Cameras rolling and action (isaiah)

Cameras rolling and action
Isaiah Lancaster & James Clifford

James était bien sagement installé à l’arrière du taxi, regardant le paysage défilé sous ses yeux. Il n’avait pas pris le métro aujourd’hui, pour une fois qu’il avait peut-être réussi à décrocher un rôle il n’avait pas envie de sentir la transpiration des newyorkais qui ne connaissent pas l’existence du déodorant. Il avait réussi à décrocher un rôle pour tourner dans une publicité d’avocat. C’était loin d’être le job de ses rêves, mais en ce moment il ne pouvait pas trop se permettre de refuser quoique ce soit. Et puis ça faisait toujours quelque chose en plus à montrer lors de ses futurs castings. C’est son ami Jonas qui lui avait arrangé le coup, apparemment c’était le cabinet dans lequel il était en train d’effectuer son stage. C’était sympa de sa part, il devrait le remercier à l’occasion. Surtout qu’il avait l’air de réellement apprécier cet endroit : il n’arrêtait pas d’en parler au point que ça en devenait pénible parfois. De ça et de son maître de stage… Isaac ? Israël ? Mince il allait le rencontrer d’ici quelques minutes, il fallait qu’il apprenne son nom. Il sortit son téléphone de sa poche pour lire l’email qu’il avait reçu avec toutes les informations pour la publicité et pour se rendre au rendez-vous. Isaiah Lancaster, c’était donc lui qu’il devait rencontrer.

Le taxi le déposa aux pieds d’un immense building qui bordait Central Park. Ils se mettaient bien ces avocats, pourquoi avaient-ils besoin de publicité ? Ils avaient l’air de plutôt bien s’en sortir sans. Il souffla un bon coup avant d’entrer dans l’immeuble, dans quoi il s’était embarqué ? La publicité avait intérêt à ne pas être honteuse ou son agent ne lui pardonnerait jamais. Il emprunta l’ascenseur qui l’emmena à l’étage réservé aux avocats. C’était immense et plein de gens qui courraient dans tous les sens. Ils avaient tous l’air complètement stressés et sur le point de tuer quelqu’un. C’est ce genre de personne que ses parents voulaient qu’il devienne ? Quelle horreur, heureusement qu’il avait choisi sa propre voix. Il demanda à la secrétaire où se trouvait le bureau de M. Lancaster, précisant qu’il avait rendez-vous. Il se rendit à l’endroit qu’elle lui indiqua, frappant timidement à la porte.

« Mr Lancaster ? Bonjour, je suis James Clifford. L’acteur que vous avez demandé. »

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Isaiah Lancaster & James Clifford

La modernité, Isaiah pourrait râler des heures dessus. Il avait des cabinets concurrents faire des publicités pour attirer les clients. Et il devait faire de même pour rester dans la course. Il y connaissait rien, alors il avait laissé faire son associé qui avait contacté une boîte de publicité. Mais c'était Isaiah qui devait recevoir le comédien choisi. Encore pris dans une affaire assez médiatisée, en plus de s'inquiéter pour son fils et son petit frère, maître Lancaster n'avait pas trop la tête à ça. Il avait pas trop la tête à quoi que ce soit. Mais il n'avait pas le choix. Il avait rendez vous avec le comédien en question. Comme ce n'était pas tout à fait l'heure, Isaiah continua à travailler sur son affaire et sur les preuves qu'il devrait apporter le jour du procès pour prouver l'innocence de son client. Parfois il avait un peu de mal à se détacher des affaires qu'il plaidait parce que la cause le rendait plus sensible à son acharnement pour démêler le vrai du faux.

Assis à son bureau, à lire et relire les dires des témoins, Isaiah avait l'impression de s'engouffrer dans un labyrinthe sans solution de sortie. Certains témoignages se contredisaient mais Isaiah n'arrivait pas à savoir où. Peut être qu'il n'était pas assez concentré. Il fut interrompu par un coup à sa porte et une voix se présentant. Ah oui, il l'avait oublié ce rendez-vous là. Il se leva de son bureau et alla ouvrir la porte, s'attendant à voir à un de ces crétins qui faisait la pub pour des céréales "magiques". Mais il fut surpris de voir un jeune homme à la place, qu'il n'avait jamais vu avant. Un bon point pour leur cabinet. Il se détendit un petit peu et il dit:

"Ah oui, rentrez monsieur Clifford... C'est moi qui vous reçoit mais c'est mon associé qui s'occupera des détails de cette.. publicité..."

