oktoberfest in new york

Comme chaque année, le weekend de l'Oktoberfest représentait une occasion de plus pour Sasha de faire la fête et de se vider l'esprit. Ce qui était particulier avec cet événement, c'est qu'il avait tendance à faire remonter à la surface des souvenirs lointains de son passé en Tchécoslovaquie. Non-pas que cette fête soit également célébrée par les Tchèques, mais plutôt parce que l'influence des pays germaniques était prédominante à Prague, ville natale de la jeune femme. Pâtisseries bavaroises, bières artisanales typiques, tenues traditionnelles, musiques folkloriques, mais surtout une ambiance chaleureuse et conviviale. Tout avait le mérite de pouvoir afficher des ressemblances flagrantes avec leurs voisins allemands. Pour Sasha, revivre le temps d'un weekend l'aura festive qu'elle avait régulièrement côtoyée les dix premières années de sa vie était une opportunité qu'elle ne pouvait refuser. C'était là une possibilité de renouer avec sa culture d'origine et des souvenirs familiaux désormais perdus à jamais. Et puis, il y avait surtout derrière ces réjouissances l'occasion de pouvoir oublier à grandes gorgées de pintes ces souvenirs douloureux dont elle ne pouvait faire part à personne. C'était le prix à payer lorsqu'on était clandestine, installée à l'aide de faux papiers dans un pays à des milliers de kilomètres du notre et qui avait dû nous protéger d'un sort malheureux.
Hier soir, Sasha avait déjà entamé les festivités en compagnie de sa colocataire et meilleure amie, Kate. Elle avait bien l'intention de continuer sur cette lancée ! Alors encore entrain de récupérer de la vieille, Sasha proposa à l'intéressée de se rendre au Watermark Bar, qui se situait chaque année au coeur de l'Oktoberfest. Il ne fallait pas faire prier Kate dans ces moments là. Après avoir accepté cette proposition alléchante, les deux jeunes femmes se retrouvèrent, apprêtées pour l'événement au bar concerné. « Il y a déjà du monde ! Il faut croire qu'ils ont commencés tôt. On rattrape notre retard babe ? ». C'était lancé, une nouvelle soirée pour tout oublier, le temps perdu, les souvenirs déchirants et la possibilité de s'en forger de nouveaux, à condition que le surplus d'alcool ne viennent pas tout effacer d'ici demain.

Erin ne savait pas exactement pourquoi elle était venue. Ses amis l'avait convaincu de se changer les idées et d'oublier, durant quelques heures, son boulot et ses problèmes avec Romeo. Si Erin n'avait pas trompé son mari, elle n'aurait pas des problèmes. Elle avait l'impression qu'elle n'avait pas le droit de s'amuser, comme les autres personnes qui étaient présentes. Malgré tout, elle allait essayer d'avoir du plaisir. Erin aimait la bière depuis longtemps, donc ça la rendait heureuse de pouvoir boire de la bière et de faire des nouvelles rencontres. Avec son emploi à l'hôpital, Erin rencontrait des gens, mais elle ne devenait pas amis avec les patients pour autant. Ce n'était pas vraiment permis et Erin savait être professionnelle. Erin devait rejoindre ses amis à un tel endroit, donc elle s'y rendit et essaya de ne pas bousculer quelqu'un, malgré le fait qu'il y avait beaucoup de gens. Elle salua quelques personnes qu'elle connaissait avec un geste de la main, accompagné d'un beau sourire. Elle devait rejoindre ses amis, mais se fit bousculer par quelqu'un, ou c'était elle qui a bousculé quelqu'un. « Je suis désolée... » Erin sourit timidement, espérant ne pas avoir blessé la personne en question.

