartement. Tu lui as dit lorsqu’à maintes reprises tu n’entendais que le message de son répondeur à l’autre bout du fil. Et tu le lui dis ce soir à nouveau. Des mots répétés tant de fois qu’ils en perdent leur sens réel. Et y crois-tu vraiment ? Qu’il acceptera tes excuses un jour ? Tu ne sais pas…
Il ne veut plus entendre parler de ta tromperie. Moi non plus Paco. Je ne veux plus en parler. Il ne le voit pas mais pour toi aussi c’est difficile. Tu portes ce poids invisible depuis des mois, et encore plus depuis que tu es dans cette ville. C’est lourd c’est encombrant, la culpabilité… Et il te pose finalement une question de plus. Il pose toujours les mauvaises questions. Or tu es certaine qu’il n’a pas envie de savoir. Est-ce que tu vois toujours Newt? Si tu lui dis oui, que fera-t-il ? Il fuira à nouveau. Et si tu lui dis non ? Il n’est déjà plus tien depuis longtemps. Tu te contentes de bredouiller un simplement « non ». Évidemment que je ne le vois plus. C’est arrivé qu’une seule fois. C’était une erreur, que tu aurais aimé dire. Mais cela aurait été un mensonge. Parce que ça n’est pas une seule fois que tu t’es retrouvée dans les draps de Newt. C’était bien trop souvent pour que tu puisses te rappeler d’un nombre exact. Mais ça, tu ne l’avais pas dit à Paco lors de tes aveux forcés. Parce que tu as déjà fait suffisamment de mal comme ça. À plusieurs reprises tu t’es demandée s’il ne savait pas déjà, Paco. Mais comment pourrait-il ?
Tu finis par lever brusquement la tête lorsqu’il te pose une énième question à laquelle tu ne t’attendais pas. Ton regard trahit ta surprise. Petit à petit, la surprise laisse place à la frustration. Et tu te lèves enfin de ton banc, un peu plus agitée à présent. Tu lui fais face, toujours en gardant cette distance de sécurité entre vous. « J’arrive pas à croire que t’oses me poser cette question… » Tu soutiens son regard comme pour tenter d’y déceler une réponse qu’il te cacherait. Tu es vexée qu’il puisse penser cela. Et tu le vois petit à petit. Tu t’en rends compte maintenant, que de la confiance qu’il t’accordait avant, il n’est est plus rien. « … je n’ai jamais fait semblant avec toi Paco. Ce qu’on avait, c’était vrai. Comment peux-tu en douter maintenant… » Tu es blessée. Tu as envie de le prendre par les épaules et le secouer pour lui faire comprendre que ça n’a jamais été un jeu. On ne peut pas jouer pendant cinq ans. Pendant ces cinq années, tu en étais convaincue: Paco était l’homme de ta vie. Tu as fait une erreur, c’est vrai. Mais tes sentiments à sont égard ont toujours été plus réels que jamais.
Et tu pensais qu’il avait terminé. Que trop de chose ont déjà été dites ce soir. Mais Paco te porte un coup de plus. Et cette fois, ça te fend le cœur. Tu te tournes et fais quelques pas. Tu mets de la distance entre lui et toi, toujours dos à lui. Tu as les mains qui tremblent, les yeux un peu humides. Tu ne veux pas qu’il le voie. Tu aurais préféré ne rien savoir de ce qu’il ressent parce qu’à présent sa douleur fait écho à la tienne. Tu as mal de l’avoir ainsi blessé. « Je suis désolée » que tu répètes une fois de plus. Ça ne veut plus rien dire. Tu te retournes enfin. « Paco si seulement tu savais comme je m’en veux » Les mots sortent sans crier gare. Parce que la Jazz agressive et sur la défensive a tiré sa révérence le temps d’une soirée. Cette Jazz-ci, elle est étonnamment franche bien qu’elle ne soit pas sûre que ça soit la bonne attitude à adopter. Mais il est trop tard pour faire marche arrière. « Je sais que j’ai trahi ta confiance et je ne sais pas si je pourrais rectifier le tir un jour. J'ai fait une erreur, oui. Mais ça na jamais été pour te blesser… Je tiens à toi Paco. Tu as toujours été le seul que j’ai aimé et tu es toujours celui que… » Tu t’arrêtes, réalisant un peu tes mots. Bon sang. C’est un beau bordel dans ta tête. Tu oses enfin lever les yeux pour croiser son regard. Et tu as tellement envie de la rompre cette distance qu’il y a entre vous. Car même si vous n’êtes plus ensemble depuis des mois maintenant, l’attraction elle n’a pas changé. Elle est là, toujours la même. Comme tu aimerais la rompre, cette foutue distance. Cette distance, Paco dira certainement que c'est de ta faute. Que si tout ceci arrive, c'est parce que tu n'as pas su rester fidèle. Et il aura raison sur ce point là. Mais cette distance, elle, ne vient pas de toi. Elle s'est installée depuis qu'il a commencé son boulot. Depuis ses longues absences répétées. C'était d'abord quelques jours, puis les jours sont devenus des semaines. Vous vous voiyiez tout au plus, deux jours d'affilée.
