Invité a posté ce message Mer 3 Juil 2019 - 18:48#
Le concert à été mieux que les précédents. Je crois que Loar ne m’en veut plus. Il n’a pas l’air en tout cas de me faire la tête comme j’ai pu lui faire et je m’en veux encore de lui avoir cassé le nez. Thomas à du se demander quoi. Je n’ai pas vraiment expliquer les choses et j’espère que Lo ne lui parlera pas trop de ce qui se passé, surtout du côté «drogue », parce que Thomas est le seul au courant de ça et je sais qu’il va flipper, mais je n’ai plus envie de recommencer. Je l’ai fait parce que j’étais en colère, parce que j’étais perdu et je n’aurais clairement pas dû. Je suis un crétin et j’ai encore du mal à croire que tout ce que m’a dit Victoire est vrai. Elle m’aime et cette idée me rend joyeux de nouveau. Je suis redevenu moi-même. Je suis encore un peu dans le pâté et j’ai l’impression que ma tête va sauter, mais je l’ai bien cherché. J’essaie de ne plus trop penser à ce que j’ai fait. Je n’ai pas envie de replonger. Je n’ai pas envie de retourner en cure, mais je le ferais si je vois que je recommence encore, si l’envie se montre, jusqu’à maintenant ça va. J’étais trop occupé à penser à la soirée à préparer le concert à rejouer la musique. J’ai retrouvé mes habitudes sur scène, mon énergie et à la fin du show je sais qu’elle sera là, parce que je lui ai donné un pass VIP et qu’elle dois nous attendre. Je laisse la guitare dans la loge et cours presque la rejoindre. Je la reconnais entre mille et je l’ai repéré dans la foule. Elle est toujours aussi belle.
« Salut. »
Je lui souris et je ne la lâche pas des yeux et je glisse ma main dans la sienne. « Dis je … Je voudrais te parler de quelque chose. Est-ce que ça t’embête si … Si on s’éclipse ? »
Je suis décidé à tout lui dire. Je n’ai pas envie qu’il y ait de secret entre nous. Non, c’est la dernière chose que je veux.
Comme elle l’avait promis, Victoire se rendit au concert des garçons. C’était dans une salle de spectacle de NorthWilliamsburg. Ca lui faisait penser au Bataclan de Paris. Il y avait encore beaucoup de monde qui attendait leur tour à l’extérieur du bâtiment. La Française savait que le groupe était devenu très populaire mais elle était loin d’imaginer que c’était à ce point. Sam’ lui avait dit de se présenter directement à l’entrer des artistes. Il y avait un vigile peu commode qui gardait l’entrée et comme prévu il la laissa entrer dès qu’elle se présenta. Il l’accompagna à travers les couloirs et l’installa dans ce qu’il appela le carré VIP. Elle était assez éloignée de la foule mais elle pouvait aisément voir la scène. Elle se mit à l’aise et observa le bâtiment éclairé par les grands néons. C’était une salle typique, très industrielle, qui pouvait contenir environ 1500 personnes à vue d’œil. C’était la première fois qu’elle assistait à ce genre de concert, elle n’avait pas vraiment l’habitude d’écouter ce style de musique. Sa playlist était plutôt composée de musique classique d’une part et de variété, surtout française. Elle aimait beaucoup les grandes stars comme Katy Perry ou Taylor Swift. Mais elle n’était pas très portée sur la musique en générale. Elle avait fait du piano, mais c’était plus contenter sa mère que par passion. D’ailleurs elle arrêta dès que l’occasion s’était présentée.
Les lumières s’éteignirent et le silence gagna la salle. Tout le monde avait les yeux rivés sur la scène qui s’éclaira. Le batteur salua la foule et s’installa, suivit par un autre musicien, certainement un bassiste. Victoire ne connaissait pas tous les membres du groupe. Elle savait qu’ils étaient quatre, mais elle n’avait jamais eu l’occasion de les rencontrer. Sam’ entra à son tour, suivit de Loar et là toute la foule, qui avait déjà exprimé sa joie à l’entrée des premiers membres, s’exclama davantage quand le chanteur pris place. Bien que la Frenchie jeta un coup d’œil sur Lo’, son regard se porta sur Sam’ qui enfilé la lanière de sa guitare. Il était égal à lui-même, seulement habillé d’un jean à trous et d’un simple tee-shirt. Elle aimait ça chez lui, cette simplicité. Elle qui a toujours connu son ex-fiancé soit en chemise, soit en polo, mais toujours habillé BCBG. Là elle était face à un tout autre profil, qui sortait de son cadre habituel… Elle entendait des filles crier « Loar » et d’autres « Samy ». Elle ne savait pas quelle attitude adopter face à ça. Ca aurait été mentir, si elle disait qu’elle n’était pas jalouse… Elle l’était et pas qu’un peu, la perspective que ces filles puissent imaginer l’avoir dans leur lit… Cette idée lui glaça le sang. Et puis qu’est-ce qui pourrait l’en empêcher, puisqu’elle ne savait même pas si elle pouvait se qualifier de petite amie de Samael Dunfear. Heureusement que les premières notes jouées la ramenèrent à la réalité et l’empêcha de continuer dans ses pensées installant le doute.
