Invité a posté ce message Jeu 22 Aoû 2019 - 19:01#
I just can't keep away ★ ft. kiara
Tu l’observais silencieusement, un fin sourire dessiné sur ton visage trop angélique pour qu’il ne le soit réellement. Tu ne savais pas dans quoi tu t’embarquais, ni ce que tu allais pouvoir ajouter à cette conversation déjà trop complexe pour toi. « Tu ne sors pas d'une garde ? » Tes sourcils se froncent dans une réflexion intense pour retracer le cours de ta soirée qui devenait de plus en plus floue. « Non, j’ai terminé à 19h. Je crois. » Tu fais mine de réfléchir quelques secondes, assemblant lentement quelques pièces du puzzle avant d’acquiescer pour confirmer tes dires. « Après j’ai sorti Sora, il en avait bien besoin, ça fait 2 jours qu’il est malade, ce con avait bouffé toutes mes chaussettes. Du coup après je suis allé au bar, histoire de sortir un peu, tu sais... » Tu cherches un instant son approbation, comme elle l’aurait fait, il y a un an. Alors ta phrase reste en suspens, tes lèvres entrouvertes, attendant désespérément que le passé ressurgisse du néant, comme une relique apparaissant dans le brouillard. « Et après... » Tu finis par reprendre, dans le but d’étouffer le silence gênant qui s’était installé. Et c’est à cet instant qu’elle pouvait comprendre que tu as rapidement dépassé le stade de la sobriété pour te réfugier dans une ivresse réconfortante. « Après je crois que je suis presque sûr d’avoir croisé Will Smith. Très sympa d’ailleurs. J’ai appelé Val pour lui dire que j’avais sympathisé avec ce gars, bien sûr, tu la connais elle ne m’a pas réellement cru. Alors j’ai pris une photo avec lui. » Parce que Valentina, elle te connaissait assez pour savoir que ta vision avait été embrumée par l’alcool. Ce qui était à tes yeux un acteur célèbre n’était en réalité qu’un type banal aussi bourré que toi. « Du coup j’ai parié avec elle, et j’ai gagné 10 shots et une superbe photo avec un mec qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Will Smith. Et une nana dans le fond qui vomit sur son copain. » Associant les mots au geste, tu observes d’une mine dégoûtée la photo que tu avais sur ton portable du tableau que tu dressais. C’était ta façon de présenter ton erreur sans réellement tu ne le comprennes totalement le temps que le whisky ne soit éjecté de ton sang. Que tu te souviennes de cette anecdote était déjà un exploit en soit, puisque le reste de la soirée était un réel mystère. « ... De quoi on parlait à la base? » Tu te calmes dans ton élan narratrice coupée par une mémoire malmenée. Alors pour ignorer cet oubli, tu détournes la conversation sur son boulot, question banale qui tombait pourtant néanmoins à pique pour détourner ta propose attention de cette faille. « Malheureusement oui, j'ai quelques scènes de prévu avec ce type que je déteste. » Tu cherches difficilement dans ta mémoire si elle avait pu un jour t’évoquer l’existence de cet homme. Rien ne te vient, épreuve trop complexe ou simplement ignorant cette histoire, tu n’as néanmoins aucun souvenir. « Ah. Ok. » Tu réponds simplement, acquiesçant silencieusement encore quelques secondes, avant que tes sourcilles ne plisse ton front de curiosité. « Qui ça? » Tu demandes, d’une voix beaucoup trop aiguë pour qu’elle soit naturelle.
« J'imagine que toi aussi ? Ce ne sera pas la première fois que tes patients te verront avec la gueule de bois. » Un rire franchit le pas de tes lèvres étirées, à peine audible, tu ne pouvais la contredire. Tu avais bien trop souvent joué avec l’alcool pour lui mentir effrontément. « Je commence l’après midi, ça me permettra de dormir quelques heures. Sinon, j’essaye de me limiter aux blocs, après, c’est juste qu’Iris est un peu sévère là dessus et elle commence à se douter de quelque chose, j’ai peut être abusé des excuses de prothèses cassées... » L’alcool avait tendance à te faire parler. Beaucoup. Tu pouvais faire une dissertation sur les préférences culinaires de Sora par protéine et par marque. Kiara avait déjà eu le malheur d’assister à un monologue de quinze minutes sur le fonctionnement du métro de New York il y a quelques années lorsque vous rentriez d’une soirée à l’heure où la plupart des gens partent au boulot. « Pourquoi pas après tout. Remercie ta sœur qui a acheter ça comme tentative pour mettre notre voisin dans son lit. » Si un sourire satisfait était né sur tes lippes carnassières à peine avais tu pu entendre son abdication, il s’efface avec dégoût lorsqu’elle aborde le sujet de ta sœur. « Je me passerais des détails. » Tu souffles, détournant le regard pour t’investir de l’obscurité, un matin simplement tendue vers elle pour réclamer ta bière silencieusement. « J’ai pas besoin de savoir toutes les méthodes tordues de la colocation des désespérés pour réussir à mettre quelqu’un dans son lit. » Tu ajoutes en roulant des yeux, taisant tes propos médisants d’une gorgée pétillante. « Sauf Loris. Il a un certain don je dois lui avouer. » Tu rectifies d’un rire, de nouveau étouffé pour la bière tentatrice.
