hate the sin, love the sinner (swamila)

hate the sin, love the sinner. swamila

et merde, j'ai perdu riley et bryséis. je me retrouve donc à errer dans les allées du parc, cherchant une activité sympa à faire en attendant la fameuse pluie d'étoile filante. honnêtement, j'ai vu juste envie de me fumer un joint avant d'assister à ce spectacle naturel, histoire d'être littéralement transportée par ces centaines de météorites défilant à l'horizon. mais y a des mioches partout, des petites têtes qui courent partout, une sucette à la main. pas possible d'être tranquille, alors j'essaye de m'éloigner un peu de la foule à la recherche d'un coin un peu plus tranquille où je pouvais me poser. j'ai pas le temps de faire deux pas que je me fais bousculer par un gamin qui fuyait ses parents. il me lâche même pas un pardon et j'hésite pas à lui lancer un regard inquisiteur qu'il ne calcule pas, trop occupé à courir. et moi je suis trop occupée à rager sur un gosse, je bouscule donc à mon tour quelqu'un. bah bravo, camila. machinalement, je commence à m'excuser « je suis vraiment désolée, je faisais pas attention.. »  alors que mon regard se tourne donc vers la personne que je viens de bousculer. mon air désolé se dissipe rapidement quand je me rend compte de la personne qui est en face de moi et mon regard devient à nouveau sombre, chose qui n'arrive pas souvent. mon obstacle est un blond au visage particulièrement défini qui respire... quelque que chose de mauvais tout simplement. swan. j'avais eu la chance de pas croiser mon patron mais fallait que je le croise, lui. celui qui s'est foutu de la gueule de mon amie, l'avait blessé et donc par extension m'avait blessé. quel était l’intérêt de jouer avec le cœur des gens quand des applications comme tinder existait. je pense à elle et ça a le don de m'énerver. alors je lâche sèchement. « si j'avais su que c'était toi, je ne me serais pas excusée. » on dirait une gamine de quatrième, j'entendais les "popopo" des élèves dans la cour dans ma tête. je suis pas habituée à m'embrouiller. être froide ou méchante j'ai pas l'habitude, je suis une débutante dans ce domaine là.

La pluie d’étoiles, Swan n’avait pas spécialement prévu d’y assister. La foule, au fond, ce n’est pas véritablement son truc ou alors juste autour d’un terrain de lacrosse, dans les gradins. Autrement, il devient vite agacé quand il est trop entouré. Seulement, Zara lui a donné une bonne raison de se pointer. Elle y sera et apparemment, elle a de sacrés plans pour la fin de soirée. Swan est un homme, Swan a des besoins et des envies alors forcément, il s’est pointé. Le truc, c’est qu’il ne parvient pas à la trouver parmi tout ce monde. L’ukrainien a presque l’impression que toute la ville s’est donné rendez-vous au parc d’East River. Comme si huit millions d’habitants pouvaient rentrer dans un parc. Quelle connerie. Il commence à regretter d’être venu, Swan et il n’aime pas les regrets. Ça ne s’arrange pas puisqu’il est soudainement bousculé. Il pourrait s’agacer, Swan de ce manque d’attention mais la demoiselle est plutôt agréable à regarder. Je suis vraiment désolée, je faisais pas attention.. Swan hausse les épaules, d’un air nonchalant. Au final, il s’en moque qu’elle l’ait bousculé mais alors qu’il s’apprête à lui en faire part, il voit le changement dans son regard. Oh oh, les problèmes. Si j'avais su que c'était toi, je ne me serais pas excusée. Ok, visiblement ils se connaissent ou du moins, elle le connait parce que lui n’a pas le moindre souvenir d’elle. Ont-ils couchés ensemble et comme très souvent, il n’a pas rappelé ? Non, non, il se souviendrait d’avoir couché avec elle. Tout de même. Alors, il prend des risques Swan et demande. Excuse-moi, on se connait ? Il a conscience que cette question pourrait énerver davantage l’inconnue mais peu importe. C’est peut-être même ce qu’il cherche. Au fond, ça l’amuse. Elle l’amuse.

