(+ 18, meghonel) we can put the blame on the hormones.

Est-ce le manque de sexe qui rend le moment meilleur, plus intense que les fois précédentes ? Ou cette connexion qu’il y a entre vous ? C’est différent. Comme si c’était une première pour vous. Tu n’as pas souvenir d’avoir ressenti autant de sensation auparavant. D’avoir profité de chaque instant comme t’as pu le faire aujourd’hui. Allongée par-dessus Meghan, t’aimes sentir son parfum délicieux qui se mêle à sa transpiration. Une odeur de fleurs des champs. Sentir ses fins doigts dans tes cheveux te prouvent davantage le plaisir intense qu’éprouve la jeune femme. Nul besoin d’observer les expressions de son visage. Tu la ressens plier son corps sous tes battements de rein, entends ses gémissements lorsque tu accélères le rythme. Les choses deviennent plus intenses lorsque sa jambe passe par-dessus toi, et vient se poser sur tes fesses. Ce nouvel angle vous procure une sensation différente, plus agréable que la précédente. Il y a tout intérêt que l’appartement soit vide, et que les murs soient épais. Il n’y aucune discrétion. A quoi bon vous retenir ? Tu te fous du voisinage, profite de ses cris pour continuer tant que tu en as encore la force, et que ton pote n’a pas déclaré forfait. L’une de tes mains se glisse dans celle de la blonde, mêlant ses doigts aux tiens. De nombreux râles s’échappent de ta bouche. T’avais oublié à quel point il n’y avait rien de mieux que du sexe. Car c’est censé être ça, non ? C’est deux exs qui couchent ensemble pour assouvir leurs besoins. Tu n’en sais rien, t’évite d’y penser, trop occupé dans le feu de l’action. Dans un dernier effort, un soupire profond, tu déclares forfait, incapable de pouvoir retenir l’éjaculation plus longtemps. Épuisé, tu embrasses Meghan sur ses lèvres, et viens t’écrouler à ses côtés, le souffle rapide, comme si tu venais de courir le marathon. « Oh dieu … » C’était libérateur. « Appelle-moi quand tu veux si tu rencontres à nouveau des problèmes de plomberie. » C’était loin d’être aussi plombant qu’une fuite d’eau. Tout au contraire.

Elle n’a pas besoin de réfléchir. Tout se fait naturellement, et elle retrouve cette alchimie perdue entre eux. Le sexe a toujours été bon mais là… c’est tout autre chose. Meghan ignore pourquoi ça lui parait si bon, si spécial. Elle n’a pas envie de réfléchir. Elle veut juste se laisser aller à ce plaisir qui l’envahit, jusqu’à l’apothéose. Elle n’a pas tardé à atteindre l’orgasme. Un orgasme puissant, mais qui dure quelques secondes, sous les derniers assauts de Leo en elle. Elle se contracte autour de lui, agrippe un peu plus ses cheveux, et ne tait pas son plaisir alors qu’il la rejoint à son tour. Il n’y a rien de meilleur que cet instant précis, où elle atteint le point culminant de son plaisir. Tout semble plus fort, démultiplié, encore et encore. Et finalement, tout son corps se détend alors que Leo pose un baiser surs ses lèvres, puis se laisse retomber sur le matelas, à côté d’elle. Elle est bien là. Parfaitement bien. Elle voudrait ressentir ça tout le temps. Bien plus agréable que ce désir qui creuse souvent son ventre, sans raison particulière, et qu’un vibromasseur ne saurait jamais combler autant que Leo. Et visiblement, le plaisir de son ex n’a pas été mis de côté non plus. Elle sourit en l’entendant parler, basculant un peu sur le côté pour le regarder. Son torse se soulève au rythme de sa respiration haletante. Ils sont tous les deux dans le même état et cela fait sourire Meghan. « Je pourrais te prendre au mot. Surtout que tu sais bien te servir de tes outils. Très bien même. » Elle sourit et dépose un baiser sur son épaule. Puis sa tête se pose sur le torse de Leo, comme si le simple fait de soutenir sa tête était un effort trop gros. Sa main sur son ventre, elle le caresse doucement, tout en essayant de calmer sa respiration. Elle ignore combien de temps ils restent ainsi, sans doute plusieurs minutes. Parfois, elle hésite à tourner la tête pour le regarder, mais elle a peur que ça devienne bizarre. Que la bulle dans laquelle ils se trouvent n’explose. Ce qui est la dernière chose dont elle ait envie. Elle n’a pas envie de parler, ni de revenir à la réalité. Alors doucement, sa main descend un peu plus, jusqu’à effleurer son sexe. Sous son oreille, elle sent un léger tressautement, qui la fait sourire alors que ses doigts continuent, sentant sur son sexe les traces du plaisir qu’ils viennent de prendre.

