(+ 18, meghonel) we can put the blame on the hormones.

Jamais tu n’aurais pensé que la soirée prendre cette tournure. En débarquant avec ta caisse à outils, tu pensais jouer à Bob le bricoleur, rafistoler quelques tuyaux et mouiller ton t-shirt en un tour de clé anglaise. Mais la tournure de la soirée est loin d’être déplaisante, au contraire. Tu jubiles de l’intérieur, constatant que la blonde est réceptive à ce deuxième baiser échangé. Durant ces secondes, tout s’est comme arrêté autour de vous. Les grains de poussière sont restés en suspend, tandis que le verre présent dans les mains de Meghan a déversé son liquide sur sa robe. La pression de vos lèvres a rendu la jeune femme amnésique. Ses doigts se sont détachés du verre pour venir enlacer ton cou. Découvrant l’ampleur des dégâts, tu te dégages, et l’aides à se relever. « Tu l’as fait exprès, ce n’est pas possible. » Lui dis-tu en riant, tandis qu’elle t’offre son dos. Et tu ne viens pas te faire prier pour l’aider à détacher sa fermeture éclair. Tu prends ton temps pour la faire descendre, savourant ce moment. Tu sens que ça va être ton jour, que rien ne viendra se mettre en travers de votre chemin. Tout se déroulera sans encombre. Étrangement, la peur que tu avais au ventre jusqu’à présent, disparaît. Tu ne crains pas d’avoir des spermatozoïdes super puissants, de super-héros. Tu n’y penses pas quand tu fais glisser les bretelles des épaules de Meghan et quand la robe tombe délicatement au sol. « Étrangement, je … » Les mots restent en suspens, incapables d’être formés sous un regard émerveillé. Les femmes, de si jolies créatures aux formes savoureuses. Tes yeux ne peuvent se décoller de ce corps que tu as si souvent vu auparavant. Les formes sont plus charnelles. La blonde te fait face dévoilant son corps sous de la lingerie. Tes yeux s’attardent sur cette poitrine généreuse, bien plus pulpeuse que dans tes souvenirs, puis descendent sur son ventre arrondi sous la présence de la petite. Tes genoux viennent à nouveau se mettre au sol. « Coucou princesse. » Tes mains viennent doucement se poser sur ce ventre bien rond, le caressant de façon circulaire. Tu sais que ça pousse légèrement ta main, ce qui te décoche un sourire amusé. Elle m’a frappé. Penses-tu, fier de l’action de la petite. Et tu te relèves, reportant ton attention sur celle qui t’intéresse d’autant plus. L’une de tes mains glisse dans le bas du dos de la blonde, la rapprochant un peu plus de toi. Tu te fous de savoir qu’elle se retrouve en sous-vêtement au beau milieu du salon, que le sol est trempé et que possiblement Eris peut débarquer. T’es dans ton monde, bien heureux.

Elle pourrait très bien se mettre à pleurer seulement parce qu’elle a renversé son verre. Avec les hormones, tout est possible. Mais après ce baiser, elle n’y pense même pas. Trop heureuse, trop excitée par la suite. Un peu de jus de fruits sur sa robe et son canapé, ça n’a rien de dramatique. Au contraire, elle saisit l’excuse pour demander à Leo de lui retirer sa robe. Elle aurait pu en faire exprès, c’est vrai. Ç’aurait relevé du génie, alors elle n’y avait même pas pensé. Elle frémit en sentant les doigts de Leo sur ses épaules, qui font descendre ses bretelles. Puis sa robe se retrouve au sol, et elle sent le regard de son ex sur son corps. Aime-t-il ce qu’il voit ? Avec ce ventre et les vergetures un peu partout sur son corps, Meghan se dit parfois qu’elle est bonne à mettre au grenier. Et pourtant, elle voit du désir dans le regard de Leo, qui ne parvient pas à finir sa phrase. Et ça réchauffe autant que son cœur que son bas ventre. Ça lui avait manqué. A genoux devant elle, il pose ses mains sur son ventre dans un geste tendre. Lui qui s’inquiétait de la santé du bébé, elle peut voir dans ce geste tout ce qu’il fait pour elle depuis des mois. Il est là, bien plus qu’il ne l’a jamais été. Elle n’aurait pas pensé que sa grossesse pourrait les rapprocher, et pourtant. Meghan sourit quand elle sent le bébé remuer un peu dans son ventre. Elle peut voir le bonheur dans le regard de Leo et à cet instant précis, elle se fiche bien d’être en sous-vêtements, de ne pas se sentir séduisante ou même qu’il ne soit pas forcément le père. Il se redresse et passe ses mains autour de son corps. Meghan pose une main sur sa hanche, qui glisse rapidement sous son