you've got a friend in me. (wyatt)

Nuit particulièrement agitée, c’est ainsi que je pourrais décrire cette soirée si on me le demandait. Alors que je pensais finir au lit après avoir débauché pour rejoindre les bras de Morphée, j’ai dû bien vite revoir mes plans après avoir reçu des sms de Wyatt, un très bon ami. Ce dernier m’avait dit avoir fait une connerie, un truc dont il n’était à priori pas très fier, mais dont il ne voulait pas parler au téléphone. Un rendez-vous fut vite fixé dans l’un de nos bars favoris et, après un bref passage à la maison, je reprenais mes cliques et mes claques, puis filais tout droit vers le lieu de la rencontre. En y arrivant, je n'avais pu que constater à quel point le bar était déjà rempli, pestant contre tous ces jeunes qui étaient de sortie ce soir -non pas que je sois vieux-. Me faufilant entre plusieurs bandes d’étudiants, j’en avais fait dégager certains -non sans les entendre rouspéter- de deux tabourets au comptoir pour en piquer un, gardant l’autre pour mon ami. Allez oust les jeunes, circulez, aller voir ailleurs si j’y suis. Étrangement, ils n’avaient pas cherché à avoir le dernier mot. Sûrement mon corps d’athlète et mes tatouages de voyou qui avaient fait leur effet, comme bien souvent. À présent installé, je n’attends pas plus pour me commander une boisson, apercevant Wyatt qui débarque tout juste, n’hésitant pas à lui faire des signes de la main pour qu’il puisse me remarquer. Chose faite, il vient vers moi et je souris. « Salut mec, t’as pas l’air en forme. » C’est qu’il tire une de ses tronches mon pote, preuve qui atteste l’étendu de la connerie qu’il a dû faire. Heureusement pour lui, je suis là pour l’écouter et le conseiller, même si je bosse demain et que ça doit durer toute la nuit.

@Wyatt Farrell

Je n’attends pas longtemps avant l’arrivée de mon ami, ce dernier pointant le bout de son nez dans ces lieux quelques minutes après moi. Lui faisant signe depuis ma place, il me rejoint et s’installe à mes côtés. Constatant qu’il n’a pas l’air en forme, je lui en fais part et il me confirme mes dires. J’arbore une légère grimace. Ce n’est pas la première fois que je le vois dans un sale état moralement, mais là, c’est encore plus que ça. Il a le moral dans les chaussettes, ça ne présage rien de bon, vraiment rien. « Ça m’a l’air très grave tout ça, il te faudra plus qu’une seule bière, je crois. » Joignant le geste à la parole, je demande au barman deux bières de plus lorsqu’il dépose nos premières commandes face à nous sur le comptoir. Boissons alcoolisées que je lui demande de nous servir dès qu’on aura finies celles qu’on tient en main. « Je t’écoute Wyatt, quelle est la situation ? C’est à propos d’une fille ? » Que je demande, buvant ensuite une gorgée de ma boisson. Wyatt et moi, on est tous les deux nés sous une bonne étoile, il faut le dire et des problèmes avec des filles, on en a pas mal connu au fil des années. Peut-être bien trop d'ailleurs. Ce qui explique que ma première intuition est pour un tel sujet. Je peux me tromper, mais son état me laisse croire le contraire, même si je ne l’ai jamais vu dans un tel état pour une fille. Si c’est le cas, c’est qu’il a fait vraiment quelque chose de très grave, chose que je ne pourrais savoir que lorsqu’il m’aura répondu.

