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 SELAN ๑ Comme un goût de renouveau

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Invité a posté ce message Jeu 21 Fév 2019 - 22:28 #

Selan  Comme un goût de renouveau
Party, trying my best to meet somebody. But everybody around me is falling in love to our song. Hate it, taking a shot cause I can’t take it. But I don’t think they make anything that strong so I hold on
Il est là en plein milieu de séjour, l’humeur morose à faire les cent pas. Ces mêmes pas déambulant semblent le porter et il les laisse faire, inspirant une profonde bouffée d'air, odeur si particulière de l’aube sur le point de s'éveiller — jour nouveau. La démarche souple, les pas légers, il continue son chemin, se moirant par moment dans les méandres de pensées, de ses ballades qui ressourcent l'âme, de ces tours qui ne servent qu'à vider la merde se fracassant contre les parois d'un crâne trop serré. Apaisé. Étrange sentiment que cet apaisement, un sentiment de plénitude que l'on ne peut expliquer.

La sérénité paisible de ce sanctuaire - ô ancienne demeure Rhodes-Morales à l’existence consacrée – l’écrase. Il s’y sent tout à la fois – tout petit et trop grand confronté aux mornes souvenirs de sa vie d’antan. Alors il dissimule sa peine dans son travail et dans toutes ces choses qui lui permette d’oublier. Mais c’est pourtant dommage qu’avec toutes ces étagères – on ne puisse pas plus apercevoir le soleil souverain. Parce qu’aussi loin que porte son regard, n'existe plus que piles de dossier. Encore et encore. Comme s’il observait désormais le monde avec des œillères. Il survit peut-être mais demeure sans être.

Autour de toutes ces réflections, une pensée s’en va tout d’abord à son cher et tendre ami Luke qu’il n’a plus vu depuis quelque temps. Il se questionne sur son état de santé et de son retour au poste de police. Mais mutin, il sourit, amère. Il repense ensuite à cette piste dont lui a parlé son nouveau contact. Sans doute est-il, que Seth a de très bonnes nouvelles à annoncer à son meilleur ami. Pourquoi ne lui eût-il pas dit avant, pourquoi tant de mystères – que ne peut-on pas dire directement ?

Il l’ignore en réalité. Pour lui faire une surprise ? Sans doute.
Où sans doute est-ce dû à sa mère qui n'a cesse de s'inquiéter pour lui, de l'appeler et de lui parler pendant des heures.

- « ! Claro que sí Mama ¡ Voy a hacerlo te digo. » soupire t-il
- « ¿ Has llamado a tus hermanos como te pedí ? » lui demande sa mère
- « ... » il demeure silencieux
- « Tratar de convencerte es como echar agua al mar. ¿ Nunca te vas a cambiar Hijo ? » insiste sa pauvre maman
- « No te pases Mama. Estoy bien, vale ? » dit-il en essayant de se faire rassurant


Mais il ne s’agit sans doute là encore une fois que d’un simple mensonge qui ne lui fera que plus de bien que de mal. Alors tandis qu’il l’écoute,  ici – le jour décline en défilé terni toutes les successions patronymiques que brandissent les étagères.

Et distraitement – il songe ailleurs – faisant voyager son index le long des souvenirs consignés. Mais cet endroit n’est plus que pour lui, un genre de cimetière – un peu trop vivant.  Alors soudain – il attrape par la main l’un de ces fantômes effeuillés. Celui-ci prêt à hanter les esprits avec force poussière. Et intervient moultes pensées tel que “depuis combien de temps on ne t’a pas rouvert, toi ?”

Et alors il se perd – essayant encore de jouer à se perdre entre les lignes serrées comme des liens… A se raccrocher aux arabesques des mots acérés… ( mais il y a déjà trop de signes en son âme pour qu’il s’entende penser ). Finalement il s’apprête à reconduire le spectre éconduit au seuil de son mausolée que d’autres autorités ont frappé au(x) nom(s) des considérations alphabétiques, mais dans la brèche ouverte par sa curiosité – un éclat aux lignes argentées projette ses reflets précieux sur les parures atones des livres alignés. Là, entre deux romans anonymes – là où sommeillait tranquillement le recueil qu’il a l’intention de rendormir – l’ombre noble de sa dévotion à l’aimée se meut entre les grands mots.