Il se décala pour le laissa entrer. Il allait laisser de côté cette histoire sordide pour se concentrer sur l'entretien. Il s'assit de nouveau à son bureau et il dit:

"Alors déjà pour commencer, est-ce que vous avez un cv? Des références? Une expérience dans la publicité?"

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Isaiah Lancaster & James Clifford

Le fameux Isaiah lui ouvrit la porte. Il ressemblait typiquement à … un avocat : le costard trois pièces, la coupe bien soignée, l’air pincé. Malgré ça, il restait quand même mignon, enfin si on aimait les hommes de son âge et de son type. Pas étonnant que Jonas parlait autant de lui, peut-être que la prochaine fois il l’écouterait réellement pour savoir ce qu’il raconte. Oui, car la plupart du temps lorsque Jonas se met à parler de son travail, James part dans ses pensées parce que de un ça durait des plombes et de deux il en avait rien à faire. Il se présenta rapidement, lui expliquant qu’il n’aurait pas affaire à lui pour la publicité. James le suivit jusqu’au bureau et s’installa en face de lui.

L’avocat n’avait clairement jamais passé de casting de sa vie. Il avait l’impression d’être à un véritable entretien d’embauche d’adulte : sérieux, professionnel et tout le bazar… Les entretiens qu’il avait esquivés durant toute sa vie. D’habitude la première chose qu’on lui demandait c’était son book, sa taille, son poids et d’enlever son t-shirt. C’était bien la première fois qu’on lui demandait un CV et des références. Il n’était pas vraiment du genre à avoir un CV et une lettre de motivation sur lui, non il était plutôt du genre à avoir une fiole de tequila et des oréos écrasés au fond de son sac. Mais bon, ce n’était pas son premier tour de rodéo et il était arrivé préparé. Il sortit de son sac un livre et une clé USB qu’il déposa sur le bureau en direction d’Isaiah :

« Voici mon book photo et sur la clé USB vous trouverez mon book vidéo. Toutes les références devraient être dedans, vous avez même un accès à ma page internet. J’ai déjà tourné dans une publicité pour une industrie pharmaceutique, mais j’ai plus d’expérience dans des courts métrages amateurs et du théâtre. »

Bon on oubliera de préciser que la publicité en question était pour une crème pour les hémorroïdes, que les courts-métrages sont des véritables navets et qu’il n’a enchaîné au théâtre que les rôles du genre « passant n°2 ». De toute façon il verra bien les vidéos pour s’en rendre compte. James n’était pas très à l’aise ici : l’ambiance trop stricte, le décor, les gens… Il avait l’impression d’être de retour dans le bureau de son père, là où il réprimandait pendant des heures en lui rappelant qu’il devait faire honneur à la famille comme son frère. Il espérait vraiment qu’Isaiah ne le remarquait pas, sinon il pouvait dire adieu à la publicité. Et il en avait grand besoin. Il s’installa un peu mieux sur sa chaise, afficha un sourire forcé et attendit les prochaines questions.

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Isaiah Lancaster & James Clifford

Il ne savait pas trop quoi dire parce qu'il n'était pas très à l'aise. Il avait plus l'habitude de recevoir des futurs avocats en devenir qui voulaient faire leur stage ici plutôt qu'un acteur pour une publicité. Et de plus, il n'avait pas trop le temps de regarder son book. C'était pas son métier ça. Il allait faire confiance au jeune homme qui était en face de lui. D'ailleurs le garçon n'avait pas l'air plus à l'aise que lui, ce qui rendait cet entretien assez étrange. Il continua de le regarder avant de dire:

"Ecoutez pour être franc, j'ai pas l'habitude de recevoir des acteurs... Enfin si mais plus pour m'occuper de leurs intérêts plus que pour les engager... Je vais vous faire confiance et vous donnez le rôle... Je vois que vous n'êtes pas à l'aise , est-ce que vous souhaitez boire quelque chose? Un café, un thé? "

Peut être qu'il voulait le mettre à l'aise pour être à l'aise lui aussi. Il enleva sa veste pour rester en chemise. Après tout, il n'avait pas rendez vous avec le juge, il pouvait être plus à son aise. Il reprit alors:

"Détendez-vous... c'est juste une publicité pour attirer plus de clients... Apparemment nos concurrents en sont friands et on ne peut pas y échapper...Je n'aime pas trop médiatisé mon métier... Parce que les procès ne sont pas comme au cinéma... Les gens s'imaginent qu'on doit prendre des cours de théâtre quand on fait nos plaidoyers... "

Il le regarda à nouveau et il demanda:

"Et au fait, devenir acteur est une passion? Ou c'est venu comme ça en regardant des films?"