Les garçons commencèrent le concert et la musique résonna dans la salle accompagnée des fans qui chantaient aussi. Loar était exceptionnel et on avait l’impression qu’il était dans un autre monde, qu’il fusionnait presque avec le public, il occupait toute la scène et il était vraiment fait pour être une star. C’était vraiment son truc. Quant à Sam’… il était magnifique. Victoire ne pouvait détourner les yeux. En toute objectivité, elle vous dirait qu’il jouait divinement bien, même si elle n’y connaissait rien du tout. Il avait vraiment l’air de s’éclater, il se promenait lui aussi sur la scène, et rejoignait parfois Lo’ près du micro pour chanter avec lui. Elle se souvint alors qu’il avait une superbe voix, et elle avait pu avoir un petit concert gratuit au parc. Le concert prenait fin et après un rappel qui avait satisfait les fans, le groupe quitta la scène. Victoire fut ravie d’avoir assisté au concert et elle avait vraiment aimé la musique. Ils étaient vraiment bons. Elle se demandait pourquoi elle n’avait pas accroché avant avec ce genre de musique. Bon le fait que Sam’ ait été là avait sans doute été un élément déclencheur. Victoire ne savait pas ce qu’elle devait faire, si elle devait attendre ici ou dehors, si Sam’ avait prévu de la voir après… La question ne se posa pas lorsqu’il se pointa devant elle arborant son sourire, celui qui fait craquer.
« Salut »
Elle ne savait pas s’il était plein de sueur ou s’il venait de se passer un coup d’eau sur la tête, mais sa coupe ne ressemblait plus à rien et lui donnait un air négligé, le rendant encore plus sexy qu’à son habitude. Elle ne détacha ses yeux des siens. « Salut » répondit-elle timidement. Elle ne pu s’empêcher de sourire lorsqu’elle sentit qu’il venait de lui prendre la main. Ils venaient de passer une étape. Bon il n’y avait pas de quoi se rouler à terre, mais pour Victoire ça voulait déjà dire beaucoup, ce n’est pas comme s’il y avait eu beaucoup de contact physique entre eux d’eux depuis… depuis quoi déjà ?!
Alors que elle s’apprêtait à lui dire que c’était un super concert et tout un tas de compliments aussi sincères les uns que les autres, il prit la parole.
« Dis je … Je voudrais te parler de quelque chose. Est-ce que ça t’embête si … Si on s’éclipse ? »
A ces mots, Vic’ ne pu s’empêcher de froncer les sourcils. Qu’est-ce qu’il avait à lui dire ? Qu’il était revenu sur sa décision ? Que finalement il avait quelqu’un d’autre en vue ? Que c’était marrant mais que ça ne l’intéresse plus ? Même si Victoire avait tendance à se poser trop de questions, elle savait que lorsqu’une conversation commençait par un « je voudrais te parler de quelque chose… », un « il faut qu’on parle… » ou un de ces dérivés, ce n’était jamais bon signe.
Non, ça ne m’embête pas… Je te suis.
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Invité a posté ce message Ven 5 Juil 2019 - 22:12#
Je suis encore dans l’énergie du concert. C’est toujours des moments particuliers, des moments de joies et de partage, avec le public, avec les autres membres du groupe aussi et je n’avais pas ressenti ça depuis que je faisais la tête. J’ai retrouvé tout mon plaisir et j’avais peur de l’avoir perdu, mais je suis heureux de voir que ce n’était qu’une question de temps. Je ne pouvais pas faire la tronche sans arrêt. Ce n’aurait pas été justifié, même si j’ai été blessé. Je sais au fond qu’ils avaient tous leur droit. J’arrive tout sourire face à Vic et peut-être que j’aurais dû attendre un peu, mais je n’ai pas envie de lui mentir. Je crois que c’est la base de toute bonne relation, même si je ne l’ai jamais dit à Loar, je crois qu’il l’a deviné maintenant. Je glisse ma main dans la sienne et je l’entraîne à l’écart de la scène, à l’écart de la foule après avoir signé quelques autographes et fait quelques photos.