« Je sais bien que tu aimes ton boulot Paco... C'est toute ta vie. Ça a toujours été comme ça. Et je crois comprendre que ça n'a pas changé... » que tu lui dis, lasse. Cela sonnerait presque comme un reproche. J'étais là moi aussi, à t'attendre lorsque pendant des semaines tu t'envolais je ne sais trop où dans le monde. J'étais, là seule, dans notre grand appartement avec pour seule compagnie l'écho des pièces vides.

@Paco Gomez-Nadeau
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Invité a posté ce message Mar 5 Mar 2019 - 0:13 #

Non. Elle ne l’a pas revu et ça me fait tellement de bien de l’entendre. Ça me suffit, je ne veux pas la questionner plus sur ce sujet-là, je ne veux rien savoir de plus sur lui, elle, eux ensemble. Elle ne le voit plus et c’est déjà beaucoup comme ça. J’ai au moins une réponse à l’une des questions que je me posais, une parmi tout une tonne, dont une concernant ses sentiments à mon égard. Une question que je n’avais pas l’intention de poser, mais qui, contre mon gré, a fusée bien trop vite hors de ma bouche. Cette interrogation a pour effet de lui faire lever la tête rapidement vers moi et lorsque nos regards se croisent, je peux y lire de la surprise. L’étonnement face à mon questionnement sûrement. Silencieux, je l’observe venir vers moi et s’arrêter à quelques pas, maintenant une distance entre nous. Une distance à laquelle je ne suis toujours pas habitué malgré le temps, à laquelle je m’y habituerais peut-être jamais. Elle semble offusquer, attestant n’avoir jamais menti sur ses sentiments, n’avoir jamais joué et j’aimerais la croire, vraiment. Tellement. Mon cœur, il veut réellement la croire, il veut que je fasse confiance aux sentiments que j’ai toujours pour elle. Mais il y a aussi cette petite voix dans ma tête qui me répète sans cesse "mec, elle t’a trompée, comment tu peux croire qu’elle a été honnête avec toi une seule seconde ?". Et avec tout ça, toutes ses pensées conflictuelles, ses envies différentes, je vais finir par perdre la raison. « Comment je peux en être sûr, dis-moi Jazz ? T'as bouleversé toutes mes certitudes. » A tel point que je n’arrive plus à décerner le vrai du faux dans tous les souvenirs qui me reviennent en tête. « J’ai envie de te croire, comme avant, et ça me ferait sûrement plus de bien que de mal... Mais tu m'as menti. Comment je peux savoir que c’était bien vrai ce qu'on a partagé ? » Comment je peux savoir alors qu'elle a passé un certain temps pendant notre relation à me raconter des histoires ? À jouer la comédie en me montrant un bonheur totalement mensonger ? Parce qu’elle ne ressentait visiblement plus de bonheur avec moi pour aller en voir un autre, il n’y a pas d’autres explications possibles.
