playing kings and playing peasants, do we get what we are owed? an eagle comes and talks of failure, a rabbit offers up its throat. will they buy even our breathing, a river strangled by a damn? less than one percent are taking so tell me who dries up this lands. it worse to see no future? is it worse to be afraid? and then we are like lions, pumping fire in our veins. we are born in perfect hunger, we are born with perfect need. and then we are like lions, we are baring all our teeth
La fuite qui s'est faite évidente quelques maisons plus loin, Mael comme premier choix parce qu'il a toujours figuré tout en haut de la liste malgré les intempéries, quelque part en raison de la météo elle-même elle aussi. La dispute qui n'a pas tardé à se créer en plein dîner de seder, les téléphones rangé dans le meuble le plus bruyant de la cuisine le vendredi soir comme une habitude, prendre du repos qui ressemble plus à de l'isolement forcé quand il aurait bien voulu pouvoir communiquer avec son petit compagnon en heures de week-end, et l'Iranien qui aurait bien voulu lui communiquer ses tourments avant de se décider à quitter l'appartement. Les mots qui auront eu une puissance brutale alors qu'il savait pertinemment combien ses parents pouvaient encore se contenir, le fait qui justement l'inquiète plus qu'il ne le rassure - la colère qui n'est toujours pas exprimée, qui continue de se construire en un château dentelé, attendant l'effondrement qui à force ne nécessiterait plus que d'un souffle mal destiné. C'est la faute qui l'accable et dont il est complètement à l'origine qui le frappe maintenant, la peur de l'annoncer qui l'a contraint à ne rien dire du tout, dans un cadre familial où l'on se confie tout - juste que sa transition a toujours été un tabou et que le briser demanderait un effort qu'il n'est pas prêt de fournir ; la peur du rejet, celle de l'abandon, qui l'ont conduit à mentir par omission, et le regret qui lui tord les entrailles et emballe son myocarde tout entier.
C'est il y a des milliers d'années le prophète qui aura gravi les montagnes avec des préceptes assez simples qu'il n'aura pas suivi, et le descendant de son héritage rendu à errer dans les rues en pleine nuit pour évacuer un stress trop malvenu, l'anxiété qui lui tord les doigts glacés par le froid nocturne après avoir discrètement claqué la porte d'un logement qui ne l'accueillera pas ce soir. Les disputes entre les deux géniteurs qui auront été encore pire que le reste, Melech qui ne les avait jamais entendu aussi fort de la chambre aux murs peu épais qu'il occupait, dont il jurait qu'il n'avait pas tant le choix que ça que de s'en échapper - la tentative de s'expliquer une volonté de faire baisser la tension, Melech qui sait très bien que c'est la couardise qui aura dirigé la plupart de ses pas, alors qu'il reste encore très peu de chemin.
C'est l'immeuble concerné qui ne tarde pas à s'annoncer devant ses yeux fatigués, pas de pleurs qui lui sont parvenus mais les paupières qui indiquent quelque part des nuits de tourment en prévision de ce qui allait forcément advenir, le jeune adulte pourtant éberlué de voir la catastrophe finalement arriver, avant de finalement pénétrer dans le bâtiment pour s'arrêter à l'étage concerné. Une brève supposition que Mael trouverait bien curieux de le voir ici, peut-être qu'il le pardonnerait de ne pas l'avoir prévenu avant de se faire le temps d'une nuit héberger, alors que l'étudiant commence à toquer à la porte. Un mouvement qui traduit toute sa timidité, le son rythmé mais toujours aussi faible alors qu'il hésite à l'opérer tout en le réalisant, et la porte qui ne tarde pas à s'ouvrir, finalement. « Je suis vraiment désolé pour l'heure », comme signe de politesse, la nuit noire qui doit bien indiquer une heure avancée, Melech qui n'en a en réalité aucune idée sans outil pour y permettre l'accès, « je me demandais juste ce que tu faisais ce soir? Le repas de seder a terminé un peu plus tôt que prévu. » L'explication qui est bien faible et ne traduit que vainement la réalité, Mael qui comprendra sans aucun doute cependant, le journaliste en devenir qui a toujours été doué pour établir des faits à partir de petits bouts de mots difficilement arrachés.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 11:25#
