where's the good in goodbye ? / avery

« Pardon, j’oubliais que ce n’était pas ton genre. » Il sourit largement. Profiter de lui, elle l’a fait plus souvent qu’il ne peut compter. Mais l’inverse était aussi vrai. Ensemble, ils ont vécu de beaux moments, aujourd’hui révolus. Mais ça n’enlève pas les souvenirs, ni une nostalgie certaine. C’est sans doute pour ça que Romeo est resté ce soir. Ça, et le fait que ça n’aille pas vraiment chez lui. Il préfère prolonger un peu ce moment plutôt que rentrer à sa réalité solitaire. Ça arrivera bien assez tôt. Il réfléchit à ça pendant qu’Avery repart en cuisine pour amener les verres sales. Pendant ce temps, il pose sans y réfléchir quelques verres sur le plateau suivant. Mais il n’a pas beaucoup avancé quand elle revient vers lui. Elle a sans doute été rapide, il n’y a même pas réfléchi. Mais Avery lui manquera sans doute toujours, même pour quelques minutes, encore plus pour des mois entiers. Peu importe le temps qui passe, peu importe qu’il ait trouvé quelqu’un d’autre. Même si tout est toujours plus compliqué que ça. Pourquoi ça ne peut jamais être simple ? « Oui... je me suis dit que je n’allais pas te faire de l’ombre quand même. » Et puis sans elle pour discuter, il s’était trop perdu dans ses pensées pour être efficace. Tant pis. « D’ailleurs, je devrais peut-être te laisser. On commence à nous regarder et je ne voudrais pas nuire à ta réputation. Ni à la mienne d’ailleurs. » Qu’on ne pense pas qu’il aide toutes les serveuses à débarrasser, ce n’est clairement pas son genre. Juste une serveuse en particulier. Mais peu importe à quel point il le souhaite, les choses ne seront jamais comme avant.