(+ 18, meghonel) we can put the blame on the hormones.

Main sur son ventre, la blonde arrête de se malaxer sa poitrine généreusement garnie pour venir entremêler ses doigts aux tiens. À nouveau elle vient t’embrasser, pressant délicatement ses lèvres sur les tiennes. Vous ressemblez à ces couples heureux, prêts à devenir des parents comblés. Parfois, tu te surprends à vous imaginer de la sorte, songes à former à nouveau avec elle un duo complice. Elle se dégage stoppant ton rythme plus lent afin de te bousculer sur le dos. Sourire aux lèvres, elle te regarde avec désire. Une jambe te chevauche, une main s’empare de ton sexe le guidant à nouveau dans elle. Sous un gémissement de plaisir, plaisir de la retrouver, de sentir ton pénis être caressé de la sorte. Tu fermes les yeux, te mordilles les lèvres avant d’admirer ce spectacle qui te fait jouir un peu plus encore. Des yeux, tu la dévores, observes la moindre parcelle de son corps. Tu te laisses faire, ressens une autre sensation sexuelle. Différente et aussi plaisante. Tu caresses ses délicates cuisses, profites de sa peau douce qui glisse sous tes paumes. Corps en chaleur, tu transpires plus encore. « T’es splendide.. » Phrase laissée en suspend pour garder cette concentration nécessaire à la durée de vos ébats. Tu n’as pas envie que ça se termine aussi rapidement. Tout ça t’a bien trop manqué. T’as peur de ne plus pouvoir retrouver cette émotion. Ta poigne remonte le long de ses hanches et presses fermement ses fesses entre tes doigts. T’aimes qu’elle prenne les devants. Le fait qu’elle exprime pleinement son désire pour toi, qu’elle s’agite de manière aussi sensuelle sur toi. T’as l’impression de te faire à nouveau dépuceler, de découvrir ce qu’est le sexe, une union parfaite entre deux êtres. C’est là que tu comprends, tu n’as plus personne d’autre en tête. Il n’y a qu’elle. À l’époque où vous sortiez ensemble, il y avait encore Jordan. Elle était encore trop présente dans ta tête, t’empêchant de pouvoir t’impliquer dans une autre histoire. Tu ne cherches pas d’excuse, t’étais maître de toi-même, mais tu n’as pas voulu t’impliquer.

Il n’y a pas de mot pour décrire tout ce qu’elle ressent. Ce plaisir intense. Ce bonheur qu’elle ne maîtrise pas. Cette impression que tout est à sa place. Là, dans les bras de Leo ou au-dessus de lui, elle est à sa place. Et cette place, elle se surprend à vouloir la garder. A vouloir y rester. Pourtant, elle s’était convaincu que ça ne serait qu’une partie de jambe en l’air. Une façon de satisfaire sa libido devenue ingérable. Mais il y a toujours une part d’elle qui se demande ce que ça pourrait donner. Si Leo et elle pourraient former une famille. Cette famille qu’elle désire tant. Il n’y a pas de mots pour décrire tout cela. Ni même aucune pensée. Alors Meghan choisit de ne rien dire. Les seuls sons qui lui échappent sont des gémissements. Un peu plus fort quand Leo la complimente, lui faisant oublier de respirer pendant une seconde. Une seconde bien trop longue au vu des efforts qu’ils font depuis tout à l’heure. Les mains de son ex sur ses cuisses, ses fesses, accompagnent le bassin de Meghan. Elle bouge doucement, jusqu’à trouver l’angle idéal. Ses mains se posent sur son torse alors qu’elle se soulève, puis redescend plus rapidement. Elle réitère la même opération, au rythme le plus rapide qu’elle est capable de tenir. Ses yeux se ferment par moment, sous le coup du plaisir, mais la plupart du temps, elle essaye de maintenir le regard que Leo pose sur elle. Elle a l’impression d’être surpuissante, comme jamais elle ne l’a été. D’être la seule femme au monde. Et qu’il est le seul aussi. Elle est bien trop heureuse. Et cette sensation la pousse à accélérer encore un peu plus, faisant glisser le sexe de Leo de plus en plus vite en elle, de plus en plus profond. Et elle s’approche toujours plus du bord, de l’extase. Ce moment qu’elle retarde autant qu’elle le peut, pour que l’explosion soit encore plus belle.

