Invité a posté ce message Lun 27 Mai 2019 - 22:29#
Toute rencontre est un risque; à la première minute, aux premiers mots échangés, l'histoire, déjà, est en marche
Voilà le jour-j est arrivé. Aujourd'hui, je prend mon courage à deux mains, je vais aborder mon frère. Cela me fait encore tellement bizarre de prononcer ce mot. Etant fille unique, j'avais toujours souhaité avoir un frère ou une soeur et ce souhait s'était enfin réaliser. Certes pas comme je l'avais imaginé. Apprendre du jour au lendemain que j'avais un grand frère caché, un demi, mais un frère quand même. J'en voulais beaucoup à mon père de m'avoir menti à ce sujet. J'avais donc pris la décision d'aller le rencontrer à New-York, là où il vivait d'après mes recherches. J'avais mener une enquête comme une vrai détective et j'avais découvert l'endroit où il vivait et du même coup l'endroit où il travaillais, "Le playground", une boîte dont il était le propriètaire. Je m'y étais rendu plusieurs fois, sans forcément aller aborder, Lukas, celui qui était de mon sang. Je dirais que je ne lui ai pas parlé par peur d'être rembarrer. Ce n'était pas simple dans ma situation, j'étais tout de même la raison qui a faitq ue mon père avait quitter sa mère et il voudrait sûrement pas m'adresser la parole, enfin c'est ce que mon père pour me dissuader de venir à New-York, mais je suis du genre têtue et je n'avais pas pris en compte ses propos et avait débarqué dans la grosse pomme. Il fallait que je prenne mon courage à deux main, je ne pouvais pas continuer à l'observer telle une psychopathe qui observe sa nouvelle proie à tuer. Mais comment faire ? Il est toujours occupé ou des tas de personnes l'entourent. La chance devait être avec moi ce soir. Alors que j'étais à la table que j'occupais tous les soirs maintenant depuis une semaine, je pus voir qu'il avait pris une porte qui menait vers je ne sais où , bien sûr une porte qui n'était pas censé être utilisé par les clients, mais il fallait que j'arrives à l'emprunter. Ce que je parvenais à faire en discrétion et je me retrouva très vite face à celui qui partageait mon sang, mon frère, j'avançais ver lui la boule au ventre. - Lukas ! puis-je adresser d'une voix stressée, à peine audible...
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Invité a posté ce message Mer 29 Mai 2019 - 20:13#
C’est chiant ce genre de soirée. J’sais très bien que le week-end, comme ça, la boite tourne parfaitement. En même temps, c’est normal, j’ai envie de dire, c’est sûrement l’endroit le plus fréquenté la nuit dans cette ville. J’ai réussi à me faire une certaine notoriété ici, si bien que les gens veulent tous venir, même s’ils doivent faire la queue durant une heure dehors.
Avec ça, j’ai eu l’occasion de croiser pas mal de monde, je dois dire. C’est aussi ce que je voulais en fin de compte, non pas gagner de l’argent, sinon j’aurais pu augmenter les prix bien plus haut par rapport à ceux présenté actuellement, surtout au milieu de Manhattan, mais non, surtout un endroit pour que les gens puissent venir s’amuser, decompresser, penser à autre chose et passer un très bon moment, seul ou accompagné.
Moi ce soir, je dois dire que par rapport à d’habitude, j’attire pas mal de monde. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avoue qu’on vient m’offrir des verres, lancer des discussions, qui ne me semble finalement pas très intéressante, quand j’y repense. Tout un tas de personnes autour de moi, surtout des femmes, sans vouloir trop me vanter, qui s’attendent sans doute à ce que je sois charmant avec elles, comme si le fait de me lancer un regard et de baisser un peu le torse pour voir encore plus un décolté aller me faire tourner la tête comme ça, sans attendre. Ce n’est pas tellement mon genre. Du moins, ce ne l’est plus. J’avoue que, quelques années avant, j’en aurais sûrement convié une ou deux à venir avec moi en privée, mais depuis quelque temps, ce n’est plus tellement quelque chose que j’apprécie de faire. Encore moins depuis cette fameuse rencontre au restaurant. Mais bon… j’en sais rien. Pour le moment, je ne m’avance pas.
Mais la, j’avoue, pour le coup, que je commence à être un peu saoulé d’avoir des gens qui me collent comme, si bien que je trouve une excuse qui me permet de m’échapper de ce groupe de harpies qui me tournent autour. J’ouvre la porte qui mène vers la réserve, j’avoue que mon excuse étant que je dois aller voir quelque chose là-bas, mais au final, c’est juste pour me cacher.