« J’espèrais qu’on soit un peu seul tout les deux. Je n’ai pas envie que … Que tout le monde soit au courant … »
Pas de nous, non, juste de ce que je vais lui dire. On arrive dans un parc ou il l’air est plus respirable. Je ne sais pas tellement par quoi commencer, mais le fait qu’on marche m’aide un peu à réfléchir à ce que je vais dire et je n’ai pas lâché sa main.
« Je … Je voulais te parler de ce qu’il s’est passé avec Loar, du fait que je l’ai … que je l’ai frappé. En fait je … »
Je suis un idiot ? Ca on le sait tous très bien, mais ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Je m’arrête un instant avant de reprendre :
« Je ne suis pas quelqu’un de violent, pas en temps normal mais là je … j’avais … »
Je me pince la lèvre et si elle n’avait pas envie de quelqu’un comme moi ? Si elle me rejetait à cause de ça ? Est-ce que je fais bien de lui dire ? Maintenant que j’ai commencer ça serait bête d’arrêter. Je m’arrête et la regarde dans les yeux avant de finir par dire :
« J’étais violent parce que j’avais pris de la drogue et je … J’ai été … pendant un moment … disons qu’avant j’en prenais souvent. Je ne suis pas très fier de ça, mais je … Je ne sais pas, je me sentais moins bien à cette époque que maintenant et … Mon père … mon père m’emmenait partout avec lui, il était alcoolique et drogué. Je n’avais que lui. Il ne s’occupait pas vraiment de moi et quand j’avais quinze ans je trouvais ça cool, sa façon de vivre, les concerts, les filles … tout et puis je suis tombé dedans aussi facilement que lui et j’en suis sorti y a quelques années. Hier j’ai … c’était la première fois que j’en prenais depuis des années, mais je n’en ai pas eu envie encore … »
J’ai peur que ça ne revienne. J’ai baissé la tête finalement en lui racontant tout ça, parce que j’ai honte, honte de ce que j’étais et honte d’avoir céder. Je ne sais pas si elle voudra de moi après ça.
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Invité a posté ce message Dim 7 Juil 2019 - 19:09#
Samael D. & Victoire B.
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La main entrelacée dans celle de Sam’, Victoire le suivit à travers la foule. Ils durent s’arrêter plusieurs fois pour faire des photos et signer des autographes, enfin c’est le musicien qui était sollicité et principalement par des filles. Quant à Vic’ elle n’avait eu droit qu’à quelques regards souvent désapprobateurs de la part de ces mêmes filles. Elle se sentait comme jugée non apte à lui tenir la main. Elle se demandait même si à leurs yeux elle passait pour la fille de ce soir… Une fois la satisfaction des fans assouvie, l’American boy l’entraîna à l’extérieur de la salle de concert.
« J’espérai qu’on soit un peu seul tous les deux. Je n’ai pas envie que … Que tout le monde soit au courant … »
A ces mots, le stress commençait à grimper d’une échelle. Elle ne commenta pas ce qu’il venait de dire, mais la dernière phrase lui résonnait dans sa tête. « Que tout le monde soit au courant… » Est-ce qu’il parlait bien de leur relation ? Est-ce qu’il avait honte ou est-ce qu’il voulait la garder privée comme un jardin secret. Ces pensées se bousculaient, et comme à son habitude, la Française se posait trop de question.
Ils finirent par sortir du bâtiment et continuèrent de marcher. Elle ne savait pas vraiment où Sam’ l’emmenait, et finalement elle ne se posait même pas la question parce que ce qu’il avait à lui dire la préoccupait beaucoup plus. Un silence s’installa plusieurs minutes. Elle le suivit sans rien dire, de peur de rompre le silence. Ce qui allait suivre n’allait peut-être pas lui plaire. Elle ne voulait pas entendre ce qu’il avait à lui dire… Elle ne voulait pas entendre que finalement, eux, tout ça, c n’était pas une bonne idée. En somme, elle avait peur de souffrir.
