Invité a posté ce message Dim 26 Aoû 2018 - 19:54#
t h e s o o n i n h a n d Calista & Lenore
Journée radieuse et ensoleillée, les new-yorkais, coureurs de tous les jours, ignore ce beau jour prétextant être en retard pour le travail, inconscient du magnifique cadre qui s’offrait à eux. Des citadins dans toute leur splendeur, toujours trop pressés. Lenore ne fait pas exception, trop heureuse de se rendre au travail de son amie Callie. Des mois qu’elle attendait de pouvoir à nouveau mettre les pieds à une séance photo. Enfin, elle allait pouvoir se rabibocher avec le mode, s’en imprégner et retrouver l’inspiration d’à ses débuts. C’était inespéré de pouvoir flirter de près avec Vogue, de voir les génie se mettre à l’œuvre, alors elle n’avait pu refuser cette invitation si généreuse. Un sourire matte au bord des lèvres, des yeux pétillants, elle sort du métro, cafés en main prête à faire de cette journée la meilleure depuis une décennie. Serpentant être les affolés de la ville, sifflotant d’un air joyeux, elle sort son téléphone pour prévenir de son arrivée quelque peu avancée. Plantée devant la porte où elles s’étaient données rendez-vous, Leo rêve à tout ce qu’elle va pouvoir observer. L’extase monte en elle comme un orgasme bloqué depuis des jours. Elle devenait presque polie, s’excusant d’avoir bloqué le passage à une personne. Oubliant de la toiser du regard, et de siffler entre ses dents. Elle est différente, et lorsqu’elle aperçoit au loin son amie, une main se lève la saluant.
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Invité a posté ce message Lun 27 Aoû 2018 - 16:02#
La blonde retient son sourire comme elle le peut. Attentif aux créations qu’elle lui présente en photos, le directeur du département de la mode de Glamour semble vraiment s’y intéresser et, forcément, la jeune femme en est fière. Fière d’être capable de montrer quelque chose de prometteur, fière que son avis puisse intéresser un tant soit peu. En arrière, elle reste silencieuse jusqu’à le voir redresser la tête vers elle. Matthew, elle le connait. Ils ont déjà travaillé plusieurs fois pour des shooting de mode depuis un an. Elle sait ce qu’il pense même lorsqu’il est aussi neutre qu’à cet instant. « Ça te plait, hein ? » Toute fière, elle continue de sourire en le voyant arquer un sourcil et ce malgré le silence qu’il laisse planer dans la pièce pendant quasiment un minute complète. « Qui est le créateur ? » La questionne-t-il simplement. Voilà, elle avait raison. « C’est une créatrice et je dois la voir aujourd’hui, je la ferais monter. » Ce qu’elle aurait fait dans tous les cas, même s’il avait refusé. Il opine à l’instant où la sonnerie d’un téléphone annonce à Calista qu’elle a reçu un message. S’excusant aussitôt, elle y répond et descend à toute vitesse jusqu’au hall d’entrée du bâtiment, l’ascenseur mettant trop de temps à gagner l’étage. A cette heure-ci les employés et visiteurs se mélangent. Parmi la légère foule, Calista se met sur la pointe des pieds et cherche du regard Lenore jusqu’à voir la main de la jeune femme s’agiter. Son sourire toujours peint sur ses lèvres, elle rejoint rapidement la jolie brune. « Tu arrives pile à temps. J’ai quelqu’un qui voudrait bien voir un peu plus de tes créations. » Beaucoup trop joyeuse, elle serre la jeune femme dans ses bras et commence déjà à l’entraîner vers l’ascenseur. « Comment tu vas au fait ? Je fais tout à l’envers, désolée. » C’est que Calista, elle est contente que le travail de Lenore plaise, tout comme elle est heureuse de pouvoir faire de la publicité pour elle.
