Ce qui est en train de se passer dans l’appartement de Calista, ça peut-être vu comme une mauvaise idée, deux amis de longues dates qui s’offrent le luxe de pouvoir coucher ensemble quand bon leurs sembles et ils n’ont peut-être pas tort. Mais ils ne sont pas nous, on est tous les deux dans le même monde, aucun de nos deux n’a envie de se poser, d’envisager une vie de couple, la seule chose qui compte, c’est le plaisir et uniquement le plaisir, rien de plus, la meilleure que l’on peut avoir après autant d’année à se connaître, que je ne suis pas prêt de regretter. « Je ne suis pas vexé, je te fais juste part de mon mécontentement. » Le tout accompagné d’un sourire, que je sais trouver quand je suis en présence de Calista, dans des moments de détentes ou encore quand je suis avec Lila, ce sourire qui me fait tant défaut depuis une dizaine de mois. « Encore un point qu’on a en commun, je simule que très rarement moi aussi. » Mon sourire ne se dégage pas de mon visage, de part ce que je viens de lui dire, pourtant avec le plus grand sérieux qu’il puisse exister, dans le son de ma voix. C’est un principe que je ne peux comprendre, qui n’existe pas à mes yeux, même si certains peuvent me dire le contraire, pour moi, un homme ne peut simuler. Quoi qu’il en soit, si c’est une carte que seules les femmes peuvent avoir dans leurs manches en cas de mauvais coup, ce n’est pas ce qui est en train de se passer ce soir. Notre amitié est en train de changer, elle est en train de prendre une toute nouvelle direction qui me plait davantage. On n’est pas ici pour parler, du moins, ce n’est pas ce dont je raffole, contrairement à une autre situation que je suis en train de mettre en place, que la photographe n’a pas de mal à suivre. Nos lèvres à nouveaux se retrouvent, de courtes durées, je joue avec elle, je m’évade jusqu’à son oreille, de mon souffle chaud qui termine son chemin dessus, pour de simples murmures de ma part. Je ne suis qu’un homme faible face aux femmes, c’est un statut que j’assume, dont je suis même plutôt fier, en me laissant allonger sur le lit, en suivant les gestes de Calista, de ses cheveux que je peux sentir retomber proche de mon visage, de son corps recouvrant presque le mien, de ses propos, qui ont sur me faire sourire, me retrouvant amusé par la situation, autant qu’elle sait m’exciter, sans compter ce baiser que l’on est en train de partager, de ma langue que je laisse partir à l’aventure, pour ce qui n’est désormais plus une première entre nous. Mes mains ne restent pas sans agir, elles s’activent, elles glissent sur le corps de mon amie, passant dans son dos, afin de remonter jusqu’à ses épaules, pour une peau complètement découverte de tout vêtement. Mes doigts n’en reste pas à si peu, me redressant légèrement, la serrant contre moi, je nous accorde le luxe de rouler sur le côté, de venir l’allonger sur son lit, pour me retrouver au dessus de cette demoiselle, qui n’a aucune difficulté à savoir faire réagir mon corps sous ses courbes qui peuvent en faire tomber plus d’un. « Je tiens toujours mes promesses .. » Hors de question de ne pas m’en tenir, ce que je dis, je vais jusqu’au bout et c’est bien ce que je compte faire. « Accroche toi Cali’, décollage immédiat pour un maximum de plaisir. » Quittant ses lèvres pour retrouver la douceur de sa peau, de son corps contre le mien, alors que je laisse mes lèvres descendre jusque dans son cou, n’’arrêtant pas en si bon chemin, continuant jusqu’à sa poitrine. Pour le plaisir de mes mains, comme des mes lèvres, pour une nouvelle ce soir, découvrir ses seins dont je suis en train de m’occuper, faisant monter la température, laissant mon coeur frapper contre mon torse de façon tout aussi irrégulière que ma respiration va suivre d’ici peu.