t-shirt. L’autre vient se poser dans son cou. Elle aime beaucoup trop la façon dont il la regarde. Comme si c’était la première fois. Comme si elle était la seule. Elle se penche doucement pour venir lier leurs lèvres. Un baiser doux pour commencer, puis qui se fait plus pressant. Elle se rapproche un peu plus de lui, mais est vite coincée par son ventre. Mais peu importe, elle continue de l’embrasser, alors que ses doigts profitent de la chaleur de son torse, de son dos. Et puis, aidée de son autre main, elle relève son t-shirt. Ecarte son visage seulement pour finir de le retirer. Etincelle dans son regard, elle sourit en le regardant. « Ma chambre ? » Sans doute que son impatience est visible. Mais elle n’a pas envie de faire semblant. Leonel sait ce qu’elle veut, et il y a bien trop longtemps que personne ne l’a touchée pour qu’elle soit patiente. La main dans celle de Leo, ils prennent la direction de sa chambre. Il connait le chemin, il y a monté quelques meubles. Y compris le berceau, qui sert de placard pour ce que Meghan ne sait pas où ranger. « Il tient toujours debout. » Dit-elle en désignant le meuble. « Tu fais vraiment un bon bricoleur. » Et pas seulement parce qu’elle trouve ça sexy. Elle revient contre lui, ses bras autour de son cou et l’embrasse à nouveau. Sensation qui lui a terriblement manqué. Tout comme les mains de Leo sur son corps. Et tout le reste qui va suivre. Partagée entre ce bonheur qu’elle ressent grâce à la tendresse dont ils font preuve et ce désir qui va la rendre folle.

Malgré tes envies, ton manque, ton corps résiste depuis longtemps aux corps désireux des femmes. L’arme ne pointe pas, peureuse de tirer un coup gagnant. Pourtant, avec Meghan, tout change. C’est soudain, sans calcul de ta part, incapable de penser à quoi que ce soit. Tu la désires trop, toi qui te sens finalement puissant. Un frisson parcourt l’ensemble de ton corps quand la blonde fait glisser sa main sous ton t-shirt de plombier. Le contact de sa main sur ton torse t’arrache une sensation que tu n’as pas sentie depuis des mois. Heureux de sentir la moindre parcelle de ton corps. Son autre main vient te prendre par le cou, vous approchant d’avantage lorsque vos lèvres viennent à nouveau se presser, de façon plus passionnée que la dernière, plus savoureuse. Sans le ventre bien arrondi de la jeune femme, vos corps s’entrelaceraient à la perfection. Tes mains caressent le bas de son dos, glissant parfois sous la dentelle de sa culotte afin d’y sentir la chaleur de son fessier, sa douceur. La sensation de ton t-shirt qui se relève doucement de tes pensées enivrantes. Sans regret, vos lèvres viennent à nouveau à se séparer, permettant à Meghan d’enlever ton haut. Bras au-dessus de ta tête, tu lâches son corps pour dégager ton t-shirt et le voir rejoindre la robe souillée de ton ex. Une main sous son menton, tu la regardes toujours autant admiratif. Et tu penses à ce que tu as perdu, il y a des mois : regret. D’un sourire malicieux, tu acceptes sa proposition, la suivant main dans la main jusqu’à sa chambre. Tu ne résistes pas, trop à heureux de la situation qui se présente à toi.
Rien n’a vraiment changé, mise à part cet entassement d’affaires dans le landau que tu as gentiment monté. Elle te complimente avant de revenir dans tes bras, t’embrassant encore une fois. Ton torse nu sent la peau de Meghan contre lui. Et tu te fous de savoir qu’un ventre abritant un être vienne se presser entre vous deux. « J’y ai mis de la colle ultra forte. » Lances-tu ironiquement entre deux baisers. Tes mains remontent le long de son dos, atteignant les agrafes de son soutien-gorge que tu défais de tes deux mains habiles. Trop encombrant, tu fais descendre ses bretelles le long de ses bras, ne détachant pas une seconde la pression de tes lèvres contre les siennes, augmentant d’un cran de plus la chaleur de la pièce. Tu ne peux lui résister, sentant ton membre être en accord avec ta tête, revenir au galop, se sentant à l’étroit dans ton jean. Doucement, son sous-vêtement tombe au sol, découvrant sa poitrine généreuse. Tu ne la remarque pas dans l’immédiat, effleurant du bout de tes doigts sa colonne jusqu’au bas de son dos. Le souffle plus rapide, tu sens cette envie partagée, cette passion qui se dégage entre vous. Et tu ne peux garder plus longtemps ce pantalon.

