« Vu comme ça, c’est sûr. » Et puis quel pompier ça ferait de lui s’il ne se jetait pas dans des bâtiments en feu pour sauver des gens ? Elle sait que certains aiment rester derrière un bureau, mais la blonde imagine facilement que la plupart ne font pas ce métier pour ça. Enfin, cela dit, qu’est-ce qu’elle en sait-elle ? Il y a bien des archéologues qui préfèrent donner des cours plutôt que d’aller sur le terrain. Tout l’inverse de Calista en fait. Enfin de la Calista d’avant même si la Calista actuelle est en manque de cette partie de sa vie et qu’elle y pense tous les jours. Il faut dire que les photos qu’elle a prises et qu’elle regarde de temps en temps n’aident pas. Qu’importe que le passé est ce qui passionne réellement la jeune femme, elle sait qu’il n’est pas bon de rester coincé dans ce dernier, y compris lorsque ce même passé vient se mêler au présent comme aujourd’hui. Un passé dont elle n’est jamais véritablement parvenue à se défaire. Un passé qui va repartir, ce qu’elle comprend très clairement lorsque les collègues de Jamal reviennent vers eux et que l’un d’eux ne peut s’empêcher de plaisanter. Portable de Calista tendu vers le brun, elle le laisse entrer son numéro sans savoir si elle aura le courage de lui envoyer véritablement un message ou non. Est-ce une bonne idée de le faire alors qu’elle s’est promis d’être en colère contre lui et son secret ? Sans y parvenir bien sûr, mais tout de même. Qu’est-ce que ça dirait d’elle si elle cédait ? « C’est ça, superman, va donc. » Dit-elle en agitant la tête et en essayant de cacher son amusement. « Etonnement, moi aussi ça m’a fait plaisir. On va essayer d’éviter ce genre de situation à l’avenir, n’est-ce pas mademoiselle ? » La tête de la petite blonde levée vers sa mère, elle se cache immédiatement derrière ses jambes. « J’aurais été vexée que tu donnes un faux. Tu dis au revoir Avalon ? » Sans sortir de sa cachette – même si elle reste parfaitement visible – une petite main apparaît et s’agite pour dire au revoir. Calista, elle se contente d’un léger sourire avant qu’il ne rejoigne ses équipiers et qu’elle, elle soit obligée d’aller rassurer et sermonner un peu Josie.