- « ¿Me oyes coño ? ¿ Recuerdas que hoy te entrevistan para un asistente ? ¿ Sé cariñoso con esa muchacha vale ? » s'écrit sa mère

Mais il n’a plus l’oreille attentive. Et à petits pas – Seth longe les murs de l’empire des lettres, attendant que sa mère daigne raccrocher. Mais le maître des lieux perd sa contenance devant de vieilles photos comme épris de surprise ; ses frères et lui ; puis Elan et lui. C’est vrai qu’ils étaient amis d’enfance ces deux là et cela fait bien des années qu’il ne l’a plus revu.

Interrompu par la porte, soudain deux toc retentissent, puis un troisième plus succinct. Seth raccroche rapidement avant de n’aller voir ce qu’il se passe. Et à sa grande stupéfaction, le passé a décidé de refaire surface : Elan. Il ne sait pas vraiment si c’est elle ou pas. Faut dire qu’il ne l’eut pas connu aussi.. en forme.

- « Seth Rhodes-Morales. Je peux faire quelque chose pour vous.. Elan ? » dit-il déconcerté



"And the man sat down upon the rock, and leaned his head upon his hand, and looked out upon the desolation.(@poe // beerus)



@Elan O'Brien
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Invité a posté ce message Ven 22 Fév 2019 - 9:45 #

Comme un goût de renouveau

Trois jours. Je suis à bout. Et le mot me semble plutôt faible comparé à ma situation. Cela fait trois jours que j'ai quitté mon poste d'assistante pour un célèbre footballeur. Travailler comme une forcenée ? Oui. Rendre des comptes sur ma vie privée et sur qui je mets dans mon lit ? Non. Le pire c'est que j'aurais pu me sentir coupable d'avoir couché avec Tommy, l'un des coéquipiers de Aeden. Seulement entre sa crise et mon énervement, j'ai claqué la porte. Fierté oblige je ne me vois absolument pas ramper pour récupérer mon boulot.

Trois jours. Trois jours que je me morfonds entre mon canapé et mon lit, une boite de gâteau par-ci, un pot de glace par-là... C'est pathétique. Je me revois il y a un an de cela, abattue d'avoir échoué avec ma société et j'ai l'impression que rien n'a changé. A ceci prêt que mon compte en banque est un peu plus remplis. L'argent ne fait pas le bonheur mais il contribue grandement. C'est ce que je me dis en faisant rapidement des calculs dans ma tête. L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue. Je vais pouvoir régler certaines dettes le temps de trouver un nouvel emploi. Je dois me raccrocher à mes rêves et mes espoirs, ne pas me laisser gagner par la peur, la honte ou le découragement. Pourtant Dieu seul sait à quel point j'en ai envie, fatiguée de devoir combattre comme sur un ring de boxe. Je vois ma vie comme un enchainement de matchs et pour le moment j'en suis à quatre défaites par KO.

Trois putain de jours. Le boulot m'aidait à ne pas penser, comme une sorte de pansement ou de médicament. Se jetter à corps perdue dans divers projets n'est pas forcément la bonne solution mais c'était la mienne et maintenant que je l'ai perdue, je me sens partir à la dérive.

Je suis sauvée de mon naufrage par un appel aux alentours de quinze heures. Une amie de ma mère, encore une, vient s'enquérir de mon état. Forcément. Ces femmes sont une espèce de club. Elles se soutiennent toutes, se retrouvent autour d'un verre de vin ou d'une tasse de thé et discutent de tout et de rien. Lorsque ma mère est tombée malade, elles se sont relayées à son chevet comme l'aurait fait des soeurs. Je les ai remerciées un nombre incalculable de fois pour ça, pour les petits plats qu'elles nous préparaient à mon père et moi et je leur serais éternellement reconnaissante.

Mais à chaque fois que l'une d'elle prend de mes nouvelles, le poids de son absence à elle ressurgit brutalement, sans que je n'y sois préparée. Peu importe si elles cherchent à savoir comment je vais. J'ai juste le sentiment de voir le fantôme de ma mère à travers leurs mots, leurs sollicitudes et leurs encouragements. C'est idiot n'est-ce pas ? Idiot et injuste. Alors je réponds, je joue le jeu et donne le change, histoire de...

