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 WYATT ๑ I COULD TRULY USE A FRIEND

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Invité a posté ce message Jeu 4 Juil 2019 - 0:56 #


I could truly use a friend


Cigarette frôlant ses lèvres, lumière chatoyante, musique basse qui fait tout de même vibrer l'endroit. Le bar s'étend devant ses yeux. S'y perdent les discours syrupeux empli de semblant plus ou moins chaleureux. Et pourtant, seul dans son coin, Seth savoure la fumée blême et brûlante qui s'échappe de sa bouche, tout ça le regard perdu sur la foule. Tandis qu'il tape doucement du pied au rythme de la musique. La nuit bat son plein dans ladite taverne; l'ambiance, agréable et pesante.

Alors au creux des braises mourantes de crépuscules qui ne permettent que l'oubli, Seth se plaît à penser aux méandres du temps qui fuit : souvenirs planants d'orgueils passés, ébauches fragiles de vestiges oubliés, mémoires hâtives, volages, faisant fleurir des rides mélancoliques aux coins de ses prunelles d'olives. Pourtant en ces heures-là, de ces flagrances éphémères ne demeurent que des sillons secs et amers d'empires détruits, ruines ravagées aux reliques bafouées, psaumes arrachés de plaintes démunies.

Il y avait un temps où il aimait flâner en ces lieux, en la compagnie de ceux qu’il aime ; le corps alourdi d'ivresses de ces torpeurs fantasques, mais cette époque flétrissait déjà dans les abîmes de milliers d'autres bourrasques ; on lui aurait rappelé que ces liesses n'étaient qu'à quelques mois, le sarcasme en aurait coulé de ses rires, ou l'impuissance égarée d'émois. Il pourrait se lamenter sur sa vie nouvelle, cette famille perdu et ses croyances éternelles, pourraient hurler sa colère à ses hommes qui fauchent les paroles comme d'autres recueillent les pardons, ou pourrait oublier ces frasques au gré d'embruns âcre d'alcool et d'inconnues en perdition. De ces aubades plaintives qui ornent les écorchures d'une lune brisée, l'âme amorphe languissante de désirs révoltés, sagement étouffés sous ses écorces épaisses de moralité ; débâcles hâtives de naufrages égarés, il se pâme de ses fièvres importunes, s’érigeant de guérillas débauchées.

Les brimades tyranniques résonnent en son cœur, martèlent l'échéance perfide de bravoures indomptées, passages éhontés de compteur à rêveur ; courage latent, grâces battantes, L’aîné de la fratrie Rhodes-Morales n'incarnait un cet instant que les chutes de poèmes délaissés de ferveurs.

Et désormais ces refuges ne sont plus qu'infâmes et les vacarmes ignares d'étrangers camusiens plantent leurs ongles dans sa chair ; pour peu il en déverserait sa frustration par ses paroles habiles trempées de promesses austères.

Alors même que Seth étouffe de ses propres hantises concernant Christina, nouvellement amour de sa vie, concernant les Rhodes, sa famille. On le retrouve là, assis au comptoir, les yeux rivés sur son vingtième verre ; qu’il n'avait étrangement même pas le cœur à boire. Non pas qu'il ait des goûts de luxe, loin de là ; mais les décoctions préparés en ces lieux sont bien loin de casser trois pattes à un canard... Et quitte à se changer les idées à coup de boisson alcoolisée, autant se faire plaisir dans le procédé non ? Histoire d'avaler quelque chose qui ait un autre goût que celui de la flotte. Il s'apprête d'ailleurs à le faire remarquer au gérant, ou tout du moins à la serveuse puisque ce dernier a visiblement mieux à faire que bosser. Car oui, Seth est là où les démons se moirent dans les enfers des vices, dilués dans le reflet des liqueurs dionysiaques, servies par litres. Voie qu'il entreprend de côtoyer en ces lieux, pourfendue de corruptions ; désireux de trancher les infimes liens qui le rattache encore à cet être qu’il est jusqu’aujourd’hui et cette escapade s’avère être la plus apte pour que les chimères du passé se cautérisent dans l'incandescence de l’ivresse et l’allégresse.