Ce n’est pas au Playground que l’on peut me trouver ce soir, je ne vais pas enfiler mon rôle de barman pour le reste de cette soirée. Amateur de sorties comme je suis, je me suis pourtant décidé à rester sérieux, à ne pas céder à mon envie de faire la fête et de rencontrer de nouvelles personnes. A dire la vérité, depuis quelques jours, j’ai fait l’acquisition de Assassin’s Creed Odyssey et que je suis bien plus souvent avec la manette de ma playstation en main, mon regard fixé sur l’écran de ma télévision, bien concentré dans ce que je suis en train de faire. J’ai bien conscience que le jeu est sorti il y a quelques mois maintenant, mais c’est le désavantage d’être un étudiant, de ne pas avoir un compte en banque qui brille par les nombreux chiffres qui s’y trouvent, c’est même tout le contraire, je brille souvent par le découvert que j’ai à la fin du mois. Ne parlons pas de chose qui fâchent. Je reste concentré dans ce qui est en train de se passer sur mon écran, plusieurs heures que je suis en train de jouer, ayant tout de même prit le temps d’une pause pour pouvoir manger, reprendre des forces et continuer une partie qui est en train de me passionne bien plus que je ne l’aurais cru en passant à la caisse du supermarché. Malgré le son du jeu qui envahit un peu plus que de raison mon appartement, je peux distinguer un bruit qui n’appartient pas à ma partie, il a lieu dans mon appartement, au niveau de ma porte d’entrée, puisque quelqu’un est en train de m’annoncer sa présence en frappant dessus, avec une timidité immanquable. « Melech ? » Me dis-je à moi même, en mettant en pause la partie dans laquelle je me retrouve, attrapant mon portable, posé sur le canapé à côté de moi. « Ca peut pas être lui. » Qui donc se trouve derrière ma porte ? J’ai pensé à mon ami, à la façon de frapper à la porte, remplis d’un son faible, traduisant sa timidité qui fait l’homme qu’il est devenu. Manette sur la table basse, avec mon portable, je n’ai pas de nombreux pas à faire pour rejoindre la porte de mon appartement, découvrir qui se trouve juste derrière. Je ne me suis pas trompé. C’est bel et bien mon ami qui s’y trouve, il a le regard un peu perdu, le visage au trait tiré, signé d’une soirée bien loin de s’être passée comme il a pu le rêver avant de s’y rendre. Je ne dis rien, je me contente d’écouter les propos de Melech, ce qu’il a à me dire, l’excuse qu’il se trouve sur la raison de sa présence ici, d’un repas écourté, sans plus de raison. « Entre ... » Prononçais-je en lui laissant la place, pour qu’il puisse entrer chez moi, me permettant de refermer derrière lui, de nous retrouver rien que tous les deux dans mon appartement. « Ca c’est mal passé, c’est ça ? » Je ne fais pas dans la demi-mesure, je n’ai pas l’habitude de tourner autour du pot, ce soir encore je viens le prouver. Montrant à Melech, d’un geste de la main, mon canapé, sur lequel je l’invite en silence à venir s’y asseoir, prendre place dans un lieu qu’il connaît, n’étant pas la première fois qu’il vient jusqu’ici.
nightgaunt
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Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 13:31#
like lions
mael + melech
playing kings and playing peasants, do we get what we are owed? an eagle comes and talks of failure, a rabbit offers up its throat. will they buy even our breathing, a river strangled by a damn? less than one percent are taking so tell me who dries up this lands. it worse to see no future? is it worse to be afraid? and then we are like lions, pumping fire in our veins. we are born in perfect hunger, we are born with perfect need. and then we are like lions, we are baring all our teeth
La porte qui s'entrouvre sur un Mael qui n'avait définitivement pas prévu de le rencontrer ce soir, mais qui ne semble pas s'en frustrer davantage. C'est le lien fort mais consolidé à travers les dernières années, la couture soignée autour de l'endroit où il a bien failli se casser malgré la connaissance de ce qu'il peut encore bien cacher, les raisons qui ont longtemps fait que se rendre chez Mael était la pire des décisions, qu'aujourd'hui il reste encore une timide méfiance. Les faits qui n'ont jamais été abordés, la boîte de Pandore soigneusement rangée derrière toutes les affaires de Malka et non de Melech, le nouveau surnom qui a peut-être donné un nouveau départ à leur relation. La question est franche et brutale, mais quelque part comme il l'avait attendu étant donné le personnage. Peut-être moins de faux semblants, son hypocrisie qui avait bien conduit à la crise familiale qu'il venait à l'instant de traverser, celle qu'il avait conclu en claquant doucement la porte mais dont il savait très bien qu'elle n'était rien que pour ça pas terminée.