TO SPEAK, TO RAISE AN OBVIOUSNESS. WE JUST MAKE LOVE
Emil & Calista
Calista ne s’en est jamais cachée : elle aime les plaisirs de la chair. Bien trop heureuse à l’idée d’avoir toujours une certaine liberté, jamais rien ni personne n’a su la faire changer d’avis. Elle y a déjà pensé, dire l’inverse serait mentir, mais ce sentiment n’a jamais été réciproque ou elle ne l’a jamais su. Alors elle a continué à profiter, des hommes comme des femmes, se laissant bercer par le plaisir et uniquement par ce dernier. Ce soir, en revanche, c’est quelque peu différent. Emil n’est pas n’importe qui. Il n’est pas une personne inconnue rencontrée en soirée ou dans un bar. Il est un ami de longue date avec qui elle n’aurait pas pensé une seule minute partager son lit. Malgré ça, elle ne se plaint pas de ce qu’il vient de se passer. Elle sait prendre les choses comme elles viennent et les apprécier. Là, il y a de quoi le faire peu importe qu’elle se soit inquiétée quelques minutes concernant leur amitié. Mais s’ils sont tous les deux sur la même longueur d’ondes pourquoi se prendre la tête ? S’il ne veut pas parler, elle ne va pas le forcer. Pas pour le moment et pas alors qu’il lui fait une promesse qu’elle ne peut pas refuser. Lèvres contre lèvres, leur langue se rejoignant, elle le pousse un peu plus à bout, tente de l’amener à lui prouver qu’il ne ment pas. Sauf que dans son petit jeu, c’est elle-même qu’elle titille, réveillant son propre désir. Positions inversées, lui au-dessus d’elle, elle sourit légèrement en l’entendant lui affirmer qu’il tient toujours ses promesses. C’est une bonne chose à savoir et dont elle ne doutait pas une seconde. « J’attends de voir ça. » Ne peut-elle s’empêcher de le chercher alors que déjà il dévie vers son cou. Lèvres humectées, elle le laisse glisser plus bas, vers sa poitrine, tandis que sa respiration s’accélère. Ses doigts agrippent de plus en plus le drap sous elle, son souffle plus bruyant qu’auparavant. Son corps se tend sous Emil et par réflexe, elle attrape ses cheveux, tire dessus et l’oblige à revenir un instant vers ses lèvres. Nouveau baiser échangé, elle relâche ses cheveux, part caresser ses épaules puis le bas de son dos. Ses jambes l’entourent, le serrent contre elle comme pour l’empêcher de s’éloigner d’elle, pas alors qu’il a pris le temps de réveiller son envie. Ce n’est pas sage mais l’ont-ils été ce soir en dépassant cette limite ? Callie, elle réfléchit trop et ce n’est pas dans ses habitudes. C’est plus fort qu’elle, peut-être parce que pendant un instant ses pensées se tournent vers cet autre amant dont elle a parlé plus tôt ? Elle ne saurait dire mais sentir le poids du corps d’Emil contre le sien et son désir pour elle suffit à couper toutes pensées sensées. Focalisée sur une envie primale, elle capture la lèvre inférieure d’Emil entre ses dents, tire légèrement dessus pour le pousser à recommencer son petit manège.
