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Invité a posté ce message Ven 12 Avr 2019 - 21:46 #


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Ces dernières semaines étaient indescriptible. Jules n'était pas à la masse, là n'était pas la question mais depuis qu'il avait effectué cette reconversion professionnelle, l'envie ne lui manquait pas de reprendre de temps en temps les commandes d'un avion et partir. Il avait ça dans le sang depuis toujours, ce goût du voyage. Ce n'était nullement similaire aux déplacements professionnels qu'il avait pu être mené à faire que cela se passe dans le même pays ou à l'étranger. De courts séjours ponctués par des meetings et des conférences, parfois même pour une seule nuit. Par ailleurs cette période de mi-Avril était synonyme de congés pour quelques-uns de ses collègues d de travail. En ce moment sa vie personnelle en pâtissait pas mal, il sortait, buvait un coup après le boulot même si c'était à 3h du matin ou 4h. Il connaissait toujours des lieux ouverts 24/24h.
À New York ça n'en manquait pas. Sinon il lui arrivait régulièrement de voir son ami Samael gérant d'un club. Autant dire que les deux gars se voyaient à pas d'heure de temps à autres.
 
Joe – diminutif de Johnson qu'il lui avait attribué depuis de nombreuses années –  était rapidement devenu un copain puis un ami de Jules dès que ce dernier avait emménagé à New York il y a de ça 10 ans maintenant. Samael n'avait pas encore monté sa boite mais c'était des projets à l'époque, quant à Lenny – encore diminutif du nom de famille qu'il s'est vu  attribué également depuis plusieurs années – il débutait à l'époque sa formation pour devenir commandant de bord dans une grande compagnie aérienne. Chose réussie avec brio d'ailleurs ce qui lui a valu de voyager dans le monde et d'en faire profiter de la famille, amis ou petite-amie avec les billets gratuits dont il bénéficiait en business class et très exceptionnellement en première classe. Ces deux-là, c'était donc une amitié qui durait depuis qu'ils avaient tous deux la vingtaine, pour ainsi dire, Jules en avait 25. Il y a des rencontres qui ne s'expliquent pas et des amitiés non plus. C'était instinctif, simple. Les gars se sont soutenus jusqu'alors dans divers étapes de leur vie, et se sont aidés mutuellement face aux obstacles. Qu'il s'agisse de secouer l'autre – dans le bon sens du terme – ou de l'entrainer dans des soirées pas possibles pour oublier, pour s'amuser. Tous les deux étaient fêtards après tout.
 
Jules avait prévu en ce vendredi de voir son ami, petit coup de fil vers 2h du matin alors qu'il était seul à son bureau, en train de regarder par grande baie vitrée les lumières de la ville de New York. Il surplombait Midtown Manhattan, dans l'un des plus hauts buildings du quartier. Téléphone dans une main, l'autre dans sa poche, son regard se perdait vers l'extérieur alors qu'il entendait difficilement la voix de son ami en raison du vacarme ambiant de la boite, il lui glissait un mot comme quoi il lui proposait qu'ils se voient au petit matin pour un verre tardif suivi probablement d'un petit déjeuner si 7:00 am pointait le bout de son nez. Le mode de vie complètement décalé auquel ils s'adonnaient des fois également. Jules prendrait ensuite probablement le temps d'aller chez lui, prendre une douche, piquer un somme et retournerait au boulot vers les 11:30 am voire 12:00 am. Il raccrocha avant de se replonger dans le boulot. Un rendez-vous client le vendredi après-midi l'obligeait à se préparer à 200% pour être paré à répondre à toutes les attentes.
 
Pour rester éveillé, l'avocat mis une musique de fond, pas somnolente mais smooth. Il avait des goûts très éclectiques mais le Jazz quand il bossait passait très bien. Lui qui avait cette âme de musicien depuis toujours, ce don que toute personne voulant se consacrer à l'art musical pourrait lui envier. Peu importe, la musique, c'était pour le hobby. Il s'était refusé de s'y consacrer professionnellement. Le stylo qu'il tenait en main adoptait un mouvement rythmé au fur et à mesure de ce qu'il entendait mais cela ne le déconcentrait pas pour autant. Très focus, il ne regarda l'heure que longtemps après. 5:00 am. Ses yeux trahissaient sa fatigue, il se les frotta quelques secondes avant de se passer la main sur le visage et bu d'une traite la moitié de la bouteille d'eau posée sur son bureau.
 