Je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté de suivre ma sœur dans cette fête, je n'étais clairement pas d'humeur, elle non plus ne devrait pas l'être. Mais Mathilda est en pleine forme et elle m'a entraîné plus ou moins de force ici. Enfin clairement de force en fait. Je n'ai pas eu le choix du tout, c'était ça ou subir sa mauvaise humeur pendant toute la semaine suivante. Et quand Tild est de mauvaise humeur, l'ambiance à la maison est volcanique. Alors j'ai cédé. Et me voilà dans cette fête. Il y a du monde, trop à mon gout. Ma sœur sait que je déteste la foule. Je sens la panique qui monte en moi. Mes doigts tremblent et je commence à avoir chaud. Ma sœur disparaît soudainement et j'en profite. Je sors mon portable, bien décidé à appeler une amie à l'aide pour me tirer de là. Mais ma sœur arrive avec deux bières, aussitôt je cache dans mon dos le téléphone. Si ma sœur découvre ce que je mijote elle vas mal le prendre.  Je finis par éteindre mon téléphone et le glisser dans ma poche. Je remercie ma sœur et tente de profiter de la fête. Mais la foule continue d'être oppressante et le stress monte encore. Mathilda disparaît de nouveau, mais cette fois elle ne revient pas après quelques minutes. Je tente de repérer ma jumelle dans la foule, mission impossible, il y a trop de monde. Alors que la panique commence à monter, je rentre dans quelqu'un, enfin je crois qu'on se rentre mutuellement dedans. Je regarde la femme que j'ai bousculé avec un mélange d'air désolé et d'air paniqué. La personne face à moi s'excuse et je secoue la tête « Non c'est moi qui suis désolé... je faisais vraiment pas attention »

L’oktoberfest, tu ne raterais ça pour rien au monde. Il y a de l’alcool ? Oui. Est-ce que ça ne va pas être trop dur pour toi ? Je peux bien boire une bière, et men arrêter là. Non ? De toute manière, @Esteban Da Silva, est avec moi. Je sais que je vais devoir me tenir à carreau si je ne veux pas que l’on vienne à se prendre la tête devant tout le monde. Le plus dur sera de faire durer la bière longtemps. Généralement, la chope se vide en un coup. Une bière, rien qu’une, voilà comment j’avais réussi à convaincre mon mari de venir à cette festivité qu’on apprécie tant, mais qui vient buter mon problème d’alcool. Je crois toujours que je peux arrêter quand je veux, mais j’en ai pas réellement l’envie. Habillée d’une tenue traditionnelle bavaroise, je me rends au Watemark Bar. Lieu de référence pour cette fête. « Je ne suis pas certaine qu’on arrive à retrouver qui que ce soit avec ce monde. » Tant de personnes ont répondu présent pour cet événement. Dans la foule, je bouscule quelques-uns pour me frayer un passage vers un endroit un peu plus tranquille. Je cherche seulement une table où on va pouvoir se poser. « Tiens, y a une table là, on s’y installe ? »

Erin était venue au Oktoberfest, afin de se changer les idées. Elle pensait sans arrêt à Romeo et ça la rendait très triste. Elle était terrifiée à l'idée que le divorce soit officiel et de le voir avec une autre. Erin savait que c'était entièrement de sa faute, donc, si Romeo se retrouvait avec une autre femme, ça serait de sa faute et la jeune femme ne pourrait pas dire grand-chose. Erin s'apprêtait à aller se chercher une bière, ce qui était logique. Il s'agissait du festival de la bière. Heureusement, Erin aimait cela. La jeune femme bouscula alors une personne. Ça l'énervait d'être, par moment, aussi maladroite. Elle ne faisait pas toujours attention. Heureusement, l'inconnue n'avait pas mal et s'excusa également. « Nous sommes les deux dans le tort. » Elle rit timidement et passa une main dans ses cheveux. « Je m'appelle Erin, en passant. » Erin n'avait jamais vu la blondinette auparavant. En même temps, c'était compréhensible, puisque New-York était une très grande ville.

@Aria Vasseur

On me dit souvent que j’ai un sale caractère. J’en suis consciente et je reconnais ne pas être facile à vivre. Pourtant, ce soir je suis incapable dire non. Quand mes collègues, ceux qui passent leur journée à me supporter au zoo, décident d’aller faire un tour en ville pour fêter l’Oktoberfest, je me joins rapidement à eux. A vrai dire je n’avais pas vraiment le choix. Beaucoup d’entre eux m’avaient même menacé de m’embarquer de force à la fête, même s’il fallait me trainer derrière eux, tel un sac de pomme de terre. Cela me fit sourire, bien que je sourie déjà la plupart du temps. J’avais besoin de me changer les idées et de profiter un peu de mon temps libre. Depuis l’annonce du divorce de mes parents, mes frères passent souvent chez moi pour se plaindre et je n’en plus de les entendre se battre pour soutenir ma mère ou mon père. Ce soir, je veux penser à moi. J’étais sûre de m’amuser. Lors de mon année passée en France, j’avais eu l’occasion de me rendre à Munich pour la véritable Oktoberfest et j’avais passé un excellent moment. Je savais donc que la soirée serait vraiment agréable. Et si ce n’était pas le cas, je pourrai toujours boire des litres de bière pour oublier. Je n’ai jamais été une grande adepte de la bière, préférant les autres alcools. Mais ce soir, j’étais prête à m’amuser et en boire à outrance. On s’était donné rendez-vous à une heure bien précise. Bien évidement j’étais en retard. Ce n’était pas vraiment ma faute, il y avait tellement de personnes à vouloir se rendre au Watermark Bar que j’avais eu du mal à entrer dans le métro. Arrivée à la fête, la foule était encore plus forte et au vu du monde, je me demandais comment j’allais pouvoir retrouver mes collègues. Vu mon retard, ils avaient décidé de rentrer sans moi. Tout en les cherchant du regard, j’en profitais pour voir si je ne remarquais pas d’autres têtes connues. Je devais faire un peu pitié, seule au beau milieu de cette grande foule, même si ma tenue typiquement bavaroise de fondait dans la masse de toutes les autres.…