Victoire n’osait pas le regarder et fixa le paysage droit devant-elle. Elle constata qu’il l’avait emmené dans un parc. Il s’arrêta pour lui faire face et commença.
« Je … Je voulais te parler de ce qu’il s’est passé avec Loar, du fait que je l’ai … que je l’ai frappé. En fait je … »
Victoire fut tellement surprise du sujet de conversation qu’elle ne sut quoi dire. Elle se contenta de regarder Samael parler et surtout chercher ses mots. On peut dire qu’elle fut même soulagée qu’il s’agissait d’un altercation entre les deux hommes plutôt qu’une rupture d’une relation qui n’aurait eu que quelques heures de vie. Elle resta là, interdite face à lui, le regard plongée dans celui du musicien. Plusieurs questions se bousculaient, quand ? pourquoi ? est-ce que c’était à cause du fameux soir ? Mais elle ne dit mots et attendit qu’il termine.
« Je ne suis pas quelqu’un de violent, pas en temps normal mais là je … j’avais … »
Il avait l’air d’un enfant qui cherchait ses mots pour confesser une bêtise. A ce moment-là, elle le trouva encore plus craquant que d’habitude. Il y avait ce petit quelque chose qui se dégageait de lui qui donnait envie à Vic’ de le prendre dans ses bras. Elle ne savait pas pourquoi il lui parlait de ça, et surtout pourquoi il avait choisi cet instant. Peut-être avait-il besoin de de repentir et seule la Frenchie pouvait lui accorder cette rédemption. Quoi qu’il en soit, elle était très attentive à ce qu’il disait et hocha la tête comme pour signifier qu’elle était tout ouïe.
« J’étais violent parce que j’avais pris de la drogue et je … J’ai été … pendant un moment … disons qu’avant j’en prenais souvent. Je ne suis pas très fier de ça, mais je … Je ne sais pas, je me sentais moins bien à cette époque que maintenant et … Mon père … mon père m’emmenait partout avec lui, il était alcoolique et drogué. Je n’avais que lui. Il ne s’occupait pas vraiment de moi et quand j’avais quinze ans je trouvais ça cool, sa façon de vivre, les concerts, les filles … tout et puis je suis tombé dedans aussi facilement que lui et j’en suis sorti y a quelques années. Hier j’ai … c’était la première fois que j’en prenais depuis des années, mais je n’en ai pas eu envie encore … »
La jeune femme ne put s’empêcher de hausser les sourcils. Quelle surprise d’entendre ces aveux. On peut dire qu’elle était loin d’imaginer que c’était de ça dont il avait envie de parler. Elle était vraiment très loin du compte. Après réflexion, elle savait bien que la vie de rockeur n’était pas celle des bisounours. Quand on parle de sexe, drogue et rock’n roll, il y avait bien le mot drogue, qui allait aussi de pair avec l’alcool. Après tout, tout le monde avait un passé, un bon ou un mauvais… Elle se dit qu’elle aurait l’occasion de revenir sur le sujet un peu plus tard. En revanche, elle bugua sur ce qu’il s’était passé la veille.
Attends… tu es en train de me dire que… hier, tu as pris de la drogue et que tu as frappé Lo parce que ça te rend violent ? C’est bien ça ? Un sentiment de culpabilité l’envahit. Elle commençait à se sentir de nouveau mal vis-à-vis de cette fameuse nuit. Elle aurait aimé que tout soit derrière eux, mais finalement ça leur collait à la peau. Elle posa sa main sur la joue de Sam’ qui venait de baisser sa tête, affichant une expression honteuse
Sam’, dis-moi que ce n’est pas à cause de cette nuit-là que tu as replongé ? Et puis, de quelle drogue on parle là ? elle savait que reparler de ça pouvait mal finir la soirée, mais elle devait savoir si c’était à cause d’elle qu’il avait repris de la drogue… d’ailleurs de quelle drogue s’agissait-il ?
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Invité a posté ce message Dim 7 Juil 2019 - 23:25#
Je vois son air surpris et je me sens encore plus coupable. Je ne lui ai jamais parlé de ça et je ne lui ai pas vendu que je suis un ancien drogué avant aujourd’hui. Je n’ai pas voulu en parler parce que je sais que ça n’aurait pas joué en ma faveur, ça faisait fuir beaucoup de monde. Finalement j’étais très seul, même si j’étais entouré de gens, ça n’était pas vraiment mes amis. Je me suis souvent rendu compte qu’ils se servaient de moi. Je ne voulais pas lui cacher ça plus longtemps. Si on doit se connaître, autant qu’elle sache tout.