Contre Leo, ses mains sur son corps, sa peau contre sa peau, ses lèvres sur les siennes, elle a l’impression que chaque cellule de son corps s’éveille. Elle en crève d’envie et tout ça lui fait bien trop de bien. Mélange de plaisir et de cette envie insatiable. Elle en veut plus. Elle le veut lui. Tout son corps le désire, et elle se presse autant qu’elle le peut contre son torse nu, l’embrasse avec avidité. Ça semble nouveau et, à la fois, comme si de vieilles habitudes revenaient. Elle sent les doigts de Leo dans son dos, son soutien-gorge qui ne tient plus. Elle frémit quand elle fait glisser le bout de tissu sur ses bras, chaque contact réveillant encore un peu plus son désir. Elle ne cesse de l’embrasser, écartant à peine ses lèvres quelques secondes le temps de reprendre son souffle. Sa main descend un peu plus dans son dos, glisse sous la lisière de son pantalon. Elle n’a pas envie d’être patiente. Pas aujourd’hui. Alors sa main arrive devant et commence à défaire sa ceinture. Sauf qu’une seule main n’y suffit pas, alors l’autre quitte son cou et ses baisers se font un peu plus espacés, juste le temps qu’elle réussisse à baisser sa braguette. Souriant contre ses lèvres, ses doigts se font aventureux et viennent sentir la bosse sous son boxer. Comment ne pas être flattée ? Sa main libre remonte, se pose sur sa joue alors qu’elle l’embrasse à nouveau avec plus d’intensité. Et presque instinctivement, elle recule, entraînant Leo avec lui. Elle pourrait très bien tomber mais elle prend son temps, attend de rencontrer le bord du lit pour s’arrêter. Là, seulement vêtue de sa culotte, elle s’assoit et relève la tête vers Leo, consciente du regard qu’il pose sur son corps dénudé. « Tu es encore trop habillé. » Et, sans tarder, ses pouces glissent dans les passants de son jean, et le font descendre. Il n’a pas changé et quelque part, c’est rassurant. Et tout autant effrayant. Mais là, il n’y a plus que son bas-ventre qui réfléchit pour elle. Et tant pis si elle regrette plus tard. Tout ce qu’elle veut, c’est qu’il soit en elle. Tout ce qu’elle veut, c’est le retrouver.

Son soutien-gorge à peine enlevé, Meghan vient détacher ton pantalon, lâchant légèrement cette pression qu’il y a entre vous. Sa main vient sur ton entre-jambe, sur ton super pote qui ne tient plus en place, tant le désire est palpable.  Tu sens qu’elle est flattée, souriant rapidement entre deux baisers.  Tu n’as pas envie de parler.  Seuls les bruits de vos souffles et de vos baisers se font entendre.  C’est silencieux, bien plus qu’à votre habitude.  Et la tension palpable, augmente d’avantage lorsque Meghan vient poser une main sur l’une de tes joues et t’embrasse avec plus de passion.  Un frisson te parcourt, engendrant une sorte de pulsion que tu dois contrôler.  Elle t’entraîne vers le lit.  Tes lèvres quittent alors les siennes pour vers son oreille, puis embrasser son cou tandis qu’une de tes mains remonte dans ses cheveux.  Atteignant le lit, la peau de la blonde s’écarte de la tienne pour venir s’asseoir sur le bord.  Débous, tu la regardes avec un air malicieux, ne ratant pas une seule seconde du spectacle qui t’es offert.  Tu la contemples dans sa totalité, renversante, voilà le mot qui te vient tandis qu’elle te juge trop habillé.  « Je vais pas te mentir, j’ai chaud.  » Les doigts de la blonde viennent prendre les passants de ton pantalon, afin de le faire glisser jusqu’au sol.  Ton pied-droit vient maintenir le talon de ton autre chaussure, la dégageant de ton pied gauche.  Puis tu en fais de même avec l’autre pied, envoyant valser tes chaussures, afin de dégager ton pantalon qui bloque tes pas.  Impatient de pouvoir à nouveau la sentir contre toi, peau contre peau.  La pénétrer pour sentir sa chaleur et voir son visage crier de plaisir sous vos battements de reins.  T’enlèves le dernier vêtement qu’il te reste sur les fesses, apparaissant nu comme un verre, ton sexe à l’air déjà bien excité par la connexion qu’il y a entre vous.  Tandis que tu te penches, tu embrasses à nouveau langoureusement Meghan, prenant son visage entre tes mains.  L’entremêlement de vos langues ne te rappelle pas vos anciens moments doux passés l’un avec l’autre.  Tu remontes doucement ton ex dans le lit, vous allongeant l’un à côté de l’autre.  Tu continues à l’embrasser, glissant tes lèvres le long de sa nuque jusqu’à sa poitrine que tu viens prendre entre tes mains.  Tu l’embrasses généreusement et t’attarde plus longuement sur l’un de ses mamelons que tu titilles.  Adieu le mec qui se sentait bloqué, c’est le retour d’un Leonel sûr de lui.

Il a chaud. Ça tombe bien, elle aussi. Elle a du mal à croire qu’ils sont vraiment en train de faire ça, et pourtant, elle l’imagine depuis quelques temps. Elle y pensait sans qu’elle ne puisse rien y faire. Mais finalement, Meghan ne regrette absolument pas d’avoir eu ses idées folles. Comment pourrait-elle le regretter quand, à peine séparée de lui pour l’aider à finir de se déshabiller, le contact avec Leo lui manque déjà ? Impossible. Son jean au sol, il ne tarde pas à dévoiler son érection déjà probante. Quoi de plus flatteur pour Meghan, qui doutait de l’attirance qu’il pourrait avoir pour elle ? Elle ne doute plus maintenant, surtout pas avec le regard qu’il pose, lui aussi, sur son corps presque nu. Il se penche vers elle et revient l’embrasser. Un baiser profond, qui agite la future maman jusqu’au plus profond de son être. Elle remonte un peu sur le lit, guidée par Leonel, et bascule naturellement sur le côté. Elle avait pourtant réfléchi à tout ça, aux positions possibles avec son ventre, mais là, elle ne réfléchit plus. Et tout se fait pourtant naturellement. Ses mains dans le dos de Leo, elle caresse son épiderme, descend parfois jusqu’à ses fesses. Mais à vrai dire, elle est plus concentrée sur les lèvres de son ex qui descendent dans son cou, réchauffant chaque parcelle de peau qu’il embrasse. Réveillant encore plus l’envie qui la dévore déjà. Et quand il arrive jusqu’à sa poitrine, c’est presque une consécration. Elle lâche un gémissement bruyant. Sa poitrine est beaucoup plus sensible depuis quelques temps, mais ça n’est en aucun cas un problème. Au contraire, ça l’excite même encore plus. Ce que Leo doit sentir, parce qu’il s’attarde encore plus sur un de ses tétons, déjà bien dur. Elle laisse les soupirs quitter ses lèvres, bien trop heureuse de ressentir tout ça. Son cœur s’agite, son dos se courbe un peu plus, comme pour offrir sa poitrine aux lèvres délicieuses de Leo, alors que ses mains continuent de caresser son dos, lascivement.

