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Invité a posté ce message Mer 21 Aoû 2019 - 23:42 #


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Ox & Abi
Son annulaire droit lui fait mal. Il est même un peu enflé, bouffi quand elle le touche pour évaluer s’il est cassé ou non. De toute évidence, son os a résisté au choc comme la mâchoire de la Barbie qui accompagnait le beau tatoueur. Et si ça lui a fait un bien fou, elle s’est retrouvée avec un paquet de légumes surgelés posé sur la main pour les heures qui ont suivi. Étonnement, Jackson semble avoir gobé son histoire. Un type qui surgit, qui tente de lui prendre son sac. Elle se défend, frappe et se blesse. Semi mensonge pour cacher la jalousie qui la ronge, qui la bouffe de l’intérieur. Une jalousie éprouvée pour un homme qui n’est pas le sien, qui ne l’a jamais été et qui ne le sera sans doute jamais. Ce soir-là, ce n’est pas Abigail qui a parlé., qui a agi. C’est la colère, la rancœur et la haine. C’est ce sentiment détestable qui la pousse à répondre par la violence. Une violence qu’elle aurait voulu déversé sur Oxlen. Mais elle ne sait que trop bien qu’on ne devrait pas frapper sur l’être aimé. Alors, si lever la main sur le tatoueur n’était pas une option, elle savait se venger autrement. Jackson n’est pas du genre crédule mais il est capable de fermer les yeux si elle sait trouver les bons arguments. Alors ce n’est pas l’amour qui l’a poussé entre ses draps, cette nuit-là, mais bien le désir d’oublier le regard bleuté d’un autre. Oublier ce qu’elle pouvait ressentir dans une étreinte charnelle sans sentiments.

Le loup s’est adouci, allant jusqu’à lui préparer le déjeuner ce midi-là. Une attention qu’elle sait passagère, mais qui la conforte dans l’idée qu’elle peut toujours rester un peu plus longtemps près de lui. Assez pour que le couteau qu’elle lui plantera dans le dos n’en soit que plus douloureux. Mais pour l’heure, elle doit prendre son mal en patience. Et si la nuit agitée qu’elle a passé en sa compagnie n’était qu’une piètre vengeance face au baiser dont elle avait été témoin, elle cherche toujours autant à l’éviter. Et quoi de mieux pour éviter les hommes que de faire des tâches ménagères. C’est dans une laverie qu’elle trouve un peu de calme. De quoi laisser son esprit faire le point. Une lente prise de conscience que la jalousie cache un sentiment plus fort, un sentiment égoïste. L’envie de l’avoir pour elle seule, la culpabilité de savoir qu’elle ne mérite pas un type comme lui. Soupir qui se glisse entre ses lèvres mais le seul témoin de ses rêvasseries n’est qu’un type étrange, sans doute aviné, qui est en train de baragouiner dans sa barbe. Un branquignol dont les vêtements semblent avoir été choisi par un babouin. Elle le surveille quand même du coin de l’œil, pour ne pas avoir la mauvaise surprise de voir disparaître des choses dans le tambour de la machine qui tourne à toute vitesse. Elle baisse de nouveau les yeux vers son portefeuille, où l’échographie qu’elle a pu récupérer grâce à Phoenix se trouve. A l’abri des regards indiscrets, à l’abri d’un père qui n’a jamais voulu de cet enfant. Nouveau soupir, quand son esprit se met à divaguer sur les vies qu’elle aurait pu mener, si elle avait fait d’autre choix. Si elle s’était laissée tentée par Oxlen, si elle se laissait tenter. Des hypothèses qui fusent, qui lui tirent soupirs et sourires, un pincement au cœur aussi. Elle a un casque sur les oreilles, glisse la main dans sa poche pour monter le son. Mais quand elle relève le regard pour voir où en est sa machine, c’est sa silhouette qu’elle entrevoit. Il l’a vue, elle le sait. Et pourtant, elle serre les dents et détourne la tête. Son pied tambourine le sol alors qu’elle espère vainement que si elle ne le regarde pas, elle puisse se rendre invisible. Technique de l’autruche, qui n’a jamais fait ses preuves.
FRIMELDA with @Oxlen Sorensen

