(flashback, SWALY) le destin croise nos regards

C’était complètement inutile ! Regarde ce que tu lui as fait p*tain ! Comme la plupart des joueurs de lacrosse présents sur le terrain, Lewis pose des yeux écœurés sur la vilaine fracture que son tacle jugé non nécessaire par Jack a causé. Tim, l’un de leurs meilleurs joueurs est au sol, se tordant de douleur et autour de lui, ses coéquipiers s’amassent. C’est le cas de Swan qui ne peut s’empêcher d’imaginer le pire. Il en a vu des gars se blesser mais dès qu’il y a du sang, pire encore un os apparent, on peut envisager le pire en toute légitimité.
Les ambulanciers interviennent vite et Swan se dit qu’au moins, ils pourront filer quelque chose pour la douleur au pauvre Tim qui en arrive même à pleurer. Pourtant, tout le monde sait que ce n’est pas une mauviette. Il est costaud, Tim, pas le dernier pour aller au contact et ironie du sort, aujourd’hui c’est un stupide contact qui le met littéralement au sol. Posté au chevet de son coéquipier, Swan observe l’arrivée des secouristes et bien évidemment qu’il la reconnait cette brunette. Calypso. Elle par contre semble bien trop absorbée par sa tache pour lui prêter une quelconque attention. Elle demande des explications et le coach ayant assisté à la scène du bord du terrain est le premier à lui en fournir une. Il a subi un vilain contact. En retombant, sa cheville s’est coincée dans la pelouse et son tibia a heurté sa crosse. L’explication est concise. A côté de Tim, on peut voir sa crosse cassée en deux, témoin de la violence de l’impact. Enfin, Calypso semble prêter attention à ce qui l’entoure et son regard se pose sur l’ukrainien. Swan. Je ne t’avais pas vu, excuse-moi. D’un signe de main, il lui fait comprendre qu’il ne lui en tient absolument pas rigueur. Elle se contente de faire son travail, il ne va tout de même pas lui reprocher ça. C’est ton ami ? Mon coéquipier, qu’il corrige. Elle finira peut-être par apprendre qu’il n’a pas beaucoup d’amis. On joue ensemble depuis longtemps. Il est solide habituellement, qu’il précise un peu bêtement parce que si elle est là aujourd’hui, c’est qu’il n’a pas été si solide que ça sur le coup.

Vous ne vous étiez pas envoyé de message depuis votre rendez-vous. Une manière de ne pas forcer les choses, comme vous le faite si bien. Et voilà que les aléas de la vie font que vos chemins se croisent à nouveau. Tu ne penses pas que c’est un signe, seulement un heureux hasard. Tu n’en feras pas des caisses, tu chopes la main que l’on te tend pour pouvoir à nouveau le voir, et lui parler naturellement. Tandis que tu continues à procurer les soins à l’homme toujours à terre, tu écoutes attentivement Swan. Tu souris lorsqu’il déclare que son coéquipier est habituellement solide comme mec. Comme s’il était en temps normal invincible. T’essayes de rassurer le garçon, tout en lui administrant un anti-douleur. « Il a bien choisi son jour alors. » Dis-tu à Swan à voix basse. Tu ne voudrais pas que le blessé pense que tu es heureuse qu’il se soit foutu en l’air pour que tu lui viennes en aide. Mais si l’accident c’était produit hier, alors un autre binôme serait intervenu. Et vous ne vous serez pas retrouvés par hasard. Mis sur brancard, réhaussé, et mis dans le véhicule, tu refermes soigneusement les portes derrière toi. « Tu vois, pas besoin d’être un modèle, pas le temps de blablater. » Tu fais référence à sa remarque sur le fait que tu sois fumeuse. Tu ne t’es jamais soucié du fait de fumer. Et de toute manière, pour beaucoup, ils ignorent tout de toi, hormis ton pseudo. Et ton job, ça coule de source, bien entendu. « Ravie de tomber sur toi par hasard. » Lui lances-tu, tandis que Morgan te signale que vous êtes prêts à repartir. « Je termine dans 5 heures, si tu veux. »