Il entreprit d'emprunter un city bike, histoire de prendre de l'air frais en pleine gueule pour se réveiller, en vue de rejoindre son ami à l'adresse qu'ils s'étaient envoyée par SMS. Il entra ensuite sur le lieu recommandé par Samael. Ce dernier était déjà arrivé, il connaissait absolument tous les endroits où sortir à n'importe quel moment du jour et de la nuit. Et cet endroit-là était pas mal.
« Salut gars » dit-il en le saluant et prenant place à côté.
Il enchaîna « 'tin j'suis crevé, t'as pas idée… ». Ce n'était pas une surprise, Jule avait les traits du visage qui traduisaient bien cette fatigue depuis plusieurs semaines maintenant. À vrai dire, depuis le décès de son frère en Janvier, son rythme était complètement décalé. Il ne respectait pas du tout le cycle de sommeil qu'un adulte 'normal' devrait suivre, surtout avec le boulot qu'il faisait. Mais il ne parvenait pas à prendre du recul, il ne voulait pas penser à cette douleur, alors soit il bossait, soit il sortait ou passait du temps avec sa famille.« J'ai un rendez-vous client dans l'après-midi, j'ai intérêt à être présentable d'ici là ».
L'avocat jeta un œil à la carte puis au verre que son ami avait déjà commandé « t'as pris quoi ? ». Jules était adepte des alcools forts, ou des vraies boissons comme le vin, le champagne… mais pas friand des cocktails. En même temps vue l'heure, il était difficile de savoir ce qu'il était approprié de prendre, mais tant pis. Ses envies et ses besoins le guidaient ces derniers mois également. Il commanda la même chose que Sam. « Désolé man, j'accumule un tas de trucs ces temps-ci, c'est dingue. Ça va toi ? ». Il prit le verre qu'on lui servit et le porta sans tarder à sa bouche pour y boire un peu.
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Invité a posté ce message Lun 15 Avr 2019 - 22:15 #

@Jules Abberline

L'alerte retentit. Celle qui me fait stopper toute activité. Cette alerte, c'est le coup de téléphone de Lenny. Jules Abberline de son vrai nom, est un ami. Je dirais même un très bon ami. Peut-être même mon meilleur ami ? A vrai dire, notre relation n'a jamais été une question de calculs, de chiffres ou d'analyses. On s'est juste trouvés sur la même route, au même endroit, et ni lui, ni moi, depuis toutes ces années, avons pris un itinéraire différent. Non, cette route de la vie, nous la parcourons ensemble, pour le meilleur et pour le pire. Lorsqu'il a une galère, je suis là. Lorsque j'ai une galère, il est là. Et cela fait 10 ans que ça dure, sans que l'on trouve quelque chose à y redire. C'est pour cela qu'à chaque fois que son nom apparait sur mon téléphone, je décroche. Malgré le bruit autour de moi, je pris son appel, et quelques minutes plus tard, nous convenions d'un rendez vous dans l'un des lieux de la ville encore ouvert. Même si au début nous nous retrouvions très souvent à l'Eden Club, il fut convenu quelques temps après de plutôt nous retrouver en lieu neutre, là ou je ne suis pas un patron sans cesse sollicité pour des conneries en tout genre.

Nous convenions donc d'un rendez vous autour des 6 heures du matin. Peu importe l'endroit, peu importe le flacon, pourvu que l'on ait l'ivresse de se voir. L'humeur du moment a toujours été ce qui détermine notre façon de se saluer. Parfois la bise, parfois une accolade, parfois une poignée de main virile. Et parfois rien. Ce qui fut le cas cette fois. J'attendais Lenny depuis quelques minutes quand il arriva, et je compris qu'il n'était pas dans son meilleur jour. Il avait des cernes immenses sous les yeux qui traduisaient son état de fatigue, ces mêmes yeux qui semblaient avoir une difficulté terrible à rester ouverts. Je détestais le voir dans cet état, quasiment au plus mal. Quand il souffre, je souffre avec lui. Nous étions à un stade de notre relation assez étrange, quasi fusionnel. L'un ressentait les émotions de l'autre, et inversement. Pour lui remonter le moral, je commandais un bourbon hors de prix, puis un second pour lui. Je ferai passer ça sur une note de frais. Tout les gérants de club le font hein. Rapidement, il se dédouana de son état pour me demander si moi j'allais bien. Cette stratégie, il me l'a fait des milliers de fois et il croit que je vais me faire avoir ? Non Lenny. Je suis avec toi, et je vais t'aider. Je vais t'arracher les mots de ta bouche et cette douleur qui s'accroche à ton coeur. Mais comme je suis quelqu'un de poli, je vais d'abord répondre à ta question.

