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Invité a posté ce message Jeu 1 Aoû 2019 - 4:23 #

Thomas
&
Christina
The only way to do great work is to love what you do
Christina est à son bureau et elle a un mal de tête, à force de lire et de relire toujours les mêmes feuilles. Elle a beau passé en revue ce que lui a dit la jeune Joddie Brown, elle trouve pas de mobile pour les suspects qu’elle a sous les yeux. Pourtant, elle est bien placée pour savoir que la plupart du temps, les gens sont capables de tuer pour un simple regard de travers. Mais là, y a un truc qui va pas. Elle tourne et retourne les dépositions, elle essaie de les étaler sur son bureau comme si elle reconstituait un puzzle. Mais elle a beau tourner le problème dans tous les sens, elle a l’impression qu’il manque une pièce. Si elle sait pertinemment qu’à l’époque, l’affaire a été bâclée, ses collègues ont tout de même dû faire le minimum. Et ce qu’elle a sous les yeux, ça ne correspond pas.

Elle souffle du nez, regarde sa montre. Elle va rater le dîner, encore. C’est pas la première fois de la semaine et on est à peine jeudi. C’est devenu une habitude dont elle n’est pas très fière. Des yeux extérieurs voudraient qu’elle soit moins dure avec elle-même. Après tout, si elle sacrifie sa vie de famille, c’est pour rendre justice à ceux qui n’auront jamais la chance d’en avoir une. Théoriquement, l’intention est louable. Mais une petite voix lui souffle qu’elle ne fait pas le bien pour les bonnes raisons. Car si elle ne lève pas la tête de cette enquête depuis plusieurs jours, c’est pour la famille de ce jeune homme mais aussi pour elle-même. Pour pouvoir se regarder dans une glace et savoir qu’elle a une bonne excuse pour ne pas rentrer à la maison. Une maison où elle ne veut plus mettre les pieds depuis un moment.

Elle balance son stylo, s’enfonce dans son siège. Le coude sur l’accoudoir, ses doigts masquant sa bouche, elle pousse un autre soupir et lève enfin les yeux des feuilles. Son regard tombe sur le petit cadre, près de l’ordinateur. Elle et son fils. Combien d’histoires n’a-t-elle pas pu lui raconter ? Combien de fois a-t-elle du lui souhaiter une bonne nuit au téléphone ? Ce n’est pas sa faute à lui si elle rêve d’une autre vie. Une vie où son père n’est pas là. Le lieutenant passe une main sur son visage, pour effacer ses idées qui la taraudent depuis un bon moment. Hors de question de briser sa famille pour des doutes quant aux sentiments qu’elle porte encore à Tim. Elle retourne le cadre, pour éviter le regard accusateur de son fils et elle se lève finalement de sa chaise, des fourmis dans les jambes tant elle n’a pas bougé depuis un moment. La machine à café est sa plus fidèle amie et alors qu’elle s’adosse à un mur, en trempant ses lèvres dans le liquide tiédasse et sans goût, elle regarde son bureau au loin. Le travail, y a que ça pour la remettre d’aplomb. Et si jamais elle sent qu’il manque quelque chose, cette chose ne peut être qu’à un seul endroit : les archives.

Alors elle descend, se traîne dans les couloirs souterrains. C’est calme. En même temps, les vieux dossiers n’intéressent plus grand monde et il ne faut pas des dizaines de personnes pour garder des boîtes remplies de papier. Elle finit par arriver au bureau, toque brièvement sur la porte déjà ouverte. Si elle est plus gradée que le petit jeune qui garde les lieux, elle n’en oublie tout de même pas la politesse. Il y a quelques années, elle se trouvait à sa place et elle sait à quel point on peut s’ennuyer. Elle le salue d’un sourire. « Bonsoir ». Elle regarde la paume de sa main, où elle a griffonné la référence de l’affaire dont elle s’occupe. « J’ai récupéré le carton de l’affaire AJ-236, l’affaire Grahams, la semaine dernière. Mais je crois qu’il me manque des dépositions, tu peux voir si y a pas des feuilles qui se sont échappées dans le coin ? ».
CODAGE PAR AMIANTE with @Thomas Stanhope
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Invité a posté ce message Jeu 1 Aoû 2019 - 8:34 #

July 2019

- Stanhope, on a besoin de toi aux archives.

