oktoberfest in new york

Une petite bière n'as jamais fait de mal à personne, c'est ce que je me dis en commandant cette fameuse boisson. Je ne sais pas depuis quand je ne suis pas sortit ainsi, trop longtemps. Et ça fait du bien même si pour le moment je me sens un peu seul. Je suis soulagé en apercevant une silhouette connu. Enfin soulagé jusqu'au moment où je me rend compte que je me suis planté. Je me sens un peu stupide. Surtout qu'on dirait la bonne phrase de gros lourd qui veut draguer sans vraiment savoir s'y prendre. Heureusement pour moi la jeune femme en face de moi ne semble pas m'en vouloir. Elle s'excuse même pour la fausse joie puis m'indique que la place près d'elle est libre. Je ne sais pas quoi faire, je déteste m'imposer mais en même temps je n'ai pas envie de me faire remarquer d'avantage. Alors que je vais accepter elle déclare qu'elle ne pensait pas me croiser ici. Et mince, moi qui pensais ne pas avoir été découvert. C'est loupé « Je suis donc démasqué... » Et bien foutu pour foutu, je m'assoit à cette place qui est donc libre. Je prend une gorgée de bière. « En fait vous avez raison d'être surprise, je ne devrais pas être ici, mais par moment j'en ai marre de suivre toutes ces règles » Parfois j'ai juste envie d'être moi, pouvoir faire ce que je veux comme je l'entends. Plus jeune, j'ai tout fait pour ne pas sortir des clous et quand je vois ce que ça m'a apporté je me dis que ça n'en valait pas la peine. J'ai déjà beaucoup perdu alors une petite bière franchement. Je regarde la fille qui me fait face « Donc vous savez qui je suis mais la réciproque est fausse, ce n'est pas très juste ça »

Il n'y avait rien de plus libérateur pour Sasha qu'une danse endiablée au centre du Dacefloor en compagnie de sa pétillante meilleure amie. Bras levés au-dessus de sa tête, yeux fermés, la jeune Tchèque se trémoussait à en faire pâlir d'envie quiconque aurait posé son regard sur elle (ou plutôt sur ses hanches). On raconte souvent que l'on attire les gens selon ce que l'on dégage. Autant dire que Sasha renvoyait une image des plus sulfureuses, mais elle n'en restait pas moins exigeante. Elle était toujours ouverte au flirt et à la séduction, mais elle ne se laissait pas aborder par n'importe qui. Trop de prétention dites-vous ? Peut-être... Mais peu importe ce que vous pourrez penser, la jolie brune n'en a que faire des jugements. Avec Sasha, c'est plutôt du genre "qui m'aime me suive" et tant pis pour ceux qui ne suivront pas.
Lorsque Kate entrepris d'aller les ravitailler au bar, Sasha n'arrêta pas de se déhancher pour autant. Scrutant d'un coup d'oeil furtif les alentours de façon régulière - en repérage d'une nouvelle proie potentielle - elle remarqua soudainement un visage familier et pas des moindres. C'était Hugo. Ancien petit-copain de l'époque de leur adolescence, devenu un ami proche (parfois même plus qu'un ami lors de soirées trop arrosées telles que celle-ci) avec qui elle était habituée à faire les 400 coups. Néanmoins, il y avait toujours quelque chose de particulièrement sentimental entre les deux jeunes gens, quand bien même enfoui secrètement en chacun d'eux.
Elle ne pu s'empêcher de jubiler en l'apercevant et, en raison de la proximité de leur relation et du surplus d'alcool déjà ingurgité, fonça sans aucune gêne directement vers lui. « Je me disais bien qu'il manquait de vrais mecs ici. », lui adressa-t-elle sur un ton à la fois flatteur et humoristique. « Alors ? Quels sont tes plans diaboliques pour la soirée ? En quoi puis-je t'être utile ? ». Il fallait dire qu'après les nombreuses péripéties desquelles Sasha avaient extirpé Hugo, plus rien ne l'étonnait et elle finissait carrément par en rire. Mais tout au fond d'elle, elle espérait qu'il lui accorderait, comme à chaque fois, plus d'intérêt qu'aux autres femmes de la soirée.  

