Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 13:20#
aujourd’hui non seulement, tu ressens ce vide en plus d’avoir la sensation byron bay qui te manque également. pourtant dans un mois, t’es là-bas. le reste de ta famille est en australie, deux de tes frères sont éparpillées dans le monde, mais ton autre frère et tes parents sont à new york. byron bay te manque même si tu n’envisages pas d’y retourner sans tes parents. tu as été habituée à rester auprès de ta maman. une vraie maman poule qui a toujours su qu’elle voulait une famille nombreuse. un maman toujours entourée de ses petits poussins, qui restent toujours ensemble et ne partent jamais très loin d’elle. une maman poule est protectrice, responsable et encourageante. une maman qui adore les week-ends tranquilles en famille à la maison. une maman qui a perdu deux poussins sur quatre. alors tu ne pouvais pas concevoir de partir toi aussi. tu finis relativement tôt ce samedi. leeo te dit que tu pouvais partir à quatorze heures. il avait un rendez-vous et tu n’avais plus rien à faire. il n’avait plus rien à te donner. tu es partie à contrecœur. ça devrait te faire plaisir d’être en week-end, mais c’est loin d’être le cas. passer autant de temps toute seule dans l’appartement c’est pas quelque chose qui t’enchante, même si en temps normal, c’est vraiment loin de te déranger. tu risques de ressasser et ressasser ce n’est pas vraiment bon. la météo n’est pas assez bonne pour que tu puisses envisager toute sorte d’activité à l'extérieur, mais tu as besoin de te défouler. tu envoies un message à zara. tu ne l'as plus vu depuis des semaines. tu proposes une séance de sport à 16 heures. d'habitude, tu te contentes de faire du sport chez toi, mais là, tu as vraiment besoin de te vider l'esprit alors il te faut beaucoup plus d'espace et du matériel professionnel, c'est pour ça que tu lui proposes et un repas dans une grande chaine de restauration rapide. en général, tu évites de manger dans ce genre de chaine pour des tonnes de raison, mais aujourd’hui, tu allais faire exception à la règle. elle te répond par la positive. tu réserves un cours particulier avec un coach. tu rentres chez toi. tu files sous la douche. tu enfiles une nouvelle tenue. tu prépares ton sac. tu prends le nécessaire. tu sais exactement quoi prendre. tu pourrais faire ton sac les yeux fermés. tu prends ta voiture. quelques minutes plus tard, tu entres finalement dans l'enceinte du complexe sportif. tu avances vers l'accueil. zara est déjà là vous parlez pendant quelques secondes tout en vous dirigeant vers les vestiaires. vous vous changez. une fois vos sacs dans les casiers. vous regagnez l’accueil tout en discutant de votre journée avant d’être interrompues par le coach. un petit échauffement et il vous a concocté un véritable entraînement. il vous fait enchaîner les exercices et les sets. c’est ce que tu lui as demandé. tu es au bout du rouleau au bout des deux heures. vous terminez par des étirements. vous regagnez les vestiaires. une douche bien méritée pour retrouver une apparence présentable et une tenue de ville. tu te sèches les cheveux enfile ton manteau. une fois ton sac en main. tu sors en première. tu règles la séance. « tu es prête ? » le fast-food est à une vingtaine de minutes de la salle de sport aller-retour. t’es venue ici trois ou quatre fois et à chaque fois, tu terminais à joe & the juice. avec le même toast à l’avocat et le même jus pressé à froid. tu te retrouvais là-bas pour une question de proximité et le fait de prendre l’air pendant une vingtaine de minutes aller-retour après une bonne séance de sport plutôt que de te retrouver dans ta voiture jouait aussi pour beaucoup. tu déposes tes affaires dans ta voiture « t'es venue comment ? » tu la questionne si elle est venue en métro il est hors de question que tu la laisses le reprendre pour le retour. « j'ai envie de te poser un million de questions, mais on va faire plus simple… raconte-moi tout. » tu veux tout savoir. absolument tout dans les moindres détails de ce qu'il s'est passé pour elle.