Alors que la majorité de ses coéquipiers sont à présent en retrait observant la scène de loin ou refusant même tout contact visuel avec la sale blessure de Tim, Swan lui ne quitte pas son attaquant – et surtout la charmante brunette qui s’occupe de lui. Le fait que ce soit justement Calypso qui intervienne, ça l’amuse quelque peu. Si il était du genre à croire au destin ou à toutes ces conneries-là, il y verrait un signe mais il n’a pas besoin de ça pour savoir que la brune lui plait et qu’il devrait lui proposer un autre rendez-vous, chose tout de même étrange pour lui qui n’a pas l’habitude d’enchainer les rencards avec la même fille. En règle générale, il obtient ce qu’il veut assez rapidement et au final, avec Calypso, il a l’impression de ne même pas avoir essayé encore. A croire qu’il y a plus chez elle qui l’intéresse, qui lui donne envie de creuser. Il a bien choisi son jour alors. Swan ravale tant bien que mal le sourire qui lui monte aux lèvres. Il n’oublie pas que l’un de ses meilleurs coéquipiers est au sol, blessé mais la remarque de la brunette lui fait plaisir. Elle semble être assez ravie d’être tombée sur lui. En un rien de temps, la jambe de Tim est stabilisée et il est transporté jusqu’à l’ambiance, Swan ayant suivi le mouvement. Tu vois, pas besoin d’être un modèle, pas le temps de blablater. L’ukrainien hoche doucement la tête, un air amusé sur le visage. Il voit là où il veut en venir, elle a l’air d’avoir bonne mémoire. Ravie de tomber sur toi par hasard. C’est franc, Swan aime ça. Il ne prête même pas attention au collègue de Calypso qui semble n’attendre qu’elle. Plaisir partagé, qu’il avoue à son tour même si il aurait préféré pour son coéquipier que ça se passe dans d’autres circonstances. Je termine dans 5 heures, si tu veux. C’est clairement un appel du pied et l’étudiant ne compte pas passer à côté mais cependant, il ne peut s’empêcher une légère remarque. Tu prends quand même le temps de blablater là. Un petit sourire taquin prend place sur ses lèvres avant qu’il n’ajoute plus sérieusement. Je t’envoie un message. Il lui fait clairement comprendre qu’il saisit la perche tendue. Il ne sait pas encore ce qu’ils feront mais dans tous les cas, il sera partant.

Sa remarque sur le fait que tu prennes le temps de parler avec lui te fait sourire, et parvient à te décocher un clin d’œil tandis que tu refermes les portes. Il marque un point, mais entre parler avec un patient en pleine souffrance et se concentrer sur Swan, le choix est rapidement fait. Morgan n’a qu’à gérer le souffrant. Il sait bien le faire, tu ne vas pas lui apprendre son métier. Tandis que tu retournes vers l’avant du camion, l’étudiant dit qu’il t’enverra un message. Tu te doutais qu’il n’allait pas refuser un deuxième rendez-vous. Deuxième, car tu ne peux compter la première fois que vous vous êtes vu. Certes, il s’agissait d’un tête-à-tête, mais c’était une rencontrer hasardeuse. Contrairement à celle de l’autre jour ou de ce soir. « J’attendrai. » Lui dis-tu juste avant de monter devant le volant et de claquer la porte, prête à partir en direction de l’hôpital le plus proche.
La nuit commençant à tomber, tu retrouves Swan devant l’une des entrées du Mccarren Park. L’idée d’aller voir un vieux film à l’extérieur te plaît. D’habitude, tu refuses les invitations au cinéma. T’es contre ses sorties, et si tu étais amené à regarder un film, tu le ferais en streaming, de manière illégale. Tu es contre le fait d’enrichir les productions. Ça serait aller dans le sens de ton père. D’ailleurs, t’es la première arrivée sur les lieux. Sur ton dos, une couverture te recouvre. La nuit risque de se rafraîchir et tu ne veux pas risquer de faire une pneumonie. Peu de temps après, pendant que tu regardes l’affiche de l’évènement, une ombre vient assombrir ta lecture. « Salut. » Lui dis-tu en te retournant vers lui. « J’ai apporté de quoi grignoter. Je me suis dit qu’on risquait d’avoir un creux durant la projection. » Rien de bien casse-tête, tu as apporté des petits paquets de produits salés, et des bonbons. Ton petit pêché mignon. Et le clou du spectacle, des bouteilles de bières. Il t’avait déjà fait la réflexion la dessus. Sur le fait que tu ne devais que ça. T’allais une fois de plus, lui donner raison. « Et des bières, pour changer. »

