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 she’s been drowning in an empty universe for so long (poppy)

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Invité a posté ce message Mer 30 Oct 2019 - 12:38 #

POPPY&CHELSEA
she’s been drowning
in an empty universe for so long,
she’s not sure what’s real anymore.

« On répète une dernière fois. » Alors que nous nous trouvions au pied d’un incroyable immeuble de Williamburg, Elias poussa un long bougonnement plaintif, levant la tête au ciel comme s’il espérait qu’un miracle ne se produise.  Ou bien, comme s’il espérait être foudroyé, ce qui lui donnerait une excuse de ne pas venir. « Qu’est-ce que tu fais si je dis pastèque ? » lui demandai-je comme son institutrice pouvait le faire à l’école. Il poussa un soupir, désabusé, avant de remettre correctement ses lunettes sur le bout de son nez. « Je viens te demander quelque chose pour que votre conversation s’arrête, quelque chose qui t’oblige à partir de la pièce comme j’ai bouché les toilettes ou j’ai fait pipi sur mon pantalon ou j’ai vu papa dans la rue je crois qu’il vient déposer une bombe dans l’immeuble pour tous nous tuer, » me récita-t-il comme s’il s’agissait d’une poésie. J’hochai la tête, marquant mon approbation, notant à quel point il avait bien retenu l’exemple qui concernait Tom. « Et si je dis popotin ? » poursuivis-je. « Je viens faire un câlin à tata pour la distraire. » Il me regardait avec insistance, avec cette moue qui lui était propre, qui signifiait très clairement qu’il n’était ni un bébé, ni un idiot, et qu’il n’en pouvait plus de mes manières. « Mais ton plan est débile, tata va comprendre que tu te sers de moi pour l’attendrir. C’est évident. Je suis le plus mignon de nous deux, » dit-il comme si cela relevait de l’évidence. Je lui donnai une pichenette à l’arrière du crâne pour marquer ma désapprobation, avant de l’entraîner à l’intérieur de l’immeuble, tenu par un concierge qui venait ouvrir la porte aux personnes. Je précisai mon prénom et mon nom, qu’il nota, avant de lui expliquer la raison de ma venue. Il acquiesça avant de nous conduire dans l’ascenseur privatif et appuya sur le bouton du dernier étage. Lorsque les portes se refermèrent sur lui, je me tournai vers Elias. « Primo, on ne critique pas les plans d’une Rothschild et je te rappelle que t’en es un. Deuxio, t’es sorti de mon ventre alors tu dois toujours être d’accord avec moi, quoi qu’il arrive. Tertio, je suis t'as mère, t'es pas mignon pour rien. » Je l’entendis marmonner pour se moquer de moi, mais il se tut lorsque nous arrivâmes au penthouse.
Poppy m’avait contacté la veille pour que je vienne lui prêter main forte lors du nettoyage de cet immense appartement ; cela avait beau été mon jour de congé, je n’avais pas réfléchi avant d’accepter. Jusqu’à ce que je me rende compte que je n’avais eu absolument personne pour garder Elias. « Il y a quelqu’un ? » demandai-je dans l’appartement avant de ne finalement apercevoir ma soeur de l’autre côté de—l’immense—pièce. Je m’avançai vers elle pour lui déposer un baiser sur la joue avant de passer mon bras autour des épaules de mon fils. « Je sais qu’on avait dit pas d’Elias mais Louie n’était pas disponible et j’ai littéralement personne pour surveiller son petit popotin. » Aussitôt, dans l’absence la plus totale de discrétion, Elias leva les yeux vers moi, acquiesça et entoura Poppy avec ses petits bras. « Tataaa ! Je suis contente de te voir ! » s’exclama-t-il et je compris, en cet instant, que mon fils ne deviendrait sans doute jamais acteur de cinéma. Je l’attrapai par la capuche, le tirant vers moi avec douceur pour qu’il lâche ma soeur.  « C’est bon, t’avais raison, c’était un plan bidon, va te faire tout petit dans un coin avant que tata ne me dispute, » lui dis-je. « Mais t’as pas encore dit pastèque ! » Je secouai la tête, dépitée, avant de ne pousser un soupir. « Désolée, Poppy. Promis, il ne fera pas de bêtise, tu le connais. » Elias déposa un baiser sur ma joue, fit un signe de la main à sa tante et parti s’asseoir sur une chaise du salon, sortant un de ses livres de son sac. « Tu vas bien ? » demandai-je à ma soeur. Cela faisait des jours que je souhaitais la voir. Cela faisait des jours que je souhaitais lui parler. Mais je n’avais jamais eu l’occasion, Poppy étant toujours à droite, à gauche, Poppy étant très occupée ; alors, oui. J’avais profité de son offre pour la voir.
J’avais profité de son offre pour lui parler.
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Invité a posté ce message Ven 1 Nov 2019 - 20:57 #