« Ouai … C’est ça. J’ai … J’ai eu pas mal de bagarre et je me suis fait arrêter plein de fois quand j’étais ado. Mon père me sortait toujours de là, mais c’est resté. Ce n’est pas la chose dont je suis le plus fier, loin de là. Je n’en parle pas en général parce que je n’ai pas envie d’y repenser. C’était une mauvaise période. J’étais paumé et je ne savais pas ce que j’allais faire de ma vie. Je ne savais pas où étaient les limites. Je piquais des crises monstrueuses quand j’en prenais et j’étais toujours exécrable. J’ai fait vivre un enfer à beaucoup de monde. »
J’en ai conscience aujourd’hui, à l’époque j’en voulais au monde entier, je leur en voulais de me dire que j’étais pénible, que je devais me reprendre. Je leur en voulais de me faire la morale. Je n’écoutais personne, jusqu’à ce que ça soit trop. Je me pince la lèvre a sa question. Je ne sais pas trop quoi lui répondre. Je n’ai pas envie qu’elle se sente coupable. Ce n’est pas de sa faute, c’est de la mienne alors je fais non de la tête avant de répondre :
« Je … Non … Ce n’est pas toi qui m’y a poussé. J’aurais pu dire non. J’aurais dû dire non, mais j’avais bu et je n’avais pas les idées très claires. C’était toujours comme ça que ça commençait. Quelqu’un à du m’en proposer et j’ai dit oui. Ça aurait pu être n’importe quelle autre situation. C’est bien pour ça que je ne bois plus non plus. Je sais comment je suis et je ne veux pas que ça recommence. »
Je ne me sens pas très à l’aise quand elle me demande de quelle drogue il s’agit. Je n’ai plus très envie de parler de tout ça, mais maintenant que j’ai commencer il faudra bien que je termine. Je baisse la tête avant de sortir le reste du sachet d’hier discrètement. Je n’ai pas tellement envie que quelqu’un le voit, ni qu’on me surprenne avec ça.
« Je comptais le jeter … »
Je ne sais pas tellement pourquoi je ne l’ai pas encore fait, ce serait si facile de dire oui et d’en reprendre un peu, de la poudre magique comme je l’ai souvent appelé.
« Thomas est le seul au courant … Il a vu mon dossier au poste de police. Quand j’ai oublié mes clés l’autre jour il m’en a parlé et je lui ai demandé de ne rien dire. Lo’ ne le savait pas non plus, mais je n’avais pas envie de te le cacher. Je ne veux pas te mentir. »
Je ne sais plus trop où me mettre. J’ai honte de tout ça et j’ai peur de ce qu’elle en dira, j’ai peur qu’elle me laisse là en décidant que c’est trop pour elle et qu’elle n’a pas envie d’assumer mon passif chaotique, qu’elle ne préfère quelqu’un qui soit sans problèmes.
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Invité a posté ce message Mar 9 Juil 2019 - 11:41#
Samael D. & Victoire B.
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Victoire laissa Sam’ terminer son monologue. Elle était loin d’être une psychologue mais elle avait l’impression qu’il avait besoin de vider son sac. Une part d’elle était plutôt heureuse qu’il eu le courage de se confier, et c’était à elle qui déballait toute cette histoire, elle et uniquement elle. Alors on peut dire qu’elle en retira une certaine fierté, mais une autre partie d’elle avait besoin de digérer ces mots. Elle n’avait jamais été confrontée à cette situation. Elle avait géré des connards arrogants et prétentieux mais un ancien junkie, c’était tout autre. Il était clair que depuis qu’elle connaissait les membres du groupe, elle avait plusieurs première fois. Première fois qu’elle vit en colocation avec uniquement des garçons, première fois qu’elle ressent une décharge chaque fois qu’elle touche l’un d’entre eux et première fois qu’elle couche avec l’autre sans être sa copine… Alors une première fois de plus…
Vic’ lâcha la main de Sam’, qu’elle tenait jusque là, et se pinça légèrement l’arrête du front. Elle prit un temps pour analyser toute cette conversation. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole, l’American boy sortit un sachet de sa veste. Bien qu’elle n’avait jamais touché à une drogue digne de ce nom –ne comptons pas les quelques joint qu’elle avait fumé, que dis-je crapoté étant adolescente – mais elle savait faire la différence entre de la weed, de l’extasie ou encore de l’héroïne, et là c’était bien de la cocaïne qu’il agitait sous son nez. Elle prit le sachet dans ses mains et son regard passa de la poudre blanche à son visage. Elle fronça les sourcils avant d’enchaîner.