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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 13:01#
Zara n'ayant pas cours, le programme de sa journée est light, trop light. Elle a réussi à ouvrir - non sans peine - un cours mais elle commence à s'en lasser. Elle est donc ravie lorsqu'elle voit son téléphone s'illuminer et le prénom d'Ana apparaître. Cette dernière lui propose un cours collectif suivi d'un bon moment de nourriture par après. Ana sait comment parler à Zara. Et c'est donc sans aucune hésitation que Zara lui répond par la positive. Un immense sourire est fixé sur son visage tandis que Zara ferme son cours et se dirige vers sa salle de bain pour enfiler sa tenue de sport. Elle essaie de rester en forme mais ces derniers temps, il lui est difficile de goupiller les études, son travail et sa vie en général. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle est hors de chez elle et marche à vive allure vers la bouche de métro. Elle aime ce transport en commun, les écouteurs fixés dans les oreilles, ça lui permet de s'évader ou même de lire quand l'occasion se présente. Elle est heureuse de voir Ana devant la salle de sport, ça fait un très long moment qu'elles ne se sont plus vues. Bien trop longtemps. Mais le temps file à une vitesse phénoménale, au plus grand désespoir de Zara. La séance se déroule sans soucis même si Zara se sent vivre. Sa condition physique n'est pourtant pas mauvaise mais il faut dire que le coach ne les épargne absolument pas. Un véritable monstre. Mais ça fait un grand bien ! La séance d'étirement détend Zara qui ne peut s'empêcher de soupirer de plaisir tant ses muscles en sont satisfaits. Les deux amies ne tardent pas au vestiaire et en peu de temps, elles sont lavées et séchées, prêtes à se remplir le ventre de bonnes choses. Zara enfile son écharpe autour de son cou lorsqu'Ana lui demande si elle est prête. « J'enfile mes chaussures et je te rejoins. » Dit-elle à l'attention de son amie qui se dirige vers la sortie. Zara ne traine pas et la retrouve devant la porte. Elles se rendent dans un restaurant que Zara n'a testé qu'une ou deux fois, elle a été conquise à chaque fois. Elle a d'ailleurs hâte de pouvoir se remplir la panse. « Je suis venue en métro, tu sais comme j'apprécie ce moyen de transport. » Elle le précise car elle sait qu'Ana va insister pour la reconduire. Zara estime que ce n'est pas la peine, elle a un abonnement de métro et elles allaient rester coincer dans les éternels bouchons de New York. Elle jette un regard à la carte et ne sait pas trop quoi prendre, il y a tellement de choix et tout a l'air si bon. « Tu vas prendre quoi? J'hésite beaucoup trop. » Demande-t-elle à Ana, qui est bien plus habituée qu'elle à cet établissement. Elle pose son coude à table, tête reposant dessus et sourit à son amie, elle est vraiment contente de revoir Ana. Elle se sent comme à la maison lorsqu'elle est en compagnie de son amie australienne. Il faut dire qu'elles se connaissent depuis tant d'années. Ana lui demande des nouvelles et Zara tique un peu. Beaucoup de choses à dire et en même temps, pas grand chose.« Ecoutes, la routine.J'essaie d'aller au maximum en cours car ces temps-ci, je traine beaucoup trop au lit et je procrastine à mort. » Elle a vraiment du mal à gérer son temps en ce moment, son boulot lui prend trop de temps mais elle ne peut faire sans, elle a besoin d'argent.« Mais toi, raconte moi ! » Oui, Zara évite le sujet. Elle n'aime pas parler de sa vie de dépravée. Pourtant ce n'est pas Ana qui la jugera
Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 18:01#
tu veux savoir comment elle est venue et pour être tout à fait honnête, tu aurais dû t’attendre à sa réponse. zara a toujours les mêmes habitudes. tu n’insistes pas plus puisque tu ne réussiras pas à changer d’avis. tu avais déjà essayé par le passé et tu sais que d’avance que c’est peine perdue pour toi. une fois ton sac dans la voiture. vous commencez à marcher en direction du fast-food. une fois arrivée à destination, elle te questionne sur ton choix. à vrai dire, c’est bien la première fois que tu y vas volontairement d’habitude, tu n’as pas vraiment le choix, mais ce soir, tu combles le manque de tes frères. et ça te donnait envie de manger bien gras. « sûrement un sandwich végétarien. » tu n’en n’es pas au point de prendre de la viande. « mon frère prends le shackburger. » burger au fromage, garni de laitue, de tomate et d’une sauce secrète. simple et efficace apparemment. tu la questionnes. rien de bien nouveau pour elle. les cours où zara essaye de se rendre un maximum. oscillant entre repos et procrastination. « je suis sûre que ça va bien se passer. » tu esquisses un sourire. tu essayes de la rassurer. du mieux que tu peux même si tu ne peux pas