Tournée sur le côté, tu la regardes droit dans les yeux quand elle te lance cette réplique salace avant de venir embrasser ton épaule nue. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un petit rire, fier du complet qu’elle vient de te faire. Sa tête appuyée sur ta tête, tu restes dans ce petit jeu de séduction qui s’est installé naturellement. « Prends-moi au mot. Et je suis ravie que la main d’œuvre soit à ton goût. » Ton bras vient entourer le dos Meghan, et caresser son ventre. Vous êtes bien là, tous les deux, peau contre peau. C’est un moment tendre où le silence ne dérange nullement, le temps de reprendre votre respiration. Pur moment, une partie de jambes en l’air dont tu te souviendras longtemps. Certainement l’une des meilleures de ta vie. Pourquoi ? Parce que c’est elle ? Ou le manque si intense renforce le plaisir ? Mais t’es bien, allongez dans ce lit, une main derrière la tête, l’autre à caresser la mère de ton possible enfant. Ça change de ces relations sans lendemain, où il faut quitter le lit presque immédiatement après le rencard, avec un salue et une bonne continuation. Rien d’aussi exaltant qu’avec la blonde. Tu n’as pas envie de bouger, de te rhabiller et de filer pour aller t’occuper de Martin qui t’attendra certainement à la sortie de l’école. Non, tu restes là, lui faisant des papouilles sur sa hanche alors que la main de blonde glisse le long de ton torse jusqu’à effleurer ton sexe reposé. Surpris, ton corps tout entier se contracte. Léger frisson. « Il y a toujours un problème de fuite d’eau ? » Lui dis-tu amusé qu’elle vienne t’exciter aussi rapidement. T’aimes sentir ses fins doigts parcours ta peau, te procurer autant de frissons. Sous ses caresses, ta main continue à lui faire des papouilles. Elle remonte sa hanche pour aller dans son dos, et redescend. « Je croyais que j’étais doué avec mes outils. » De ta main libre, tu lui soulèves le menton, et viens à nouveau retrouver ses lèvres, loin des tiennes bien trop longtemps à ton goût.

Si, volontairement, elle ne le regarde pas dans les yeux, ce n'est pas parce qu'elle regrette. Oh non, loin de là. Impossible de regretter quelque chose de si bon. Il n'y a vraiment rien de mieux que le sexe, les substituts apportent une sensation d’apaisement, certes très plaisante mais toujours temporaire. Là, elle est pleinement satisfaite. Si bien que l'effet pervers pourrait être qu'elle ait envie de recommencer. Savoir que Leo n'est pas contre, offre même ses services, ça lui plait. Même si elle se pose forcément des questions. Ou s'en posera plus tard, parce qu'elle s'y refuse pour l'instant. Elle a bien mieux à faire à l'instant présent. Les caresses qu’elle prodigue à Leo font écho à celles qu’il glisse dans son dos. Le moment est doux, intime. Elle se sent réellement bien. Et si elle s’écoutait, elle pourrait vite s’imaginer bien des choses. Au lieu de ça, elle préfère ne penser à rien pendant de longues minutes, jusqu’à ce qu’un brin de malice amène sa main plus bas sur le corps de Leonel. Elle ne serait pas contre un deuxième round. Peut-être pas tout de suite. Peut-être plus doucement maintenant qu’elle a atteint une première fois l’orgasme. Mais elle n’a pas envie de s’arrêter là. Elle n’a pas envie qu’il reparte déjà, parce qu’elle ne sait pas si elle osera vraiment lui demander à nouveau, malgré sa proposition. Elle l’effleure et le sent réagir aussitôt. Le sent aussi rire sous son oreille quand il évoque une fuite d’eau. Pas besoin d’excuse pourtant pour qu’il comprenne ce dont elle a envie. Et il ne semble pas contre non plus, quand il lui fait tourner la tête pour venir l’embrasser. Un baiser doux, calme, dont elle avait besoin. Tout cela lui semble tellement normal. Peut-être même plus que lorsqu’ils étaient ensemble. Pourtant, ça ne l’est pas. Mais c’est trop bon pour qu’elle se pose sérieusement la question. Peut-être quand il sera reparti. Ce dont elle n’a pas envie. Pas aussi vite. « Oh tu es doué. C’est pour ça que j’ai besoin de ton tuyau. » En le regardant dans les yeux, elle se mordille la lèvre. Ses doigts cessent d’effleurer, et encerclent à la place. Même au repos, elle peut sentir l’entrejambe de Leo déjà réagir. Ses lèvres dévient vers son oreille, dont elle mordille le lobe, alors qu’elle commence des mouvements lents. Et elle ne saurait dire si ce sont les hormones qui lui donnent autant d’appétit, ou si c’est le plaisir de le retrouver. En tout cas, elle compte bien en profiter autant qu’elle le peut.