Croiser Calypso par hasard lui a fait plaisir. Bon, il ne va pas mentir, il aurait largement préféré un contexte différent mais apparemment, il faut savoir se contenter de ce que la vie donne de temps en temps. Le truc, c’est que Swan, il peut être du genre à vouloir plus à certains moments alors il a saisi la perche lancée par la brunette et lui a affirmé qu’il la contacterait. C’est ce qu’il a fait. Ayant entendu parler d’une projection en plein air, il a proposé à Calypso d’y assister. C’est plutôt cool et dans l’ensemble, les filles aiment ça. La réponse positive de l’ambulancière semble confirmer cette idée reçue. En tout cas, ce qu’il voit lui, c’est que cela va lui permettre de passer du temps avec elle, plus de cinq minutes entre un terrain de lacrosse et une ambulance comme ce fut le cas plus tôt dans la journée et ça lui plait.
Pour l’occasion, il a ressorti son ancien sac de lacrosse du placard pour y fourrer une légère couverture sur laquelle ils pourront s’installer. Il a cru comprendre d’après les bruits de couloir à NYU qu’il n’y aurait aucun moyen de s’asseoir alors quitte à être à même le sol, autant rester propre. Si il pouvait éviter de se retrouver avec le cul plein de terre et d’herbe, il ne dirait pas non. Bref. A l’heure prévue, l’ukrainien retrouve Calypso devant l’entrée choisie auparavant. Salut, qu’il répond, léger sourire aux lèvres. J’ai apporté de quoi grignoter. Je me suis dit qu’on risquait d’avoir un creux durant la projection. Je vois que t’as aussi prévu de passer la nuit ici, qu’il ne peut s’empêcher de la taquiner en pointant du doigt la couverture qu’elle a sur le dos. Elle semble avoir penser à tout, la boisson y compris. Et des bières, pour changer. Swan hoche doucement de la tête ayant compris la référence, un air amusé sur le visage. Et bien, on ne mourra pas de faim ce soir, qu’il dit en lui montrant son sac dont la fermeture éclair cassée laisse entrevoir les snacks qu’il a également amené. On y va ? qu’il demande en posant sa main de libre dans le dos de la demoiselle.

Il n’y aura pas de prise de tête, ce soir. Juste une soirée tranquille, improvisée à la dernière minute. Mais pour autant, personne n’est venu les mains vides. Loin d’être une grosse morfale, tu as pourtant emmené tout un sac de provision, car pour toi un film ne se regarde pas le ventre vide. Ça ne te dérange pas de faire du bruit pendant la projection. Tu fais partie de ces individus que l’on déteste parce qu’ils font grincer leurs paquets de friandises. La remarque de Swan te fait sourire. Il ne fait pas encore assez chaud pour venir en t-shirt et les nuits sont toujours aussi fraîches. Pour une frileuse dans ton genre, il est fortement recommandé de venir couverte, et ne pas risquer de faire une pneumonie. T’as encore du mal à te faire à ces variations de température. Tu pourrais vivre constamment dans la hausse, sous la chaleur du soleil. Quand ton rendez-vous du soir te montre lui aussi son sac, tu comprends rapidement que vous avez de quoi nourrir tout un régiment. Les yeux grands ouverts, tu penses qu’il va y avoir beaucoup de reste derrière-vous. Et tu souris, appréciant toujours autant sa façon de se comporter. Jeune, mais loin d’être con, il a tout compris pour séduire les filles. Tu n’es peut-être pas du genre à te faire avoir aussi facilement en temps normal, mais en lui on ressent de l’honnêteté, aucun calcul. L’une de ses mains vient se poser sur ton dos, tandis qu’il te demande si vous pouvez y aller. Ni une, ni deux, vous vous mettez en marche en direction du grand public qui attend, patiemment sur l’herbe, le début du film. « Tu l’as déjà vu ce film ? » Tandis que vous marchez, tu souhaites en savoir un peu plus. Connaître ses goûts, et pourquoi pas en matière de film. Tu n’es pas là pour le juger. S’il adore la filmographie tant mieux pour lui, ça ne te regarde pas. Chacun ses goûts. Et toi qui a baigné dans le monde du cinéma durant toute ton enfance, reconnaît que certains films sont de véritables chefs d’œuvre. « On se pose ici ? » A niveau d’un endroit libre, non à l’opposé de l’écran, et assez éloigné des autres groupes de personnes, tu proposes de vous installer ici. Et à sa réponse, tu poses sans plus perdre de temps le sac et enlève la couverture qui te recouvrait le dos pour l’étaler sur l’herbe fraîche.