Pourtant cette fois, en entendant Madame Rhodes-Morales, je me redresse sur le champ. Son fils a besoin d'une assistante et elle pense que je ferais parfaitement l'affaire. Ce n'est pas une coïncidence et je sais pertinemment qu'elle sait. A tous les coups, Madame O'Sullivan lui a parlé de ma perte de poste. Peut-être même le jour même. Pour autant, je n'ai pas envie de relever la chose. Mon cerveau semble avoir compris que mon inactivité est sur le point de se terminer et il a hâte. Je remercie donc chaleureusement mon ange-gardien et file me préparer.
Tout en quittant mon pyjama pour une douche et une tenue professionnelle, je me remémore de vieux souvenirs. Seth et moi avons dix ans d'écart. Un monde en somme. Ce qui ne m'empêchait pas de le suivre à la trace partout où il allait lorsque j'étais petite. Vraiment partout. Jusqu'à mes dix ans, il m'arrivait de l'attendre devant la salle de bain ou les toilettes, assisse comme une petite malheureuse. Flippant.
Sans le vouloir il exerçait une sorte de fascination pour la gamine que j'étais. Et si en grandissant j'étais toujours avide d'attirer son attention, j'étais également devenue une petite peste qui adorait l'asticoter.

Et nous voilà maintenant. Cela fait des années que nous nous plus vu ou parlé. J'ignore même s'il me reconnaîtra ou si je le reconnaitrais. Anxieuse de retrouver mon "crush-non réciproque" d'il y a quinze ans, je frappe à sa porte.

- « Seth Rhodes-Morales. Je peux faire quelque chose pour vous... Elan ? »

- Je sais que j'ai vieilli mais tu peux toujours me tutoyer Seth, dis-je en lui adressant un léger sourire.

L'homme que j'ai face à moi n'as pas réellement changé. Comme le bon vin, il s'est même bonifié. Mais parce que je connais son histoire, je vois les traits de vieillesse, de fatigue et de douleur. Mon père avait les mêmes. Il semble perplexe ou surpris ou les deux c'est au choix.

- Euh... T'as mère m'a dit que tu cherchais une assistante je me justifie alors que nous restons face à face.

J'ai l'horrible sentiment qu'il ne sait pas ou qu'il a oublié ou qu'il ne s'attendait pas à retrouver la petite Elan fan de ses mains (parce que oui, du haut de mes sept ans, il avait des mains gigantesques) et de ses yeux verts.

- Je peux entrer ?


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Invité a posté ce message Lun 25 Fév 2019 - 10:51 #

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Du haut de cet ailleurs où il s'est perdu peut-être même sans le réaliser dans un monde tout en autres – autre temps, autre vie, autres travers, autres souvenirs – oui du sommet de ces lointains souvenirs sur lesquels personne ne devrait avoir à s'égarer Seth chute soudain tête la première dans la lagune de la réalité avec le brusque affolement de ceux qui s'y retrouvent par accident ; tranchante inspiration presque suffocante et réflexe désespéré d'accrocher tout ce que la main peut atteindre pour éviter à tout prix de ressombrer. Il sourit sincèrement, heureux de retrouver Elan mais ne s’attendait clairement pas à la voir là..

Pendant à peine une fraction de seconde, il manque même d'esquisser un mouvement d’approche tant la soudaineté du geste a à demi éveillé chez lui ce réflexe universel de se soustraire à la portée de ce qui pourrait nous heurter de plein fouet – mais la raison, plus rapide, veille à ce qu’il n'en fasse rien et s’approche de sa vieille amie. Il se laisse être ancre, roc, lande de répit même temporaire au presque-noyé qu'il est. Il y a un tel engouement dans ces photos qu’il observe qu’il jurerait en sentir l'onde résonner dans les os de son bras puis remonter jusqu'à son cœur serré.