≈ ≈ ≈ { don't cut me down, throw me out leave me here to waste. } crédit/ tumblr ✰ @Raphaël Thompson.
« Non, j’ai terminé à 19h. Je crois. » La brune laissât en suspend les mots qui auraient pu franchir ses lèvres. Batailler avec l'australien alors qu'il avait atteins un tel seuil d’ivresse relevait de l'improbable. Elle n'était pourtant pas étrangère a ces scènes, rétrospection d'un passé ou elle l'avait maintes fois ramené chez eux alors qu'il n'était plus en état d'enfoncer la clef dans la serrure. Si auparavant elle s'était permis quelques jugements hâtifs, elle avait vite compris qu'il fallait le prendre avec tous ses aspects, du plus charmant au plus complexe. Car c'est ce qu'il était, un être plein de contrariétés propre a lui même, et d'ambivalence. Elle avait d'abord vu ce refuge dans l'alcool comme une façons d'exorciser l'emprise de sa mère, la mettre en rogne de telle manière a ce qu'elle n'attende plus rien de son fils, mais elle avait vite laissé derrière elle l'idée du complexe d’œdipe pour une conclusion plus tranché, il aimait l'alcool, et n'y cherchait pas forcément un subterfuge de substitution. « Après j’ai sorti Sora, il en avait bien besoin, ça fait 2 jours qu’il est malade, ce con avait bouffé toutes mes chaussettes. Du coup après je suis allé au bar, histoire de sortir un peu, tu sais... » Elle le laissait vagabonder dans ses propres explications. Bien sur qu'elle savait, il n'avait pas besoin de lui dresser le portrait, elle connaissait ses moindres facettes, mais le voir s'empêtrer dans ses propres histoires restait jouissif. « Je vois, donc après avoir tenté d'empoisonner ton chien en laissant traîner tes chaussettes, dont si mon souvenir est bon, dégagent une odeur nauséabonde, tu t'es dit que le mieux c'était de te mettre une mine. » Les termes étaient simples et concis, mais a une telle heure de la nuit, et surtout vu les ravages du whisky sur Raph, mieux valait aller a l'essentiel afin de ne pas embrumer plus son cerveau que les effluves de la liqueur ingéré menait vers des contrés hors d'atteinte pour elle. « Et après... » La jeune femme se rehaussât a hauteur dans le fauteuil qu'elle occupait. « Ah ce n'est pas fini. » Marmonnât'elle avec une certaine ironie. Elle sentait que des péripéties plus abracadabrantes les unes que les autres allaient lui être contés sous peu, et le jeune homme ne la déçu pas. « Après je crois que je suis presque sûr d’avoir croisé Will Smith. Très sympa d’ailleurs. J’ai appelé Val pour lui dire que j’avais sympathisé avec ce gars, bien sûr, tu la connais elle ne m’a pas réellement cru. Alors j’ai pris une photo avec lui. » Il résidait une infime chance pour qu'elle fasse la rencontre d'un acteur, surtout de la crampe de Will Smith, elle doutait donc que Raph ai eu l'opportunité de faire sa connaissance dans un bar de proximité, mais elle le laissait continuer son histoire, se régalant des détails croustillants. « Du coup j’ai parié avec elle, et j’ai gagné 10 shots et une superbe photo avec un mec qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Will Smith. Et une nana dans le fond qui vomit sur son copain. » Elle imaginait aisément la tête de Valentina devant la dites photo, qui avait surement égayer sa soirée. Elle aimait le Raph saoul, même si complètement inconsistant dans ses propos, il n'en devenait que plus distrayant. « J'ai hâte de voir cette photo. » Lançat'elle avec cérémonie. Ce n'était certainement pas Will Smith qu'elle allait trouver au devant du cliché, mais elle gageait qu'elle était suffisamment iconique pour que Val s'engage a lui payer ses 10 shots. Elle doutait de la naïveté de cette dernière a croire aux entrevues entre un acteur et Raph. « ... De quoi on parlait à la base? » A vrai dire elle avait elle même perdu le fil dans les élucubrations nocturnes du jeune homme. « Surement rien de bien intéressant. » Affirmât'elle sans sourciller. Le monologue de Raph les ayant surement mené sur une piste bien différente que celle qu'ils avaient amorcés. Et comme pour soutenir ses propos, la discussion déviât sur le boulot de Kiara. Elle aimait son job par dessus tout, la comédie était sa passion et elle ressentait un réel plaisir a être sur les plateaux de tournage, s'imprégnant de l'adrénaline de son personnage. Malheureusement une fois sortit du contexte policier dans lequel baignait la protagoniste qu'elle interprétait, il lui semblait revenir sur les bancs de