Une fois de l’autre côté de la porte, j’entends une voix, féminine, qui utilise mon prénom, voulant attirer mon attention. Est-ce que c’est encore une de ces pimbêches qui, malgré le fait qu’il y ait écrit que c’est réservé au personnel, à quand même décidé de me suivre ? Je me retourne et je tombe en face d’une petite brune que je n’avais pas vue dans le groupe juste avant. Que je n’avais jamais vu en fait, c’est bien la première fois que je vois ce visage. Je m’approche d’elle tout en voulant être le plus poli possible, sans pour autant montrer que je suis au bord de la crise de nerf ce soir. “Excusez-moi, mademoiselle, mais vous n’êtes pas censé être ici. Est-ce que je peux vous aider ?”
Invité a posté ce message Lun 3 Juin 2019 - 20:35#
"Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour, ils se rencontrent. "
Le destin je n'y ai jamais vraiment cru, pourtant avant de venir à New-York, avant de connaître la vérité sur le passé de mon père, je pensais que ma vie, mon avenir était tout tracé. J'aurais continué mes études de commerces, bien que ce n'était pas la voie que je voulais, j'aurais continué à vivre à San Francisco, j'aurais fais les choix en fonction de ma famille. Aujourd'hui, je me rends compte qu'au final je n'avais pas de droit sur ma vie et je m'en suis aperçu le jour où j'ai appris que mon père m'avait menti sur sa vie, sur le fait que depuis toujours j'avais quelque part un frère. Le destin, j'y crois à présent, je devais découvrir ces choses pour enfin prendre ma vie en main. Je sais que c'est à moi de faire mes propres choix, de décider ce que je voulais dans ma vie, de choisir mes études et surtout de connaître mon frère.
Je me trouvais à présent devant lui, je n'ai pu prononcer que son prénom et avec une voix à peine audible. Malgré tout, cela avait fonctionné ,car il s'était retourné, il était à présent face à moi, sur son visage je pouvais constater un bon nombre de ressemblance avec notre père. Je venais presque à me demander si du même fait, si il y avait des traits visibles entre Lukas et moi qui pourraient trahir le fait que nous étions de la même famille.
“Excusez-moi, mademoiselle, mais vous n'êtes pas censé être ici. Est-ce que je peux vous aider ?” me demanda-t-il d'une manière polie.
J'étais coincé à présent, je ne pouvais plus me défiler, je devais lui apprendre la vérité et si au final il connaissait déjà mon existence. C'est vrai à près tout c'est un scénario possible, mais cela voudrait dire qu'il ne voulait pas apprendre à me connaître ou bien il ne le sait pas. Pour le savoir il faut que j'engage la discussion au lieu de rester inerte et silencieuse devant lui. Comment lui dire ? Lui dire de but en blanc comme si on enlevait un pansement ou bien apprendre à le découvrir et lui dire plus tard. Je pense que la première solution est la bonne.
"Salut, je m'appelle Lexie et je suis ta soeur. " eus-je le courage de prononcer.
Voilà c'était, je restais là à le regarder me fixer dans le silence.
Invité a posté ce message Lun 10 Juin 2019 - 15:25#
J’ai toujours eu l’habitude d’entendre des excuses, des choses que certaines personnes veulent dire juste dans le but de m’utiliser. Loin d’être des bonnes intentions, la plupart du temps, c’est pour obtenir quelque chose. Une entrée gratuite, un verre offert, parfois même un simple nuit… Mais au-delà de ça, toujours un problème de sincérité. J’imagine que c’est aussi ça, de vivre ce genre de vie, c’est ce que j’ai voulu et que j’ai choisi, mais je dois quand même dire que c’est quelque chose que je déteste. Vouloir me faire du charme pour gagner quelque chose, s’inventer une vie pour gagner quelque chose. Tout simplement, me mentir. Je n’aime pas ça, c’est quelque chose qui me dégoûte.
Alors qu’est-ce que je peux faire dans une situation comme celle-ci ? Je me retrouve face à cette jeune femme, que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve, que je vois pour la première fois. Au début, bien entendu que je m’attendais à quelque chose d’habituelle, cette fameuse demande de faveur, la raison pour laquelle elle m’a suivi jusqu’ici alors que la porte précise bien que les clients n’ont pas le droit de rentrer.
Mais au final, nous sommes vraiment très loin de ça. Très, très loin. Autant le dire, franchement, je ne m’attendais pas à entendre quelque chose comme ca. Je ne vais pas revenir là dessus mais c’est vrai que j’ai eu l’occasion d’entendre toute sorte de chose. Mais la, par contre, j’avoue que c’est plus que surprenant. La première réaction que j’ai eu, c’est de rire. J’avoue que je n’ai pas pu me retenir. Ce n’était pas du tout me moquer d’elle, loin de là, mais surtout pour ce qu’elle venait de me dire. “Désolé, je ne voulais pas du tout être vexant, ce n’est pas contre toi que je viens de rire.”