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Invité a posté ce message Jeu 22 Aoû 2019 - 19:17 #


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Ox & Abi
La nuit ne t'a pas porté conseil, tu es aussi à l'envers que les autres matins en te réveillant en sursaut, car tu as rêvé de vous deux juste pour enfoncer le couteau dans la plaie... Bref, tu réalises en ouvrant les yeux qu'elle n'est pas près de toi et cela te décourage. Tu t'es levé du lit pour aller prendre ta douche et ensuite, tu es sorti de l'appartement avec cet air grognon qui ne donne pas envie à tes colocs de te parler. Tu as pris ton sac de linge à laver parce qu'il y a déjà une brassée dans la laveuse chez vous, donc, tu as décidé d'aller faire ton lavage au lavoir. Ton casque sur ta tête, tu observes tes textos avant de démarrer ta moto, mais rien du tout. Tu soupires et le remets dans ta poche avant de partir. (...)

Direction vers le bâtiment, tu gares ton engin dans le stationnement du lavoir et débarques en récupérant ton sac. Le destin à décider aujourd'hui que tu devais tomber sur elle, parce que lorsque tu entres, la première personne que tu vois, c'est Abi. Tu figes un instant parce que tu ne t'en attendais pas. La tatouée t'a vue, tu le sais parce que son regard s'est déposé sur toi deux secondes de trop avant de détourner les yeux ailleurs avec cet air mécontent, tu fronces les sourcils, en plus elle tape du pied. La brune t'ignore comme si tu étais un inconnu, te boudes et tu lèves les yeux au ciel en secouant la tête... Foutu merde. C'est elle qui t'a laissé... Enfin qui est parti en te disant de ne pas se faire d'espoir avec elle, c'est elle qui t'a dit de l'oublier et pourtant, elle est là, te fait la gueule comme si tu l'avais trompé. Tu n'as pas coucher avec la blonde du bar, tu es reparti chez vous ce soir-là en sachant qu'Abi allait retrouver sans aucun doute Jackson et cela te fait chiez... Tu n'as pas envie de les imaginer tous les deux, ça te rend malade et jaloux et en plus, tu le détestes plus que tout. Alors sans un mot, tu passes devant elle et te diriges vers une machine à laver. Tu mets ton linge dedans et le savon que tu as mis dans ton sac et ferme le tout avant de régler la machine et la mettre en marche. Les mains appuyées sur celle-ci, tu fermes les yeux, garde ton calme et respire doucement pour ne pas prendre les nerfs, tes doigts tambourinent sur le métal de machine à laver. Puis finalement, tu prends ton courage à deux mains et décides de l'affronter Abi, parce que cela ne peut plus durer. Tu te sens mal, elle te fait sentir coupable et tu n'es pas bien... Puis, surtout elle te manque la brunette. Tu soupires et te retournes vers elle, tu t'approches et te laisses tomber non-chaland sur la chaise près d'elle. Tu l'observes, si elle ne te regarde pas, toi, tu es près à la faire parler et de force s'il le faut. Tes doigts qui s'approchent d'elle, tu lui enlèves ses écouteurs d'un geste vif et les éloignes d'elle si son intention est de les récupérer. - T'as fini de faire l'autruche ? T'as réussi, j'me sens mal... Pourquoi tu fais ça Abi ? Tu lui parles de ta voix grave et sérieuse, tu fronces les sourcils en l'observant. Pas questions de la laisser partir cette fois sans que vous vous soyez parlé.
FRIMELDA with @"Abi Jeffords"

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Invité a posté ce message Ven 23 Aoû 2019 - 22:32 #