- Ca va. Soirée assez calme au club. Mais tu me connais, j'ai toujours des petites affaires en cours avec quelques personnes. La routine quoi.

Je sirotais une petite gorgée de mon verre, tranquillement. Le bourbon à 6 heures du matin, ça pique un peu. Je fis exprès de laisser un petit silence avant de reprendre le fil de la conversation.

- Et toi, tu tiens le coup ? Entre ce nouveau métier et... Enfin tu sais quoi, tu gères ? Parce que là, t'as vraiment pas l'air bien...
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Invité a posté ce message Mar 16 Avr 2019 - 19:25 #

Jules était lessivé mais essayait de se montrer solide comme un roc, comme une machine que rien n'enrayerait. C'était un bonhomme, certes, mais personne n'est égal face au décès d'un proche et pour lui, la perte de son frère était encore plus particulière du fait de leur lien si particulier. Le grand blond se démenait donc dans le boulot pour couper court aux discussions inutiles pseudo-psychologiques. Il en avait déjà une, de psy. Depuis l'arrêt de son boulot de commandant et ça lui suffisait amplement niveau confidences. Enfin, Sam était là, depuis le début. Depuis 10 ans. De longues années d'amitié et de soutien infaillible. Tout le monde sait que ces rapports humains font partie des plus forts, sont indispensables. Julot esquissa un léger sourire en coin en entendant le terme 'des petites affaires'. Il se doutait que tout n'était pas forcément clair dans ce milieu-là. Et quand bien même son ami serait quelqu'un pas trop mafieux, c'était difficile d'adopter un comportement complètement irréprochable. Qu'on le veuille ou non. Mais il savait que depuis sa reconversion, Lenny avait des contacts pour le sortir de toute panade. « Fais attention dans quoi tu mets les pieds. Mais bon tu sais qu'tu peux compter sur moi, depuis l'temps ».

Après un soupir, Jules répondit à son tour « Je fais en sorte que ça tienne. Je ne sais pas comment mais, pour l'instant ça va. T'inquiètes pas pour moi ». Il grimaça. Les traits de fatigue le trahissaient. Il était impossible de faire abstraction de ce regard insistant alors il sentait que pour ne plus trop trainer sur ce sujet, lâcher un peu plus d'information serait utile. « J't'assure, tout roule. C'est juste le rythme ces temps-ci j'ai un boulot de dingue…. J'ai pas envie de me retrouver à rien faire et à …. Trop penser. Donc j'enchaine ».
La reconversion professionnelle n'avait pas été facile au départ. Ce n'était encore pas évident à l'heure actuelle car Jules était bon. Genre vraiment bon dans ce qu'il faisait et cela avait pour conséquence beaucoup de dossiers, beaucoup d'heures de travail. Mais la sensation de piloter un Boeing lui manquait. L'uniforme de pilote, les vols long-courriers. Beaucoup de choses rattachées à ce milieu professionnel lui manquaient, mais jamais il n'oubliait son ami pilote, parti trop tôt.

Puis ce qui l'avait achevé émotionnellement parlant était le décès récent de son frère. Il préférait ne pas s'arrêter pour ne pas y penser, ne pas s'ennuyer. À vrai dire il avait parfois du mal à y croire et se laissait imaginer que son frère était encore en déplacement à l'autre bout du monde, et reviendrait. La famille Abberline était encore sous le choc bien qu'il fallait s'attendre à chacun des déplacements du journaliste qu'un drame pouvait arriver. C'était ce qu'ils faisaient depuis des années d'ailleurs, laisser un membre de leur famille partir dans les zones de guerre avec une boule au ventre. Sa compagne aussi vivait cela assez mal et s'était confiée plusieurs fois à Jules.