Bruits de désir, d’un matelas qui bouge au rythme de vos déplacements, le silence est vaincu par vos deux corps qui se retrouvent à nouveau. T’aimes ses petits déhancher qu’elle exerce sur toi. Elle ondule son corps tandis que tu ressens la chaleur humide de son vagin contre ton pénis dur comme une barre de fer. Sensation intense, plaisir indéfinissable, relation qui se veut être sans fin. Position parfaite, la blonde pose une main sur ton torse moite sous la transpiration de vos ébats. Puis le haut de son corps vient à faire des mouvements de haut en bas. Sensation différente, plus jouissive qu’à sa première position. Tu serres d’avantage la pression que tu exerces sur ses fesses. Les prends fermement entre tes deux mains. Tu pourrais exploser tant c’est intense en toi. Tu la laisses faire, continuer à vouloir vous faire du bien à vos deux corps, essayer de provoquer l’extase, le dernier feu d’artifice, celui qui vous en mettra plein les yeux. Elle accélère le mouvement, ferme les yeux sous tes gémissements continuels. Vous êtes comme connectés l’un à l’autre. Tu ne sais où porter ton attention, partagée entre le spectacle qu’elle t’offre et ce rythme qui s’accélère de plus en plus, exerçant une pression plus intense autour de ton sexe. Tu sais que tu vas craquer, que le bouquet final s’approche de battement en battement. Les mains remontant, le long de son dos, tu te redresses, l’embrasser passionnément et la bascules sur le dos tout en veillant à ce que vos corps restent parfaitement imbriqué l’un dans l’autre. Tu veux sentir tout son corps contre le tien. Appuyé sur ton avant-bras, tu t’allonges sur elle et entremêles les doigts de ton autre main dans le sien. Coup de reins plus fort. Tu continues de l’embrasser sensuellement et descends tes lèvres au niveau de sa nuque. Sous tes halètements, ton bassin frappe le sien vivement. Rythme accéléré, tu le sais, tu ne peux retarder plus longtemps ce point final. Tu franchis le bord de l’extase, stoppes tes halètements avec un gémissement nettement plus éraillé, libérant toute ta passion en elle.

De haut en bas. Puis de bas en haut. Son corps ondule au-dessus de celui de Leonel et chaque mouvement lui offre toujours plus de plaisir. Ce plaisir dont elle se laisse envahir, profitant de chaque friction de leur sexe imbriqué. Et c’est tellement bon. Ils ne se ménagent pas. Elle accélère le rythme et Leo resserre ses mains sur ses fesses. Elle sait que c’est elle qui lui fait tant plaisir, que c’est pour elle qu’il est aussi dur. Et elle se sent plus femme qu’elle ne s’est sentie depuis plusieurs mois, alors qu’elle s’abandonne aux plaisirs de la chair. Tout son corps se contracte de plus en plus, sentant l’orgasme arriver, essayant de le retenir aussi longtemps que possible. C’est le moment que choisit Leo pour remonter vers elle et l’embrasser avec passion. Sans doute commence-t-elle un peu à jouir, mais elle ne crie son plaisir que quand il la retourne sur le dos et reprend un rythme effréné. Elle répond à ses baisers ponctuellement, incapable de se priver de respirer bien longtemps. Et elle laisse libre cours à son plaisir. A cet orgasme intense et prolongé par les coups de rein que donne Leonel jusqu’au bout. Elle le sent la rejoindre, et leurs cris se font écho dans la chambre mal rangée. Et finalement, tout son corps se détend. Elle a l’impression de ne jamais avoir ressenti autant de choses pendant le sexe. Pourtant, la blonde n’en est pas à son coup d’essai. Mais là… elle n’a pas de mots. Elle l’embrasse doucement, tout en mêlant ses doigts à ceux de Leo. Elle a l’impression que tout son monde a été ébranlé. Et pas seulement par cet orgasme, même s’il y est pour beaucoup. Elle a l’impression que tout a été remis à l’endroit, que tout est dans l’ordre des choses. Et cette sensation, elle donnerait tout pour ne jamais la quitter. Mais le dire, c’est tout autre chose. Au lieu de ça, elle passe sa main libre dans ses cheveux trempés de sueur quand Leo s’allonge à côté d’elle. « Je crois que je vais bien dormir ce soir. » Elle préfère en plaisanter. Faire comme si tout ça n’était pas si important pour elle. Mais après tout, elle n’est même pas sûre de savoir démêler le réel des hormones. Comment pourrait-elle dire quelque chose ?