l'école, avec des comportements enfantins. « Ah. Ok. Qui ça? » La questionnât l'australien tandis qu'elle déviait sur son partenaire a l'écran. Imbus de lui même et prétentieux, il rendait la vie de l'actrice impossible, compliquant les moments entre eux. « Tu ne le connais pas. » Eludat'elle. Il ne s'intéressait pas a ce milieu là et de ce fait ne devait certainement pas savoir qui était la star montante. Tout cela lui semblait terriblement futile a côté de sauver des vies. D'un œil extérieur beaucoup trouvait du charme a son métier, elle la première, mais elle s'était toujours sentie comme inférieure a Raphaël, son job comptant bien plus, tout du moins lui faisait'il ressentir quelque part. Pourtant elle se laissât aller a quelques confidences d'ou transparaissait son amertume. « Un petit con pompeux. Ce genre de mec dont l’ego est brisé a partir du moment ou il comprends que tu ne mettra pas un pied dans son lit. » Car c'était bien là le cœur du problème. Après maintes relances, et refus qu'il avait essuyé de la part de Kiara, il s'était mis en tête de la faire virer par tous les moyens possible et imaginable, le plus efficace étant de la pousser a bout. Ce qui avait presque fonctionner. Elle était las d'arriver la boule au ventre, désenchantée que leur relation ait souffert d'un métier dont elle ne retirait plus de plaisir. « Je commence l’après midi, ça me permettra de dormir quelques heures. Sinon, j’essaye de me limiter aux blocs, après, c’est juste que Sofia est un peu sévère là dessus et elle commence à se douter de quelque chose, j’ai peut être abusé des excuses de prothèses cassées... » Elle tiquât en entendant le nom de sa meilleure amie. Il lui était encore aujourd’hui difficile de s'habituer au fait qu'ils bossent ensemble et se voient en dehors du travail. Jamais elle ne lui aurait imposé un choix entre eux, mais le malaise persistait. Probablement de la même manière qu'il devait être difficile pour lui de concevoir qu'elle partage le même toit que son meilleur ami. « Ne la prends pas pour plus naïve qu'elle est ça risque de se retourner contre toi. » Elle connaissait pertinemment l'espagnol pour savoir que c'était surement des laisser passer en guise de faveur qu'elle accordait gracieusement au jeune homme. « Ça marche encore l'excuse de la prothèse ? » Le questionnât'elle avec sérosité. Elle l'avait vu maintes fois jouer cette carte, ce qui parfois pouvait s'avérer être utile au quotidien, comme pour les attractions ou ils passaient devant tout le monde, ou pour gagner une place dans un restaurant bondé. Si elle concédât de lui accorder une énième bière, redoutant tout de même qu'il n'en recouvre le canapé, elle lui lançât narquoise des détails peu reluisant sur la vie de sa sœur, se réjouissant de sa grimace écœurée. « Je me passerais des détails. J’ai pas besoin de savoir toutes les méthodes tordues de la colocation des désespérés pour réussir à mettre quelqu’un dans son lit. » Alors qu'elle s'apprêtait a rétorquer face a l'insolence du jeune homme, celui ci reprit de plus belle. « Sauf Loris. Il a un certain don je dois lui avouer. » Définitivement Raph était la dernière personne avec qui elle voulait débattre des dons de Loris. Elle se prostra contre elle même, rabattant ses genoux sur sa poitrine. « Surement tu sais ça mieux que moi. » se dérobât la jeune femme peu encline a discuter de la vie sexuelle de son colocataire, dont elle était la dernière conquête connue.
« Ah ce n'est pas fini. »La scène aurait eu de quoi te tirer quelques rires amusés si seulement tu avais été en état de comprendre son ironie. Tu avais toujours beaucoup apprécié son humour noir, son répondant au moindre propos que tu jugeais bien plus charmant que le silence taciturne de la timidité. Mais tu restais totalement hermétique aux subtilités lorsque tu avais dépassé les deux heures du matin. Tu continuais ton discours, sans t’arrêter, et avec toute l’attention de Kiara qui cumulera une fois de plus une anecdote ridicule à étaler à ton sujet. La liste était pourtant longue, et la brune devait en connaître la majorité sans pour autant en savoir la totalité. Et de nouveau, tu t’étais perdu dans tes propos, ayant la lucidité de reprendre les bases de votre dialogue. « Surement rien de bien intéressant. » Tu acquiesces doucement, n’ayant aucune objection à ses dires, pour une fois, tu décidais de ne pas te torturer les méninges et d’aller à la facilité.