Ça l’amuse de voir que l’un comme l’autre, ils ont jugé bon de ramener deux choses : une couverture et des provisions même si d’un côté, ça n’a vraiment rien de surprenant. Qui n’aime pas grignoter devant un film surtout lorsqu’il s’agit d’une projection. Que ce soit dans un cinéma ou quelque chose d’un peu plus atypique comme ce soir, tout le monde aime avoir des friandises à se mettre sous la dent. Sans plus attendre, ils entrent dans le parc à la recherche du grand écran installé pour l’occasion. Tu l’as déjà vu ce film ? Dans un premier temps, Swan secoue la tête de façon négative. Il s’agit d’un vieux film français dont il ne connaissait guère l’existence avant d’entendre parler de cette projection. Un singe en hiver, voilà le titre. Non, c’est aussi pour ça que je t’ai proposé l’idée. J’aime pas trop voir les mêmes films plusieurs fois, il n’y a plus aucun suspense. Or le suspense, c’est bien ce qui le garde concentré jusqu’à la fin. Une fois que cette part d’incertitude n’est plus présente, l’ukrainien est de suite moins intéressé. Alors, il espère que pour Calypso aussi ça sera une première et il tient à s’en assurer. Et toi ? Il trouverait ça dommage qu’elle l’ait déjà vu même si ça serait un signe d’une culture cinématographique très étendue et donc, impressionnante.
On se pose ici ? Observant un court instant le spot retenu par la brunette, Swan ne voit aucun inconvénient à s’y installer pour la soirée. A l’écart sans être trop éloigné de l’écran, ça lui semble parfait. Ouais, ça me va, qu’il se contente de dire à sa compagnie du soir avant qu’ils ne s’installent. Posant son sac à côté de lui, Swan y aperçoit la couverture en dépasser. Tout en faisant attention à ne pas sortir tous les paquets de friandises, il la sort du sac pour la tendre à Calypso. Tiens, si tu veux, qu’il lui propose. A présent qu’ils sont assis sur la sienne, elle n’a plus rien à se mettre sur le dos.

Un singe en hiver. T’en as beaucoup entendu parler, mais pas de la bouche de ton père. Lui qui critique très facilement les films étrangers. A ses yeux, rien ne vaut les films américains. A se demander, s’il n’a pas oublié d’où il vient. Tu es surprise de voir qu’il est projeté ici, en version originale. Mais fort heureusement pour toi, les sous-titres sont présents. Tu balances ta tête légèrement sur le côté, approuvant la vision de Swan. « Je connais seulement de nom. Je suis d’ailleurs étonnée qu’il soit projeté ici. C’est loin d’être un classique américain. » Et malgré toi, tu les connais ses classiques. On a veillé à ton éducation cinématographique. Il n’y avait rien de plus barbant à tes yeux. « Enfin, je crois. » Rectifies-tu, minant de ne pas connaître la culture américaine. Toi qui a débarqué de Grèce, il y a seulement trois ans. Et quand tu penses à ses trois années, tu ne peux t’empêcher de sourire. Heureuse de ne pas avoir été retrouvé après tout ce temps. C’était loin d’être une partie facile. Toi qui a toujours été nulle à cache-cache, perdant constamment face à Lexa. Pourtant, tu n’as pas l’impression de te cacher. D’au contraire, sortir de plus en plus de chez-toi, et de te dévoiler au grand jour. Un jour, ça te portera peut-être préjudice. Mais en attendant, tu savoures ces instants. Comme ce soir. Trop longtemps, tu calculais tes actions, jouait à Calypso. Tu peux lâcher la bride par moment. Avec Swan, tu le peux.
Couverture au sol, Swan t’en propose immédiatement une autre qui viendra remplacer la première sur ton dos. De tes deux mains, et un sourire au coin droit des lèvres, tu la récupères. « Merci. » Et sans perdre de temps, tu la mets sur ton dos, sentant à nouveau une chaleur confortable. Puis, tu viens t’asseoir au sol, incitant Swan à venir se poser juste à côté de toi. D’ici cinq minutes, ta position en tailleur aura changé, et la suivant changera d’ici à peu près le même temps. Seule une conversation te tiendra en place. Au fond, t’espères que l’étudiant ne compte pas regarder le film dans un silence mortel. Car, à ses risques, tes yeux se fermeront. Le sac à tes pieds, tu sors deux bouteilles de bière. Pour faire dans l’originalité. Mais également quelques paquets salés et un sucré. « Vous avez pu poursuivre votre entraînement, tout à l’heure ? » Tu déposes les paquets devant vous, tandis que tu références à votre rencontre hasardeuse de cet après-midi. « Tu veux un peu de la couverture ? J’ai un peu l’impression de me l’accaparer, vois-tu. » De ta main la plus proche de lui, tu tires le pan de la couverture. Lui désignant qu’il y a de la place pour deux. Que chacun peut s’éviter une phase d’hypothermie.

