i'd withstand all of hell to hold your hand. (noa)

Mes paupières commencent à s'ouvrir paresseusement, la faim me tiraillant l'estomac. J'ai faim, c’est régulièrement ce qui me réveille. Mes yeux à présent ouvert, je découvre sans surprise ma meilleure amie dans mon lit. Cette dernière dort souvent avec moi, encore plus depuis notre nuit dans la maison hantée, ce qui est loin de me déranger. Bon, sauf quand elle coince mon bras comme elle le fait, mais je ne vais pas m’en plaindre. Après tout, lorsqu'on s'endort, mon bras est sous elle par choix, pour qu'elle s’endorme contre moi, même si dans la nuit, on finit souvent chacun de notre côté du lit. Parce que ouais, elle a son côté dans le mien, comme j'ai le mien dans le sien. Me relevant à moitié, mon bras étant coincé sous l’oreiller où repose la tête de Noa, j'attrape mon portable pour regarder l'heure. 10h27. Je comprends un peu mieux la raison qui m'a sorti de mon sommeil, mais pour pouvoir remplir mon ventre, il me faut réveiller mon amie. Me tournant vers elle, je me place dans son dos, collant mon torse nu contre son dos et glissant une jambe entre les siennes. Une main remonte sur son bras, arrivant en haut de son épaule, et je caresse le tatouage qui s'y trouve, le sourire aux lèvres. C’est bien trop plaisant de voir mon prénom ancré sur sa peau si parfaite. Délicatement, j'y dépose une multitude de baisers. Je sais que son corps ne tardera pas à réagir, tout autant que le mien. Mon boxer finira déformer par une érection, comme trop souvent les matins où je me réveille avec elle, surtout lorsque ma libido est pleinement active. « Debout la marmotte. » Je murmure à son oreille, sachant pertinemment qu'elle ne dort plus d'un sommeil profond. Je la connais bien trop pour qu'elle puisse me faire croire qu'elle dort encore. Et puis, j'ai envie de notre moment de tendresse au réveil, de ses câlins si chaud et de ses baisers si doux sur ma peau.

@Noa Nadeau

N’étant plus endormi, je me lance dans l'optique de réveiller Noa. Tout en douceur, je cajole sa peau, embrassant plusieurs fois son récent tatouage. Je suis vraiment ravi de voir mon prénom sur elle, tout le temps, tout comme je le suis pour son prénom sur ma peau. Ce pari n'était pas une connerie, loin de là. La demoiselle se retourne et m'enlace à son tour, plaçant un baiser dans mon cou, et je souris malgré moi. « Évidemment. » Ce n'est pas une question qui est à poser, je dors toujours bien contre elle. Je dors toujours mieux quand elle est là, et ça depuis toujours. Du bout des doigts, je caresse son bras, aimant bien trop la douceur de sa peau pour arrêter de la toucher ne serait ce qu'une minute. « Et toi, t'as bien dormi ? » Habituellement, cette interrogation est tout aussi inutile que la sienne à mon égard, pourtant depuis quelque temps, elle me semble importante. Depuis l’épisode de la maison hantée, Noa ne dort plus très bien, ayant même fait quelques insomnies. Elle me dit toujours que ça va, mais ce n'est pas elle qui se retrouve à veiller en pleine nuit sur l'autre parce qu'il cauchemarde. Je m’inquiète, peut-être un peu trop pour ce que c'est au fond. « T'as pas fait de cauchemars cette nuit, je commence à me dire que tu vas mieux et que tu pourras dormir seule. » Même si je n'en ai aucune envie. Je veux qu'elle vienne encore dans mon lit, je m'habitue un peu trop à sa présence tous les soirs. Ce n'est franchement pas très bon pour ma vie sexuelle, le fait étant que je ne peux pas séduire une femme parce que je ne pourrais pas passer la nuit avec, mais c'est pourtant le cadet de mes soucis. Noa est bien plus importante, et nos nuits ensembles me plaisent énormément. En plus, ça me permet de contrôler un peu mieux mes envies. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu d'érection ce matin et c’est un réel progrès lorsqu’on sait à quel point ma meilleure amie est peu vêtue sous la couette. Je lutte d'ailleurs pour ne pas passer mes mains sous la couverture pour la caresser encore plus, ça ne serait pas une bonne idée. Même si ça me frustre de ne pouvoir la toucher comme je le désire.