« Je pensais que ça serait plus facile » lâcha-t-il au bout de quelques secondes en faisant tourner l'alcool dans le fond de son verre par un mouvement circulaire de la main.« Faire fi de tout ça et me noyer dans le boulot mais je ne suis plus vraiment sûr de rien ». Jules essayait d'être à l'écoute de la compagne de son frère à présent 'veuve', de sa sœur Alicia, de proches de Darren sans que cela n'entre dans le pathos. À force de faire l'homme robuste face aux autres, homme sur lequel ils peuvent s'épancher, le socle commençait à vaciller. Il but alors d'une traite le restant de son verre et ponctua « Dis-moi franchement, j'crois pas t'avoir posé la question mais, ce mode de vie avec ces horaires décalées, ce rythme de vie qui t'es imposé par la force des choses, tu regrettes en rien ce choix des fois ? ». Jules avait été présent dès le début, avant que Sam ne lance sa boite, devienne gérant. Il l'avait conseillé et soutenu dans les démarches. Le doute ne se posait pas à l'époque. Mais aujourd'hui, le blondinet avait parfois envie de tout envoyer valser. Ce n'était pas le burn-out. Simplement une sale période comme toutes celles qui ressurgissaient ponctuellement depuis les divers changements dans sa vie.
Ce qui lui ferait du bien serait un weekend, un peu loin éloigné de la ville. Ne pas prendre le boulot avec lui, ne pas travailler à distance. Juste prendre deux-trois jours complets, off. C'est d'ailleurs la proposition qu'il fit spontanément à son ami en vue de se changer les idées. « Non mais plus sérieusement, moto, sac à dos et dégager d'ici le temps de prendre une bouffée d'air, t'es partant ? ». Une once d'enthousiasme se percevait dans son regard bleuté alors qu'il tentait au mieux de trouver une échappatoire à tout cela, cette situation étouffante.

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Invité a posté ce message Lun 29 Avr 2019 - 16:04 #

@Jules Abberline

Le temps filait à toute vitesse, et c'est grâce à lui que je pouvais me targuer de connaitre Lenny au moins aussi bien que lui-même. Il arrivait même certaines situations ou ma connaissance de son esprit dépassait ses propres connaissances. Et aujourd'hui, nous y sommes, encore une fois. Il y a des mimiques, des intonations de voix, des gestes qui ne trompent pas. Mon ami a vraiment besoin de moi. Alors oui, je ne connais pas la sensation de perdre un être cher. Je touche du bois, pour l'instant tout le monde dans mon entourage se porte bien. Que ce soit mes parents, mes frères et soeurs, mes employés, mon cercle d'amis... Enfin je crois. Mes relations un peu fraiches avec ma fratrie faisaient en sorte que je n'étais pas forcément au courant de tout ce qui se tramait chez les Johnson. Mais qu'importe. J'ai fait le choix de prendre mes distances il y a quasiment 20 ans maintenant, impossible de faire machine arrière. Oui, parfois je ressens un manque. Ce besoin de proximité avec mon cercle intime. Mais dans ces moments là, qui j'ai à mes côtés ? Toi, Lenny. Parfois sans t'en rendre compte, tu m'as aidé. Beaucoup aidé. Alors crois moi, aujourd'hui je te rends la pareille.

- Je le savais quand j'ai créé l'Eden Club que le rythme serait particulier. Mais tu vois, déjà 10 ans dans la partie, et je ne suis toujours pas lassé. Et j'ai de la chance, je ne suis pas un gros dormeur.

Cette pointe d'humour était totalement calculée, volontaire, méticuleusement placée, afin de te faire décrocher un léger sourire et te voir l'espace d'une fraction de seconde oublier la douleur que tu ressens. Et puis tu me proposes de tout plaquer quelques jours pour aller prendre du bon temps, juste nous deux. Tu me mets dans une situation gênante Lenny. Le travail est toute ma vie, et j'ai beaucoup de mal à m'en décrocher. Au club, je n'ai pas vraiment quelqu'un pour m'épauler. C'est probablement du à cette manie du controle absolu et cette volonté que le travail soit bien fait. Et comme tout le monde le sait, on n'est jamais mieux servi que par soi même. Mais un jour il faudra vraiment que je trouve un second pour m'aider. Ce qui n'est pas facile vu que je n'accorde pas facilement ma confiance. L'Eden Club est mon bébé, c'est mon sang, ma merveille, et personne ne me le volera aussi longtemps que j'aurai mes deux poumons pour respirer.

- Faut voir, ça nous ferait certainement du bien. Pourquoi pas un début de semaine, 2 ou 3 jours. C'est calme en général au club à ce moment de la semaine. Une idée de l'endroit ou tu veux aller ?