Puis, elle se retourne et s’éloigne de nouveau. Je reste sur place, ne souhaitant pas m’approcher d’elle et rester à l’écart. Je ne suis pas sûr de moi, vraiment pas, et je doute de pouvoir me tenir tranquille à ses côtés. Je redoute d’oublier l’espace d’un instant qu’on est plus ensembles et que je n’ai plus le droit de la toucher, chose dont je meurs littéralement d’envie. Cinq mois qu’on s’est séparés et cinq mois que je n’ai pas touché à une autre, parce que je ne peux pas. Parce que même si elle m’a trompée, même si elle m’a détruit à petit feu, la seule que je veux, encore et toujours, c’est Jazz. Ça me tue d’en avoir conscience, de savoir que je ne peux pas passer à autre chose, par manque d’envie. Mais je résiste quand même, ne voulant pas céder à mes envies, et il me faut faire preuve d’une grande force, encore plus quand j’aperçois les tremblements de ses mains, ou quand j’entends la pointe de détresse dans sa voix lorsqu’elle se remet à s’excuser. Je sais qu’elle s’en veut, je l’ai bien compris ça. Elle enchaîne, affirmant une fois de plus qu’elle m’a aimé. Qu’elle m’aime toujours, bien qu’elle n’aille pas au bout de ses dires et je me sens défaillir. J’ai encore ce petit doute dans la tête, mais bordel, qu’est-ce que ça sonne vrai... Elle ne s’arrête pourtant pas à là, revenant sur l’évocation de mon boulot pour me reprocher mes absences répétées par le passé. Je ne relève pas cette fois, me concentrant surtout sur une chose qu’elle croit et qui me dérange pas mal. "C’est toute ta vie". Elle a tort. « Tu n'as rien compris Jazz, toute ma vie, c’était toi. Ça a toujours été toi. Tout ce que j'ai fait, c’était pour que tu sois fière, que tu puisses voir à quel point tu m'as sauvé des années auparavant. » Je n'avais aucune honte à employer ce mot. Clairement, elle m'a sauvée, c’est le cas. Je me voilais la face à l'époque, me disant que je faisais tout ça juste pour m'amuser, alors que ce n’était pas le cas. J'avais abandonné le sport qui m'avait donné l'amour des airs, cesser mes études aussi parce que plus rien avait de l’importance. Je m'étais plongé dans une sorte de dépression, un état duquel j’étais sorti en rencontrant Jazz. Elle m'avait fait remonter la pente, m'avait redonné goût à tellement de choses, et on avait vécu cinq belles années ensembles. Des années foutues en l'air en un claquement de doigts. Dire que j'avais voulu concrétiser encore plus les choses en lui demandant sa main... M'aurait-elle dit oui si je l'avais fait ? Aurait-elle continué son cinéma jusqu'à ce point-là ? Des questions qui resteront sans réponse, je n'ai aucunement l'intention de lui faire part des raisons de mon retour plus tôt ce jour-là, le jour où je l'ai vu avec son amant. « Et maintenant, je n'ai plus rien, hormis cet amour insensé pour toi qui ne se finit pas. » J'ai beau lutter contre, ça reste. Peut-être que c’est trop tôt pour que ça parte ou peut être que ça ne partira tout simplement pas. Ce n'est possiblement pas la bague que j'ai toujours en ma possession, et que je cache bien au fond dans un carton, qui m'aidera à tourner la page. Je sais que je devrais m'en débarrasser parce que ce simple objet ressasse trop ce que je projetais avec elle : l'épouser, fonder une famille. Finir ma vie avec elle, tout simplement. Et ça, ce n'est clairement plus possible, ni envisageable.
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Invité a posté ce message Jeu 7 Mar 2019 - 1:54 #

Que sont donc devenus les Paco et Jazz d’autrefois ? Ceux qui préfèrent les rires et sourires complices, aux silences lourds et plein de reproches. Ces deux grands enfants toujours inséparables qui ne se lassent jamais de la compagnie de l’autre. Ceux qui bravent la distance de quelques pas pour se jeter dans les bras l’un de l’autre. Ceux pour qui les regards en disent parfois beaucoup plus que de simples mots. Ceux là, ce sont les Paco et Jazz que vous aviez toujours connu. Deux âmes passionnées pour qui tout semblait aller pour le mieux. Pour qui tout semblait parfait. Jusqu’à il y a tout récemment. Il y a quelques mois. Aujourd’hui, de ces deux-là il ne reste que des souvenirs. Des souvenirs qui paraissent tellement lointain et improbables, que tu te demandes si cela était bien réel.