Je détestais la foule et encore plus quand on me forçait à la supporter. Ma jumelle allait me le payer, d'une façon ou d'une autre je la ferrais payer pour cette connerie. Car pour moi c'en était une. Et en plus voilà qu'elle me plantait. Enfin elle disparaissait et je n'étais pas certaine que ce soit vraiment de sa volonté. mais le résultat était le même. Je me retrouvais seule et perdue. En cet instant j'avais l'impression d'être une gamine qui a perdu ses parents dans un magasin. Je cherche ma jumelle avec panique si bien que je ne fais pas attention et me cogne contre une jeune femme. Elle s'excuse et moi aussi. Elle n'est pas fachée et plaisante même. Je souris timidement. La perte de ma soeur me panique toujours. Je sais qu'elle et grande mais tout de même. La femme face à moi se présente. Alors évidemment j'en fais de même « Et moi c'est Aria » Je ne suis pas douée pour ce genre de rencontre. Mais maintenant que j'ai quelqu'un en face de moi, j'en profite pour demander « Dites moi, vous n'auriez pas par pur hassard croisé une fille qui me ressemble comme deux gouttes d'eau dans les parages ? »

Le week-end avait débuté depuis la veille pour Chaï, et c'était toujours avec un programme chargé qu'il l'accueillait. Si les plans se ressemblaient légèrement en fin de semaine, à coup de jeux illégaux et d'alcool, celui-ci promettait un peu d'originalité. Chaque année, l'Asiatique s'offrait la possibilité de repousser les invitations pour assurer sa présence au Watermark Bar, endroit le plus prisé de l'Oktoberfest. La veille, il s'était abonné à une partie de poker à la Cave lors de laquelle il eut gagné quelques centaines de dollars qui lui permettait l'aller-retour jusqu'à Manhattan, mais également de consommer quelques divines bières allemandes et d'en offrir par dizaines.

Devant les portes de l'établissement, sa simple carte d'identité présentée au vigile lui permit de redécouvrir la splendeur du lieu. Manhattan, c'était bien trop loin, et ça coûtait cher. Les seules fois où il se permettait de faire un aussi grand trajet étaient pour des événements de ce genre à l'entrée gratuite, et aux promesses splendides. Les groupes d'amis s'étaient déjà retrouvés à l'intérieur, restant debout pour les premières discussions, le Thaïlandais préféra mettre le cap sur l'une des tables vides de la salle pour la transformer en poste de garde. Après tout,  les nanas étaient toutes aussi splendides et s'ouvraient aussi aisément aux hommes qu'une capsule de bouteille.

_ Excusez-moi, je peux m’installer ? La demoiselle se planta devant les yeux de l'ouvrier, pourtant ce soir bien sapé; chemise crémée aux larges rayures kaki et chino gris souris de circonstance. Il leva ses obsidiennes sur le visage de la jeune femme. _ T'ferais mieux, ouais. T'es entrain d'cacher la nenette que j'ai r'marqué un peu plus tôt dans la soirée, fit-il, d'abord le faciès neutre, avant qu'il n'explose de rire devant les traits changeants de la blonde, Plaisantin, il présenta les chaises vides de la table de sa main. _ T'as l'choix, elles n'sont pas réservées, et ça part vite dans l'coin, sourit-il malicieusement, faisant référence au nombre de chaises insuffisant pour le nombre d'attendus, avant de lever le doigt vers le serveur pour commander deux pintes.

@Mila Rojas