Bon déjà Sam’, ce n’est pas très intelligent de te promener avec ça dans tes poches. Tu imagines si on se fait attraper avec ça. Enfin je veux dire, toi tu es Américain. Moi je n’ai qu’un permis de séjour ici. C’est limite inconscient. Alors tu me feras le plaisir de me jeter ça à la maison. dit-il avec un ton irrité tout en redonnant le sachet au musicien.
Elle commençait à avoir peur. Non pas qu’on les surprenne tous les deux avec le sachet, encore que ça pourrait être dramatique pour Vic’, pour son travail, son séjour… mais pour Sam’, il était tellement impulsif, parfois irréfléchie que soudainement une question se posa Qui d’autre est au courant ?
« Thomas est le seul au courant … Il a vu mon dossier au poste de police. Quand j’ai oublié mes clés l’autre jour il m’en a parlé et je lui ai demandé de ne rien dire. Lo’ ne le savait pas non plus, mais je n’avais pas envie de te le cacher. Je ne veux pas te mentir. »
Donc, elle n’était pas la seule à savoir pour la coc’. Malgré elle, un sentiment protecteur envers l’American boy se réveilla en elle. Elle voudrait s’assurer que ce fameux Thomas ne dise rien à quiconque pour protéger son « petit copain » -est-ce qu’elle pouvait l’appeler comme ça ? -. Elle avait envie de lui donner une chance de rester cleen, de ne pas retomber dedans. Elle avait envie qu’il croit en lui, et surtout qu’il oublie ces drogues ou autre chose qui donnait accès au paradis artificiel.
Après une grande inspiration, elle glissa sa main sur la joue du jeune homme. Et c’est avec un regard attendrissant, qu’elle continua.
Ca a dû te demander beaucoup de courage pour me confier ça. Et… je te remercie de me l’avoir dit. Je ne veux pas faire ta mère, ni même te juger, mais vraiment Sam’, le passé c’est le passé. On fait tous des erreurs dans notre vie et la vraie valeur d’un homme c’est de réparer ses erreurs. Tu n’as pas besoin de tout ça. Tu es très doué dans ce que tu fais. Tu as beaucoup de talents, et tu as toute ta vie devant toi. Tu n’es pas seul, tu as ton groupe, Loar et puis… tu as moi aussi. Si tu veux toujours de moi dans ta vie ? Dit-elle en haussant légèrement les épaules.
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Invité a posté ce message Mer 10 Juil 2019 - 18:10#
Je baisse la tête comme un gamin pris en faute quand elle me dit que ce n’est pas très malin de me balader avec ça. Je sais qu’elle a raison alors je reprends le sachet et je le range. Je n’avais pas l’intention de l’utiliser, non loin de là même. Je n’ai plus envie de toucher à ça. Je ne sais pas tellement ce qu’elle pense de tout ça, mais le fait qu’elle ne dise rien m’impressionne et me fait me sentir coupable, comme si j’étais un gosse alors que je n’en suis plus un.
Je relève la tête et souris quand elle me dit que j’ai du talent et que je n’ai pas besoin de tout ça. Je ne voulais pas lui mentir. Je ne me sentais pas de le faire, parce que je l’aime et que c’est important de dire la vérité aux gens qu’on aime. J’en ai conscience désormais. Je n’ai plus envie qu’il ai de malentendu entre nous. Je fais oui de la tête et m’avance un peu plus vers elle. Si je veux d’elle ? Evidement que je veux encore d’elle. Comment est-ce que ça pourrait être le contraire ?
« Oui bien sur. Je te veux … »
Je me pince la lèvre avant de sourire et de finir par m’approcher encore un peu plus d’elle. Je pose mes lèvres sur les siennes et passe ma main dans son cou. Je l’aime et je viens juste de lui montrer en l’embrassant. Je n’avais pas prévu de faire ça, mais je me laisse porter par le moment. Je ne devrais peut-être pas, mais je ne peux pas m’en empêcher, depuis le temps que j’ai envie de l’embrasser. Je me laisse enfin aller.