Ce genre de réveils, c’est de loin ses préférés. Dans les bras de son meilleur ami, réveillée en douceur par ses baisers sur son corps, elle n’a jamais connu mieux. Et elle ne résiste pas longtemps à se retourner pour être encore plus nichée contre lui, lui demandant s’il a bien dormi. Ce à quoi il répond par l’affirmative, lui retournant ensuite la question, ses doigts caressant doucement son bras. « Comme un bébé. » Et pour une fois c’est vrai, elle ne le dit pas juste pour ne plus passer pour une grosse froussarde. Un truc qui n’est pas arrivé souvent ces derniers jours, son sommeil régulièrement coupé et parfois rongé par quelques cauchemars. Le seul moyen qu’elle a trouvé pour avoir des nuits un peu plus correctes a été de squatter le lit de Flynn tous les soirs. Une période qui semble être passée puisqu’elle ne s’est pas réveillée une seule fois. Et il l’a remarqué aussi puisqu’il lui en fait part, la jetant presque en dehors de sa chambre. Bon, elle exagère, mais c’est un peu ce qu’il insinue à dire qu’elle va pouvoir dormir seule. Avant de répondre elle prend une moue boudeuse, les sourcils froncés, et elle grogne. « Ça y est, mini Flynn en a marre que je l’empêche d’aller visiter de nouvelles grottes ? » Ce qui est plutôt normal au fond, sa libido fraîchement retrouvée, elle l’empêche d’en profiter. Mais elle aime bien ça elle et ça la dérange moins que lui. Son besoin de sexe n’est pas aussi important que le sien, surement le fait que pour elle ce n’est jamais complètement satisfaisant. Puis lui mettre des bâtons dans les roues à ce niveau-là a toujours été une de ses activités favorites. « Je pense qu’on devrait faire encore quelques nuits, histoire d’être vraiment sûrs que c’est définitivement passé. » Elle y a peut-être un peu trop pris gout de l’avoir rien que pour elle constamment. Elle a l’habitude de dormir avec lui, certes, mais pas autant, et à continuer comme ça elle va finir par avoir du mal à s’en passer. Mauvaise idée, mais tant pis.

Je suis heureux, elle a bien dormi, bien mieux que les dernières nuits puisqu’elle n’a pas eu de cauchemars. C’est un soulagement parce que son état m’inquiétait et puis, je me sentais coupable de l’avoir amené dans cette maison, responsable de son sommeil troublé, me forçant à rester debout pour veiller sur elle et son repos. Elle le sait sûrement ça, elle a dû remarquer mes cernes, mais elle n’a jamais rien dit. Elle sait que ça n’aurait rien changé, j’aurais continué. Alors moi-même, je me sens un peu mieux pour le coup, je vais pouvoir vraiment dormir, ça va me faire du bien. Continuant à lui prodiguer de douces caresses, j’arque un sourcil en la voyant afficher sa moue boudeuse et en l’entendant grogner. Puis je ris à sa question. Elle marque un point, j’ai envie de visiter de nouvelles grottes, comme elle le dit si bien. Une en particulier et plus que toutes les autres, pour être complètement franc. Je nous colle d’ailleurs un peu l’un contre l’autre, emboîtant un peu plus nos corps, et surtout nos entrejambes. « Mini Flynn, il a surtout envie de visiter ta grotte. » Ce n’est pas vraiment une bonne idée de nous avoir autant rapprochés, je le sens à mon sexe qui s’éveille doucement dans mon boxer. Ça sent la bonne douche froide dans pas longtemps. Ce qu’elle me dit ensuite me fait lever les yeux au ciel. « Mh... T’es sûre que t’es juste pas accro à mes bras ? » Un sourire bourré de malice étire mes lèvres. Je suis très taquin avec elle, même de bon matin. Mais après la taquinerie vient rapidement l’honnêteté. « Tu restes tout le temps que tu veux, chérie, tu le sais ? » Je pense qu’avec le temps, elle ne doit même plus s’interroger sur le sujet, mais j’ai besoin qu’elle le sache. Qu’elle entende encore qu’elle peut rester si elle en a envie. Elle n’a pas besoin d’excuses bidon pour que je lui offre mon lit, mes bras et mes nuits.