Un bon moment qui l’attend. Un bon moment gêné par une remarque qu’il entend alors qu’il attend pour les bières qu’il vient de commander à un stand. Sa cravate est effectivement moche, il ne la mettrait pas en dehors d’un tel événement, mais il trouve cela complètement déplacé de le lui faire remarquer ainsi. Surtout par quelqu’un qu’il ne connait pas du tout. Surtout par une gamine. « Ou bien c’est que t’as de la merde dans les yeux. » Déclare-t-il sans même lui accorder un regard, alors que ses bières arrivent et qu’il peut quitter le comptoir. Rapidement, il retrouve Matthew, qui l’a déjà devancé pour les bières. Avec quatre bières entre eux, ils sont parés pour l’Oktoberfest. Même s’ils risquent de le sentir dès le lendemain matin. Bien plus que quand ils étaient encore étudiants. Les années ont passé, leur corps a forcément changé. Et puis ils ont sans doute un peu perdu l’habitude de boire régulièrement. La vie de famille peut avoir cet effet sur les humains. « Je suppose qu’on le saura demain matin. » C’est vrai qu’ils pourraient être encore plus vieux. Dans quelques années, ils regretteront peut-être même cette soirée. « Enfin je peux toujours me rassurer en me disant que tu seras toujours plus vieux que moi. » Non pas que ça change beaucoup de choses. Ça ne change même rien en réalité. Leur amitié a toujours été solide, même si Matthew était un peu plus âgé que le reste du groupe. C’est au tour de son ami de commenter son choix de cravate mais là, Romeo se pare d’un sourire et repasse la cravate avec ses doigts. « Je trouve aussi. Je l’ai mise exprès pour tes beaux yeux. » Ce qui est à la fois vrai et à la fois faux. Il l’a bien mise pour retrouver Matthew, mais ne l’aurait pas mise s’ils s’étaient retrouvés à n’importe quel autre endroit. « Je me suis dit que si je ne la mettais pas aujourd’hui, je ne la mettrais jamais. »

@Kate Baker @Matthew Evans

Ça lui fait bizarre d’être le premier arrivé, alors que généralement il est souvent en retard. Sa sœur serait fière de lui si pour une fois c’était le cas au travail, ce qui ne risque probablement pas d’arriver de sitôt. Mais pour retrouver un ami, pour l’Oktoberfest, Matthew a fait un effort. Il faut savoir connaître ses priorités dans la vie. Il a à peine commencé sa bière en entendant, cela se voit à peine quand Romeo le rejoint. Lui-même avec deux bières à la main. La journée commence bien. « Je suppose qu’on le saura demain matin. » Parti comme ça, il y a de fortes chances que demain Matthew regrette, mais pour le moment il est heureux, alors il préfère ne pas y penser. Et puis ce n’est pas comme s’ils participaient à ce genre de fête régulièrement. « Enfin je peux toujours me rassurer en me disant que tu seras toujours plus vieux que moi. » La remarque le fait rire. Ce n’est n’y la première ni la dernière fois qu’il y a le droit. Il est habitué, sait très bien que cela ne change rien si ce n’est qu’il est souvent la cible des blagues de ce genre. Mais il ne se gêne jamais pour faire de même. « Et toujours plus sage. » Ça non plus ça n’est pas forcément vrai, mais il ne peut pas s’empêcher d’en rajouter une couche. S’il était sage et raisonnable il y a bien des choses qu’il aurait fait différemment dans sa vie. À commencer par ne pas se faire renvoyer pour être sorti avec une étudiante. Pour éviter d’y penser, Matthew préfère se concentrer sur la cravate de son ami. D’un goût douteux, mais parfaitement adapté pour le lieu. « Je trouve aussi. Je l’ai mise exprès pour tes beaux yeux. » Il rigole de nouveau, fait mine d’être touché par le geste. « C'est trop d’honneur. » Dommage pour Romeo, il n’avait rien de comparable à porter aujourd’hui. Et c’est peut-être mieux ainsi de toute façon. « Je me suis dit que si je ne la mettais pas aujourd’hui, je ne la mettrais jamais. » Là-dessus au moins Matthew ne peut qu’être d’accord. Sa bière toujours en main, il fait un signe envers son ami pour approuver ses mots, avant de boire une gorgée. « Je suis sûr que c’est un vrai challenge de séduire avec ça. » Non qu’ils soient là pour ça, d’ailleurs son ami n’est pas officiellement célibataire, mais la réflexion est passé dans un coin de sa tête.