« Tu as.. Changé » souffle-t-il, et quelque chose – « Comment va-t ? » – il s'interrompt. s'engouffre sans attendre dans la brèche taillée par ces syllabes abattues pour tenter d'y apposer le sens d'une conclusion qu’il n'est pas encore en droit de tirer – car mille mots pourraient compléter cette confession laissée en suspens dans l'air plutôt que ceux qu’il (voudrait)(croit) s'attend à entendre. Mais il pense bien que ce n'est pas la question qui l'interresse tout comme ce ne fut pas son cas. Alors il répond simplement.

- « Enfin ne reste pas là. Rentre. » avant de lui indiquer l'intérieur  

Il l’a laisse pénétrer dans l’enceinte de la maison en soit propre mais truffé de dossier de travail un peu partout. Il ne semble pas avoir d’âme qui vive dans celle-ci. Il se dirige en direction de la cuisine chercher de quoi boire et se permet de lui demander.

« Je peux t’offrir un truc à boire ? Bière, Eau, Café ? » demande t-il



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Invité a posté ce message Jeu 28 Fév 2019 - 6:22 #

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Après tant d'années, il est plutôt étrange pour moi de me retrouver sur le pas de la porte de Seth. A n'en pas douter, la réciproque est tout aussi vrai.
Sa remarque me fait sourire
J'ai changé oui, c'est un fait. Il faut dire que nos précédentes retrouvailles étaient le théâtre d'adieux mortuaires. C'était il y a presque dix ans, une éternité, une autre vie. J'aime à penser que je ne suis plus la jeune fille perdue et orpheline, située quelque part entre l'adolescente et la femme, qu'il a pu voir lors de l'enterrement de ma mère ou lors de celui de sa femme et de son enfant…
Je suis plus forte, plus volontaire et ne me laisse pas abattre par les aléas de la vie (ne pas se référer aux quelques demi-douzaine d'emballages de sucreries et autre gâteaux que j'ai pu ouvrir en trois jours ou les heures de jérémiades …).

Mais peut-être ne parle-t-il pas de cet aspect là de moi ? Après tout comment pourrait-il voir tout ça en l'espace de quelques secondes ? Physiquement j'ai définitivement abandonné le style et les rondeurs de mes dix-sept ans. Certainement pas dans le sens femme fatale mais plus dans celui de la working girl. Lui qui était habitué à voir une gamine en salopette rouge… Je comprends qu'il en soit tout retourné au point de ne pas terminer ses phrases...

Finalement Seth m'invite à entrer, me laissant enfin l'opportunité d'assouvir ma curiosité. Je dois l'admettre, depuis l'appel de sa mère, je ne cesse de me demander où un homme comme lui peut vivre. Et si de prime abord tout semble à sa place, je constate ici et là des piles de documents. Je ne peux m'empêcher d'avoir une petite pensée pour le grand monsieur là-haut, histoire de lui faire comprendre que je souhaiterais être épargnée du rangement de ce sympathique et ordonné désordre.

-Euh, non merci, dis-je alors qu'il file dans la cuisine et me demande si je souhaite boire quelque chose.

Je n'oublie pas pourquoi je suis là et même s'il s'agit de Seth, je veux lui montrer que je suis une future assistante sérieuse. Enfin je dis ça mais le fils Rhones-Morales n'a pas réagi outre mesure à mon explication de ma présence ici. J'attends qu'il soit de retour à mes côtés, sans cesser de regarder de droite à gauche, puis je me lance.

-Du coup…Je me demandais…Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Ta mère ne m'as pas vraiment dit ce que tu recherchais.

Aux dernières nouvelles il était militaire ou policier, bref un truc du genre, dans la sécurité. Rien qui nécessite l'intervention d'une assistante comme moi… A bien y réfléchir, je me suis sans doute laissée emporter et mère et fils attendent de moi le classement de documents. Un mot, six lettres ? Génial. Je vais passer de businesswoman déchue à assistante à experte du classement.
Oui. Non.
Il me reste un brin d'amour propre, caché quelque part, derrière mon oreille. Il me murmure de ne pas accepter n'importe quel emploi sous prétexte que je croule sous les dettes.

-J'espère que tu vas pas me proposer d'être ta femme de ménage. Parce que de ce point de vue là, je suis toujours partisane du moindre effort.

Je ne compte plus le nombre de fois où ma mère m'a demandée de faire le service et où j'ai joyeusement mis à profit ma capacité à renverser, salir, déranger bref à mettre le chaos.
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