les idées se bousculent, les penser se précipite une par une sans avoir un réel sens, et le cerveau de Will été entrain de bouillonnait. elle repense aux mots qu’elle a entendu pendant plus d’un an, ne pas ceder, ne pas s’abandonner au délice de l’alcool, ne pas se laisser tomber dans les bras du diable. c’est elle le diable, c’est elle le mal, alors pourquoi elle n’aurait pas le droit de s’abandonner à elle même ? elle rester pourtant inerte quand le serveur lui demande pour la troisième fois ce qu’elle veux boire, dans son sac elle avait un pins pour prouver sa sobriété, elle avait envie de le déballer sous le nez crochu du barbue à chaque fois qu’il oser s’approcher d’elle. alors pourquoi ce bar ? pourquoi cette tenue aussi alléchante ? pourquoi avoir passer trois heures à se pomponner et choisir le bon soutif? pourquoi avoir fait l’équivalent d’une crise de panique quand il a fallut choisir son rouge à lèvre ? parce que : elle. parce que : Victoria. Sa Victoria. sa Kryptonite. elle l’avait vu dans ce bar il ya une semaine de ça. entourer de ses amis surement, elle avait miser quitte ou double de la revoir ici. revoir ses cheveux blond soleil, ses lèvres pulpeuse, sa peau velouter. revoir ce sourire si brillant qu’elle adresse à ceux qui l’entour, ce rire qui pourrais servir de défibrillateur. Des jours, des mois, une année c’est écouler depuis qu’elles se sont reparler, mais le désire que Willowdean ressent pour Victoria ici présente, été toujours la même. Elle prend son courage à deux mains, à deux pieds, à deux orteils, et elle fonce vers elle. son pas et certain, mais son visage la trahis quand un des amis de Victoria se tourne vers elle, elle se bloque et persécute un serveur qui été également sur la lancer. le plateau de bière se renverse alors sur Willowdean, trempant son crop top dans un bain de heineken. « je vais vous faire virez, vous m’entendez ? retenait bien mon visage, parce que c’est à moi que vous penserez quand vous serez entrain de partager votre CV de merde à tout les autres bars de cet ville. » sa voix est tremblante, pourtant menaçante. au moins elle avait attirer l’attention sur elle, dont celle de sa douce Victoria. « Salut Vic, je t’offre une bière ? ou tu veux que j’éponge mon tee-shirt dans un verre pour que tu puisses le boire? » le sarcasme est sa meilleur défense, comment faire d’autre quand on a les bras aussi fins que des ficellot ? elle les remue d’ailleurs pour se précipiter dans les toilettes afin d’y trouver une solution miracle. peut être un passage secret pour narnia.
Pareil que cette douce merveille qu’est le soleil. L’été repoussant la naissance, l’astre était toujours présent. Le bleu ciel, poussière d’étoile travers les yeux de l’univers. Une poésie astrale que seul ceux qui lève les yeux la remarque. Elle l’avait vu, elle l’avait remarqué. Attentive à quelque chose dans le monde, mais rarement dans le sien. Papier après papier. Des heures à écrire des leçons qu’elle oubliera de relire avant de partir en cours demain matin. Elle l’oublie mais garde en mémoire. Parce qu’elle est comme ça. Réserver dans sa galaxie. Sauvegarder vers les étoiles. Chaque minute, même celles qu’elle ne voudrait pas. Un petit ordinateur, gardant les mots dit de a à z. Les écrire après, ce n’est qu’une voie de secours pour ne pas tomber dans le trou noir. Une douce lumière d’encre tachant le cahier. Les rires des gens, des enfants grandissant. Adultes dans la société. Enfant dans leur esprit. Moment où tout est joie, tout est sourire. Et puis les années passent à leur rythme. Musicale et dansant. Elle qui avait grandit dans un autre univers, choque des planètes. Non à des milliers des années lumières mais pas loin quand même, la terre de ses racines. Elle avait beau être une Clifford, elle ne s’est jamais rangée dans les règles. C’était mieux de s’amuser dehors, c’était mieux de sourire que de garder le visage sans émotions alors que le cœur vit. Colère de ses parents, de son sang. Y’en véritable guerre sans fin que le départ de la mademoiselle. Une ville, loin de là-bas. Où on peut rire sans recevoir des regards noirs. Après une longue journée à l’université, la jolie petite enfant des anciens chevaliers du temps passé et ses amis avaient décidés d’aller dans un bar. Toujours le même, pourquoi changer ? Les lèvres remontant jusqu’aux oreilles, les yeux brillants sous les lumières du bar, les voix dansant sur le fond de musique qu’on pouvait entendre. Tout allait bien. Bien dans son chemin. Non, rien de rien. Jusqu’à que Thaïs décide de recommander une bière, elle avait déjà fini la sienne. Alors que le serveur arrivait pour la lui donner, une rencontre entre deux cyclones. Si ce n’est pas le bruit de la rencontre qui fit se retourner la galloise, le discours d’une jeune femme dont la voix lui rappelait son passé le fit. Les mots volaient de sa bouche comme s’ils avaient des ailes. D’ange ou de démon, peu importe. Elle ne les écoutait pas vraiment, les souvenirs l’attaquaient. Le dernier baiser qu’elles avaient échangé lui pinça le cœur en repensant à son départ sans explication. Elle n’avait même pas le temps de lui répondre, bloquée par son regard. Alors que le son de sa voix se réveillait petit à petit, la mademoiselle s’enfuit déjà. Les yeux levés vers ses amis à côté d’elle, trop de mots se bousculaient pour finalement n’en dire que deux. « Je reviens » oui, elle allait revenir. Peut être le visage fermé ou les larmes aux yeux. Peut être avec les lèvres enflammées. Un piège sans issue, elle s’y jette sans réfléchir. Suivant la chevelure que connaissent si bien ses mains. Elle se rapproche de plus en plus, jusqu’à n’être plus qu’avec elle dans les toilettes. Chaque seconde en sa présence lui rappelle son arrivée, leur rencontre, leur histoire qui ne porte pas de nom à la hauteur de ce qu’il s’est passé entre elles deux. « Ne me dit pas que tu fuis encore. Ne joues pas à la cendrillon, tu sais très bien comment cela fini. » Aucune idée de ce qu’elle raconte, son cerveau ne réfléchit plus, il est perdu.