Cette proximité bien trop naturelle pourrait porter à confusion, laisser un doute dans l’esprit de certains. Comme le tien par exemple. Toi qui t’attaches de plus en plus à la jeune femme. Mais tu n’y penses pas. T’es bien là. Ça pourrait s’éterniser que tu ne serais pas contre, au contraire. Et là, tu comprends très clairement, elle te chauffe comme on met à bouillir de l’eau dans une bouilloire. Sourire en coin, tu prends note de ce compliment qui pourrait sembler lourd. Toi tu retiens que t’es bon au lit et qu’en plus elle ne veut pas que tu te rhabilles. Rien que tu puisses refuser. Et elle joue le grand jeu. Tout ce dont il faut pour t’affaiblir. Se mordre la lèvre, titiller ton oreille tout en te masturbant. Comme un roi, tu te laisses faire, laissant le plaisir monter à nouveau en toi. Il ne te faut pas bien longtemps pour que ton sexe remonte au garde-à-vous. Et dire qu’il y a encore peu, ton ami était en grève. Incapable de pouvoir suivre tes envies tant c’était la confusion dans ta tête. Et ça même, malgré le manque de sexe. Car on peut le dire clairement, t’étais en manque. Mais coucher avec une femme c’était devenu mission impossible. Tu réfléchissais trop aux conséquences. Aujourd’hui, tu ne penses à rien, seulement au fait que tu souhaiterais que ce moment perdure encore. Tes doigts s’enfoncent davantage dans la peau de Meghan. Ils compressent sa hanche, tandis que tes yeux se ferment sous cette sensation si agréable. Les doigts de la blonde continuent à valser sur ta verge. Tu ressens le moindre de ses mouvements. Ta main glisse de son menton pour la prendre par la nuque. Si elle continue à te mordiller l’oreille, tu risques d’être surnommé flash, tant ça sera du rapide avec toi. Alors tu reviens l’embrasser de manière nettement plus sensuelle. Essayant de lui prouver à quel point tu la désires. A quel point elle te rend chose.

Réfléchir parait superflu. En parler aussi. Meghan ne sait pas ce que ça signifie, ou même si ça doit forcément signifier quelque chose. C’était un besoin primal, que Leonel a parfaitement su satisfaire. Et pourtant, il y a autre chose. Dans ses bras, elle se sent bien. Comme si tout était normal. Et il y a une envie qui revient vite. Hormones ou Leonel ? Elle n’en sait rien, mais au lieu de se poser la question, elle le lui fait savoir en commençant à le masturber. Elle veut recommencer. Peut-être pas tout de suite, le temps qu’ils trouvent un peu de plaisir autrement. Mais recommencer. Et elle le sent réagir, son sexe reprenant rapidement des forces. Reprenant la forme qui l’intéresse le plus. Ça lui plait, de le sentir réagir ainsi à son contact. De savoir qu’elle lui fait de l’effet. A cet instant, elle ne doute pas de son sex-appeal, et encore moins du désir qu’il éprouve pour elle. Elle respire dans son cou, mordille parfois son oreille, consciente de ce que ça lui fait. Elle le connait, et à la fois, elle le redécouvre. D’une façon qui semble tout à fait différente. Elle se laisse guider quand il prend son menton pour revenir l’embrasser. Un baiser délicieux, dans lequel elle sent son désir. Après lequel elle perd sa respiration. Ses doigts quittent finalement son entrejambe, alors que sa main se pose sur sa joue pour l’embrasser un peu plus passionnément. La main de Leo, toujours sur sa hanche, lui parait brûlante. Tout son corps est en effervescence. Baiser rompu, elle plonge son regard dans le sien. Sa main caresse doucement sa joue, avant de descendre sur le torse de son ex. Pour finalement prendre un détour et venir rejoindre celle de Leo, qui réchauffe sa hanche. Sans le quitter des yeux, elle entremêle leurs doigts et vient guider sa main vers son sexe. Elle n’est pas subtile, mais elle a envie qu’à son tour, il lui donne encore du plaisir. Et elle veut qu’il sache aussi à quel point elle le désire déjà. Cet effet si particulier qu’il lui fait.