Valentina regardait bêtement les gens autour d'elle, dans l'espoir de reconnaitre quelqu'un et de ne pas devoir finir seule sa bière. Elle se moquait bien de savoir ce que les gens pourraient penser, c'était juste qu'elle préférait de loin être en bonne compagnie à ce genre d'événement. Quand elle entendit un homme s'adresser à elle, elle se dit qu'elle était fichue et qu'elle allait devoir envoyer sur les fleurs l'homme qui l'abordait mais pour le coup il semblait être sincère et l'avoir réellement prise pour quelqu'un d'autre et puis elle était de bonne humeur aujourd'hui. Il finit par prendre place à ses côtés. « Je suis donc démasqué... En fait vous avez raison d'être surprise, je ne devrais pas être ici, mais par moment j'en ai marre de suivre toutes ces règles » Pour l'instant elle devait bien être l'une des seules à l'avoir remarqué et tant mieux. Si on lui avait dit qu'elle se tiendrait là en plein milieu d'un festival aux côtés d'un prince, elle en connaissait plus d'une qui la jalouserait. Elle imaginait parfaitement que sur le papier ce n'était pas un endroit qui devait correspondre à son statut et elle ne pouvait que comprendre que parfois il est envie de choses simples comme cela. Elle n'avait certes pas de sang royal mais elle savait ce que c'était d'avoir une famille influente qui impose ses règles, voire un peu trop. "Je ne peux que comprendre.. Ma famille est un peu comme ça également même si en rien comparable à la vôtre.." Elle but quelques gorgées de sa bière, pour rien au monde elle n'aimerait faire partie d'une famille royale. Déjà que la bienséance est de mise chez les Castelli mais cela ne doit être en rien comparable, les enjeux ne sont pas les mêmes et la couverture médiatique non plus, Dieu merci. « Donc vous savez qui je suis mais la réciproque est fausse, ce n'est pas très juste ça » Elle esquissa un petit sourire amusé avant de répondre. "Valentina Castelli, enchantée, votre altesse..  majesté.. Enfin je ne sais pas comment je dois vous appeler à vrai dire.." Elle s'était sentie bête soudainement, réalisant qu'elle ne pouvait pas s'adresser à lui comme à un vulgaire étranger. Même s'il ne semblait pas vouloir être reconnu et préférerait se fondre dans la masse, il ne fallait pas en oublier les bonnes manières. "Si je puis me permettre, qu'est-ce qui vous amène ici?"

@Markus Windsor

Le truc quand tu arrives en retard et que tu veuilles te faire attendre comme un prince, c'est que les autres sont bourrés avant toi. Enfin bon, il m'en faut peu pour me chauffer de toute façon. Mais quand je vois Sasha arriver vers moi avec ce sourire bête, je me dis qu'elle n'a pas bu que de la limonade ce soir. En même temps, y'a énormément de bières, c'est bien connu pour faire la fête. Elle et moi, c'est simple, et à la fois tordu. Ouais, par moment je me dis que c'est juste une ex, avec qui je suis resté en bon terme, mais d'un autre côté, y'a un truc qui me manque, quelque chose d'inachevé et je ne peux pas l'expliquer. Je suis un mec avec une fierté, je me suis toujours dit de ne jamais ramasser les miettes de mes assiettes. Mais tout de même, Sasha, elle a cette fâcheuse tendance à me troubler, surtout quand elle se montre si joviale à venir vers moi ce soir. J'étire un large sourire sur les lèvres et ma main se pose dans le creux de son dos pour l'attirer à moi et déposer une bise sur sa joue rouge. « tu peux aller me chercher à boire si tu veux te rendre utile. » que je dis en ricanant. Je suis con, macho, mais elle m'aime comme ça. « après tu peux accepter de danser avec moi, je dois rendre un paquet de mecs jaloux ici. » car je vous avoue que ça ne me plait pas trop tous ces regards posés sur elle. Sasha est d'une beauté époustouflante et ça me fait grincer les dents que je sache que ce corps ne m'appartient plus, mais qu'il est libre d'aller où il veut.