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Invité a posté ce message Mer 10 Juil 2019 - 23:40#
Samael D. & Victoire B.
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Alors que Sam’ s’avançait de plus en plus, elle restait concentré sur ce qu’il allait dire. On peut dire que c’était une sacrée perche qu’elle lui avait tendu. Victoire avant juste besoin de se rassurer. Elle avait besoin d’entendre que oui, il avait envie de l’avoir dans sa vie. Et les mots qu’elle espérait sortirent de sa bouche.
« Oui bien sur. Je te veux … » Tandis que son cœur battait la chamade, elle ne pouvait s’empêcher d’afficher une expression de satisfaction sur son visage. Quant au musicien, il arbora son sourire, celui qui fait craquer la Française. Celui qui aura toujours raison d’elle. Comment dire non à ça ?
Il s’approcha de nouveau, et c’est avec surprise qu’elle accueillit le baiser de l’American boy. Alors que ses bras tombèrent le long de son corps, il lui fallut quelques microsecondes pour comprendre ce qui était en train de se passer. Instinctivement, elle ferma les yeux et se laissa bercer par l’instant. Le musicien glissa sa main sous sa nuque et des frissons parcoururent son corps. Elle en profita pour ramener les siennes le long du cou du jeune homme. Le moment était juste parfait. Son premier baiser avec Sam’, elle aurait voulu que ça dure longtemps. Victoire était une vraie romantique. Le baiser était doux et amoureux. Ca n’avait rien à voir avec Emeric, qui embrassait bien, même plutôt bien mais où il n’y avait aucun frisson, juste quelque chose de sensuelle. Ou ceux qu'elle avait partagé avec Loar, pour le peu qu’elle s’en souvient, c’était des baisers purement sexuels, et pas à vous couper le souffle. Là, il n’y avait rien de violent et c’était très bien pour un premier baiser.
Le Frenchie finit par ouvrir légèrement la bouche pour laisser les langues se mélanger et se caresser. Il fallait au moins ça. Ca n’aurait pas été digne d’une Française de ne pas embrasser en tant que telle. Le légendaire french kiss était quelque chose des plus naturelles dans son pays. Elle ne pensait plus à rien et un soupire de plaisir s’échappa de ses lèvres.
Après plusieurs échanges de salives à lui couper le souffle. Un sourire se dessina sur les lèvres de Victoire, alors qu’elles étaient toujours collées à celles de Sam’. Toujours les mains sur son cou, elle déposa un dernier baiser aussi doux et sensuel qu’elle pouvait le faire.
Donc… on est officiellement ensemble ? dit-elle le sourire aux lèvres.Je dis ça parce qu’il y a des filles qui risquent de se suicider en sachant ça. dit-elle sur le ton de l’humour. La jeune femme savait que son « petit-ami » attirait les filles… en fait, il attirait les deux sexes. Et voilà qui ne la rassura pas du tout. Elle savait que c’était un homme qui aimait bien vivre et prendre du bon temps. Elle avait été spectatrice d’un grand nombre de personnes qui sortaient de la chambre du musicien. Sans parler de celles qui souhaitaient entrer dans son lit. Ca elle avait pu être témoin des dires des spectatrices du concert. Un fait qui l’avait agacé, mais elle essayait de se convaincre que c’était le prix à payer pour être la petite-amie d’un rockeur très craquant.Non parce qu'il n’est pas question que je partage mon petit-ami. finit-elle en employant un timbre de voix qui voulait dire je suis sur le ton de la plaisanterie mais en fait je suis sérieuse. Comme ça le message était passé. Il était hors de question de s’investir émotionnellement dans une relation si l’autre partenaire ne jouait pas le jeu. Elle voulait Samael pour elle toute seule. C’était un sentiment très étrange. Bien sur qu’elle était blessée quand elle avait retrouvé Emeric dans son lit avec une de ses amies. Bien sur qu’elle aimait Emeric et qu’elle ne voulait pas le partager, parce que c’est ce que font les gens engagés dans une relation en France. Qu’en était-il aux Etats-Unis. Quoi qu’il en soit, un sentiment possessif à l’encontre de Sam’ venait de naître, et elle ne savait pas si c’était bon ou mauvaise pour eux. Attendez! Elle a bien dit "petit-ami"?