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je suis défendeur de droits, une justicière de l'humanité, je pouvais marcher pendant des heures à gueuler les droits d'un tel ou untel. alors je pouvais bien me soulever contre toi, petit blond vaniteux qui l'a fait à l'envers à mon amie. j'avais dû la regarder pleurer pendant ce qui m'avait semblé une éternité avant qu'elle vienne se blottir dans mes bras - elle n'avait d'ailleurs pas manqué l'occasion d’essuyer sa morve sur mon pull -. la volonté de te remette à ta place ne me manque pas mais j'en ai pas les capacités. littéralement, j'ai aucune éloquence ou répartie sauf quand c'est pour parler dans un mégaphone à des milliers de personnes. mais devant une personne, face à face... je me sens tellement minuscule. puis, je me sens comme un minimoy quand tu dis ne pas me connaître. gênant. c'est vrai que je ne t'avais vu que brièvement en soirée avant que ma pote me montre TOUTES tes photos sur instagram donc en effet, je la connais bien ta tête. la mienne doit t'être inconnue... j'ai déjà dit que c'était gênant ? « hum, non... » que tu dis tout bas tout en ayant une envie presque incontrôlable de baisser les yeux ou de regarder le ciel qui était censé accueillir des centaines d'étoiles ce soir, mais fallait que je sois forte alors malgré ma gêne, j'essaye de soutenir ton regard tant bien que mal. faut que je me reprenne, pense à chloé, à ses pleurs et à sa morve. tu te racles la gorge avant de demander d'un ton peu assuré « mais, heu, tu connaîtrais peut-être une chloé o'brian ? » il y a toujours un brin d'hésitation dans ma voix mais je m'améliore. par contre, si tu pouvais t'en souvenir, ça m'arrangerait. je serais encore plus gênée de t'expliquer ce que tu lui as fait.

Qui c’est cette brune ? C’est très exactement la question que se pose Swan lorsqu’elle lui tombe dessus et semble – déjà – lui faire tous les reproches du monde. Parce qu’il a beau fouiller au fond de sa mémoire, l’ukrainien n’a aucun souvenir d’elle. Il ne se rappelle guère l’avoir rencontré auparavant et donc, encore moins l’avoir offensé. Pourtant, à l’entendre parler, c’est fort possible que ce soit le cas. En tout cas, il a clairement fait quelque chose qui n’a pas plu à la demoiselle. Le truc, c’est que la liste des possibilités est longue, Swan n’étant pas un modèle à suivre auprès de la gente féminin alors il a clairement la flemme de chercher plus loin dans ses souvenirs. Il préfère la questionner quitte à envenimer la situation. Hum, non... La voix basse, la gêne visible sur ses traits de visage, la difficulté qu’elle semble avoir à soutenir son regard, toutes ces choses dénotent d’un changement de comportement très soudain. En une seconde, l’image de la fille sûre d’elle qu’elle tentait visiblement de montrer s’est envolée. Swan le remarque sans mal et bien évidemment, il ne fait rien pour l’aider. Lui, il reste imperturbable et ses iris ne quittent pas celles de la brunette. Il aime déstabiliser les autres. C’est l’un de ses grands amusements. C’est presque devenu une habitude, un automatisme. Mais, heu, tu connaîtrais peut-être une Chloé O'Brian ? Swan réfléchit un instant. Des Chloé, il en connait quelques-unes en effet, ce prénom étant assez courant. Cependant, il croit savoir de laquelle il s’agit mais il a décidé de jouer alors il fait l’innocent. Je connais plusieurs Chloé, pourquoi ? A fond dans sa prestation, il arque un sourcil, affichant un air perdu. Il veut voir jusqu’où elle peut tenir. En tout cas, lui est prêt à se jouer d’elle-même un bon moment.

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ridicule. c'est ce que je suis, je regrette déjà tout ce que je viens de te dire et j'ai juste envie de remonter dans le temps, m'excuser et aller fumer mon joint tout en observant la pluie d'étoiles. mais, comme je suis la fille la plus chanceuse du monde, je suis là, à devoir de donner des explications sur chloé parce-que bien sûr... tu ne t'en rappelles pas. je me retrouve plutôt dans l'obligation d'observer ton visage et surtout tes yeux bleus - c'est loin d'être déplaisant mais très intimidant - qui ne quittent pas les miens. t'aurais pu me voir rougir, mais heureusement la chance est de mon côté et l'obscurité ne te le permet pas. j'arrive à me reprendre quand j'entends ta réponse et je ne peux m'empêcher de soupirer « pourquoi est-ce que ça ne m'étonne pas ? », excédée, le tout accompagné d'un de mes plus beaux levers de yeux au ciel... je me demande bien combien de chloé tu peux connaître. les gens que je connais, je peux les compter sur les doigts de la main. bon, comment je peux t'expliquer ça ? en étant à la fois ferme, froide puis faut que j'essaye de te faire culpabiliser un minimum. c'est un peu mission impossible. alors je tente une autre approche « une blonde, un mètre soixante dix, yeux noisettes avec des petites fossettes ? » décris-je, espérant rafraîchir ta mémoire. mes yeux brillant d'espoir, te supplie de t'en rappeler, allez fais un effort. « bizarre, elle m'a beaucoup parlé de toi pourtant. » finis-tu par lâcher, histoire de te mettre un peu plus sur la piste du "j'ai été un connard avec ta pote, c'est ça ?". le plus bizarre dans tout ça, c'est que tu n'as aucune idée de qui je suis. tu dois te dire que je suis folle, complètement tarée ou encore une stalkeuse.