Les pas qui joignent timidement le salon au jeu vidéo toujours visiblement allumé et en pleine partie, Melech qui ne tarde pas à répondre, la voix qui se tend d'elle-même sous la tension qu'il a lui-même créé, quelque part l'incompréhension de ne pas avoir vu à ce point la situation déraper. Une franche hésitation, pas envie de dire non plus que ça s'était mal passé, de l'avouer tout en réalisant que c'était complètement le cas d'un autre côté. « Un peu... » comme un demi-aveu, avant de retenter enfin, approchant le canapé. « Ils ont appris pour certaines choses, et ça ne s'est pas super bien passé. Que j'étais allé sous testostérone, mais qu'elles n'étaient pas prescrites, et ça ne leur a pas beaucoup plu. » L'euphémisme qui est devenu une spécialité, Mael de toute façon qui est suffisamment intelligent pour tirer ses propres conclusions du fait, Melech désolé d'avoir encore provoqué ce genre de réactions alors qu'il avait tenté de tout améliorer, mais qui a un moment avait du faire un geste pour lui, qu'importe s'il était désespéré. « Si j'avais vu un médecin, il m'aurait fait passer des centaines de tests, et je ne suis pas vraiment prêt pour les faire, donc quand mon copain a proposé qu'en attendant on fasse ces examen, qu'on fasse avec les siens, j'ai accepté. Que ça me fasse une bonne motivation pour affronter un staff médical qui me déteste de base, tu vois, et au moins savoir si mon corps flingué allait au moins y réagir. Ça n'a même pas changé grand chose, au final, mais mes parents ont su, et... », les mots qui se coincent un peu en travers de la gorge, encore trop durs à prononcer. Les éclats de voix qui l'ont transpercé sans vraiment comprendre ce qu'il pouvait vraiment se passer, les phrases qui sont encore trop dures à digérer, les disputes dont il n'avait même pas pris part qu'il avait lui-même créé. « Je voulais juste avoir un peu le contrôle sur mon corps et il a fallu que ça me pète entre les mains. » La phrase moins contrôlée qui elle est sortie sans prévenir, Mael qui ne pourra pas y faire grand chose, mais qui reconnaîtra sans doute qu'il n'y a pas grand chose à faire non plus, et Maverick qui sans téléphone reste toujours hors de portée ; pas tout de suite envie de lui dire qu'il a du partir alors que lui est sensé se rendre avec lui dans l'appartement du crime demain dans la journée.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 18:59#
Avoir Melech dans mon appartement ce soir est une déception, non pas que je suis déçu de le voir, je suis content qu’il soit venu jusqu’ici, mais parce que je sais que sa présence ici, signifie une soirée avec sa famille qui en s’est pas passée comme il l’a souhaité. C’est une bien drôle de façon de célébrer la fête de Pessa'h, en soit je n’ai que très peu d’idée sur ce que représente ce moment, mais depuis l’arrivée de Melech dans ma vie, j’ai eu l’occasion d’en entendre parler, de retenir le nom, pas de mémoriser toutes les explications qu’il a pu me donner. Je ne me suis pas attendu à ce qu’il vienne confirmer mes dire, pas aussi facilement, de manière détournée, avec toute la timidité dont il sait faire preuve, me demandant si un jour j’ai eu l’occasion de le voir avec un regard et un air sûr de lui. Malgré quelques tempêtes sur notre route, qui ne sont jamais venues nous éloigner, malgré quelques grosses crises dont j’en suis le responsable, il est incroyable de voir les deux caractères complètement à l'opposé que l’on a, mais qui savent si bien se compléter. Je ne dis rien, je me contente d’un regard en sa direction, d’arquer un sourcil, peu en accord avec ce qu’il vient de me dire, pour le laisser continuer, se reprendre, m’expliquer un peu plus le déroulement de sa soirée achevée bien plus tôt que prévue. Son changement de Malka à Melech, malgré les années continues de le poursuivre, quand bien même il soit encore en pleine transition, qu’il est besoin de s’injecter de la testostérone dans le corps. Il est bien sur ce sujet le problème, sans doute son changement d’identité, mais principalement l’endroit