« Tu ne le connais pas. » D’un haussement d’épaules, tu la contredis pour le simple plaisir du désaccord. « Peut être que si. » La possibilité n’était pas totalement improbable, même si elle restait minime, après tout, tu étais le genre de personne qui croisait une connaissance chaque fois qu’il sortait. C’est sans doute pour cela que tu abandonnais bien souvent ton groupe de départ pour d’autres amis à peine la nuit entamée, pour finalement terminer avec des gens que tu ne connaissais même pas mais qui avaient l’air tout aussi sympathiques. Pourtant, tu ne côtoyais pas nécessairement le même genre de personnes que Kiara, et encore moins dans son travail, un milieu un peu trop maniéré pour toi qui te ridiculisais à chaque cuite mais toujours de façon très assumée. « Un petit con pompeux. Ce genre de mec dont l’ego est brisé a partir du moment ou il comprend que tu ne mettras pas un pied dans son lit. » Le sourire narquois, la compassion n’était pas le sentiment le plus lisible sur ton visage, malgré le fait qu’il aurait été le plus adapté à la situation. « Ooooh. Il a l’air cool. Je dois forcément le connaître. » Tu tentes un brin d’humour, percevant quelques traits que vous sembliez avoir en commun, notamment « petit con pompeux », qui étaient une suite d’adjectifs qui t’allaient à ravir. « Si tu as pu me supporter pendant plusieurs années, tu pourras le supporter un an. » Tu ne semblais pas avoir compris le sous entendu à peine dissimulés derrière ses propos. Tu ne pouvais décemment pas faire preuve d’intelligence à cet instant. Pourtant, tes paroles avaient quelque chose de réconfortant, rappelant qu’elle avait sans doute côtoyé pire énergumène. Il fallait avouer que tu n’étais pas simple à vivre, et encore moins au quotidien, pourtant la brune avait fini par s’adapter et t’adapter à ce mode de vie.
« Ne la prends pas pour plus naïve qu'elle est ça risque de se retourner contre toi. » Tes yeux se lèvent au ciel, soulignés par un sourire provocateur bien trop souvent irritant. « Elle s’est retrouvée mère célibataire, elle est forcément naïve. » Tu t’embarques sur un sujet glissant avec désinvolture, sans pendre en compte l’amitié qu’elle éprouvait pour Sofia. Le pire était sans doute que tu pensais réellement ce que tu affirmais. Pour toi, ta collègue n’avait été qu’une fille trop naïve pour comprendre que l’homme à qui elle avait fait un enfant n’éprouvait pas les mêmes sentiments qu’elle. Peut être s’attachait elle trop facilement, ou pas à la bonne personne, mais à tes yeux intransigeants, le fait qu’elle soit mère célibataire n’avait rien d’une fierté. « Ça marche encore l'excuse de la prothèse ? » Finit elle par te demander avec curiosité. C’était étonnant, mais le handicape était difficile à remettre en question, sans doute par peur de se tromper et honte d’avoir douté d’une personne atteinte de ce handicape, tu profitais sans remords au maximum de cette excuse pour te faciliter la vie. « Ouais! Enfin, la dernière fois, c’était vraiment le cas alors... » Cette nuit, tu semblais avoir quelques difficultés à terminer tes phrases. Elle savait les compléter pour toi, elle avait trop vécu la scène pour ne pas réussir à suivre le cheminement incongru de ton esprit embrumé.
« Surement tu sais ça mieux que moi. » Tu hausses les épaules, perdu dans une réflexion plus forte que toi. Tu connaissais autant les talents de Loris que de Gus, pourtant, tu semblais bien plus à l’aise avec le fait qu’August attire les femmes que ton meilleur ami. Sans doute parce qu’avec ton ancien colocataire, il y avait toujours eu ce jeu d’aide à la séduction, vous remerciant chacun votre tour d’un petit coup de pouce pour que l’autre puisse conclure avec sa cible. « Tu sais, j’en reviens toujours pas qu’il ait réussi à avoir Val à l’époque. » Ça en était presque de la jalousie vis à vis de ton meilleur ami. Vous n’aviez jamais eu une relation très saine, portée sur la compétition, rongé par l’envie qui sournoisement, s’immisçait dans votre amitié. De toute façon, tu partageais très peu de relations saines avec qui que ce soit. Ton mode de vie suffisait à en comprendre une partie de la cause. « M’enfin. » Tu conclues, portant ta bière à tes lèvres comme pour ponctuer cette discussion déviant dangereusement par ta propre faute vers ton égoïsme. Tu ne remarquais même pas les indices que tu aurais pu déceler chez Kiara de sa gène, bien trop concentré à garder une ligne d’horizon plus ou moins horizontale.