Ses paroles te blessent plus que tu ne l’aurais pensé. Ça te fait mal, qu’il doute de toi. Qu’il doute de ce que vous aviez vécu. Qu’il doute de vous, tout simplement. Cinq ans… C’est beaucoup trop de temps à passer aux côtés d'une personne que l’on n’aime pas. Beaucoup trop de temps pour faire semblant et mentir. Parce qu’il ne le sait peut-être pas Paco, - il ne saurait le comprendre -, mais ce n’est pas parce que tu ne le portais plus dans ton cœur que tu l’as trompé. Non. Ça n’a jamais été pour cela. Bien au contraire. C'est parce que tu as bien trop aimé cet homme que tu as couru le risque de le blesser plutôt que de mettre fin à votre relation. Votre histoire n’était pas vouée à se terminer. Loin de là. Tu en es convaincue. Les choses n’étaient pas faciles, pour toi. Mais tu te voyais encore être à ses côtés. Et pour longtemps.
Tu as les yeux rivés sur lui lorsque tu évoques enfin son travail. Peut-être que tu n’aurais pas dû. Mais au point où vous en êtes, autant être honnête jusqu’au bout. Ce n’est pas quelque chose dont vous avez déjà discuté auparavant. Parce qu’en théorie, ça n’a jamais été un problème. Du moins c’est ce que tu t’es longtemps dit et répété. Peut-être pour t’en convaincre lorsque sur ton calendrier, tu comptais les jours jusqu’à son retour. Lorsque tu pestais intérieurement contre cette chose qu’est le décalage horaire. Lorsque pensive, tu te demandais ce que Paco faisait de ses soirées à l’autre bout du monde. Avec qui les passait-il… Et il prononce à nouveau ton prénom, mais t’assène un nouveau coup de ces mots. « … toute ma vie, c’était toi. » Déjà décontenancée par tant de sincérité, tu n’es pourtant pas au bout de ta surprise. Lorsque tu penses qu’il a fini, il te porte le coup final. Choc brutal. Tu ne t’y attendais pas. Tu baisses les yeux, secouant imperceptiblement la tête. Tu ne veux pas l'entendre. Pourquoi doit-il te dire cela maintenant ? Pourquoi tant de sincérité ? Tu aurais préféré qu’il ne dise rien. Tu aurais même préféré l’entendre te dire à quel point tu l’as déçu. À quel point il regrette votre histoire… Oui, tu aurais préféré cela à ces paroles. Ces paroles qui te font un peu perdre pieds parce que trop sincères. Trop vraies. Putain. Ton âme est en peine. Et tu en prends de plus en plus conscience, à quel point tu as tout foutu en l’air. Parce que tu n’as pas su être patiente, forte. Parce que tu n’as pas su fermer les jambes face au premier venu. Parce que tu n’as pas su être fidèle à Paco, tout simplement. « Je ne t’ai pas sauvé Paco… Regarde toi. Regarde nous... Je n’ai rien fait de bon » Tu l’avais soutenu oui. Tu l’avais encouragé. Tu l’avais aidé à se relever pour aujourd’hui, mieux le faire chuter.