où il se trouve son traitement, comment il arrive à se le procurer sans conseil médical derrière. Manette dans la main, je suis en train de fermer mon jeu, pour en éteindre le console, je sais que pour ce soir, je ne vais pas y rejouer. Mon regard est en train de suivre ce que je suis en train de faire, mais je n’en oublie pas Melech, je continue de l’écouter me parler, je continue de l’écouter m’expliquer, avec tout le caractère qui le décrit. Je me permet de rester silencieux lorsque l’émotion se trouve si forte dans le son de sa voix, qu’il en vient à s’arrêter net, je me laisse simplement aller à mes iris qui reviennent sur lui. Je n’ai pas conscience que mon silence peut-être pesant, que mon regard seul peut-être déstabilisant, ou peut-être que oui, j’en ai conscience, mais ça ne m’empêche pas de changer ma réaction. Je veux que Melech lâche ce qu’il a sur le coeur, il est tant qu’il ne soit plus dans le contrôle, qu’il arrête de chercher ses mots et rester dans le politiquement correct, uniquement pour faire plaisir à tout le monde. Nous y sommes ! Manette posée dans un coin de la table basse avec la télécommande, je me laisse à venir m’asseoir sur le bois, posant mes avants bras sur mes jambes, joignant mes mains l’une avec l’autre. « C’est ton corps. » Dis-je avec les yeux en direction de mon ami, d’une voix sur de ce que je suis en train de prononcer. « Tu dois des comptes à personne, c’est ton choix et ta décision, soit on te soutien, soit on s’écrase, ce n’est pas plus compliqué que ça. » J’ai mit suffisamment de temps à comprendre une telle chose, dont Melech en a fait les frais, à l’époque sous les traits de Malka, cette fille bien différente des autres et le centre des railleries et du harcèlements de gros bras, n’attendant qu’à être remis à leurs places. « Qu’est-ce qui les dérange au juste : Que la testostérone que tu prends ne soit pas prescrite ? » C’est bien un fait qu’il a évoqué en m’expliquant la situation, mais j’ai besoin de savoir. « Ou justement que tu prennes de la testostérone ? » Mon regard ne vacille pas, comme le son de ma voix, je continue de regarder l’un de mes meilleurs amis, à la recherche de réponse de sa part, à la recherche de le faire parler, parce qu’après sa soirée, c’est bien de ça dont il a besoin, tout relâcher.
playing kings and playing peasants, do we get what we are owed? an eagle comes and talks of failure, a rabbit offers up its throat. will they buy even our breathing, a river strangled by a damn? less than one percent are taking so tell me who dries up this lands. it worse to see no future? is it worse to be afraid? and then we are like lions, pumping fire in our veins. we are born in perfect hunger, we are born with perfect need. and then we are like lions, we are baring all our teeth
Le jeu vidéo de l'interlocuteur qui a vite été abandonné à son profit, le geste qui lui réchauffe un peu le coeur, de compter suffisamment pour qu'on compte apparemment lui accorder autant de temps. Pas moyen de savoir si la progression est sauvegardée, une ignorance totale de ce que à quoi il peut bien être en train de jouer, Melech qui n'a pas grandi avec la culture habituelle des garçons américains et qui vit avec tous les jours, souvent des sourires ou des tentatives de répondre par ce qu'il a déjà entendu ailleurs pour passer de façon plus transparente, le perroquet qui s'est habitué. Les quêtes médiévales qu'il n'a toujours pas vraiment pigé, comme le fait de savoir quels boutons utiliser, la force des choses et des assignations de genre qui l'ont naturellement conduit à apprécier des choses plus féminines parce qu'on lui a présenté, et Mav qui avait annoncé que ce n'était pas trop tard pour apprendre d'autres choses, mais pour qui tout avait toujours été plus naturel, plus évident. Pour Mav, le médecin qui s'était trompé à la naissance avait fait une redoutable erreur, et pour Melech peut-être aussi, mais bien différente ; dans les attitudes bien plus timide, moins marquées - peut-être qu'il n'avait pas eu si tort que ça, au final.