Ensemble, vous plongez dans l’extase, dérangeant le silence. Est-ce le meilleur coup de ta vie ? Très certainement. Tu penses ne jamais avoir ressenti cette sensation de manière aussi intense. Heureuse de ce deuxième round, elle t’embrasse à nouveau et mêle tes doigts aux tiens. Oui, cette fille tu l’apprécies plus que voudrais te l’avouer. Il y a quelque chose de fort entre vous. Bien plus qu’une connexion. Et si on venait à te demander si tu venais de coucher avec Meghan, tu hésiterais à dire que vous avez fait l’amour. C’est confus dans ta tête. Doucement, tu sors d’elle et viens t’allonger à ses côtés, épuisé par ce sport intense que vous avez réalisé. La blonde dis qu’elle dormira bien ce soir. Tu te mets à rire, et t’en connais un autre qui risque de rapidement sombrer dans les bras de Morphée. Si tu restes allongé ici, tu risques fort probablement de t’endormir. « C’est moi où ça n’a jamais été aussi … wouaah, je n’ai même pas de mot tellement c’était bon. » Tu passes un bras sous sa tête et l’attires vers toi, préférant prolonger un peu plus longtemps ce moment tendre. Tu tournes la tête vers elle et la regardes encore complètement nue. Tu caresses son bras du bout des doigts et réalises que tu dois aller chercher Martin. Tu te relèves légèrement et regardes l’heure affiché sur le réveil. « Oh merde ! » Tu fais un bond, poussant légèrement Meghan pour dégager ton bras. Tu sors du lit, et te précipites pour aller récupérer tes affaires. « Désolé, je suis vraiment à la bourre. » Tu sautilles pour remettre ton caleçon ainsi que ton pantalon. « Je pars comme un voleur, mais Martin m’attend. » Tu récupères ton t-shirt, et le restant de tes affaires, puis te penches sur le lit regardant ton ex droit dans les yeux. « Promis, t’auras de mes nouvelles. Excuse-moi de partir comme ça. Mais je ne vais te dire des bêtises, j’ai vraiment aimé. Je crois même que ton voisin pourra le certifier. » Tu l’embrasses une dernière fois de manière aussi passionnée, et fais glisser tes lèvres le long de son cou avant partir à la vitesse de l’éclair. « Je t’envoie un message tout à l’heure. »

En entendant Leo prendre la parole, de façon un peu coupée par sa respiration saccadée, Meghan se dit que finalement, ce n’était peut-être pas que les hormones. Tout cela était réel et tellement puissant qu’elle a du mal à reprendre ses esprits. Mais en même temps, elle n’en a pas tellement envie. Elle est bien là, dans sa bulle. Elle n’a pas envie de penser à tout le reste. Elle a juste envie de profiter de cette sensation de plénitude, mais aussi de fatigue, qui envahit son corps entier. « Ça l’était oui. » Elle sourit et pose ses lèvres sur son épaule, avant d’y laisser reposer sa tête. Elle est bien là, dans ses bras. Cette bulle, elle l’apprécie beaucoup. Sans doute un peu trop. Elle n’a pas le temps d’y réfléchir, et encore moins d’en parler que Leo se redresse d’un coup, réalisant apparemment qu’il est en retard. Elle ne comprend pas tout de suite son départ du lit, mais une fois qu’il parle de Martin, tout s’éclaircit. Elle s’appuie sur ses coudes pour le regarder sautiller pour enfiler son caleçon. Une vision qui l’amuse beaucoup, même si elle avait préféré le lui retirer. A cette pensée, elle se mordille la lèvre. Elle n’a pas envie que ça soit l’affaire d’une seule et unique fois. Elle veut recommencer, et les mots que lui dit Leo en la regardant la confortent dans cette idée. Elle pourrait lui en vouloir de partir mais elle sait qu’il ne fuit pas. Il n’a réellement pas le choix. Elle se laisse embrasser, s’accroche un peu à son cou pour le garder juste un peu plus. « Je demanderais confirmation à mon voisin alors. » Ou pas, elle aurait bien trop honte. Déjà, elle va peut-être éviter de le regarder en face les prochains jours. « A la prochaine. » Dit-elle en se laissant retomber dans le lit. Elle entend la porte se fermer derrière Leo et soupire avant de se tourner dans le lit. Être déjà toute seule, ça lui parait étrange. Elle devrait sans doute aller prendre une douche, pour effacer la sueur et les traces de leurs ébats. Mais la salle de bain lui parait bien loin. Dans un geste qui lui demande beaucoup de courage, elle attrape le drap, dont elle se sert pour se couvrir le corps, et se laisse envahir par le sommeil. Un sommeil bien mérité. Un sommeil bienheureux.