Des endroits, il y en a 3 sortes. Ceux pour chiller. Ceux pour s'instruire. Ceux pour se décrocher la tête à coups de cocktails. Sans trop m'avancer, on devrait laisser la culture où elle est. Se prendre des cuites pendant 3 jours nous fera probablement beaucoup rire, mais on risque d'avoir du mal à s'en remettre, on a plus 20 ans. Alors chiller quelque part, ce serait le top. Un endroit où il n'y a personne. Ou l'on pourrait juste se poser, admirer les paysages, laisser le soleil carresser notre visage, discuter de tout et de rien. Plus je m'imaginais ce weekend, plus je m'enthousiasmais. En fin de compte, c'est une super idée. Mon verre était désormais vide, un gargouillement terrible sortit de mon ventre.

- Tu veux un truc à manger ? C'est qu'il commence à faire faim là.
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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 20:31 #

Samael connaissait bien Jules, depuis le temps. Qu’il dise ou non les choses, le gérant de boîte de nuit arrivait à déceler quand le moral n’y était pas quand bien même l’avocat pouvait également s’avérer bon comédien. Depuis quelques mois, ça n’allait pas. Il suffisait de voir la vie décadente qu’avait le grand blond pour s’en apercevoir. Cela allait bien sûr au delà de l’amusement, c’était plus profond. Finalement il lâcha un peu la bride, et dit franchement qu’il avait du mal à joindre les deux bouts, même si Sam l’avait remarqué bien avant. Vint alors à l’esprit de Jules, quelque chose pour lui changer les idées : prendre le large. Cela ne s’entendait pas forcément par le fait de mettre les pieds sur un bateau, mais il s’agissait aussi de s’éloigner d’un décor trop familier qui rythmait le quotidien. Changer de décor pour se rebooster l’esprit. « Je sais que t’as du mal à délégué mais… faudrait quand même que tu trouves quelqu’un en qui t’as vraiment confiance pour prendre la relève au pied levé de temps en temps non ? ». Jules savait que le club était ‘le bébé’ de Sam. Qu’il l’avait lancé de A à Z. Projet de longue haleine mais qui avait finalement abouti à un lieu de rencontres et de soirées mémorable. Il avait du succès, l’Eden. Et Sam aimait aussi tout contrôler, tout superviser alors s’en tenir loin trop longtemps pouvait éventuellement être source de stress.

Il termina son verre avant de conclure « Très bien début de semaine, quelque chose comme 3 jours ça peut faire du bien… hmmm je sais pas tailler la route vers Bedford Hills pour se plonger un peu dans la forêt et se ressourcer en pleine nature ou alors prendre la tangente vers Southamptons pour respirer l’air frais marin. Une préférence ? ». Parfois l’occasion était bonne de se retourner la tête pour oublier les désagréments et difficultés de la vie, d’autres, l’air frais et pur accompagné d’une déconnection totale faisait le plus grand bien. « Ecoute t’y réfléchis et tu m’dis ça lorsque t’as pris une décision et que tu t’es organisé ? Je pense de toutes façons prendre trois jours off ». Qu’il accepte ou non, Jules était paré pour partir un peu de New York et s’aérer, se retrouver un peu loin des tracas. Sur ce, son ami proposa de manger quelque chose, vu l’heure.

Par réflexe, l’avocat regarda rapidement sa montre. L’endroit où ils se trouvaient servait des petits déjeuner relativement tôt. « Okay, je mangerais bien un petit truc. Après je file pour ce rendez-vous à préparer ». Sans tarder, Jules fit signe au serveur pour avoir la carte afin d’opter pour un petit déjeuner. Les deux gars étaient clairement en décalé s’agissant des horaires, ce rythme de vie… mais ça leur convenait. Jusqu’à quand ? Jules se remettait en question sur pas mal de choses ces derniers temps et c’était juste fatiguant. Ce qu’il lui fallait sans aucun doute c’était du repos et du recul sur tout ça, pour revenir boosté. Le serveur arriva ce qui lui permis de passer commande pour le petit déjeuner et les deux gars se retrouvèrent de nouveau seuls à seuls. « Au fait, tu ne t’étais pas embrouillé y’a peu avec ta sœur ? Tu ne m’as pas dit comment ça s’était résolu le problème, c’est bon c’est réglé ? ». Jules se sentait davantage de parler des amis et de la famille de Samael plutôt que de paler de lui.


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