Sans prévenir, tes jambes semblent te guider instinctivement. Droit devant, vers lui. Vers Paco. Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu ne sais plus grand chose. Les idées se poussent et se bousculent dans ta tête. Une lutte acharnée entre la raison et l’envie. Entre le passé et l’avenir. Et tu la réduis de plus en plus, la distance. Tu avances lentement et finis par te planter devant lui. Tu l’observes. Du regard, tu parcoures ses traits que tu connais par cœur pour les avoir dessinés du bout des lèvres à maintes reprises. « Je ne t’ai pas trompé par plaisir Paco. J’ai fait une énorme connerie… Je me sentais terriblement seule et j’ai rencontré N… je l’ai rencontré au mauvais moment » que tu lâches spontanément. Paco n’a certainement pas envie d’entendre cela. Il se passerait certainement des détails de ton infidélité. Mais tu as besoin d’être entendue. Qu’il entende toute la vérité. Autrement, vous ne pourrez jamais prétendre tourner la page. Tu joues nerveusement avec ton pendentif. Tu as du mal à cacher la panique qui s’empare de toi. « Je ne t’ai pas tout dit… En réalité, je ne l’ai pas fréquenté qu'une seule fois… » Tu ne termines pas ta phrase. Ça n’est pas nécessaire, il devine certainement déjà la suite. Tu as les yeux braqués sur sa chemise. Tu ne peux le regarder dans les yeux. Si tu dois te mettre à nu, tu préfères le faire en évitant son regard. « Je ne l’aime pas. Je ne l’ai jamais aimé si ça peut te rassurer… » Tu ne peux retenir un soupir. Quelle conne ! Le mal est déjà fait « J’aurai aimé que tu sois plus souvent là, avec moi. C’est égoïste, je sais… Mais cette fois-là, c’est moi qui avais besoin de toi. » Je n'avais pas de boulot, pas de famille. C'était toi, et toi seul que j'avais, Paco. Tu relèves lentement la tête pour trouver son regard. Tu as un faible sourire sur les lèvres. Forcé. Désolé. Tu es un peu désarmée. Pour la première fois, tu mets de mots sur ce que tu ressentais alors. Avec un temps de retard, certes. Tu tentes difficilement de ravaler la boule qui s’est logée dans ta gorge. Et tu penses alors à ce qu’il t’a avoué quelques instants plus tôt. Tu t’approches un peu plus. Tu entends la voix dans ta tête qui te crie non. Tu n’as pas le droit. Tu ne l’écoutes pas, les yeux toujours plongés dans les siens. Tu te perds dans cette immensité noisette. La lueur que tu as alors connu n’est plus la même. Elle n'est plus celle que tu as côtoyée. Elle a quelque chose de triste. Tu lèves lentement le bras. Sans prévenir, tu le touches. Et la première chose qu’il semble faire, Paco, son premier réflexe, c’est de s’écarter un peu. Mais tu ne t'arrêtes pas. Tu inspires profondément. Du bout des doigts, tu replaces cette mèche rebelle égarée sur son front. Un contact bref. Et pourtant c’est électrique. C’est familier. Ça t'arrache un frisson. De peur et de plaisir. « Tu mérites quelqu’un de bien… J’espère que tu sauras me pardonner un jour » que tu murmures, presque sur ton de la confidence. Tu n’attends pas de réponse. Tu ne veux pas l’entendre dire qu’il ne pourra jamais de pardonner. Non. Qu’on te laisse y croire à cette possibilité. Quand bien même ce ne serait qu’une simple illusion. « Au revoir » Tu lui jettes un dernier regard avant de passer à côté de lui pour t’en aller, sans te retourner. Parce que trop de choses ont été dites ce soir. Tu ne saurais en entendre plus. Tu as le cœur lourd.