Tu n’as pas souvenir qu’il y a eu une telle connexion entre vous. Pas même lorsque vous sortiez ensemble par le passé. Non tout est différent, comme bien plus fort. Mais pourquoi ? Et tu n’y penses pas, ne réfléchis à rien au-dehors de cette sensation immense qui se développe en toi quand elle joue avec ton sexe, le rendant à nouveau dur et prêt à entamer une deuxième partie. Vos baisers sont sensuels. Tu sens que sa respiration est plus fort, accélérée puis coupées sous vos langues qui viennent s’entortiller entre elles. Tu regrettes presque que sa main remonte le long de ta joue, quittant ton entre-jambe. Et vos regards se croisent, interrompant ce long baiser. T’aimes plonger ton regard dans le sien, la voir pétiller, comme si tu arrivais à la combler. Sa main vient s’emparer de la tienne, et la guide jusqu’à son sexe chaud, et humide. Pas besoin de parole pour comprendre ce qu’elle désire absolument. Sourire en coin, tu viens caresser à nouveau son entre-jambe, joue avec avant d’à nouveau pénétrer tes doigts en elle, tandis que tu viens mordre sa lèvre inférieure. T’as envie de jouer, de lui montrer à quel point tu la désires. En elle, tes doigts font des allers-retours, essayant à nouveau de la faire jouir. T’espère-lui montrer que t’es capable de tenir, de lui procurer ce qu’elle veut. Là, t’es heureux d’être un sportif de haut niveau. Car tu t’en sens capable. Doucement, tu te dégages d’elle, et la fait pivoter sur le côté, collant son dos nu contre torse, tandis que tu diriges son sexe vers le sien, trop pressé de la retrouver à nouveau. Parfaitement emboîtés l’un dans l’autre, t’embrasses son épaule, et souffle heureux de pouvoir être à nouveau d’attaque. L’une de tes mains vient prendre sa jambe et la soulève tandis que ton bassin vient enfoncer un plus loin ton pote. Tu penses que c’est délicieux, que t’aimerai que ça perdure encore et encore. Sous tes coups de flancs, des râles sortent de ta bouche. Une sensation s’empare de tout ton corps, en demande encore plus.

Elle est déjà fébrile, terriblement excitée à l’idée de déjà recommencer, de ressentir à nouveau ce plaisir incomparable. A-t-elle déjà autant pris son pied avec Leo ? Peut-être jamais à ce point. Elle ignore ce que ça signifie, s’ils recommenceront, mais elle compte bien profiter de lui autant qu’elle le peut aujourd’hui. Alors elle s’était affairée à faire monter à nouveau l’excitation du joueur de baseball, tout en sentant la sienne grimper aussi. Ce que Leo ne peut que constater quand elle guide sa main jusqu’à son intimité. Il la caresse doucement et elle ne lâche pas son regard. Elle gémit un peu alors que ses doigts glissent facilement en elle, lui procurant déjà un plaisir certain. Elle ferme les yeux quand il mordille sa lèvre, se laissant envahir par toutes ces sensations. Elle se sent faible, très faible. Mais elle n’en a que faire. Pour ce genre de choses, elle veut bien être faible. Après tout, elle en avait trop envie pour ne pas en profiter pleinement. Elle n’a pas envie de se retenir, sans penser que des voisins pourraient les entendre. Elle le veut lui, juste lui. Et ses doigts qui bougent en elle la font partir de plus en plus loin dans le plaisir. Jusqu’à ce qu’il s’interrompe et la fasse bouger. Elle ne comprend pas immédiatement ce qu’il veut faire, mais se laisse faire. Elle n’est pas maîtresse de tous ses mouvements, mais elle comprend finalement quand il vient se caler dans son dos. Elle n’a même pas le temps de dégager son bras que, déjà, elle sent son érection contre elle. Entre ses jambes et puis en elle. Face à cette intrusion toujours aussi bonne, elle pousse un long gémissement, jusqu’à ce qu’il cesse de bouger. Il la complète parfaitement, appuie juste où il le faut. Une petite marque de tendresse alors qu’il embrasse son épaule, avant de commencer à bouger en elle. Sa jambe soulevée, il a un angle d’attaque parfait. Et chaque friction, chaque moment où il rentre un peu plus en elle, autant qu’il le peut, elle se laisse aller. Gémit son prénom parfois alors que son corps se cambre presque naturellement. L’une de ses mains part vers l’arrière, à la recherche d’un contact, trouve ses cheveux, dans lesquels elle glisse ses doigts. Elle pose l’autre sur sa poitrine, qu’elle masse doucement, pour se donner un peu plus de plaisir, déjà secouée par les mouvements de Leo. Elle s’abandonne doucement mais sûrement à ce plaisir qui l’envahit. Elle s’abandonne à lui, tout simplement.