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Invité a posté ce message Lun 27 Aoû 2018 - 23:27#
t h e s o o n i n h a n d Calista & Lenore
La main toujours levée en direction de son amie, deux cintres vêtues s’astiquant sur le bout de ses doigts. De son autre main, les cafés jouent aux équilibristes, valsant de droite à gauche. C’est une attitude différente, un comportement qui aurait fait honte à de nombreuses personnes, alors que les regards se détournent de leur trajectoire. Peu attentive aux bonnes conduites, Leo reste là heureuse de l’opportunité qui s’offre à elle. C’est une chance qui risque de ne pas se présenter avant un bon paquet d’années. Elle en est consciente, faisant ainsi abstraction de son premier prince qui la surnomme la débrouillardise. Calista, grande blonde au sourire éclatant détecte rapidement son amie, et vient à sa hauteur tout aussi excitée. Elle parle vite, enchaîne les mots, serre Lenore dans ses bras tout en la bousculant en direction de l’ascenseur du building. « Wouah … ok … t’es sérieuse ?! » Le temps se stop quelques instants, alors que des rêveries encombrent l’esprit de Lenore. C’était bien plus qu’une séance photo. Ça dépassait tous ses espoirs. Apporter son cahier et des tenues n’étaient qu’un ‘’ qui sait ?’’. Callie avait fait des miracles, sortant même de son cadre de photographe. « T’en fais pas, ça va. Surtout après ce que tu viens de m’annoncer. » Solaire, Lenore sert maladroitement celle qu’elle a rencontrée lors de ses tous débuts de créatrice. Inabituel, ce comportement surprend la jeune femme qui lâche rapidement son emprise avec un sourire pincé. « Mais, tu étais sérieuse quand tu as dit que quelqu’un voulait voir mes créations ? Je n’ai pas fait grand-chose depuis … » Elle s’arrête au milieu de sa phrase pensant à quand est-ce que remontait ces derniers croquis. Lindsey. Elle pensait à elle, avant de bâiller rapidement sa jumelle de ses pensées avec un sourire assuré. « Depuis longtemps, mais ça va le faire. » Sur ses cintres une combinaison ainsi qu’une robe. Ses plus belles réussites selon elle. Les vêtements posés sur son épaule, elle prend minutieusement le cahier présent dans son sac. « Tiens, il y a tout dedans. » Lui dit-elle en lui tendant l’objet. « Merci Callie, je commençais à croire que plus jamais je renouerai de liens avec la mode. Vraiment, merci. »
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Invité a posté ce message Mer 29 Aoû 2018 - 13:26#
Calista, elle est excitée comme une puce, impatiente d’annoncer la nouvelle à son amie. Certes, ce n’est pas l’accès direct au monde de la mode et des grands créateurs, mais la jeune femme voit ça comme un bon début pour Lenore. Matthew ayant des relations et de très goûts – qu’elle n’oserait jamais discuter – elle sait qu’il pourra aiguiller la jeune femme s’il y a besoin. Mais avant ça, il faut qu’elles parviennent à l’étage des bureaux de Vogue pendant qu’il est encore en pause déjeuner. C’est-à-dire en train de manger une salade avec uniquement des ingrédients jaunes – pour cette semaine – devant son ordinateur. « Je plaisante jamais sur le travail et encore moins sur ça. » Assure-t-elle en secouant vivement la tête et en continuant de l’entraîner vers l’ascenseur. « Je pensais bien que ça te mettrait de bonne humeur, y a de quoi. En général, Matthew est assez difficile, mais depuis un an je le connais mieux et je sais de quelle façon glisser de petites choses pour attirer son attention. » Seule manière de parvenir à ses fins. Calista doit être maligne à chaque fois qu’elle veut que l’homme se penche sur des créations qui devraient mériter plus d’intérêt. Lui-même sorti de nul part, il s’est battu pour en arriver là mais par moment la Grecque se demande s’il ne l’a pas oublié. « C’est pas grave ça. L’important c’est que tes créations ont attisé sa curiosité, après je ne peux rien te promettre, il est souvent difficile. Mais il peut parfaitement te demander plus de choses ou de le laisser mettre tes créations en avant dans quelques temps, je ne sais jamais réellement sur quel pied danser avec lui. » Avoue-t-elle en levant les yeux au ciel. Il est tellement lunatique qu’il peut être adorable ou insupportable ce qui fait que, bien souvent, la blonde ne sait pas avec quelle personnalité elle va travailler. Enfin dans l’ascenseur, elle regarde Lenore fouiller dans son sac puis lui tendre un carnet. « Tu veux pas que je te débarrasse de ces cafés ? » Question rhétorique puisque déjà, elle la sépare des gobelets après avoir calé le carnet sous son bras. « De rien, ça me fait plaisir. J’aime croire qu’on aurait fait pareil pour moi, ça me semble normal. » Dit-elle en haussant les épaules. De toute manière ses parents l’ont éduqué ainsi même si elle n’est pas pour autant trop gentille, Callie, elle a ses limites tout de même. « T’es prête ? On peut passer par mon bureau si tu veux avant d’y aller. » Parce qu’elle pourrait comprendre que Lenore ait besoin de souffler, d’évacuer un peu sa nervosité avant de se jeter dans le grand bain.