Le silence s'est fait et on dirait qu'il a entouré tout Brooklyn d'un air cotonneux, le métro qu'on entend à peine derrière les fenêtres de l'appartement, Mael qui est à peine mieux loti que les Hirschel dès qu'il s'agit de se confronter à la pluie et aux sons dont elle multiplie les effets. Et une impression de sécurité qui a mis du temps à s'acquérir mais qui est définitivement là pour rester, Mael qui s'est encore une fois improvisé famille malgré lui quand la sienne a failli. Les mots sont durs, mais le sursaut est nécessaire, il se doute. Et le plus grand n'a tort sur aucun sujet. — Je n'ai aucun papier à présenter, si je devais aller voir un médecin. Je n'ai aucun moyen de savoir ce qu'on a pu me faire avant, par où il faudrait commencer si par exemple on voulait réparer quelques choses. Sûrement que pour quelques choses c'est complètement fichu, d'ailleurs. Je ne peux pas me rendre chez un toubib et lui dire que je ne sais absolument rien de ma vie, je suis censé avoir vingt-deux ans, pas six. Et j'ai pas envie de leur donner une excuse de se servir de moi comme d'un cobaye non plus. Un arrêt, l'air défait, l'impression de donner des coups de pied dans une porte ouverte, Mael qui malgré ses débuts est désormais convaincu de sa légitimité et qui le suivra, le débat qui devient nul et l'impossibilité de comprendre pourquoi ce n'est pas le cas pour tout le monde ailleurs à mesure qu'il en déroule les arguments. — Ils le savent, que je n'ai aucun papier, que ce serait impossible de voir un médecin en connaissance de cause. Ils savent rien non plus, enfin c'est ce qu'ils disent, j'ose espérer qu'ils ne mentent pas dessus.
Melech qui s'assoit finalement sur le canapé après avoir interrogé des yeux son interlocuteur sur son droit à le faire, les doigts qui se croisent pour se tordre sous le coup de l'anxiété, la pulpe des index à peine consciemment pincée alors que ses épaules deviennent lourdes et que ses joues le brulent d'un feu triste et amer, le plus jeune qui a promis de ne pas verser une larme pour rien après trop l'avoir fait. — C'est la testostérone, le problème, pas l'ordonnance. C'est que je prenne des décisions qui leur échappe sans consulter la terre entière juste pour un petit truc. Mon père a dit qu'on ne changeait pas le corps qu'"on" nous avait créé, mais ça n'a dérangé personne quand j'étais trop jeune pour avoir un avis sur ce que j'aurais pu en faire. Parce qu'avoir des projets sur son corps pour le rendre joli, c'est de la vanité. Et que c'était pas prévu que je m'en sente un jour propriétaire. Une inspiration plus profonde que les autres sur un rythme déjà saccadé, Melech qui laisse défiler sa pensée sans vraiment l'analyser, les émotions à vif et derrière une sincère utilité. — S'il y avait une seule chose qui aurait pu contenter tout le monde, je l'aurais fait. Même arrêter ça ne conviendra pas à certaines personnes de la même façon, j'en ai assez mangé plus jeune, tu sais très bien que je pourrais pas être une fille, le mythe n'a jamais fonctionné. Le douloureux souvenir qui ne peut pas encore se dissocier de la responsabilité de son ami, même si des progrès immenses ont été réalisés, ses paroles comme celles des autres encore bien ancrées dans une mémoire qui n'a jamais connu de grandes difficultés. Elle peut pas m'plaire, et c'est tatoué sur la peau, parce que c'est plus que de l'amour ou une quelconque attirance, c'est Melech qui a toujours échoué à se faire accepter. — Je suis tellement fatigué. Plus ça va, pire c'est, et quoi que je fasse, ça contrarie quelqu'un. Le plus jeune qui a toujours existé pour satisfaire et qui se retrouve coincé.
(c) princessecapricieuse
pardoooon pour mon retard j'étais en partiel je vais être plus actif maintenant!
nightgaunt