she’s been drowning
in an empty universe for so long,
she’s not sure what’s real anymore.
Elle s’arrêta un instant devant la St. Mark's Church in-the-Bowery qui n’était pas vraiment sur son chemin, mais Poppy avait fait en sorte de sortir un peu plus tôt de chez elle afin de pouvoir se permettre ce petit détour. Elle sourit devant l’autel qui avait pris comme chaque année des couleurs mexicaines afin de célébrer le Dia de Muertos et sortit son téléphone pour prendre une photo qu’elle posterait surement sur les réseaux sociaux par la suite. Son cœur se pinça à l’idée de célébrer pour la seconde année consécutive cette fête seule, puisqu’elle avait coupé les ponts avec Tomas, Esteban et les Perez juste après l’accident de Riley; la culpabilité étant trop grande pour affronter leur jugement. Elle avait eu pour habitude de célébrer le jour des morts avec sa famille de cœur, et elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’avec Louie ou Chelsea, ce n’était pas tout à fait pareil. Elle les aimait profondément car elles étaient ses sœurs, mais cet héritage culturel là, elles ne pouvaient pas le comprendre, car elles ne le partageaient pas.
« Muchas Gracias, » dit-elle au bénévole de l’association des mexicains de New-York qui lui tendit un pin représentant un mix de calavera et Frida Kahlo en échange d’un petit don. Elle laissa tomber quelques pièces de monnaie dans la tirelire et accrocha le pin sur sa chemise, puis, un dernier coup d’œil sur sa montre lui indiqua que si elle ne partait pas maintenant, elle serait définitivement en retard.
Elle gara son vélo juste en bas de l’immeuble où elle travaillerait aujourd’hui, et ne put s’empêcher de grimacer comme à chaque fois qu’elle se retrouvait en plein milieu des quartiers les plus riches de New-York. Elle avait comme l’impression d’entrer dans une autre dimension, une dimension où les gens comme Poppy n’avaient définitivement pas leur place. Les sentiments qu’elle suscitait aux habitants de ces rues alternaient entre de l’ignorance totale, ou un profond mépris. Il n’y avait pas de juste milieu, ici. Et même ceux qui pensaient bien faire en voulant la traiter correctement finissaient toujours par se laisser rattraper par leur ignorance qui n’avait d’égal que leur fragilité.
Non, elle n’aimait pas travailler ici. Elle détestait travailler ici, même. Cela lui donnait l’impression de n’être qu’un cliché supplémentaire dans le plus grand tableau des clichés de l’humanité.
Une mexicaine femme de ménage.
Groundbreaking.
Ce ne fut qu’une fois arrivée dans l’appartement qu’elle retira enfin ses écouteurs qu’elle rangea dans son sac qui trouva sa place juste à côté de son casque dans la grande entrée. Elle appréhendait ce moment depuis la veille déjà, car elle n’avait pas eu d’autre choix que de demander à Chelsea de lui porter main forte pour ce job. Elle savait que l’appartement était immense et, pour y avoir déjà travaillé plusieurs fois, elle savait également que lorsqu'on la contactait pour effectuer des heures supplémentaires, c’était toujours à la suite d’une fête particulièrement arrosée, le genre de fêtes qui finissaient toujours mal.
« Yooo la femme de ménage est là ! »
« Stylééé. »
« Allez venez on se casse manger des sushis. »
« J’espère que ce sera propre quand on reviendra. »
« Si tu trouves un rouge à lèvres Louboutin, mets le dans le tiroir de la salle de bain avec les autres. »
« Imagine, elle le vole. »
« Elle aurait l’air trash avec de toute façon. »
« Quelqu’un a de l’ibuprofène ? »
« Putain, il est où mon téléphone. »
« Ça va j’ai pas l’air trop décoiffé ? »
« Ah il est là, c’est bon. »
« Je t’avais dit de pas boire autant hier. »