J’observe mon ami qui lève les yeux au ciel. Ok, alors là, il a vraiment fait une grosse connerie. Plus de doute. « Ah oui, quand même… » Ce sont les seuls mots que je parviens à prononcer tant ça me prend par surprise. Certes, il en a fait des conneries par le passé ce mec, mais jamais à ce niveau-là, je crois. Mon instinct ne m’a pas trompé pour le coup, il s’agit bien d’un problème en rapport avec une fille. Il n’y a que ces charmantes dames pour nous foutre dans des merdes pas possibles en même temps, de véritables tempêtes pour lesquelles on a bien du mal à résister. Je me contente d’approuver de la tête concernant le whisky, prenant note mentalement qu’il nous en faudra au moins un verre au cours de la soirée. Comme à son habitude, Wyatt ne tourne pas autour du pot et aborde directement le vif du sujet. Le regard dans le vide, j’hoche docilement la tête, lâchant un simple « Je vois… » tout en cherchant dans mes souvenirs qui est Cassie. Ça me revient bien vite et je fronce légèrement les sourcils, tournant la tête vers le garçon. « Enfin non, je vois pas. Pourquoi c’est une connerie ? C’est un si mauvais coup que ça ? » Que je lui demande tranquillement, buvant une gorgée de ma bière. Je ne suis pas stupide, j’ai très bien saisi les raisons à cette connerie. De ce que j’en sais, cette Cassie est la meilleure amie de sa sœur et rien que ça, ça coupe toute envie apparemment. On ne touche pas aux meilleures amies des personnes de notre fratrie. Il parait que c’est une règle d’or, comme celle où il ne faut pas toucher à la sœur d’un pote. Je dis bien "il parait" puisqu’étant fils unique -du moins de mes parents adoptifs-, je n’ai pas de fratrie et donc, ces règles ne s’appliquent pas à moi. C’est sûrement pour ça que je prends cette situation plus à la légère. Et je n’ai peut-être pas tort, non ? S’ils se plaisent, pourquoi pas ? Ça pourrait être quelque chose de bien comme relation, on ne sait jamais.

Il n’ira jamais dire se sentir sale par rapport à ce qu’il a fait, pas alors qu’il a vraiment trop apprécié le moment. Mais il se sent mal. Vraiment mal. Envers Cassie principalement, pour la situation dans laquelle il la met vis-à-vis de sa propre soeur. Mais aussi par rapport à cette dernière. Il sait que son amitié avec Cassie compte énormément comme il sait qu’il n’est pas supposé coucher avec ses amies. Ça a été plus fort que lui. Une pulsion qu’il avait besoin d’assouvir depuis des années même s’il refusait de l’admettre. Maintenant il s’en veut. Il s’en veut parce qu’il sait que c’était une connerie mais il sait aussi que si ça devait se reproduire, il ne pourrait pas résister. Alors il soupire avant de dévoiler la vérité à Anton, ne tourne pas autour du pot comme d’habitude. Bière amenée à ses lèvres, elle reste en suspend près de celles-ci. Il voit … à la façon dont il regarde devant lui et hoche la tête, Wyatt n’est pas certain qu’il a saisi l’ampleur de ce qu’il vient de révéler. Jusqu’à ce que la lumière se fasse dans son regard. Réaction qui l’amuse au petit sourire qui apparaît sur ses propres lèvres. « C’est la meilleure amie de ma soeur, on a pratiquement grandi ensemble. La connaissant, elle verra toujours ça comme une trahison envers Maze … donc c’était pas très malin de notre part. » Lance-t-il en secouant la tête de gauche à droite. Cela dit, rien n’oblige Cassie à en parler à Mazikeen. Wyatt n’aurait rien contre l’idée de garder ça pour lui si ça ne doit pas se reproduire. Ce que sa soeur ne sait pas ne peut pas lui faire de mal. « Et c’était loin, très loin d’être un mauvais coup. Le meilleur depuis pas mal d’années si je dois être franc. » Sourire satisfait au coin de ses lèvres, il n’a aucun mal à se remémorer ce qu’ils ont partagé, le plaisir et tout ce qui allait avec. Si ça ne tenait qu’à lui, il revivrait cette expérience encore et encore. « Mais que ça soit le cas ou pas, ça change pas que j’aurais pas dû m’envoyer en l’air avec elle. T’imagine même pas les répercussions si ça se sait. Que ça soit avec Maze ou le reste de nos familles. » De nouveau, le brun soupire. Dans quelle merde s’est-il encore foutu cette fois ? Rentré depuis quelques mois à New York et déjà il s’attire des ennuis, à croire que c’est un aimant à emmerdes.