Que son sommeil à elle n’ait enfin connu aucun problème signifie surement que le sien à lui a aussi, pour une fois depuis plusieurs jours, dû être vraiment réparateur, et ça ça la rend plus heureuse que de ne plus être gênée par des cauchemars. Elle a bien vu qu’il dormait moins, ça se voyait à sa tête le matin, et même endormie elle ressentait qu’il la rassurait dans ses moments d’agitation. Tout ça à cause d’elle, mais même si elle l’avait dit il lui aurait dit le contraire. Et, un peu égoïstement aussi, elle n’avait pas envie de dormir sans lui malgré ça. Blottie dans ses bras, Flynn qui les serre un peu plus l’un contre l’autre après la remarque qu’elle fait, elle laisse échapper un bruit entre un grognement et un léger rire. « Mini Flynn sait très bien qu’il ne peut pas avoir accès à cette grotte-là. » C’est interdit. Pas parce qu’elle n’en aurait pas envie contrairement à lui, au contraire, son sexe collé au sien est loin de la laisser indifférente et de ne pas réveiller ses envies, mais elle est persuadée que ça changerait leur relation, que son problème entraînerait un malaise et elle ne peut absolument pas se passer de ce qu’ils ont actuellement. Un petit sourire étire ensuite ses lèvres quand il parle de ses bras. « Totalement accro. » Elle n’a pas de raison de ne pas l’avouer, il le sait déjà très bien. « T’es parfait chéri, tu le sais ? » Reprenant ses mots, elle dépose un nouveau petit baiser dans son cou. Selon elle il l’est, ça c’est une évidence, même ses défauts ils sont parfaits à ses yeux. Afin de plonger son regard dans le sien elle recule un peu la tête, faisant sa moue de petite fille mignonne. « Et tu sais ce qui te rendrait encore plus parfait ? Aller me déposer dans la douche sans que j’ai besoin de mettre un pied par terre. C’est pas une bonne idée ça ? » La flemme a raison d’elle ce matin et elle n’a pas envie de sortir de ce lit par elle-même. Ou elle veut juste en profiter pour l’embêter, ça marche aussi.

Au fil des minutes, mon corps se réveille de plus en plus à cause de notre proximité, principalement une certaine anatomie se situant dans mon boxer. Sa réaction ne se fait pas attendre, encore moins quand j’évoque mini Flynn qui souhaite entrer dans sa grotte. L’interdit qu’elle me rappelle me fait soupirer, comme si je pouvais l’oublier. « Il le sait, oui. » Je grogne, la tête contre son cou, mes lèvres à la recherche de la moindre parcelle de peau à dévorer. Même que je la mords à l’épaule, par frustration. Il ne se passera rien entre elle et moi, ni aujourd’hui, ni demain, c’est acté. On l’a décidé il y a quelques années, concluant qu’il n’en résulterait rien de bon. Malgré ça, j’ai envie d’elle bien trop souvent, ce matin en est une nouvelle preuve, et je dois me contenir. Il en va de la continuité de notre amitié, je ne peux pas me permettre de la perdre. Noa, elle est toute ma vie, aussi simple que ça. Cette dernière affirme être accro à mes bras, me faisant sourire, me questionnant ensuite. « Oui. » Que je dis sans dissimuler une seule seconde ma vantardise, lui souriant à pleines dents lorsqu’elle recule sa tête pour pouvoir plonger ses yeux dans les miens. Elle affiche en plus sa petite moue, celle qui me fait toujours céder, alors je sais par avance qu’elle va me demander quelque chose. Ma première réaction est de rire face à sa requête. « T’es vraiment une flemmarde. » Elle ne s’en cache même pas, aucun risque qu’elle se révolte pour de tels propos. Surtout pas lorsqu’elle sait que je vais céder. « Mais ok, si tu me savonnes le dos. » Autant en profiter pour rajouter mes conditions, bien entendu, parce qu’il est évident que cette douche se fera à deux. Comme bien souvent. Je dépose un baiser au coin de sa bouche, me lève ensuite en l’incitant à faire de même, et la saisis par les hanches pour la soulever. Posant les mains sous ses fesses, je la laisse enrouler ses jambes autour de mes hanches, puis nous dirige vers la salle de bain, mes lèvres continuant à picorer son cou et ses épaules.