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Ox & Abi
Même le volume élevé de sa musique ne peut couvrir les hurlements de ses pensées. Ces idées qui fusent, qui lui proposent 150 chemins différents, aux antipodes pour certains. Il y a les versions où elle le confronte, celle où elle lui dit la vérité. Il y a celle où elle déballe tout ce qu’elle lui cache depuis tout ce temps. Cette version, aussi, où elle voudrait lui dire qu’elle le haït, qu’elle ne ressent rien. Un mensonge, mais qui servirait peut être à le faire sortir de ses pensées. Mais pour l’heure, la seule possibilité qui lui semble acceptable est celle où elle s’enfuit, quitte à abandonner ses vêtements dans la machine qui tourne encore. Le regarder lui est impossible, c’est trop risqué. Elle ne voudrait pas croiser son regard, entamer une conversation qu’elle ne veut pas avoir. Une conversation qui n’a que deux issues possibles. L’aveu de ses sentiments ou, au contraire, le plus gros mensonge de sa vie. Et les deux cas apportent leur lot de conséquences, qui ne sont pas enviables.

Elle le voit, du coin de l’œil, qui s’approche. Et, réaction puérile pour une femme de son âge, elle tourne la tête, pour ne pas qu’il soit dans son champ de vision. Pourtant, elle le sent s’asseoir à côté d’elle. Elle peut sentir son odeur, qui lui chatouille les narines et qui lui donne envie de se blottir entre ses bras. Mais elle résiste, elle contracte la mâchoire et se mord l’intérieur de la joue comme pour ne pas craquer. C’est lui qui fait, au final, le premier pas. Et même si elle ne le montre pas, elle s’en sent soulagée. Ca prouve bien qu’il n’en a pas rien à faire. Que lui aussi, il souffre de la situation. Plus qu’elle, s’il craque le premier. Et malgré ces émotions positives qui l’emplissent, elle claque sa langue contre son palais, pour montrer son agacement quand il retire ses écouteurs. Comme s’il la dérangeait. Elle lui concède un regard, à la dérobée puis se met à fixer devant elle, les lèvres pincées. Elle a les bras croisés sur la poitrine, telle une enfant boudeuse que l’on aurait mise au coin. Elle grogne un « Tu me les brises » dans un français qui lui vient de sa mère. Pourtant, après une longue poignée de secondes, elle accepte de se tourner vers lui. Elle tourne le buste, pour le fixer, les sourcils froncés et fait ce qu’elle fait toujours : rejeter la faute sur les autres. Le blâmer alors qu’elle a été celle dont la réaction est incompréhensible. « Pourquoi toi tu fais ça ? Tu me dis que tu me voudrais, tu flirtes avec moi à longueur de temps alors que tu sais qu’il y a Jackson. Tu fais tout, TOUT Oxlen, pour que je m’attache, pour que je me sente importante. Et quand j’ai le dos tourné, tu vas pêcher la première pétasse venue… ». Elle grogne, parce qu’elle peut parfaitement voir, dans son esprit, ce baiser qui a tout déclenché. Elle grogne et elle préfère se lever, en se frottant le front, pour se calmer. Elle s’approche de sa machine, s’accroupit près du hublot pour vérifier le temps puis se redresse, se frotte les yeux. Quand elle se tourne vers lui, elle n’a plus vraiment l’air en colère. Ni triste. C’est plutôt de la déception, de l’acceptation. « J’t’ai déjà dit que ça pourrait jamais marcher ». Et elle y croit, à cette incompatibilité. Oxlen, c’est un chouette type. Il est beau garçon, drôle, avec l’esprit aventurier quand il enfourche sa moto. Il est ce bad boy au grand cœur que les femmes s’arrachent. Un cœur tendre sous sa carapace tatouée. Mais elle, elle n’est rien. Elle est cette âme meurtrie, qui s’enfonce dans les ténèbres, effrayée par la lumière.