« Quelqu’un sait parler mexicain ? Je crois qu’elle n’a pas compris ce que je lui ai dit. »
« T’es bête ou quoi, c’est pas une langue le mexicain. »
Poppy n’existait pas.
Elle était là, sans être là.
Ils s’adressaient à elle, sans s’adresser directement à elle.
Elle voulait répondre, mais personne ne semblait reconnaître réellement sa présence.
Ils s’agitaient sous ses yeux, et elle peinait presque à croire qu’il s’agissait bel et bien d’êtres humains devant elle, tant leur mépris à son égard était presque naturel qu’il en devenait terriblement douloureux.
Ils quittèrent l’appartement un à un non sans continuer de piailler des âneries et, lorsque ce fut le tour du propriétaire des lieux, il lui tendit une liasse de billets tout en ponctuant son geste d’un clin d’œil malaisant.
« Pour le dérangement. »
Yikes.
Puis il sortit, et Poppy put enfin apprécier le silence de l’appartement.
Elle n’eut besoin d’attendre l’arrivée de Chelsea qu’une petite dizaine de minutes, mais quand celle-ci s’avança vers elle pour lui déposer un baiser sur la joue, Poppy se figea et ses yeux s’écarquillèrent de surprise face à la nouvelle excentricité de sa grande sœur.
« Je sais qu’on avait dit pas d’Elias mais Louie n’était pas disponible et j’ai littéralement personne pour surveiller son petit popotin. » Balança-t-elle d’une traite et, avant que Poppy n’eut le temps de réagir, elle fut intriguée par la réaction plus qu’étrange de son neveu. Il regarda sa mère, puis acquiesça sans discrétion, et sauta sur sa tante pour lui faire un câlin. « Tataaa ! Je suis contente de te voir ! » s’exclama-t-il. « Moi aussi je suis contente de te voir, Mijo, tu m’as manqué ! » Répondit-elle, et ce fut sans doute le regard noir en direction de sa grande sœur qui poussa Chelsea à attraper Elias par la capuche, mettant fin à ce petit jeu. « C’est bon, t’avais raison, c’était un plan bidon, va te faire tout petit dans un coin avant que tata ne me dispute, » reprit Chelsea, rapidement interrompue par son fils. « Mais t’as pas encore dit pastèque ! » Un nouveau regard noir de la part de Poppy qui comprenait que Chelsea avait vainement tenté de mettre en place tout un stratagème dans l’espoir que sa petite sœur ne dise rien. « Désolée, Poppy. Promis, il ne fera pas de bêtise, tu le connais. » Puis, il alla s’asseoir dans un coin de la pièce et sortit un de ses livres.
C’est vrai, Elias n’était pas le genre d’enfants à faire des bêtises. Mais il n’était pas non plus le genre d’enfants à avoir sa place ici, sur son lieu de travail. Cela l’agaçait profondément, mais elle comprenait aussi que si sa sœur avait eu une autre solution, elle ne se serait jamais permise de l’apporter avec elle. Et Poppy mieux que tout le monde pouvait comprendre cela, elle qui avait dû à maintes reprises durant son enfance attendre que les services de Louie soient terminés pour pouvoir rentrer chez elle car, elle non plus n’avait personne pour la surveiller.
Elle comprenait, et en même temps, elle culpabilisait à l’idée qu’Elias ait ce genre de vie à son tour.
Elle ne voulait pas de ça pour lui.
« Tu vas bien ? »
Elle ignora sa question.
« Chels, t’étais pas obligée de venir si tu n’avais pas de solution pour Elias. Rentre chez toi, passe du vrai temps avec ton fils, je peux me débrouiller ici il n’y a pas de problème, vraiment. »
Dans l’évitement, encore et toujours.
Elle avait appréhendé ce moment avec Chelsea mais finalement, ce n’était pas plus mal qu’Elias n’ait personne pour le garder. Il pourrait rentrer avec sa mère. Elle n’était plus obligée de passer des heures en compagnie de Chelsea. Et tout cela, sans la moindre suspicion sur ses réelles motivations.




@chelsea rothschild
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