lui donner de conseils sur les études supérieurs. si tu étais une bonne élève aussi bien en australie qu’en venant ici. tu avais réussi à combiner la poursuite de tes études par correspondance et un boulot de secrétaire à temps partiel tout en gardant de très bonnes notes et après avoir obtenu ton diplôme de fin d’étude haut la main. tu es consciente que ça représente bien plus de travail. tu n’avais pas vraiment eu le temps de réfléchir à la suite des événements. tu hésitais sur la suite de tes études. entre le photojournalisme ou simplement dans la communication, tout en continuant de travailler à côté, mais leeo t’avais proposé de venir son assistante de direction à temps complet et t’avais rapidement accepté. tu ne regrettes pas. ton travail te plait. et peut-être qu’un jour si ça s’avère ne plus être le cas, tu reprendrais peut-être des études à côté, mais pour l’instant t’es pleinement épanouie dans ton boulot. le hasard fait bien les choses. tu es contente de travailler avec ton frère. t’es bien consciente de la chance que tu as eu. avoir ce job alors que ton curriculum vitae été quasiment vide à ce moment-là. tu n’as pas voulu mentir sur ton nom, mais tu n’avais pas voulu qu’il t’engage parce que ton frère travaillait déjà pour lui. elle te retourne la question. « je reviens tout juste du roatán. » tu n’as pas le temps d’épiloguer là-dessus. c’est à votre tour de passer commande. « c’était vraiment trop bien … » tu commences à l’exception du rendez-vous investisseur qui n’avait pas prit la tournure espérée, mais ça, c'est une autre histoire. « et sinon je n’ai rien de bien neuf à te raconter. » tu conclus. en même temps, tu travailles six jours sur sept. tu pars tôt et tu reviens tard si tu te mets à lui raconter tes journées qui sont bien chargées. et même si toi tu n’ennuies pas une seule seconde durant la journée toi, tu risquerais de lui paraître totalement soporifique si tu tentes de lui en parler.
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Invité a posté ce message Lun 19 Nov 2018 - 17:57#
Zara est contente d'avoir demandé conseille à Ana qui lui suggère ce que son frère prend généralement. A l'instar de Zara, Ana est très famille. Il faut dire qu'elle a de la famille ici, ce qui n'est pas le cas de son amie. Parfois Zara aimerait bien que ses parents viennent, juste pour les revoir. Mais en même temps, leur venue signifierait qu'elle devrait enfin être honnête avec eux et elle n'en avait absolument pas envie. Zara hoche donc la tête et referme la carte. « Parfait et bien j'ai confiance en ses goûts ! » Dit-elle avec enthousiasme. En vérité, elle a lu la description de cet hamburger et il est vrai qu'il donne l'eau à la bouche. Zara est gênée de tourner autour du pot lorsque l'on vient à la questionner sur sa vie et elle sait qu'Ana ne la jugera jamais mais il n'est jamais facile de parler d'un tel sujet. Il viendra de manière inévitable sur la table mais autant garder ce genre de discussion pour plus tard. Elle a hâte d'en savoir plus sur la vie de son amie. Elles ont des vies diamétralement opposées. Ana travaille déjà ce qui fait d'elle une femme dans la vie active. Finalement, elle dit ne rien avoir à dire. Zara fronce les sourcils, elle est certaine que si ! Après, il faut dire qu'avec la vie qu'elle mène, Ana ne doit pas avoir beaucoup de temps pour elle, elle travaille beaucoup. Et Zara l'admire énormément à ce sujet. « Et le boulot te plait toujours? Tu travailles toujours autant? » Elles sont rapidement servies et les yeux de Zara se remplissent de lumière à la vue de son hamburger, il a l'air délicieux. Elle souhaite un bon appétit à son amie et ne perd pas une minute pour manger. Son estomac crie d'ailleurs famine. Elle fait bonne chair de ce repas qui est bien mérité après la séance de sport qu'elles viennent de vivre. Après quelques bouchées, Zara lève les yeux vers son amie en souriant. « T'as eu une trop bonne idée de nous amener ici, je me régale ! » Comme pour appuyer ses dires, elle se remet à prendre une bouchée de son met dont elle raffole. Elle est heureuse de passer une journée hors de chez elle. Vivre en communauté a ses avantages mais également beaucoup d'inconvénients. Le manque d'intimité en est un. Ses colocataires ne sont pas envahissants mais vivre constamment à 6 l'un sur l'autre devient vite épuisant. De plus, voir Ana lui fait également plaisir. Il fallait que Zara et elle se voient plus régulièrement. Ca pourrait même devenir une petite tradition cette séance de sport suivie d'un bon repas. Idée à creuser. « Bon et sinon, côté coeur ça dit quoi? » Il suffit de jeter un regard à Ana pour comprendre qu'elle doit bien avoir des prétendants. Elle est belle comme un coeur. Zara a envie de tout savoir à ce propos, le bon comme le mauvais.