FRIMELDA with @Oxlen Sorensen

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Invité a posté ce message Sam 24 Aoû 2019 - 2:16 #


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Ox & Abi
Tu ne peux pas savoir ce qu’il lui hante l’esprit, si tu ne fais rien pour savoir et comprendre. Toi, ça te tiraille à l’intérieur de toi. Tu ne comprends pas la réaction d’Abi face à toi, puisqu’elle t’a carrément dit que ça ne fonctionnerait pas entre vous deux. Bref, oui tu as eu cette soirée avec la petite blonde du bar, mais cela n’a pas été plus loin que quelques verres et quelques danses collées. Puis, il y a eu Abi au bar qui à tout mis tes plans à l’eau, elle t’a retourné l’esprit en te rappelant combien elle te manquait et ça t’a fait l’effet d’un coup de poignard toute cette histoire... T’as tellement envie de cette femme, pas seulement physiquement, mais elle toute entière. Tu pourrais partir au lieu de te briser le cœur, toi qui n’as jamais cru en l’amour, qui ne s’est jamais attaché sauf des conquêtes d’une nuit sur l’oreiller...Tu t’es fait prendre entre les griffes de cette belle tatouée. Tu vas donc t’asseoir près d’elle, l’observes alors qu’elle n’ose même pas t’accorder un regard et émet un son d’impatience quand tu lui enlèves ses écouteurs. - T’as fini de faire l’autruche ? T’as réussi, j’me sens mal... Pourquoi tu fais ça Abi ? Les bras croisés sur sa poitrine, la moue boudeuse, afficher sur son visage parfait, elle grogne « Tu me les brises ». Tu arques un sourcil, tu restes muet en la mirant toujours quelques secondes de plus. Elle a un sale caractère, tu vas même passer une main dans tes cheveux parce que tu es un peu mal à l’aise et tu sens qu’à l’intérieur de toi, tu perds patience...Mais tu te contrôles. Cela ne sert à rien de t’énerver, surtout que tu as habituellement la mèche courte, faut pas te chercher longtemps. Finalement, la brune se retourne vers toi et te lance ce qu’elle a sur le cœur, tu restes l’air bête... Bouche bée à vrai dire. « Pourquoi toi tu fais ça ? Tu me dis que tu me voudrais, tu flirtes avec moi à longueur de temps alors que tu sais qu’il y a Jackson. Tu fais tout, TOUT Oxlen, pour que je m’attache, pour que je me sente importante. Et quand j’ai le dos tourné, tu vas pêcher la première pétasse venue… » Tu fronces les sourcils, ouvre la bouche pour répliquer, mais rien ne sort. Abi te met la faute sur toi, il y a un peu de vérité dans tout ce qu’elle vient de te dire, mais tu n’avais pas l’intention de lui faire du mal, loin de là. La belle se lève, se frotte le front et va voir son linge qui tourne dans la laveuse. Lorsqu’elle se redresse et qu’elle se retourne enfin vers toi, tu déglutis, tu soutiens son regard qui semble tout simplement découragé. « J’t’ai déjà dit que ça pourrait jamais marcher » tu secoues la tête négativement, n’y croit pas... Tu n’as pas le sentiment que ça ne fonctionnerait pas vous deux au contraire, c’est plutôt quelque chose qu’il l’en empêche. L’homme dans le lavoir, il se fout bien de vous, il sort prendre une cigarette à l’extérieur et toi, tu en profites pour refermer la porte derrière lui. Tu reviens ensuite vers Abi d’un pas lent, tu la questionnes du regard, puis une fois que tu es tout près d’elle, tu poses ta main sur l’une de ses hanches. - Abi, j’tai avouer te vouloir toi, puis, tu as disparu... prononces-tu calmement en l’observant dans les yeux de ton regard azur. - TU..es parti alors que j’tai avouer ressentir quelque chose pour toi merde et ensuite tu m’accuses ? Tu me fais une crise de jalousie pourquoi ? Pour me dire ENCORE que cela ne marchera jamais entre nous... Tu fronces les sourcils. Tes mains se déposent sur ses hanches fermement en la regardant droit dans les yeux et la forcent à reculer contre la machine à laver derrière elle. - Merde Abi, tu ne te rends pas compte de ce que dit ? J’ai essayé de passer à autre chose pour oublier le sentiment de merde que j’avais à l’intérieur de moi en croyant t’avoir perdu... Mais, ce soir-là lorsque j’tai vu au bar ? J’ai compris que j’pouvais pas t’effacer de mon esprit si facilement, c’est pratiquement impossible. Tu ne veux pas que j’m’attache, mais... Tu t’arrêtes de parler deux secondes en venant déposer tes doigts d’homme sur son menton, ton pouce venant caresser sa lèvre inférieure, tes yeux qui se perdent sur sa bouche un moment avant de les replonger dans ses yeux pers. - j’y arrive pas, c’est plus fort que moi... Qu’est-ce qui t’empêche Abi ? Jackson ? Ou bien autre chose... C’est moi ? Ta main vient caresser sa joue avec une douceur infinie que tu n’as jamais montrer à personne, toi caressant sa peau de poupée de porcelaine. Son parfum qui te rend fou, ça te fait mal en réalité, tu as tellement envie de l’avoir pour toi et plus elle s’éloigne, plus tu en deviens dingue, sa te rend malade. Tu soupires, secoue la tête et lui prend le visage entre tes deux mains, tu t’approches et caresses ses pommettes avant de venir l’embrasser... Tu ne peux pas partir d’ici sans l’avoir fait, tu ne peux pas la laisser disparaitre sans n’avoir pris le risque, parce que ce baiser pourrait tout simplement changer les choses, tu n’en sais rien....Alors, tu la retiens contre toi, tes bras se refermant autour d’elle pour l’empêcher de prendre la fuite ou du moins jusqu’à ce qu’elle se calme dans tes bras...
FRIMELDA with @"Abi Jeffords"