L’aveu de Wyatt me laisse sans voix. Non pas que je ne sais pas quoi répondre, mais parce que je ne comprends pas le problème. Il a couché avec Cassie, et ? À mes yeux, ça s’arrête là, sûrement car je n’ai pas la notion de respect entre personnes de la même fratrie. Cette soit disante règle qui empêche de toucher aux potes de son frère ou sa sœur, un interdit que je ne comprends pas, même après des années d’explications par des potes. Ayant questionné mon ami, ce dernier m’explique la situation. J’écoute, buvant ma bière et ne l’interrompant pas une seconde. Il vaut mieux qu’il aille jusqu’à bout ou il va perdre patiente avec mes questions. Je ne peux pas m’empêcher de lui sourire d’un air entendu quand il évoque le fait que cette fille est un bon coup, puis le laisse terminer, le jeune homme finissant son discours dans un soupir. Je reste silencieux un court instant, profitant pour boire une nouvelle gorgée de ma boisson, puis lâche : « Comme tu le sais, je suis pas le mieux placé pour comprendre le pétrin dans lequel t’es. Et c’est sûrement pour ça que je saisis pas le cœur du souci. » Ouais, il sait très bien qu’il est mal tombé. Niveau conseil, je ne vais pas lui être de la plus grande aide, surtout que pour moi, il n’y aucun réel souci là-dedans. « Mais je vais quand même te donner un conseil. Profite. C’est le meilleur coup que t’as eu depuis des années, je t’ai pas entendu dire ça depuis… Je t’ai jamais entendu le dire en fait. » Je lui souris sournoisement, le taquinant à la fois avec mes propos. C’est bien une chose que j’aime faire avec mes proches et Wyatt fait partit des rares personnes à être dans cet entourage-là. À ses risques et périls, on me dira. « Tu me diras que c’est mal vis-à-vis de ta sœur, de vos familles, mais qu’importe. Elle t’attire, visiblement tu l’attires aussi, alors pourquoi pas ? » J’hausse doucement des épaules. Bah ouais, pourquoi pas ? Je ne saisis pas toute l’ampleur de cette connerie, mais parfois les erreurs peuvent conduire à un truc de bon. « Puis si ça se trouve, vous finirez par nous pondre plein de mini Farrell… Enfin, ça, prend tout ton temps. J’aimerais encore qu’on puisse se faire des soirées dans les bars avant que tu te mettes à jouer au papa poule. » Que j’ajoute avec un air amusé, même si lui, ça ne risque pas de réellement l’amuser.