Avais-tu déjà resongé à coucher avec Meghan ? Tu n’es pas certain, ou du moins pas de manière aussi sensuelle. C’est comme si un manque indéfinissable avait eu lieu entre vos deux corps, et que les retrouvailles sont des plus heureuses. As-tu déjà ressenti ça avant ? Tu n’en es pas certain. Pas même avec Jordan. T’es du genre à penser que chaque relation est unique, comme la vôtre. Mais tu ne penses pas à tout ça, trop impliqué dans cette relation que tu vis actuellement. Vos deux corps l’un contre l’autre, t’aimes ressentir sa peau se frotter à la tienne, sentir sa chaleur. L’une de ses mains glisse dans tes cheveux, alors que ton visage s’enfuie entre sa nuque et son épaule. Tantôt tu embrasses sa nuque, tantôt tu respires fortement auprès de son oreille, alors qu’il gémit ton prénom. Plus que jamais tu la désires, aimes découvrir à nouveau son corps qui a tant changer. Pas une fois sa grossesse ne te dérange. Tu pourrais lui dire à quel point t’es heureux, qu’elle a su te faire oublier ta plus grande douleur. Comme si cette grossesse était tombée à pic pour ne plus penser à tes parents. Jamais, tu ne serais assez la remercier pour ce qu’elle a fait. Alors tu continues à donner des coups de reins, laissant le plaisir monter d’un cran, être plus intense. Sous tes battements, le lit cogne contre le mur, dérangeant probablement le voisin. Mais vous poursuivez, comme si vous étiez seuls et que rien ne pouvait vous arrêter. T’ignores l’heure qu’il peut bien être. Le temps n’a plus d’importance. Rien n’en a. Et tu relâches sa jambe comme pour mieux blottir contre toi tandis que ta main caresse son ventre arrondi. Toi qui avais peur pour le bébé, t’as l’impression qu’il ne ressent rien, que ton sexe ne vient pas le perturber.

Ses soupirs quittent ses lèvres, faisant écho à ceux de Leo. A nouveau, c’est comme si une connexion se faisait entre eux. Quelque chose qu’elle a l’impression de ne jamais avoir ressenti avec lui. Jamais à ce point. Jamais aussi fort. Peut-être est-ce les hormones qui multiplient toutes les émotions qu’elle peut avoir. Meghan ne sait pas ce que ça veut dire, mais elle sait qu’elle voudra recommencer. Encore et encore. Le sentir entre ses jambes, au plus profond d’elle, c’est comme si elle avait trouvé la pièce du puzzle qui manquait. Quelque chose qu’elle n’avait pas réussi à voir quand ils étaient en couple. Ce quelque chose qui manquait et qui l’avait poussée à rompre. Mais aujourd’hui, tout semble différent. Le reste a été effacé, pour laisser place à ce nouveau normal. Celui où elle est enceinte d’un bébé qui pourrait être le sien. Celui où Leo est là pour elle. Il fait tout bien, et pas seulement aujourd’hui. Même si aujourd’hui tout particulièrement. Il la fait perdre pied à nouveau, alors qu’elle profite de chaque coup de rein qui l’amène toujours plus en elle. Sa main lâche sa jambe pour venir se poser sur son ventre dans un geste tendre. La main de Meghan quitte son sein pour venir s’emmêler à celle de Leo. Elle tourne la tête pour capter son regard et il doit le comprendre puisqu’il bouge pour l’embrasser. Un moment doux, qui pourrait presque la pousser à croire que tout ça pourrait devenir normal. Qu’elle pourrait trouver la famille qu’elle cherche depuis longtemps avec Leonel. Elle continue de l’embrasser, sa main glissant dans ses cheveux. L’autre toujours sur son ventre. Les coups de rein sont plus légers. Gênés par ses cuisses qu’il ne soulève plus. Quittant ses lèvres, elle se redresse pour se retrouver assise et elle sourit en le repoussant sur le dos. Elle bouge doucement, sans le quitter des yeux, lève une jambe pour la passer au-dessus de lui. A califourchon, elle descend doucement, guidant son sexe d’une main pour qu’il glisse en elle à mesure qu’elle descend, jusqu’à ce que leur bassin se touche. Elle commence à faire des mouvements concentriques, tout en laissant échapper quelques gémissements. Ainsi, elle peut le voir et il peut la voir. Et elle est maîtresse de son plaisir. De leur plaisir à tous les deux.