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Invité a posté ce message Sam 24 Aoû 2019 - 15:47 #


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Ox & Abi
La vérité l’a heurté de plein fouet, violemment. Comme si un camion venait de la renverser, lancé à pleine puissance. Et comme on peut l’imaginer, ça fait mal. L’angoisse serre son cœur, comprime ses poumons et elle manque presque d’air. Parce qu’elle le sait, que ça ne pourra jamais marcher. Ce sera beau un temps puis –comme tout ce qu’elle touche- ça finira par faner. Et il ne restera plus que la douleur, plus que le mal et les souvenirs. Alors à quoi bon se lancer ? Pourquoi se jeter dans la gueule du loup alors qu’elle pourrait limiter les dégâts en restant loin de lui ? Là encore, la vérité frappe. Un sacré coup derrière la tête, pour lui remettre les idées en plus. Pour que quand elle croise son regard azur, elle comprenne ce qui la retient. Ce qui la bouffe de l’intérieur et la fait dérailler. L’amour. Un sentiment que beaucoup recherche, que d’autres ont perdu. Une émotion que la société dépeint comme plaisante mais qui n’est que la plus grosse supercherie de la planète. L’amour, ça fait mal. L’amour, ça détruit. Et elle sait qu’elle aura mal. Et elle sait aussi qu’il sera détruit. Pourtant, c’est ce fichu amour qui lui tort l’estomac quand il ferme la porte et qu’il revient vers elle. Il pose une main sur sa hanche, lui reproche d’avoir disparu. Mais peut-elle lui dire ce qu’elle a ressenti ? Ce qu’elle ressent ?