Wyatt le sait. Il le sait que niveau relation avec les femmes ce n’est pas auprès d’Anton qu’il trouvera les meilleurs conseils. Seulement, il n’est pas vraiment là pour ça. Il est là pour se confier et parce qu’il sait qu’il peut le faire avec lui. Ça et le fait que le voir autour d’une bonne bière ne peut jamais se refuser. Donc, quand le brun lui dit de lui même qu’il ne peut pas comprendre la merde dans laquelle le flic s’est mis, il sourit. Il ne s’attendait pas à autre chose de sa part et comme toujours, il n’est pas déçu. Bière à nouveau près de ses lèvres, il boit une gorgée, doucement, attentif aux paroles d’Anton qui l’a été aux siennes. Sauf qu’il s’étouffe légèrement en l’entendant dire que c’est la première fois qu’il lui dit avoir eu un coup aussi excellent. « Exagère pas y en a eu … ouais bon peut-être pas des si bien que ça finalement. » Admet-il en levant les yeux au ciel. Pour sa défense, avant Cassie il n’a rien fait. La dernière fois remontant à avant son départ pour Chicago. Une fois dans l’Illinois, il n’a pas pu s’occuper d’avoir une femme dans son lit, pas si ça voulait dire la mettre en danger. En réalité, les fois où il a ressenti le besoin de se vider ça s’est fait seul. Ça pourrait fausser un peu l’impression que Cassie est un bon coup mais il sait que non. « Ouais alors si je peux me passer de gosses pour le moment, je le ferais. Je dis pas que je serais incapable de gérer. Honnêtement vaut mieux maintenant qu’il y a quelques années, mais je préfère éviter. » Il a évité cette crise de justesse il y a six ans. S’il sait être plus apte à accepter son rôle de père maintenant, il préfère tout de même profiter encore un peu s’il le peut. « Mais le souci c’est pas tant moi ou ma famille. Le souci, je pense que c’est surtout Cassie vis-à-vis de Maze. Toutes les deux se tiennent en haute estime, à tel point que des fois je me demande si ce sont pas elles les vraies sœurs. » Toutes les deux sont tellement proches que c’est à se le demander. Vraiment. A nouveau il boit un peu de sa bière et s’enfonce contre le dossier de sa chaise. « Je connais ma sœur, elle le prendra mal un temps mais reviendra, ça suffira quand même à briser Cassie. Je sais pas si je vais pas finir par être le couillon de l’histoire. » Confie-t-il, sourcils froncés. Il a l’impression que c’est droit vers ça qu’il fonce. Parce que si comme toujours leur amitié importe plus, lui va se retrouver comme un con. « Je suis pas vraiment dans la meilleure position et je suis pas vraiment apte à supporter un rejet. » Pas alors qu’il a encore du mal à se remettre de ce qui s’est passé à Chicago. Pas alors qu’il est toujours aussi fragile bien qu’il n’en montre rien.

Je lâche un léger rire à ce que me dit Wyatt. J’ai vu juste, elle est son meilleur coup. Je bois une gorgée de ma bière, tournant ensuite la tête vers mon ami. « Je t’avoue que je suis un peu jaloux quand même. J’aimerais bien moi aussi coucher avec une meuf qui surpasse les autres au lit. » Je n’en connais pas à l’heure actuelle. Même mes ex, j’ai fini par trouver mieux au pieu, bien que je couche toujours avec l’une des deux parce que c’est quand même très bon. Ça me changerait des plans culs qui sont tops, mais qui ne surpassent jamais le suivant. Peut-être qu’il faudrait surtout que j’arrête de sauter trop de femmes et que je me concentre sur une seule, chose qui ne risque pas d’arriver de sitôt. « Je te comprends, j’ai pas non plus envie d’avoir un gosse à gérer maintenant. » Même si je sais que je serais capable de m’en occuper et d’assurer. Il y a quelques années, j’étais déjà prêt à le faire et je l’ai fait le temps de quelques jours. Pour un gosse qui s’est avéré ne pas être de moi. Je crois que ça a été la plus grande déception de toute ma vie, je n’avais pas réalisé à quel point ça pourrait me faire autant plaisir d’avoir un gosse avant cette naissance. Enfin, encore un truc qui ne risque pas de se réaliser rapidement. Je préfère bien trop profiter du plaisir de la chair que de me poser vraiment et me projeter dans une vie de famille à présent. J’écoute ensuite ce que me raconte mon ami, buvant silencieusement ma bière et attendant qu’il finisse pour pouvoir prendre la parole à mon tour. « Je sais pas quoi te dire Wyatt, j’arrive pas à me mettre dans ta position parce que j’ai pas de sœur. Je sais pas trop ce qui se passe dans ta tête. » Ouais, j’ai dû mal à m’imaginer la situation parce que je ne pourrais jamais la vivre. Et en même temps, vu l’état dans lequel il se met, je me rends compte que mon conseil juste avant n’était pas le bon. « Mais si tu penses qu’elle va te rejeter, ou que tu vas en souffrir plus qu’autre chose, alors ouais, protège-toi. Oublie ce que je t’ai conseillé y a deux minutes, profite pas et stoppe tout ça maintenant. » Je passe sûrement pour une personne bipolaire à cet instant précis, à dire une chose et tout son contraire la minute d’après. Sauf que je connais plus ou moins son vécu, je suis bien conscient qu’il aura réellement du mal à supporter un rejet. Je ne sais pas trop ce que ça fait, je n’en ai jamais vécu moi-même, mais je suppose que ça ne doit pas faire beaucoup de bien. Et c’est dans ces moments-là que je me dis que jouer au salaud, c’est vraiment le mieux à faire en fait. Ne jamais faiblir devant une femme, ne jamais succomber plus que physiquement. « Te fous pas encore plus mal que tu l’es maintenant, mec. » Ça n’en vaut pas la peine, surtout pas si c’est pour souffrir dans la finalité. Il a tout pour lui, je suis persuadé qu’il se trouvera une femme qui lui convient tôt ou tard. Cette Cassie n’est pas pour lui. Ou peut-être que si, mais que ça se produira plus tard. Quand il n’y aura plus rien qui viendra se mettre entre eux. Mais là, ce n'est pas le moment adéquat pour eux.