Peut être que de parler de son métier pourrait le mettre plus à l'aise autour d'un café ou d'autre chose. Il voulait mieux le connaitre pour savoir s'il avait raison de lui donner sa confiance.

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Isaiah Lancaster & James Clifford

Et voilà, il avait remarqué qu’il était mal à l’aise. Il n’était vraiment pas doué pour ce genre de chose, il faudrait qu’il travaille un peu plus dessus à l’avenir. Il était gêné, il n’avait vraiment pas l’intention de lui faire ressentir ça.

« Euh… Je veux bien un café, merci ! Je vous remercie pour votre confiance. Ce n’est pas vous c’est juste que… c’est le genre d’endroit que j’ai essayé d’éviter toute ma vie. Non pas que j’ai des ennuis avec la justice ou quoique ce soit hein ! Non je suis clean. C’est juste que le côté très propre, très strict, très… Je suis un artiste vous comprenez, j’ai besoin d’air et de liberté. »

Il espérait ne pas trop le froisser en disant cela. Après tout, il était quand même en train de critiquer son monde. Mais c’était simplement la vérité, James n’avait jamais voulu suivre le sentier tout tracé par sa famille et se retrouver dans ce genre de bureau à vivre une vie pleine d’ennui et de tristesse : un travail qu’il déteste, une femme qu’il trompe, des gosses qui l’énervent… Il remarqua que son interlocuteur se mettait à l’aise en enlevant sa veste. C’était bon signe non ?

« Je dois être honnête je ne sais pas du tout à quoi peut ressembler une publicité pour avocat. Ce serait quoi le concept ? Pourtant c’est souvent que les procès passent à la télévision. Ou alors on nous ment et c’est des faux ? J’imagine qu’il faut quand même séduire un minimum le jury donc ça s’approche quand même un peu du théâtre, non ? »

Il n’y connaissait rien du tout pour être honnête. Il ne s’y était jamais intéressé et ne s’y intéressera sûrement jamais. Tout ce qu’il connaît du rôle d’un avocat, c’est ce qu’il a vu dans les épisodes de Judge Judy. Pour vous dire sa culture.

« J’ai toujours voulu devenir acteur. Déjà tout petit je passais mon temps à prétendre que j’étais quelqu’un d’autre, à faire des fausses interviews, des fausses remises de prix… Mais parents n’étaient pas trop fan du projet, mais bon comme j’étais pas très doué à l’école les longues études c’était mal parti pour moi. Du coup j’ai décidé de suivre mon rêve et… me voilà ! »

Oui, le voilà à enchaîner les refus ou les rôles minables, le grand rêve s’était réalisé.

« Et être avocat, c’était une passion aussi ? »

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Isaiah Lancaster & James Clifford

Isaiah était perdu dans ses pensées. Enfin plutôt dans ses angoisses. Il avait demandé à sa secrétaire, deux cafés. Il avait écouté James, et il lui faisait confiance. Bizarrement, il lui rappelait un peu lui, à l'époque où il était étudiant. Et si dans sa tête, il voulait revenir à cet âge là, Isaiah se perdait dans d'autres souvenirs. Quand il gardait son fils. Quand, à cette époque là, il agissait comme un père sans le vouloir. Et maintenant, ce rôle lui faisait peur. La secrétaire le tira de ses souvenirs. Il continua de fixer James avant de dire:

"Je comprend... quand j'étais plus jeune, je me croyais libre aussi.. A l'université... J'ai cru que le monde m'appartenait... C'était pour cacher toutes les conneries que mon frère aîné pouvait faire. Et aujourd'hui, je suis là. Dans un monde auquel je n'aurais pensé appartenir... Il a fallu faire des choix... Continue de croire en tes rêves... N'écoute pas les autres, si tu penses avoir assez de talent pour réussir, alors fais le...."

Il l'avait tutoyé, en espérant le mettre à l'aise. Parce qu'Isaiah était jeune et pas pincé comme la plupart de ses confrères. Il reprit:

"Ecoute pour être honnête, j'en sais rien... Je vois vraiment pas ce qu'on pourrait faire. Mon confrère a plus d'idées que moi là dessus. Peut être que tu pourrais jouer le rôle de l'un de nous en expliquant quelle type d'affaire on défend... Je voyais quelque chose de simple....j'aime pas l'extravagance.."