Toujours prêt à passer du temps avec ses amis, encore plus quand c’est à un événement où il sait qu’il va pouvoir boire une bonne bière – même plusieurs – dans une ambiance festive, Romeo n’hésite pourtant pas à taquiner Matthew, aussitôt arrivé. Peu importe qu’ils vieillissent tous les deux, Matthew aura toujours quelques années d’avance, et Romeo veut bien le lui faire remarquer toute sa vie s’il le faut. « Sage ? Je n’en suis plus si sûr depuis ton étudiante. » Même s’il en plaisante, Romeo ne voit plus tout à fait son ami de la même façon depuis toute cette histoire. Pas forcément d’une mauvaise façon, juste… différente. Enfin il ne risque pas de lui reprocher son erreur. Lui-même en a fait aussi. Cela ne les a jamais empêché d’être amis. Même si c’est souvent en plaisantant, ils savent se dire les choses. Comme Matthew qui commente sur son choix de cravate. Romeo fait souvent attention à son apparence, au regard des autres, alors porter une cravate aussi ridicule n’était pas un choix évident. Mais après tout, pourquoi pas ? Même si une gamine s’est moqué de lui, sa vie n’en changera pas. « C’est bien que tu le réalises. Les autres n’ont pas cette chance. » Enfin c’est surtout l’endroit où ils sont qui fait qu’il a fait ce choix, plutôt que la compagnie de Matthew. Mais il peut aussi bien prétendre que c’est vrai. « Figure-toi que j’ai déjà essayé, quand je l’ai achetée. Mais j’avais seize ans, je devais ressembler à un lutin ou à un vagabond et mes capacités de drague n’étaient encore aussi élaborées qu’aujourd’hui. » Autant dire que c’était peine perdue. Aujourd’hui, il y arriverait peut-être mieux. Et encore, rien n’est gagné d’avance. Mais de toute façon, il ne se sent pas de draguer qui que ce soit pour l’instant, et il est avec un ami. « Enfin je pense que le moins évident, c’est de séduire avec ça. » Il montre sa main gauche, à laquelle il porte toujours son alliance. « Je n’ai pas encore eu le cœur de la retirer. C’est étrange, non ? » Il observe l’anneau, comme s’il était soudé à son doigt. Le retirer paraitrait logique et pourtant, il n’arrive pas à s’y résoudre. Pas encore.