Parce qu’elle a peur. Oxlen la terrifie. Ce qui est plutôt paradoxal lorsque l’on sait ce que lui fait vivre Jackson. Mais c’est le tatoueur, qui hante ses cauchemars. Des rêves tourmentés où il la rejette, où il apprend à la connaître et donc, à la détester. La peur qu’il en apprenne trop, qu’il en soit dégouté. La terreur même qu’il comprenne qu’il vaut bien mieux qu’elle. Qu’il mérite bien plus que la vie de débauche qu’elle pourrait lui offrir. Ox, il est du bon côté de la barrière, il fait partie des gentils. Elle, elle est aux antipodes. Et même si les récents efforts fournis lui ont racheté une conduite, elle sait bien qu’elle n’est pas le genre d’âme à se retrouver au Paradis. Trop bien pour le mauvais côté, pas assez bien pour le bon. Elle se sait condamnée à errer, pour le reste de sa vie, sans droit de s’accrocher à quiconque. Une punition divine, pour ce qu’elle a pu faire dans sa courte existence. Et puis, à quoi bon s’attacher quand elle détruit tout ce qu’elle touche ? Sa famille, son couple, son enfant. Ils ont tous disparu, par sa faute. La jalousie, elle ne veut pas lui en parler car ce serait lui faire miroiter une chance avec elle. Alors elle tourne la tête, elle évite son regard même si elle sent sa main sur sa hanche, contact brûlant qui la fait frémir. Deuxième main sur elle et il la bloque contre la machine à laver, pour l’empêcher de s’enfuir comme elle en a l’habitude. Comme elle fait à chaque fois que ça devient trop sérieux, trop compliqué. Elle est au pied du mur, obligée de prendre une décision une bonne fois pour toute. Le garder ou le laisser partir, pour toujours.

Il parle de sentiment, de chose qu’il ressent. Il s’ouvre à elle et ça ne fait que prouver une fois de plus qu’elle a raison. Ils sont bien trop différents, même si un œil extérieur pourrait penser le contraire. Il est du genre à arranger les choses, à vouloir montrer ses sentiments. A vouloir aimer, sans conditions. Et elle n’est pas sûre d’en être capable. Capable de se livrer, de faire confiance. Peut-être parce qu’on l’a trahie trop de fois, déjà. Et qu’elle a trop trahie, également. Il est honnête, il est simple et c’est ce qu’elle aime. Qu’il soit si parfait, à ses yeux. Et ça la tue de savoir qu’elle ne pourra jamais être aussi honnête, sans prendre le risque de le perdre. Il prend son menton, pour l’obliger à le regarder. Et elle ne sait pas si elle pourra contenir ce trop plein d’émotions qui la traverse à chaque fois qu’elle croise ce regard. « C’est pas toi Ox » finit-elle par lui répondre avant qu’il ne caresse sa joue. Elle presse son visage contre sa paume, pour y chercher un peu de réconfort, une pointe de tendresse. Derrière ses longs cils, elle le regarde alors qu’il vient prendre son visage et son cœur bondit. Parce qu’elle sait, ce qu’il va faire. Elle sait l’erreur qu’il va commettre. Elle veut secouer la tête, l’empêcher et le supplie alors « Ne fais pas ça ». Mais il est déjà trop tard. Ses lèvres fondent sur les siennes et si sa raison hurle pour qu’elle s’échappe, pour qu’elle s’enfuit sans se retrouver, son cœur prend les commandes. Elle glisse ses bras autour de son cou, sa main vient agripper la naissance de ses cheveux alors qu’elle voudrait qu’il la serre encore plus entre ses bras, quitte à lui casser quelques côtes. Parce que si l’amour ça fait mal, elle voudrait qu’il soit le seul à la faire souffrir. Elle lâche enfin ses lèvres, respire un peu fort tant elle a manqué d’air et ses mains glissent sur son torse, ses doigts s’agrippent à son vêtement comme si elle avait peur qu’il ne disparaisse entre ses doigts. Elle baisse le regard, coupable et plutôt que de lui parler, elle préfère poser son front contre le creux de son épaule. « J’suis pas faite pour toi » finit-elle par lui chuchoter, alors qu’elle passe ses bras autour de sa taille. Il y a une petite larme qui coule le long de sa joue et va s’écraser au sol. « J’suis pas quelqu’un de bien, tu ne me connais pas ». Elle sait qu’elle ne peut plus fuir. Elle sait qu’elle a trop envie d’être avec lui pour s’en aller. Alors c’est lui, qui devrait partir.
Oxlen Sorensen"

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