Je connais seulement de nom. Je suis d’ailleurs étonnée qu’il soit projeté ici. C’est loin d’être un classique américain. Satisfait d’apprendre que Calypso non plus n’a jamais vu Un singe en hiver, Swan hoche doucement de la tête. Maintenant, il ne reste plus qu’à espérer que le film sera à la hauteur et si jamais ce n’est malheureusement pas le cas, l’ukrainien se dit que la compagnie rattrapera le tout. Au final, il ne faut pas grand-chose à l’étudiant. Lui qui a pourtant cette image de gosse de riche, notamment à l’université est bien loin d’apprécier toutes les paillettes du monde auquel son père appartient. Lui, il est plus à l’aise dans la simplicité, dans les fêtes d’étudiants plutôt que dans les soirées mondaines. Chacun son truc. Ça fait de toute façon bien longtemps qu’il a fait une croix sur sa relation avec son paternel. Enfin, je crois. Oh, tu as raison, qu’il lui fait savoir. Il s’est quand même légèrement renseigné sur le film avant de le proposer à Calypso. Il sait donc que c’est un film français datant du début des années 60. D’ailleurs, le fait qu’il soit aujourd’hui projeté à New-York n’a pas manqué de le surprendre. C’est cette petite part d’originalité qui l’a poussé à en parler à la brunette. Au fond, il avait certainement envie de se démarquer.
A présent installés, Calypso profite de l’attente d’avant film pour le questionner sur son entraînement du jour perturbé par la blessure de son coéquipier. Vous avez pu poursuivre votre entraînement, tout à l’heure ? L’ukrainien secoue négativement de la tête, une légère grimace sur le visage. On a essayé mais personne n’était vraiment concentré donc le coach a arrêté la séance avant l’heure. C’est la fin de saison de toute façon, il n’y a plus rien en jeu alors à quoi bon forcer ? Surtout compte tenu des circonstances. Tu veux un peu de la couverture ? J’ai un peu l’impression de me l’accaparer, vois-tu. L’ukrainien la regarde avec un sourire léger sur le visage. Tu peux garder la couverture mais ça ne me dérange pas de me rapprocher. Ce qu’il fait d’ailleurs, sans aucune gêne. Il s’appuie ensuite sur ses mains, l’un de ses bras étant positionné juste derrière le dos de Calypso, témoignant de leur proximité. Il se glissera peut-être sous la couverture plus tard mais pour l’instant, sa veste lui suffit et il n’a pas besoin d’un prétexte pour se rapprocher de la brunette. La preuve. Alors, dis-moi, qu’est-ce que tu préfères dans tout ça ? qu’il demande en montrant du menton son sac plein de confiseries. A part la bière, bien sûr, qu'il ne peut s'empêcher d'ajouter, un léger sourire en coin.