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Invité a posté ce message Sam 13 Juil 2019 - 12:05#
Je ne pensais pas que ça irait si vite entre nous. C’est vrai après tout on ne se connaît pas encore bien et on est déjà là à s’embrasser, enfin c’est moi qui l’embrasse et elle ne m’a pas repoussée alors j’imagine qu’elle ressent la même chose et finalement ça ne se contrôle pas ces choses-là. J’ai un sourire quand elle me demande si on est en couple et j’avoue que je ne sais pas quoi répondre à cette question. Oui. Je ne peux pas m’empêcher de rire quand elle me dit que certaines filles risquent de se suicider. Ce n’est pas tellement marrant, mais ça me fait rire un peu quand même.
« Non quand même pas, elles n’iraient pas jusque-là et oui … on est ensemble … »
Je lui fais un petit sourire. Je ne sais pas tellement ce que ça signifie au fond. Je n’ai jamais été réellement en couple avec quelqu’un alors forcément tout est nouveau, mais j’ai envie d’être avec elle. J’ai envie de voir jusqu’ou on peut aller à deux. Il paraît qu’on avance plus loin ensemble. Je souris quand elle me dit qu’elle ne veut pas me partager et en même temps ça me fait un tout petit peu flipper.
« Tu es jalouse alors ? »
Je me pince la lèvre et la regarde avec un regard malicieux. J’aime bien son côté jaloux. Je le suis aussi, la preuve j’ai carrément frappé Loar parce qu’ils ont couchés ensemble alors qu’on n’est même pas ensemble.
« On rentre ? Il faut que j’aille prendre une douche … on pourrait voir un film après ? »
Je lui propose parce que j’ai envie qu’on passe du temps tous les deux et j’ai aussi besoin d’aller me changer parce que mine de rien faire des concerts ça reste sportif.
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Invité a posté ce message Mar 16 Juil 2019 - 21:42#
Samael D. & Victoire B.
❝ WE CAN LIVE IN A WORLD THAHT WE DESIGN <3 ❞
Victoire n’a pas pu s’empêcher de sourire à pleine dent en entendant Sam’ confirmer que oui ils étaient bien ensemble. Elle savait que les Américains avaient le genre de relation « non exclusive » que ne partageaient pas les Français. En France, lorsqu’on sort ensemble, on est par défaut exclusif, enfin la question finalement ne se pose pas, alors qu’aux Etats-Unis, finalement le couple peut être « non exclusif » avant cette fameuse discutions qui amène à la fidélité… des idées qui pourraient rendre fou les mangeurs de baguettes. En somme, on peut considérer que la Frenchie et l’American boy ont eu cette « courte » mais nécessaire discussion. Elle ne répondit pas lorsqu’il lui demanda si elle était jalouse, elle se contenta de hausser les épaules et de sourire. Bien qu’elle l’était, elle qui n’avait pas cette nature là. Depuis que Sam’ est entré dans sa vie, elle se découvre jalouse, voire même possessive avec lui. Elle en a conscience et déteste ça, elle fait tout pour freiner ce qu’elle ressent mais en vain, le musicien était sexy et rebelle et il plaisait à beaucoup de monde. Mais il était hors de question de l’avouer « on ne touche pas à ce qui est à moi », voilà ce qu’elle aurait du dire…
« On rentre ? Il faut que j’aille prendre une douche … on pourrait voir un film après ? »
Ce que proposait Samel était tout à fait du gout de Victoire. Se poser avec son petit ami pour regarder un film. Aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, elle n’avait pas vraiment partagé de moment avec lui. En réalité, ils se croisaient ici et là dans la maison, partageaient quelques repas, leurs interactions se limitaient à ça.
Je suis d’accord, je suis un peu fatiguée. Elle rapprocha son bras pour lire l’heure sur sa montre. Elle indiquait plus de minuit. Je crois que c’est raté pour le cinéma. Mais on peut regarder un film dans ma chambre ou… dans la tienne ?. Cette idée fit sourire la Française. Elle n’était jamais entrée dans la chambre de Sam’. Elle avait pu entrevoir l’intérieur car la porte n’était pas toujours fermée, amis elle ne s’était jamais permise de jeter un coup d’œil dedans, même si l’envie ne manquait pas.
Elle prit la main de l’American boy et y entrelaça ses doigts avant de commencer à marcher dans le sens inverse.
Au fait tu es venu comment au concert ? Tu as pris ta voiture ?