Je peux sentir le corps de Calista sous le mien, chacune de ses réactions, au traitement que je viens de lui réserver, la bande annonce de ce qu’il va suivre d’ici peu entre nous. Bonne ou mauvais idée, je m’en moque complètement, d’une force que je n’aurais jamais cru possible, tout ce qui compte ce soir, maintenant et dans le tournant de notre amitié, c’est ce que l’on est en train de partager. Ses doigts dans mes cheveux, elle n’a pas de mal à me guider à elle, laisser mes lèvres marquer peur leurs absences sur sa poitrine, pour remonter jusqu’à son visage, pour trouver le contact d’un nouveau baiser, qui n’a rien de soft, ni même de chaste, l’effet est immédiat et nos langues se retrouvent avec une grande rapidité. Ce n’est pas la première fois ce soir qu’elles se trouvent et ça ne semble pas être la dernière fois, pas tout de suite, alors que je sens les jambes de Calista m’entourer, que je sens ses mains quitter mes cheveux, caresser ma peau qu’elle ne cesse de découvrir, jusque dans le bas de mon dos. L’effet est immédiat, je peux ressentir chacun de ses réactions, dû à l’absence totale de vêtement, de cette excitation grandissante que je ne peux masquer, qui est au contact de son anatomie, qui joue avec elle, comme je suis en train de jouer avec moi, une douce torture, qui fait monter le désir un peu plus. L’une de mes main est sur sa cuisse, mes doigts sont en train de caresser sa peau, bien que le mot me semble faible en vu de la situation, je n’ai qu’une envie et obstiné comme je le suis, je ne lâcherais rien tant que je ne serais pas arrivé au bout de cette envie. Rien n’est terminé, tout ne fait que commencer et c’est pour cette raison, qu’après une prise d’otage de courte durée de ma lèvre entre les dents de Calista, que je me laisser glisser, que je laisse des baisers sur mon chemin, sur sa peau, que je continue de goûter, appréciant la chaleur que son corps en dégage. Je poursuis mon chemin de son coup, à sa poitrine, comme un air de déjà vu d’il y a quelques secondes, pour continuer de longer le corps de Caliste de mon amie, pour laisser mes lèvres embrasser son ventre, mes mains caresser ses cuisses, jouant avec elle, me rapprochant de son intimité, de cet endroit qui est mon point d’arrivée, de mon corps qui se retrouve entre ses jambes. Je laisse mes dents coincer ma lèvre brièvement en arrivant au bon port, l’humectant en même temps, pour mon regard qui n’en perd pas une miette, qui apprécie le spectacle autant que mon corps aime y participer. Je ne sais pas résister à la tentation, je ne sais faire qu’y céder et c’est tant mieux, puisqu’il ne me faut guère longtemps pour laisser mes lèvres, apprécier le contact avec son anatomie, jouer de son plaisir que je peux ressentir sous ma langue, comme aux réactions de son corps, à ce désir qu’elle peut exprimer par quelques faibles gémissements. Je veux jouer de mon amie, je veux lui montrer l’effet qu’elle est capable d’avoir sur moi, ce pic d’excitation que ça ne cesse de déclencher, d’augmenter fièrement un soldat au garde à vous, avec l’impatience de pouvoir entrer en action. Un peu de patience, ne fait guère de mal, encore moins pour jouer de ma partenaire, de mes lèvres qui continuent de s’occuper d’elle, de jouer de son corps, de son désir que je souhaite à son comble, me laissant même aller en accompagnant mes lèvres et ma langue, de mes doigts, on ne se refuse jamais de tel plaisir, ce n’est pas possible, je n’en suis pas capable. Il n’y a rien à dire, jamais je ne pourrais me passer de tel moment, jamais je ne pourrais être un homme sage, capable d’être raisonnable, je suis faible devant les femmes et ma seule envie et volonté c’est de leurs donner du plaisir autant que je peux en prendre, une mission que je suis en train de réaliser avec Calista. Toutes les bonnes choses ont une fin, fort heureusement, ce n’est pas encore le cas pour nous, mais pour mes lèvres, comme mes doigts, s’en est terminé, pour le moment, laissant cette envie de jouer de son excitation, comme de cette forme de frustration, rien de mieux pour une partie de jambe en l’air endiablé. C’est un chemin que j’ai fait de haut en bas, que je fais désormais dans le sens inverse, laissant mon visage remonter jusqu’à celui de Calista, mon corps remontant contre le sien, ne laissant aucun contact se rompre, me laissant cette place de choix, que de me retrouver entre ses jambes qui sont en train de m’entourer. « Je t’ai même offert un premier aperçu de ce qui t’attend .. » Un murmure qui se perd dans cette chambre, pour mes lèvres qui retrouvent le contact avec celles de mon amie, je ne suis plus en mesure de réfléchir, mon cerveau est en stand-by, la seule chose qui prédomine sur mes actions, c’est mon corps, tout ce qu’il est en train de ressentir, cette excitation montant en flèche en présence de Calista, de cette soirée où la température ne cesse de monter.