Je dois dire que, juste après ça, je commence à la regarder de haut en bas, je l’observe, dans l’ensemble. Je regarde son visage, voulant trouver une certaine ressemblance avec moi. J’avoue que je ne sais pas d'où peut lui venir cette idée. “Ma sœur ? Je vais être franc, j’ai du mal à y croire. Je peux savoir ce qui vous fait dire ça ?”
Invité a posté ce message Mar 25 Juin 2019 - 10:45#
Je suis là, face à lui la boule au ventre, attendant un signe de réaction de sa part, ne sachant que faire, ni même quoi dire. Je m'étais pourtant imaginé un milliard de réaction qu'il pourrait avoir, mais je dois bien avouer que je ne m'attendais pas à celle-ci, jamais je n'aurais pensé qu'il viendrait à littéralement éclater de rire devant moi. Une réaction sans doute logique pour lui après tout je ne le connais pas. En tout cas, tout ce que je sais, c'est que c'est un eu déconcertant, je ne sais pas vraiment en penser. Est-il en en train de se moquer de moi, il a dû sentir mon embarras, car très vite, il me rassura sur le fait que ce n'était pas sur moi qu'il rigolait, j'étais assez soulagée sur ce point, mais cela ne me disais rien de bon pour la suite. J'avais raison car il commença à me regarder de longues minutes de la tête aux pieds, je n'osais plus bouger, je dois bien avouer que je commençais à prendre un peu peur, bien qu'il me regarde normalement et non avec un regard pervers, cela n'arrivait quand même pas à me rassurer. Puis enfin arriva ce que le moment que j'attendais. Il voulait savoir ce qu'il me faisait avancer une telle chose, tout simplement il ne me croyait. Chose, à laquelle je m'attendais et que j'avais donc préparé. Je savais qu'il faudrait que je m'explique, j'aurais moi aussi demander plus d'information si dans le cas inverse c'était lui qui était venu pour me dire qu'il était mon frère. C'était le moment de savoir mes recherches et les informations que j'avais pues soutiré à mon père avec l'aide de ma mère, avant qu'il apprenne mon départ pour New-York, celui-ci pensait que je voulais juste comparer l'enfance de mon frère avec la mienne, me montrer qu'il m'aimait plus que Lukas et qu'il avait passé plus de moment avec moi qu'avec mon frère. Sauf que problème pour lui, je voulais ces informations sur Lukas pour le jour où je le retrouverais et que je pourrais lui dire afin qu'il n'ait pas de doute sur mes paroles, car seul lui pourrait connaître mes dires. Je commençais par sortir de mon sac à main, nos deux actes de naissances ainsi qu'une photographie de notre père avec moi.
- Je peux déjà te donner ça, je sais que ce n'est pas vraiment une preuve, car Monsieur Keith Foster un grand business-man et qu'être en photo avec lui ne veut pas dire que je suis sa fille, pareil pour les actes de naissance qui au jour d'aujourd'hui sont facilement trafiquables, même si je peux t'assurer que ces deux-là sont des originaux. Mais ce n'est pas tout ce que j'ai pour te convaincre loin de là, je sais bien que ces deux arguments seraient trop maigres. Alors je sais que ta grand-mère, notre grand-mère, s'appelait Dana, qui est d'ailleurs mon deuxième prénom, comme le tien est Roy, le prénom de notre grand-père. Après je sais que tu as une cicatrice à l'arrière de la jambe qui est un souvenir du jour où tu es tombé de moto avec notre père. C'est d'ailleurs le seul souvenir que mon charmant père ai bien voulu me dire sur toi. A part peut-être qu'il est parti de chez toi quand tu avais 7 ans.
J'avais débité tout ça à une vitesse folle, je ne savais même pas s'il m'avait comprise, en tout cas il avait été silencieux tout du long, il me fixait juste.
- Je pense bien que tu dois détester ton père après ce qu'il a fait à toi et à ta mère et que me voir ne rappelle pas des bons souvenirs, que je suis la dernière personne que tu voudrais avoir sous les yeux. Mais je voulais te dire juste une chose, je ne savais pas que tu existais avant ces derniers mois. Voilà, bon bah je vais m'en aller.
Je commençais à m'en aller quand je me retournais une nouvelle fois pour lui dire ces quelques mots avant de retourner à l'intérieur essayant de retrouver la sortie.