Invité a posté ce message Lun 19 Nov 2018 - 19:28#
zara te demande conseil sur le choix qu’elle va faire. tu connais que deux des burgers que la chaîne de restauration rapide propose. tu avais jamais goûté celui que ton frère prend puisqu’il contient de la viande. vous passez commande. tu règles. une fois à table, elle te questionne sur ton boulot. « oui ça me plait toujours autant et je travaille certainement toujours autant, mais ça ne me dérange absolument pas. » tu pouvais parfaitement te contenter de faire les heures de burea. c’est toi et seulement toi qui gères tes horaires hors heures d’ouverture. si tu décides de rester autant de temps, c’est que tu en as envie, alors tu ne te plains pas. tu es même contente d’aller travailler. là-bas tu ne vois jamais le temps passer si tu n’avais pas besoin d’avoir ton quota de sommeil, tu travaillerais même plus parce que tu ne te vois pas en faire moins. surtout, quand tu vois à quel point leeo est présent. il est là avant tout le monde et part toujours après tout le monde. tu es bien payé et tu as une semaine en plus de congés que la plupart des assistantes de directions que tu connais et quand il partait pour des raisons professionnel, il t’emmenait toujours. tu arrives à payer ton loyer, les charges de ton appartement, de la nourriture saine et à retourner chaque année en australie avec tes parents. tout ça dans une ambiance saine. c’est beaucoup plus que tu ne pouvais espérer. vous entamez vos burgers. « ]t'as eu une trop bonne idée de nous amener ici, je me régale ! » visiblement ça lui plait et toi ce moment avec zara te permet de te retrouver en quelque sorte un peu en australie. elle te questionne sur ta vie sentimentale. toi t’es déjà complétement perdue. jillian est la seule à laquelle tu t’es un peu confiée. le strict minimum pour un peu soulagé le poids que tu avais sur les épaules. « oh ça … » tu hausses les épaules avant de poursuivre « rien de bien nouveau. ça ne fait pas si longtemps que je ne suis plus avec sam... » après tout t'es restée avec lui vraiment longtemps. « et puis je travaille certainement trop pour me lancer dans une nouvelle relation … » ton travail et l'importance que tu lui accorde avait fini d’achever une relation de sept ans, même si pour être tout à fait honnête, tu n’avais fait que repousser l’échéance. « mais si je promène koa avec moi quand je l’ai le dimanche ma cote de popularité doit augmenter de dix bons points, mais rien de plus et ça me va parfaitement. » tu es sincère. oui ça te convient, puisque le seul qui est susceptible de t’intéresser en ce moment et le seul que tu as dans la tête, c’est leeo et leeo tu ne peux pas l’avoir et tu ne pourras jamais l’avoir. tu n’as pas le temps de te sentir seule la semaine, tu travailles et tu vois ton frère et le dimanche, tu es avec tes parents. alors à quoi bon se lancer dans une relation qui ne t’apportera forcément rien à part des soucis supplémentaires. « et toi alors ... comment ça se passe la colocation ? » tu la questionnes. zara doit en avoir des trucs à raconter. jillian vit aussi en colocation avec un nombre impressionnant de personnes. toi une année à deux dans un grand appartement t’avais amplement suffit. même si elle était la colocataire idéale. tu n’es clairement pas faite pour la colocation. une question de rythme certainement ça et aussi le fait que tu avais des habitudes bien ancrées. alors tu te contentes des anecdotes que jill ou zara peuvent te raconter.