T’entends ses bruits désirs. Sens ses mains caresser ton dos sous tes pressions de lèvres, tes passages de langues sur son téton qui se durcit sous le plaisir qu’elle éprouve. Et tu remontes ton visage allant lui voler un énième baiser, tandis l’une de tes mains glisse le long de son corps jusqu’à sa hanche que tu presses sous l’envie irrésistible d’aller plus loin encore. Tu cèdes à cette envie que vous retenez tous les deux depuis bien trop longtemps. Tes doigts se faufilent sous la dentelle de sa culotte, caressant délicatement son flanc tandis que ton autre main fait le tour du cou de Meghan pour à nouveau aller entrecroiser tes doigts dans ses cheveux. Les souffles se vont plus intenses quand tes doigts malicieux quittent, descendant de manière sûre jusqu’à l’entrejambe de la jeune femme. Sous sa culotte, c’est chaud, on peut y deviner le désire puissant que ressent Meghan. Finement, ton index excité son clitoris, alors que ton autre main vient resserrer davantage son emprise autour de ses mèches de cheveux. Tu ne penses pas une seule seconde à ce ventre qui vous sépare. Vous empêcher d’être complètement collé l’un à l’autre. Le désir obstrue ce détail qui t’effrayait lorsque la jeune femme t’a fait comprendre qu’elle avait envie de renouveler vos anciens ébats sexuels. Ta main quitte sa chevelure, au même titre que ton autre main. Tu te relèves, écartant ton visage de ton ex, et prends son sous-vêtement entre des doigts, et l’enlèves en un clin d’œil. Envoyant valser la culotte à l’autre bout de la pièce. Tu te glisses entre ses jambes, une main appuyée sur le matelas, l’autre revient retrouver la chaleur du pubis de la blonde pour que deux doigts viennent finalement la pénétrer. A moitié au dessus d’elle, tu l’observes te désirer, jouir légèrement, sans se retenir. Tu souris heureux de l’effet que tu lui procures, et tu embrasses son ventre comme pour l’avertir que la partie de jambes en l’air va véritablement commencer. Tu te fous du préservatif. Et n’y pense pas une seule seconde. Elle est clean, tu es clean, et elle est enceinte. Vous ne courez aucun risque. Après plusieurs va-et-vient, tes doigts sortent d’elle, humides. Et c’est finalement, ton sexe qui entre dans la place. Se faufilant aisément. Un léger bruit de soulagement, de délice sort de ta bouche. Des mois que tu attendais ça. Tes mains viennent prendre par les hanches, tandis que ton flanc se rapproche du sien, vos sexes parfaitement emboîtes l’un dans l’autre.

Elle n’en peut déjà plus. Son souffle est court, sa peau parait sensible absolument partout. Est-ce la grossesse ou le fait que ça soit Leo et qu’il lui ait manqué ? Sans doute un peu de tout ça. Il délaisse rapidement sa poitrine, et elle pousse un léger grognement, rapidement coupé par le baiser que pose Leo sur ses lèvres. Et quand elle recommence à grogner, c’est parce qu’il glisse sa main sous sa culotte, et appuie pile là où il faut. Elle ne retient pas ses gémissements, bien trop heureuse de ressentir tout ça. Elle gémit contre les lèvres de Leo, ses doigts s’enfonçant un peu plus sur son dos. Elle se laisse faire, entièrement enivrée par ce qu’il lui fait déjà. Il se redresse et elle bascule sur le dos lorsqu’il fait descendre son dernier vêtement. Le balance à l’autre bout de la pièce avec un sourire. Elle rit, heureuse de le voir ainsi. De le retrouver. Rire bientôt coupé quand il revient près de son intimité et ne tarde pas à y glisser ses doigts. Son bassin remue automatiquement, ses jambes se plient un peu et elle renverse sa tête vers l’arrière. Elle est sans doute faible, mais Leo sait s’y prendre. Il la connaît, malgré le temps qui a passé. Et déjà, elle jouit un peu, se laisse aller au plaisir qui l’envahit. D’une de ses mains, elle attrape le barreau du lit derrière sa tête, et remue à nouveau le bassin pour en demander plus. Mais ce ne sont pas de ses doigts qu’elle a envie, aussi plaisants soient-ils. Il doit le comprendre, puisqu’après un baiser posé sur son ventre, il change de position. Ses doigts quittent son sexe, pour être remplacés par celui qu’elle attendait. Pas besoin d’être plus patients, elle ne tenait déjà plus. Il s’enfonce doucement, alors qu’elle gémit encore son plaisir. Elle ne compte pas être discrète. Pas aujourd’hui. Elle veut juste profiter de lui, de ce moment de plaisir retrouvé. Et il s’emboîte parfaitement en elle. « Putain… » Soupire-t-elle. Elle se redresse sur un coude, et passe son autre bras dans le cou de Leo pour l’embrasser. La position n’est pas des plus confortables, mais elle en avait envie. Voulait sentir encore plus cette connexion qui se fait entre eux. Ce n’est que quand il donne un premier coup de rein qu’elle se laisse retomber sur le matelas, sentant déjà les prémices de ce plaisir si spécial, qu’elle connait bien et qu’elle a pourtant l’impression de redécouvrir entièrement.