Flynn n’entrera pas dans Noa, ils l’ont décidé il y a déjà longtemps et s’en sont toujours tenus à ça, mais il soupire quand elle lui rappelle que c’est impossible. Parce que ça ne les empêche pas d’en avoir envie, mais c’est mieux comme ça, mieux pour leur amitié. Et pourtant aucun des deux ne cherche à éviter la tentation ne serait-ce qu’un minimum, c’est même tout le contraire et la preuve est faite encore une fois, les lèvres de Flynn parcourant chaque recoin de son cou. La main de Noa glisse dans les cheveux de son meilleur ami, à la base de sa nuque qu’elle caresse doucement. Jusqu’à ce qu’il morde son épaule et qu’elle enfonce un peu plus ses doigts pour attraper ses cheveux et tirer sa tête en arrière. « Aïe. » On ne peut pas dire qu’elle ait très mal et ça la fait même rire légèrement. Encore un peu plus quand il répond par l’affirmative à sa question. Même si ça ne l’étonne même pas qu’il ne cherche pas à faire le modeste. Son expression est ensuite remplacée par sa petite moue habituelle lorsqu’elle a quelque chose à lui demander et c’est maintenant lui qui se marre. « Oui. » Elle ne va pas dire l’inverse, pour le coup c’est totalement vrai. Et elle sourit de toutes ses dents quand il accepte, sans manquer cependant d’y mettre ses conditions. Des conditions qui ne la dérangent pas le moins du monde et elle hoche la tête pour donner son accord. C’est donc accrochée à lui qu’ils rejoignent la salle de bain et il la dépose directement dans la baignoire. Sans aucune gêne elle enlève son t-shirt et sa culotte, se retrouvant complètement nue. Il l’a déjà vue comme ça un nombre de fois incalculable et ce depuis bien longtemps, il n’y a plus aucune pudeur entre eux et ça lui semble normal. Ouvrant l’eau elle attend quelques secondes qu’elle soit chaude avant de s’asseoir et de boucher la baignoire pour qu’elle commence à se remplir, puis elle recule dans le fond autant que possible, tapotant doucement entre ses jambes pour que Flynn vienne s’asseoir aussi devant elle.

La salle de bain atteinte, je dépose la jeune femme dans la baignoire. Elle se dénude et je ne détourne pas les yeux une seule seconde. Elle a de belles formes, Noa, de jolis attributs que je savoure du regard. Ça ne va clairement pas aider à ce que mon sexe redevienne mou, mais bon, tant pis. Elle ouvre l'eau et règle la température, avant de s'installer et de m'indiquer où me positionner. Tranquillement, j'ôte mon boxer, dévoilant sans honte mon anatomie bien éveillée, puis enjambe la baignoire pour me placer entre les jambes de ma meilleure amie. Ni une, ni deux, elle attrape le savon et commence à me savonner le dos, entraînant les prémices d'un massage. Je soupire d'aise, c'est vraiment appréciable. Ne voulant pas rester statique, je verse à mon tour un peu de gel douche dans ma main et nettoie par de douces caresses ses chevilles, puis ses mollets. Remonter plus haut n'est pas réellement possible à ce moment, à moins de me tourner pour lui faire face, et ça, je n'en ai pas envie. Je préfère profiter encore un peu de ces caresses dans mon dos qui me font énormément de bien. « Je vais te demander de me savonner le dos bien plus souvent. » Ses mains contre ma peau sont toujours les bienvenues, encore plus si ça se transforme en massage. Je suis foutrement partant pour ça. « Au fait, on part toujours au Coachella que nous deux cette année ? » C'est un peu notre tradition depuis des années, participé à ce festival et faire la fête pendant tout un week-end. Parfois avec une bande d’amis, parfois que tous les deux. On a jamais eu besoin d’autres personnes pour être complètement heureux de toute façon, sa seule présence m’est plus que suffisante, et inversement. Pour celui de 2019, on avait décidé d'y aller ensemble, juste elle et moi, mais peut-être que les plans ont changés. Je n'en sais trop rien, d’où mon questionnement, et peu importe si on va se retrouver finalement à plusieurs, tant qu'elle est là, avec moi, tout me va.