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Invité a posté ce message Dim 23 Déc 2018 - 10:59#
Zara n'est pas étonnée d'entendre la réponse de son amie. Ana est très investie dans son boulot et une des personnes les plus disciplinées qu'elle connait. Un réel modèle pour Zara. Elle qui galère la moitié du temps à sortir de son lit pour aller en cours. Mais elle est parfois trop dans sa bulle constituée de boulot-metro-dodo. Alors Zara joue les enquêtrices et la questionne sur sa vie amoureuse. Elle espère qu'elle est tombée sur un gentil garçon qui pourra la traiter comme la princesse qu'elle est. Mais Ana rétorque qu'elle n'a pas le temps avec le boulot. Zara n'est pas grandement étonnée. « Je sais que tu adores ton boulot mais ne le laisse pas prendre le dessus sur ta vie Ana. » Elle le dit le plus honnêtement possible. Elle ne veut pas que son amie se réveille dans dix ans, seule et en burn-out et qu'elle regrette ses choix passés. Travailler c'est bien, c'est certain mais ce n'est pas la vraie vie. Zara rigole cependant légèrement lorsqu'Ana parle de promener son chien et gagner de la popularité.« Tu devrais en profiter pour matter les beaux gosses de ton quartier ! » Blague-t-elle. Parce que l'avantage de New York, c'est qu'il y a tellement de gens qu'il est assez aisé de tomber sur un jeune et beau garçon. Ana dérive de sujet et la questionne sur la colocation. Une situation que Zara ne pensait jamais connaître. Solitaire dans l'âme, elle aime son intimité et être tranquille chez elle. D'abord réticente face à cette proposition de colocation, elle doit à présent avouer qu'elle aime assez bien rentrer chez elle et voir des gens dans le salon. « Tu me connais, j'étais pas très emballée. Mais finalement, c'est assez cool. Mes colocs sont pas trop envahissants alors ça se passe bien. Faut que tu viennes à l'occasion, que je te montre mon petit chez moi ! » Ana et Zara doivent s'arranger plus régulièrement pour se voir, passer des semaines voire des mois sans se voir étant inadmissible. Elles qui étaient si proches fut un temps. Zara est sincèrement heureuse de voir Ana. Ca pourrait même devenir un rendez-vous ponctuel, une séance de sport suivie d'un bon repas réparateur accompagné par une mise au point des dernières nouvelles de chacune des jeunes femmes. Ce serait aussi l'occasion de découvrir de nouveaux endroits où manger car Zara a la fâcheuse tendance à aller constamment au même endroit se rassasier. D'ailleurs, elle arrive presque à la fin de son délicieux hamburger. Tout comme Ana. Une envie de sucre est bien présente chez la vanuataise qui jette un oeil à la carte des desserts. « T'es partante pour un milkshake? » Contreproductif à mort mais Zara part du principe qu'on a qu'une seule vie et qu'il faut en profiter. Puis il lui faut du sucre pour se donner le courage de parler à Ana de ses travers.
@ana flügge désolée pour le retard mon dieu j'ai pas d'excuse
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Invité a posté ce message Jeu 27 Déc 2018 - 11:20#
« je sais que tu adores ton boulot, mais ne le laisse pas prendre le dessus sur ta vie ana. » tu en as bien conscience. ce n’est pas la première fois que tu entends cette phrase. c’est probablement le revers de la médaille. tu ne peux pas avoir un métier qui te plaît vraiment, de travailler avec ton frère dans une entreprise avec des vrais valeurs et d’avoir comme patron quelqu’un qui ne s’arrête jamais tout en comptant tes heures. si tu pouvais renoncer à tes heures de sommeil, tu serais capable de rester facilement deux ou trois heures en plus. « promis. » tu allais vraiment essayer. tu avais même réussi à prendre tes trois semaines de congé à la suite. toi qui rechignais toujours à prendre des congés. tu essayes de relativiser sur l’aspect sentimental de ta vie. t’es complétement perdue, mais tu donnes le change. du moins, tu essayes. mais ça a l’air de marcher. parce que premièrement, tu ne serais pas quoi en dire. deuxièmement, vous avez passé des mois sans vous voir alors tu n’as pas envie d’aborder ce sujet. et puis troisièmement, tu n’es pas la seule concernée par toute cette histoire. « tu as entièrement raison, je devrais en profiter. » tu relativises comme tu peux. t’es restée pendant sept ans avec