Elle aime ce que tu lui procures, cette sensation qui parcourt son corps lorsque tu la touches. Tu ne rates pas une miette, sens ses doigts s’enfoncer un peu plus dans ton dos quand tes doigts viennent la chatouiller, la pénétrer. Tu souris davantage quand elle soupire un putain lorsqu’elle sent ton sexe entrer en elle, prendre possession des lieux. Tu ne pouvais pas mieux dire. C’est un soulagement, le début d’un instant qui restera gravé. A genoux entre ses jambes, tu profites de cet instant, l’embrasses quand elle se redresse à moitié, un bras autour de ton cou. Vos lèvres pourraient rester collées l’une contre l’autre, mais cette envie de donner des coups de reins est plus forte. Au premier coup que tu donnes, Meghan se balance en arrière savourant pleinement de ce moment. Tu la connais, n’as pas oublié ce qu’elle aimait. Et tu fais des va-et-vient, tantôt caressant son ventre, la tenant fermement par les hanches, tout en contractant les abdos. Ton corps frémi sous vos frappements de peau. Une sensation de bien-être se propage tout en toi, s’exprimant par des petits râlements, des souffles. Et le contact de ton torse nu contre sa poitrine te manque. Tu veux l’embrasser, sentir tout son corps contre toi. Tu te penches en avant, t’allongeant à moitié contre elle, embrassant son cou avec une main sur sa poitrine. Le rythme se fait plus doux, mais ne se relâche pas pour autant. Il n’en fallait pas plus pour te clouer le bec, te réduire au silence. Il n’y a aucune hésitation, aucune angoisse, tu fais le vide et ne penses qu’à elle. Accoudé d'un bras sur le matelas, l'autre main vient soulever une des jambes de Meghan, sentant d'avantage de frisson quand ton sexe vient à entrer encore une fois en elle. Il y a comme une impression de sauna, mais la chaleur ne vous arrête pas. T'accélères légèrement le rythme.

Leo parfaitement imbriqué entre ses cuisses, elle est bien. Après un baiser qui lui semblait presque nécessaire, elle se laisse retomber, incapable de faire autre chose que de gémir face aux assauts de son ex. Il vient en elle, se retire pour mieux y revenir, parfois brusquement. Leur bassin s’entrechoquent, et chaque friction la fait gémir un peu plus. Il a toujours su comment le faire décoller et semble ne rien avoir oublié. Peut-être qu’elle décolle encore plus vite et plus fort que d’habitude. Elle n’en sait rien. C’est trop bon pour qu’elle puisse réfléchir, ou même comparer à des souvenirs déjà lointains. Ce qui compte, ce n’est ni leur passé, ni leur avenir incertain. Tout ce qui importe, c’est ce plaisir qu’elle désirait tellement. Cet homme qui fait battre son cœur toujours plus vite, qui la fait vibrer de plaisir. Elle frémit en sentant davantage de contact entre eux. Son ventre complique tout ça, mais elle s’en fiche. Elle sent ses lèvres dans son cou, sa main sur son sein. Et Meghan, elle glisse ses mains dans son cou, dans ses cheveux, pressée de le toucher, de ne pas le lâcher. Ses doigts s’enroulent dans ses mèches de cheveux alors qu’il va-et-vient en elle, un peu plus doucement. Ce qui ne retire nullement au plaisir qu’elle ressent. Au contraire. Sa jambe soulevée par Leo, elle la pose au-dessus de lui, appuie sur son fessier quand il glisse à nouveau en elle. Sous ce nouvel angle, elle gémit à nouveau alors qu’il touche pile l’endroit qu’il fallait. Et avec ce rythme à nouveau soutenu qu’il lui impose, elle se sent partir de plus en plus dans les affres du plaisir. Elle ne retient plus rien. Ni les mouvements de son corps, qui suivent ceux de Leo. Ni les cris qu’elle pousse. Ni ses doigts qui tirent doucement ses cheveux. Elle ne retient plus rien, perd tout contrôle alors qu’elle se sent exploser dans un orgasme rapide mais tellement bon. Incomparable. Elle crie son plaisir alors que son corps se tend, que son intimité se resserre autour de Leo. Tout parait tellement parfait. Juste ce qu’elle avait imaginé. Mais en tellement mieux.