Elle a le sommeil lourd Noa, elle ne se réveille pas facilement et elle ne sent pas tout de suite les mouvements de son meilleur ami qui le fait avant elle. Ce n’est que lorsqu’il vient se coller contre elle et qu’il passe une jambe entre les siennes qu’elle commence à émerger. Si la trouver dans son lit n’a déjà rien d’étonnant habituellement, c’est encore moins le cas en ce moment. Ça fait des jours qu’elle n’a pas passé une seule nuit sans lui. Mais il n’a pas le droit de s’en plaindre, c’est de sa faute. Tout ça à cause de cette satanée maison hantée dans laquelle toute la bande était restée une nuit entière. C’était vraiment une connerie d’accepter d’aller faire ça avec eux, elle en fait encore des cauchemars et pendant quelques jours après cette soirée elle n’avait pas réussi à fermer l’œil si elle ne se trouvait pas dans les bras de Flynn. Mais quand il est là elle dort comme un bébé et ce matin ce n’est que lorsque sa main remonte sur le haut de son épaule pour caresser son récent tatouage et qu’il y dépose plusieurs baisers qu’elle sort complètement du sommeil. Elle ne regrette pas d’avoir fait graver son prénom à l’encre sur son corps, et encore moins quand il y accorde ce genre de petits gestes. Un sourire étire ses lèvres et elle savoure sans rien dire. Jusqu’à ce qu’il vienne murmurer à son oreille et qu’elle grogne légèrement. Elle n’a pas envie de bouger, elle veut qu’il continue à embrasser sa peau. Elle s’y résigne cependant, l’envie de le serrer contre elle étant plus forte, et elle se retourne, le bras qui se referme autour de sa taille, une jambe relevée, posée sur sa hanche, et sa bouche qui laisse un baiser dans son cou. « Bien dormi ? »

A son tour il se dénude pour entrer dans la baignoire et, tout comme lui l’avait fait, elle n’avait pas eu de mal à le remarquer et de toute façon elle le sait qu’il ne se gêne jamais pour le faire à chaque fois qu’elle est nue ou presque, elle en profite pour mater. Il n’a rien à envier aux autres Flynn, ça c’est certain, et elle est toujours un peu jalouse de savoir que d’autres filles ont accès à son corps. Mais elle est bien obligée de l’accepter, elle ne peut pas y faire grand-chose. Une fois qu’il est installé entre ses jambes, elle commence à lui frotter le dos avec le gel douche, pendant qu’il fait de même sur les bas de ses jambes. Il semble y prendre plaisir, vu ce qu’il dit. « Tu finirais par plus pouvoir te passer de mes massages parfaits. » Et ça ce serait surement compliqué à vivre pour ses futures copines. Non pas qu’elle ça la dérange, bien au contraire, ça lui va même très bien s’il n’arrive pas à s’en passer. Et tout en finissant sa phrase elle commence justement à le masser vraiment, ses mains devenant plus fermes et ses doigts s’enfonçant un peu plus dans sa nuque et ses épaules. A la question qu’il pose ensuite elle hoche la tête, même s’il ne peut pas la voir. « Toujours que nous deux oui, j’ai pas envie de partager cette année. » Certaines fois elle est dans une humeur à vouloir fêter ça avec la bande ou d’autres amis, pas là. Là elle a envie qu’ils ne s’amusent que tous les deux, qu’il ne soit qu’à elle tout le weekend. Plus les années passent et moins elle a envie de le partager d’ailleurs. Ça a toujours été compliqué et plutôt que de s’améliorer, ça empire. Quelques minutes passent puis elle se lève pour prendre sa place pendant qu’il recule, s’installant à son tour devant, entre ses jambes. « A mon tour maintenant. » Pas de raison qu’elle n’ait pas le droit à son massage elle aussi.