@Matthew Evans

« Sage ? Je n’en suis plus si sûr depuis ton étudiante. » Ça lui fait plus mal qu’il ne l’admettra à Romeo, ou à quiconque hormis sa sœur. Sans aucun doute parce qu’il ne peut toujours pas dissocier cela de la perte de son emploi. Et si en soi il n’a pas honte de cette liaison qu’il a pu avoir, il a encore du mal à en plaisanter. C'est pourquoi il préfère ne pas répondre comme il le ferait pour être au sujet, et se contente de boire une nouvelle gorgée. Il préfère enchaîner sur la cravate de son ami, un bien meilleur sujet de conversation selon lui. Et puis il est vraiment difficile de ne pas remarquer cette cravate, toutes les personnes autour d’eux doivent aussi forcément l’avoir repéré. « C’est bien que tu le réalises. Les autres n’ont pas cette chance. » Matthew se met à rigoler, avant de pencher pour l’observer un peu mieux. « Elle en met vraiment plein la vue. » Ce n’est pas une remarque désobligeante, juste un fait. De toute façon cela ne le dérange absolument pas, ils se connaissent de toute façon depuis bien trop longtemps pour qu’une cravate puisse lui poser problème. En revanche la remarque de réussir à draguer avec ça lui traverse l’esprit. Ça doit véritablement être un challenge. Même s’ils ne sont pas là pour ça du tout, et que la question ne risque pas de poser aujourd’hui. « Figure-toi que j’ai déjà essayé, quand je l’ai achetée. Mais j’avais seize ans, je devais ressembler à un lutin ou à un vagabond et mes capacités de drague n’étaient encore aussi élaborées qu’aujourd’hui. » Cette fois il rigole franchement, manque de s’étouffer avec la gorgée qu’il vient de boire. Il aurait vraiment aimé voir ça. « J'essaie d’imaginer la scène. » Et il se remet à rigoler sans pouvoir s’arrêter. Décidément cette cravate est un sujet de conversation plus grand qu’il ne l’aurait cru. « Enfin je pense que le moins évident, c’est de séduire avec ça. » Le début de son fou rire s’arrête presque aussitôt. Il jette un coup d’œil à l’alliance, non sans se sentir un peu triste pour Romeo. Impossible de ne pas compatir au nouveau déboire sentimental de son ami. « Je n’ai pas encore eu le cœur de la retirer. C’est étrange, non ? » Cette fois, si Matthew boit c’est pour gagner quelques secondes. Il n’est pas vraiment bien placé pour lui donner des conseils au vu de sa propre vie sentimentale. « Pas si étrange que ça non. » Il n’est pas officiellement divorcé, et Matthew n’est pas sûr que les choses soient bien définies dans la tête de son ami. « Tu te souviens pas ? J’ai pas enlevé la mienne tout de suite non plus. » Certes la situation était différente, mais malgré la décision de se séparer d’Astra, son alliance n’a pas été retiré tout de suite. Seulement quand il s’est senti prêt. « Vous en êtes où ? »

« Tu as trouvé les mots parfaits pour la décrire. » Clairement pas une cravate qu’il porterait tous les jours. S’il aime bien attirer les regards, Romeo n’aime pas être ridicule. Aujourd’hui est une exception à la règle, mais il ne fait pas vraiment tâche ici, quand certaines personnes sont carrément habillées en tenue traditionnelle bavaroise. Pour autant, il ne tentera pas de draguer avec sa cravate. D’abord parce qu’il n’est pas là pour ça, et ensuite parce qu’il n’est pas sûr d’être prêt. Après tout, il n’est pas encore divorcé, et ne pensait pas du tout en arriver là. Ce n’était pas dans ses plans. Ça ne l’a jamais été. Et si le premier divorce lui avait semblé inévitable, il ne peut s’empêcher de penser que certaines choses ne se sont pas passées comme prévu pour les suivants. Manque de chance ou erreurs de sa part ? Romeo n’en sait rien mais il ne peut s’empêcher de regretter sa situation. Enfin au moins, son ami semble comprendre qu’il n’ait pas encore retiré son alliance. Après tout, il est encore marié, même s’il n’en a plus tellement l’impression. Il n’a pas vu Eirinn depuis quelques mois, surtout parce qu’il a fait en sorte de ne pas la voir. Mais plus le temps passe, et plus elle lui manque. Mais il lui en veut toujours. Tout cela reste très confus. Trop confus. « C’est vrai… Quelle idée on a eu de se marier. » Mais lui, il a fait encore pire que Matthew, parce qu’il l’a fait trois fois. Mais il ne le regrette pas. A chaque fois, il était sûr de lui et un mariage lui parait la meilleure solution pour passer sa vie avec quelqu’un. Mais visiblement, il se trompe. Il prend une bonne gorgée de bière, avant de répondre à son ami. « Nulle part honnêtement… » C’est comme si rien n’avait changé depuis quelques mois. Il a enclenché la procédure de divorce, y travaille avec son avocat mais sans réponses d’Eirinn à ce sujet, difficile d’avancer. Elle, elle voudrait parler. Mais Romeo n’est pas sûr d’en avoir envie. « On ne s’est pas vus depuis août. Elle essaye toujours de m’appeler, mais j’ai l’impression que la colère ne retombe toujours pas. Pourtant, elle me manque quand même. Bref… c’est compliqué. » C’est le moins qu’on puisse dire. Pourtant, Romeo peine à le dire à voix haute. A se l’admettre à lui-même aussi.

@Matthew Evans