« Vraiment juste un peu alors. » Qu’il lâche, en riant. « Parce que te connaissant, tu finirais par vite t’en lasser. » Anton, c’est un coureur de jupons, le genre de gars à profiter des petits plaisirs de la vie sans vouloir se prendre la tête avec une relation sérieuse. Exactement ce que Wyatt était à une époque et qu’il aimerait parfois redevenir. De cette façon, il s’évitait de souffrir inutilement pour une personne qui, de toute manière, l’aurait oublié quelques semaines plus tard. Malheureusement, le brun se sait bien incapable d’agir comme ça maintenant. Disons qu’il a récupéré un semblant de conscience qu’il n’avait pas avant. Il pense trop à ce que ça pourrait leur faire s’il les jetait comme il en avait l’habitude. Pour quelqu’un qui n’aime pas le rejet, autant dire qu’il sait très bien ce qu’elles peuvent ressentir. Alors oui, il essaye de se reprendre. D’être moins con même si ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air. « Qui le voudrait quand on a encore tellement à vivre, hein ? » Parfois ça vous tombe dessus sans prévenir et vous n’avez pas d’autres choix que de vous y faire – ou, comme Wyatt, vous prenez la fuite – mais le reste du temps, tout le monde aime l’idée de pouvoir profiter encore un peu plus longtemps de la sensation de liberté avant de se poser pour une seule et unique personne. Peut-être qu’il ferait mieux d’arrêter de chercher, il paraît qu’on trouve toujours lorsqu’on ne le fait plus. Ça marche probablement pour ça aussi, non ? Un soupire lui échappe et il boit une nouvelle gorgée de bière, son regard rivé sur Anton. « Tu vois, toi-même t’es obligé d’admettre que c’est la merde, tu sais même plus quoi conseiller. » Il réplique, légèrement moqueur. Il essaye simplement de se détendre comme il le peut, de s’amuser de la situation plutôt que de s’apitoyer sur son sort. « C’est quand même un très bon coup, c’est dommage. » Non mais vraiment, ça il ne peut pas le nier. Il a sacrément pris son pied avec Cassie, la première fois depuis des années. Il n’a jamais été aussi épuisé qu’avec elle aussi, même s’il aurait pu en redemander encore et encore. « Donc … » Il reprend en jouant avec sa bière presque vide. « Si je comprends bien, monsieur Hawkins continu de se taper une femme différente aussi régulièrement que possible ? Tu fatigues pas trop, ça va ? » C’est vrai que ça doit être épuisant d’être lui et de devoir satisfaire autant de femme et au sourire railleur dessiné sur les lèvres de Wyatt, nul doute qu’il se paye sa tête.