nightgaunt
Pordon :
Je suis désolé aussi, du temps qu'il m'a fallu pour te répondre
TO SPEAK, TO RAISE AN OBVIOUSNESS. WE JUST MAKE LOVE
Emil & Calista
Elle mentirait si elle disait ne jamais avoir eu la moindre attirance pour Emil avant même qu’ils ne deviennent amis. Il a suffi de le voir sourire une fois pour qu’elle sente une certaine attirance pour lui naître en elle. Malgré ça, devenus amis plutôt qu’amants, elle n’a jamais rien dit. N’a jamais rien tenté non plus. Jusqu’à ce soir. Savoir que lui-même éprouve la même chose, de façon assez forte pour qu’il cède à la tentation sous prétexte d’avoir eu une mauvaise journée, ça la flatte. Et maintenant qu’elle est rassurée quant au fait que ça ne changera rien à leur amitié, que ça ne fera que la rendre un peu plus … profonde, elle compte bien en profiter autant qu’il le lui permettra. Avide de son corps, elle ne se passe pas de le découvrir et de le redécouvrir sous des caresses. Baiser échangé, plein de fougue, qu’importe que l’air commence à manquer dans ses poumons, elle aime bien trop ce qui se passe pour prendre le risque de tout arrêter maintenant. Elle n’a toutefois pas le choix. L’observant parsemer sa peau de baisers en descendant le long de son corps, sa respiration s’entrecoupe une nouvelle fois. Sa tête s’enfonce dans l’oreiller à mesure qu’il approche de sa destination jusqu’à ce qu’elle gémisse dès qu’elle sent sa langue sur son intimité. Une fois encore, sa main passe dans les cheveux du lieutenant, tire dessus à mesure que son souffle se coupe, que son corps réagit à son assaut délicieux. Les yeux fermés, elle pince les lèvres pour tenter d’être un peu plus silencieuse. Peine perdue. Trop agréable pour qu’elle cache ce qu’Emil provoque en elle, la frustration la gagne à l’instant où il cesse de jouer avec elle, revenant vers elle alors qu’elle aurait aimé ressentir bien plus, comme ce plaisir absolu qui lui a donné tout à l’heure. Ce qu’il vient lui murmurer ne peut que la faire trembler de plaisir. Elle voudrait déjà avoir la totale maintenant. Sa patience mise à rude épreuve, elle se calme dès qu’il l’embrasse une nouvelle fois, appuie un peu plus son corps contre le sien. Langues liées et déliées, elle utilise ses jambes pour faire pression sur Emil. Positions inversées, elle au-dessus de lui. Elle dégage ses cheveux blonds d’un côté à l’autre, se penche de nouveau pour l’embrasser quelques instants avant de se redresser. Assise sur lui, elle s’incline vers la table de chevet, fouille dans le tiroir du haut pour en sortir ce petit bout de latex pourtant très précieux qu’elle pose à côté d’eux. Retournant l’embrasser, ses lèvres dérivent vers sa mâchoire, jusque dans son cou. « J’ai beau t’adorer, je préfère qu’on continu à ne prendre aucun risque. » Avoir sa fille à gérer c’est bien assez pour ne pas ajouter le risque d’être enceinte, qu’importe qu’elle soit sous contraceptif. Il vaut mieux trop de protection qu’aucune. Elle reprend son jeu, entre baisers et petites morsures sur sa peau jusqu’à retrouver sa bouche dont elle s’empare en sentant son désir monter encore et encore.
nightgaunt
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