sam. relation longue distance, sauf trois semaines par an. peut-être pas la meilleure des relations puisque c’est comme si tu avais été seule. tu ne l’as connu que lui. il devait emménager à new-york une fois ses études terminées, tu l’as attendu bêtement. tu as espérée bêtement alors qu'il n'est venu ici qu'une ou deux fois. mais tu n’as que 21 ans. tu as largement le temps de rencontrer quelqu’un d’autre qui arrivera à chambouler tes habitudes. tu la questionnes sur la colocation. histoire d’aborder un sujet un peu plus léger. «tu me connais, j'étais pas très emballée. mais finalement, c'est assez cool. mes colocs sont pas trop envahissants alors ça se passe bien. faut que tu viennes à l'occasion, que je te montre mon petit chez moi ! » si tu avais eu une colocataire pendant un an pour ne pas vivre un changement trop abrupt. tu es bien contente d’avoir ton petit chez toi et tes petites habitudes. habitudes un peu bouleversées quand ton frère avait décidé de s'installer chez toi, mais maintenant qu’il n’est plus là, c’est uniquement grâce à zara et jillian que tu vivais la colocation par procuration désormais et ce n’est pas plus mal. tu acquiesces. « faut qu’on réussisse à caler cette visite. » de préférence assez rapidement si ce n’est pas pour aujourd’hui peut-être le semaine qui suit puisque tu ne peux concevoir de ne plus revoir zara pendant autant de temps. tu n’allais en australie qu’une fois par an la revoir te rappelle des bons souvenirs. elle te propose un milkshake. tu ne réfléchis pas longtemps. après ce sandwich, tu n’es plus à quelques calories près. « tu es déjà décidée ? » tu jettes un coup d’œil à la carte. le choix est limité ce qui va faciliter ta décision. vanille, chocolat, caramel, fraise ou encore café.
Si Ana promet à Zara de ne pas laisser sa vie professionnelle prendre le dessus, Zara n'en est pas totalement convaincue. Mais elle sait qu'elle a une amie intelligente et responsable et qu'au moment venu, elle saura faire les bons choix. Tout le contraire d'elle. Puis finalement, lorsqu'elle dit qu'elle doit en profiter, un sourire illumine le visage de l'étudiante. Elle espère sincèrement qu'Ana va en profiter. Elle est jeune, intelligente, indépendante et tout ça sans parler de sa beauté naturelle qui laisse très souvent son amie sans voix. Ana a certes vécu une rupture mais rien ne l'empêche de trouver quelqu'un d'autre ou de profiter un peu de sa jeunesse. De toute manière, ce n'est pas Zara qui la jugera. Zara se lance ensuite sur le sujet de la colocation, qui se passe beaucoup mieux que prévu. Elle réfléchit alors à quand caser une visite d'Ana. Cela dépendra très certainement de son horaire de travail étant donné que Zara est assez flexible. « On peut s'organiser ça un samedi comme ça le lendemain tu ne dois pas te tracasser pour le boulot? » Dit-elle en souriant. Elle s'imagine déjà au côté de son amie dans sa maison, devant un chouette film avec des pop-corns. Les choses simples sont souvent les meilleures. « Je pense que je vais opter pour celui à la banane » Elle dit ça comme cela sans vraiment avoir regardé la carte. Elle voit son amie faire une drôle de tête alors elle y jette un coup d'oeil. Pour y remarquer que banane ne figure pas dans le choix des goûts. Un petit rire s'empare d'elle, elle n'en rate pas une. « Toujours à moi que ça arrive de choisir ce qu'il n'y pas sur la carte. Du coup, je vais opter pour vanille. »Goût basique pour un milkshake mais il n'en faut pas plus pour Zara. Elle laisse Ana prendre la commande auprès du serveur avant d'essayer de corrompre son amie. « Je pensais à quelque chose ma Ana.» Lorsqu'elle commence ses phrases d'une telle façon, on peut être sur que la phrase suivante sera une proposition alléchante. « Etant donné que nous sommes toutes deux de jeunes célibataires, que dirais-tu qu'on sorte ensemble un de ces jours? On se pomponne, on se met en bombe et on va s'amuser toute la soirée? » Elle n'est pas certaine qu'Ana acceptera mais qui ne tente rien, n'a rien. Elle lui offre le plus grand des sourires en espérant que ça la fasse craquer.
@ana flügge je pensais aborder le sujet du travail de zara au prochain poste, genre un client rentre dans le resto ou un truc ainsi et zara réagirait bizarrement, t'en penses quoi?