Je hoche simplement la tête. C'est ça ou la circulation, de toute façon, depuis que j'ai débarqué à New York, c'est plus vraiment une surprise. Au moins, quand je suis sur le terrain, j'ai l'illusion que je pourrai peut-être à un moment avoir une action concrète et décisive. Que je pourrais réellement intervenir en tant que flic et pas seulement comme un rat de bibliothèque. Je passe près de Ginny, histoire d'échanger un regard compatissant avec "l'assistante administrative" - étiquette qu'on lui colle allègrement et qui occulte tellement ses capacités ! - et ça me désole un peu de me dire que je vais passer ma journée enfermé sans pouvoir trop faire grand chose que trier les vieux dossiers et attendre que le temps passe. Il faut croire que mes collègues ont parfois du mal avec le principe même de classement, je retrouve toujours des items qui ne correspondent pas à leur dossier, qu'il faut éternellement replacer... En espérant que quelqu'un n'ait pas la boîte correspondante quelque part dans les étages, ce qui arrive malheureusement assez régulièrement...

Et pour la énième fois, je soupire en mettant la main sur un énième document abandonné. Il y a cette superbe bannette de tri sur mon minuscule bureau contenant les documents orphelins de leur contenant qui attendent sagement leur retour, et il va superbement aller grossir les rangs... Jusqu'au prochain. Moi qui suis quelqu'un d'assez ordonné et organisé, j'ai du mal à comprendre qu'on ne fasse pas un minimum d'efforts, ne serait-ce que pour les autres... Après tout, si quelqu'un a besoin du dossier, c'est complet qu'il lui faut, non ? Nouveau soupir, et je fais le tour pour retrouver la boîte incomplète, qui manque évidemment à l'appel. Un coup d'oeil au contenu des pièces, et je me rends bien compte que les dépositions en question pourraient être cruciales. Un peu comme les photos qui traînent encore sur mon bureau de l'archive AC-712, ou les résultats d'analyses du dossier AD-659. Plus qu'à espérer que ça soit une autre affaire contenue dans chacune des boîtes d'archives concernées qui intéresse mes camarades...

Pas faute d'avoir notifié mon supérieur des dossiers manquant et des pièces orphelines, "pour le cas où mes collègues en auraient besoin", mais je n'ai eu aucun retour et à vrai dire, je doute fortement que le message soit passé. Tout le monde ne justifie pas forcément des emprunts faits, et je ne suis pas tout le temps là. Souvent, d'accord, mais pas tout le temps. Et c'est bientôt la fin de mon service, et je mets un peu d'ordre dans ce qui le demande vaguement, range ma tasse à café, notamment quand on toque à la porte. Je suis un peu surpris, j'ai déjà pas beaucoup de visites - le fait qu'on soit dans ces sous-sols n'encourage pas vraiment la venue de ma camarade d'infortune "newbie sous-évaluée" - mais à cette heure-ci ?

Je tourne la tête vers l'entrée, sourit en retour à la jeune femme qui approche.

« Bonsoir
- Bonsoir Lieutenant Muñoz. »

On n'a fait que se croiser, je crois, depuis que je suis ici, mais je me suis fait un devoir de retenir le nom de la majorité des officiers, et elle fait partie du lot de ceux pour lesquels j'ai atteint mon objectif. Ca ne marche pas à tous les coups, évidemment : même si je suis là depuis quelques temps maintenant, mes collègues sont un peu nombreux et ma mémoire pas infaillible non plus. Mais j'allais prendre mon poste quand elle est venue chercher son carton à l'origine, et mon collègue l'avait appelée par son nom et son grade, comme je viens de le faire.

« J’ai récupéré le carton de l’affaire AJ-236, l’affaire Grahams, la semaine dernière. Mais je crois qu’il me manque des dépositions, tu peux voir si y a pas des feuilles qui se sont échappées dans le coin ?
- AJ-236... »

Parfois, le hasard fait bien les choses... Des documents dans l'allée, je les aurais repérés il y a un moment, mais des documents mal classés, j'en récupère tous les jours où je suis ici, et en l'occurrence, cette référence... Je me rends direct à ma super bannette abandonnée, et fouille un bref instant parmi les feuilles volantes qui y attendent patiemment leurs camarades...

« AJ-236... Oui c'est bien ce qui me semblait... »

Je ne doutais pas vraiment de ma mémoire en fait, et tends le document retrouvé un peu plus tôt à ma collègue.

« C'était dans une des boîtes à côté... Et je me suis fait la réflexion que ça devait manquer cruellement au dossier. C'est confidentiel ou je peux vous demander de quoi il s'agit ? »

Parce que je dois bien admettre que ma curiosité est piquée au vif...

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