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Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 17:04 #

Je ne rétorque rien lorsqu’elle prétend ne pas m’avoir sauvé. Pour moi, c’est le cas et je resterais buter sur mes positons, tout comme elle visiblement. Il est donc inutile de continuer sur cette voie et je décide de passer outre. En même temps, ça m’arrange d’arrêter de la complimenter. Il faut que je cesse de voir que ces bons côtés à présent. Après s’être éloignée, elle revient finalement vers moi pour se positionner face à moi, me fixant de son regard. Elle m’observe, tout comme moi, je le fais avec elle, scrutant le moindre détail de ce visage que je connais sur le bout des doigts, m’arrêtant sur cette bouche que j’ai tellement goûter, puis sur ces joues que j’ai tant caressé, avant de revenir vers ses yeux lorsqu’elle commence à me parler. Elle assume avoir fait une connerie, elle reconnaît que ça a en été une et que cette rencontre avec l’autre type a eu lieu dans un mauvais moment. Mais elle détourne ensuite les yeux, jouant malgré elle avec son pendentif. Je sais ce que ça signifie, je la connais, c’est une habitude qu’elle a quand quelque chose ne va pas, quand elle s’angoisse. Et je comprends pourquoi quand elle ouvre de nouveau la bouche. Je ne réagis pas, accusant le coup. Je pensais avoir affronté le pire, j’étais loin du compte. Elle me dit ensuite ne pas l’aimer et je ne contiens pas le rire qui me prend. Jaune ce rire, bien entendu, il n’y a rien de drôle dans ce qu’elle dit. Quoi que, peut-être un peu selon moi. « Ça me fait une belle jambe de le savoir, ça. Pour ce que vaut ton amour. » C’est méchant, totalement gratuit même, et pour le coup, je ne vais pas chercher à m’excuser. Après tout ce qu’elle m’a fait subir, pourquoi je le ferais ? Pourquoi je me montrerais conciliant et toujours aussi tendre avec elle ? Et pourquoi je la croirais dans ses dires ? Rien que sur son amour, elle m’a donné toutes les raisons possibles pour croire au fait qu’elle ne m’aimait pas réellement, je ne fais que suivre ce que me dictent mes conclusions. Et ce qu’elle ajoute ensuite n’arrange pas les choses. « T’aurais dû me parler, Jazz. T’aurais dû me dire ce qui n’allait pas et on aurait trouvé une solution ensemble. » Ouais, c’est ce qu’elle aurait dû faire au lieu de choisir l’option la plus douloureuse, celle de la tromperie. « Mais tu ne l'as pas fait et t’as tout ruiné. » Je retourne une nouvelle fois le couteau dans la plaie, je suis en boucle là-dessus, je le sais, mais je n’y peux rien, ça revient directement quand elle évoque ces choses-là.
D’un coup, elle s’approche un peu plus et je sens mon rythme cardiaque s’emballer au fur et à mesure que l’espace entre nous diminue. Sans même avoir à détacher mon regard du sien, je devine déjà ce qu’elle va faire. Elle lève le bras pour me toucher et, c’est presque automatique, j’effectue un mouvement de recul pour m’écarter d’elle et de sa main sur ma peau. Elle ne peut pas me toucher, elle n’a plus le droit à ça après ce qu’elle a fait, quand bien même ça me provoque toujours autant de frissons qu’avant. J’ai l'espoir qu’un jour, ça se stoppera et que j’en ressentirais pour une autre qu’elle, une qui en vaudra vraiment la peine. Pourtant, elle ne se résigne pas et s’approche encore d’un pas, effleurant de nouveau ma peau du bout des doigts lorsqu’elle remet en place une mèche de cheveux. Je ne dis rien, attendant qu’elle cesse ce qu’elle fait et ce n’est que lorsqu’elle reprend ses paroles que je réalise que je retenais ma respiration. Mais maintenant que je semble avoir retrouvé un rythme cardiaque normal, il n’y a rien qui veut sortir, rien qui me vient. Qu’est-ce que je pourrais dire ? Je ne sais même pas si j’ai réellement envie de trouver une autre personne, et encore moins si je pourrais lui pardonner pour tout ce mal un jour. Sa main quitte mes cheveux aussi vite qu’elle s’y est posée, sans que je prononce le moindre mot, et elle me dit au revoir. Elle reste là encore quelques secondes à me regarder, chose que je fais moi aussi, toujours aussi silencieux, avant de la regarder partir. « Au revoir, Jazz. » Que je parviens alors à murmurer, plus pour moi-même que pour elle. À croire que ça ne passera jamais, la sensation d’avoir le cœur en vrac lorsque je la vois me quitter. Mais encore une fois, j’ai réussi à résister à la tentation de la retenir, et tant mieux. Ça n’aurait servi à rien, hormis me faire un peu plus de mal. Je reste un petit moment encore à cet endroit, puis décide qu’il est temps pour moi de rentrer. Cette discussion m’aura épuisé.

the end.
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