Les rires de ses voisins bercent l'enfer de ses divagations, les yeux plongés au travers des rivages ambrés, il s'élance sans passion dans les rasades de rhum, s'étouffe silencieusement et fronce le nez : « C'est répugnant. »

Les effluves hantent sa gorge et brûlent l’œsophage, délaissant indolence et saccades odieuses dans leur sillage. Bohème, il joue un instant avec les écailles qui vernissent la chope jaunie –sans doutes avait-elle connu des jours meilleurs– ; trempent à nouveau ses lèvres crevassées avec parcimonie, de cette retenue patiente face aux assauts sans saveur.

« Servez m’en deux autres, j’ai un ami qui arrive. Et faites vite je suis du FBI. »
S'exclame Seth l'a toisant avec son pistolet.

En effet, Seth avait fait part de ses bonnes nouvelles à Wyatt. Restait-il à savoir si il répondrait présent ou non.

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Invité a posté ce message Mar 9 Juil 2019 - 13:19 #

Les enchaînements de nouvelles n’arrêtent pas. Sans arrêt, comme un tourbillon duquel on tente désespérément de sortir sans y parvenir. Bonne nouvelle. Mauvaise nouvelle, tout se chevauche et la fatigue ne tarde jamais à pointer le bout de son nez. Impossible de souffler. Impossible d’avoir ne serait-ce que quelques heures pour remettre ses pensées dans l’ordre et tenter de trouver une quelconque logique à tout ce qui se passe ces derniers temps. Moi, je fatigue beaucoup trop. Aimant à mauvaises nouvelles que je suis, j’ai la sensation que c’est sans fin et que, peu importe ce que je fais pour m’acquitter d’une dette que j’ai dû récolter dans une autre vie, rien ne se passe jamais comme je le voudrais. Pourtant je ne suis pas réellement concerné cette fois. La découverte du lien de parenté entre l’un de mes proches amis et ma petite amie est tombée comme un cheveu sur la soupe et même si je ne suis pas touché, je ne peux pas m’empêcher de ressentir un certainement agacement. Encore une nouvelle venue perturbée le calme qui commençait très lentement à s’installer. Encore une nouvelle qui secoue ma petite amie qui ne sait plus où donner de la tête ces derniers mois. Pas plus que moi à vrai dire. Entre la naissance de Peter après le déni, les difficultés que nous avons rencontrés sur un plan plus intime avec Cassie, la découverte de ma paternité avec Emma … c’est bien trop de choses pour nous qui tentons tout de même d’avancer sans nous effondrer. Ce n’est pas tous les jours facile, toutefois nous faisons comme nous pouvons. Nous n’avons pas réellement le choix mais à présent que j’ai réussi à enfoncer dans mon crâne que nous sommes deux, que je ne suis plus obligé de porter le poids du monde sur mes épaules, force m’est d’admettre que je me sens plus léger. Si léger que je me sens capable de me retrouver quasiment le cul entre deux chaises en rejoignant Seth dans un bar où nous serons tranquilles pour discuter comme bon nous semble. Petite amie et enfant abandonnés pour une partie de la soirée, je me retrouve au Please Don’t Tell en un peu plus d’une dizaine de minutes. Repérer mon ancien collègue et partenaire dans le bar s’avère facile. Assis au bar, son arme de service sorti, je secoue la tête partagé entre l’amusement et un brin de désappointement. Sans un mot je m’installe à ses côtés sur le tabouret encore libre au moment où la barmaid revient avec sa commande à la main. « Le deuxième est pour moi. » Je lâche d’un sourire poli. Tourné vers le brun je désigne l’arme d’un mouvement de la tête. « T’attends de la visite peut-être ? A moins que ça soit ta compagne de fortune en attendant mon arrivée ? » Ce que je pourrais comprendre, je suis tellement irremplaçable comme compagnon de beuverie – ce que je ne pense pas une minute. Je n’en dis pas plus, attends que Seth se lance n’ayant pas envie de lui tirer immédiatement les vers du nez.
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