Au final, cette inconnue s’avère être très expressive. Si au début de l’échange, elle semblait vouloir lui donner une image d’une fille sûre d’elle, tout en contrôle, il semblerait qu’elle ne contrôle finalement pas grand-chose. Son visage est un livre ouvert, Swan passe d’un chapitre à l’autre sans aucun mal alors qu’il y a encore une poignée de minutes, il ne lui avait encore jamais adressé la parole. Etrange, amusant. Cette fois-ci, c’est de l’exaspération qu’il lit sur le joli minois de la brunette. De toute évidence, ça ne lui plait pas qu’il ne se souvienne pas de son amie. Oh oui, Swan a très bien compris de quoi il s’agissait. Il n’y a que pour une amie – ou bien une sœur – qu’une fille visiblement en manque d’assurance comme elle peut aborder un mec comme lui et lui faire tout un tas de reproches. Pourquoi est-ce que ça ne m'étonne pas ? Parce que ce n’est pas étonnant ? Cette remarque, Swan la garde pour lui. Oh, il pourrait continuer à l’agacer mais pour le coup, il n’a pas envie et c’est bien connu, ce gosse ne fait que ce qu’il a envie de faire. Une blonde, un mètre soixante dix, yeux noisettes avec des petites fossettes ? A cette description, l’ukrainien ne peut s’empêcher d’arborer un sourire. C’est bien la Chloé à laquelle il pensait. Une fille avec qui il a couché et qu’il n’a jamais rappelée. Une parmi tant d’autres. Pourtant, il a apprécié cette nuit passée dans son lit mais certainement pas assez pour y donner suite. Bizarre, elle m'a beaucoup parlé de toi pourtant. Il ne dit rien à cela Swan mais il n’est pas peu fier d’avoir marqué la jolie blonde. Visiblement, il était plus qu’à la hauteur cette nuit-là. En parlant de fille, il y en a une qui l’attend, Zara et par conséquent, Swan prend enfin la décision d’aller droit au but et ainsi, d’arrêter de faire galérer cette pauvre brunette. Je sais, je n’ai jamais rappelé mais ta copine, je lui ai jamais rien promis. Tant pis si je passe pour un connard. Il hausse les épaules, nonchalamment. Il s’en moque lui de ce que cette Chloe pense ou bien, ses copines. Lui, il a eu ce qu’il voulait cette nuit-là. C’est ce qui compte à ses yeux.

hors rp:

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besos:

Clairement, Swan ne facilite pas la tâche de cette demoiselle. Il a vite compris qu’elle ne l’abordait uniquement pour lui faire des reproches, peut-être même la morale alors à quoi bon l’aider dans sa démarche ? Si elle y tient vraiment, qu’elle se débrouille. Puis, Swan doit bien avouer que c’est plutôt divertissant de la voir faire. Elle cherche ses mots, des mots qu’elle veut forts, forts avec de l’impact mais malheureusement pour elle, elle est tombée sur un os. Swan, rien ne l’atteint et surtout pas venant d’une étrangère. Tant que l’ukrainien n’a pas décidé de craquer, il ne craquera pas. C’est un mur, la froideur incarnée. De quoi désespérer quelques fois son petit entourage notamment Guz. T'as pas honte ? Swan fronce soudainement les sourcils. De quoi devrait-il avoir honte au juste ? D’avoir passé une bonne nuit avec une charmante demoiselle ? Aux dernières nouvelles, ce n’est pas interdit. Y a rien de mal à vouloir s'amuser sans se poser, mais le fais pas avec une fille qui a clairement des intentions plus sérieuses. C'est super égoïste, c'est malsain et surtout c'est pas toi qui essuies ses larmes. Avec toutes les meufs qui veulent rien de sérieux sur terre, pourquoi vous choisissez toujours celles qui veulent se poser ? Elles ont un aimant "faîtes moi souffrir" collé au cul ? Les lèvres de Swan s’élargissent dans un léger sourire. Il est presqu’invisible mais il est bel et bien là. Si la majorité des gens seraient agacés voire même énervés par les propos tenus par la jeune femme, lui, il en est amusé. Il ne prend pas grand-chose au sérieux, l’ukrainien et elle est sur le point d’en avoir la preuve. T’as des intentions plus sérieuses toi ? Avec cette question, Swan espère clairement la déstabiliser. C’est presque certain qu’il aura ce qu’il cherche. Comment pourrait-elle s’attendre à ce qu’il réponde d’une telle manière ? Les yeux plantés dans ceux de la brunette qu’il trouve de plus en plus intéressante, il attend une réponse.

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je suis face à un mur qui n’en a clairement rien à faire de mes discours moralisateurs. j’ai beau parler et parler, tu n’as aucune réaction. tu t’en fous ? pas moi. je me sens obligée de dire quelque chose, d’essayer de te faire changer d’avis. ça mènera sûrement à rien, mais je ne peux m’empêcher d’espérer qu’après la fin de cette conversation, au moins une de mes phrases continuera à résonner dans ta petite tête blonde. j’imagine d’ailleurs que cette discussion touche à sa fin, puisque je t’ai balancé - non sans difficulté - tout ce que j’avais à te dire et que clairement tu t’en fous. tu n’as plus qu’à continuer ton chemin, mais non, il faut que tu rétorques. surtout pas avec des excuses ou des explications, non, il faut que tu me mettes mal à l’aise. le pire, c’est que tu y arrives avec une facilité déconcertante. prise de court par cette question, je commence à balbutier « non mais heu.. on parle pas pas de moi là... ». c’est peut-être le moment de tourner les talons si je ne veux pas encore plus me ridiculiser. pourtant, je reste là, plantée devant toi et tes beaux yeux bleus. je respire un bon coup et et j’essaye de prendre mon ton le plus confiant – ce qui équivaut sûrement, à ton intonation la plus gênée, si elle existe  - « j’ai aucune intention. », sous-entendu "surtout pas avec toi". j’essaye tant bien que mal de rester sérieuse, mais je peux sentir mes joues rougir. la honte...

Swan, il n’aimerait pas être à la place de cette demoiselle, bien qu’elle ait choisi de l’aborder. C’est une action qu’elle a fait de son plein gré mais tout de même, il n’aimerait pas être dans ses pompes à l’heure actuelle ni dans aucune de ceux qui doivent interagir avec lui. En plus d’être un mur, il est aussi très imprévisible l’étudiant. Il aurait très bien pu s’emporter après le discours moralisateur de la brunette. Il ne la connait pas, c’est une parfaite inconnue et pourtant portée par on ne sait quelle force, elle se permet de lui reprocher tous les malheurs de sa copine. Alors oui, il aurait pu s’énerver. Il en aurait eu le droit même et beaucoup à sa place auraient réagi de cette façon. Peut-être même que si demain la situation se reproduit, il réagira ainsi mais aujourd’hui, non. Il garde son calme. Un calme nécessaire pour provoquer un peu plus cette pauvre inconnue. Comment réagir face à ça ? Comment garder la face ? C’est impossible. Du moins, elle n’en semble pas capable. Non mais heu.. on parle pas pas de moi là... Son regard ne quitte pas celui de la demoiselle qu’il souhaite mettre mal à l’aise jusqu’au bout. Elle a pris le risque. Elle a choisi de se mettre dans cette situation. Maintenant, il faut assumer. J’ai aucune intention. L’ukrainien reste silencieux, un instant puis décidé à mettre fin à cette discussion qui ne les mènera à rien d’amusant, il demande. Bien. Tu as fini, donc ? Et il ne la quitte toujours pas des yeux, Swan. Dommage qu’elle connaisse cette Chloé, dommage qu’elle pense qu’il est un connard – bien qu’elle n’ait pas tort – parce que cette brunette, oh, il resterait bien là, à s’en jouer plus longtemps.