Il s'interrompit et sirota son café, regardant par la fenêtre. James expliqua son parcours brièvement et Isaiah l'écouta. Il étudia la question avant de répondre :

"Quand j'étais lycéen, j'avais un rêve... défendre ceux qui ne pouvaient pas se défendre... Mais j'ai failli à ce rêve en refusant de défendre mon frère... parce que mon père me le demandait... Et aujourd'hui, même si je suis content de ce travail, il empiète sur ma vie de famille... j'ai un fils qui a besoin de moi et moi qui suis trop lâche pour m'occuper de lui... "

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Isaiah Lancaster & James Clifford

Isaiah semblait avoir complètement oublié l'idée de faire passer un véritable entretien d'embauche à James. Cela le rassurait grandement, il était sur le point de fondre sur sa chaise tellement il se sentait mal à l'aise dans ce genre de situation. L'ambiance devenait de plus en plus sereine et la conversation moins professionnelle. Lorsqu'il parlait, Isaiah donnait l'impression d'être un vieux sage donnant la leçon aux générations futures. Mais ne lui disons pas ça, il risquerait de mal prendre le terme « vieux ».

« Je ne sais pas si le talent existe réellement. J’ai plus l’impression que pour réussir il faut de la chance… Beaucoup de chance. J’en ai pas beaucoup depuis que je suis arrivé à New York, mais ça finira bien par arriver un jour. »

Il n'allait donc pas avoir plus de détails sur la publicité qu'il allait tourner de sa part. Il allait devoir se lancer dans l'inconnu. Mais bon, une publicité pour un cabinet devait certainement moins honteuse que d'autres trucs dans lesquels il avait tourné. Et puis si Isaiah lui faisait confiance, il se devait bien d'en faire de même à son tour. Surtout qu'il semblait réellement lui faire confiance puisqu'il était en train de commencer à partager quelques détails de sa vie privée. Vraiment pas quelque chose à laquelle on s'attendrait venant d'un avocat comme lui, d'autant parler à un inconnu. Il avait donc un frère qu'il n'avait pas défendu, un fils qu'il ne voyait pas assez... Tout cela avait l'air compliqué, très compliqué. Enfin, tout le monde à New York semble avoir une vie compliquée.

« Vous… Tu… Tu n’as pas l’air d’être un lâche. Je suis sûr que ton fils sait que tu tiens à lui. Je tiens à mes parents et pourtant ils sont pas les personnes les plus funs de la planète. S’il le comprend pas maintenant, il le comprendra plus tard. »

Il essayait du mieux qu'il pouvait d'être rassurant même si ce n'était pas quelque chose à laquelle il était très doué. Il ne savait pas sur quel pied danser avec lui : le vouvoyer, le tutoyer ? Il l'avait tutoyé parce qu'il avait commencé, mais il avait peur de l'avoir offensé. Il se posait sans doute trop de questions, il n'en avait sûrement rien à faire qu'un acteur s'adresse à lui familièrement ou non. Il prit la tasse de café qui était sur le bureau afin de pouvoir boire une gorgée. La tasse était chaude, trop chaude pour les doigts de James et il la laissa échapper. Voilà maintenant que la chemise blanche qu'il avait revêtue spécialement pour le casting était tâchée de café bouillant. Quel boulet ! Il l'enleva immédiatement pour ne plus avoir cette sensation de liquide chaud qui lui collait à la peau. Il ne prêtait pas vraiment attention à Isaiah à ce moment précis, il était plus gêné de sa maladresse qu'autre chose.

« Et merde ! Je suis vraiment désolé, j’ai deux mains gauches. Je crois que j’ai un T-Shirt dans mon sac… »

Il farfouilla dans son sac pour retrouver ce fameux T-shirt. Il savait qu’il l’avait quelque part, il n’avait pas prévu d’affronter la chaleur newyorkaise pour rentrer chez lui en chemise.

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Isaiah Lancaster & James Clifford

Il semblait être plus détendu. Etre différent. Il le tutoyait même ce qui fit sourire Isaiah involontairement. Au moins il n'était pas timide ce qui ferait gagner du temps à son associé pour les prises. D'un côté, il avait vraiment raison de lui faire confiance. De l'autre, il n'avait pas vraiment la tête à tout ça. Il tentait de chasser ses problèmes de sa tête mais quelque chose lui disait que tout ça allait mal finir. Mais une phrase interpella Isaiah. Lorsque James parlait qu'il n'avait aucune chance. C'était révoltant. Ce monde était vraiment cruel avec certaines personnes. Alors il lança:

"Ecoute ... j'ai des producteurs de Broadway comme clients, je leur parlerais de toi... et si tu me l'autorise, je leur donnerais ton numéro de téléphone, au cas où ils aient quelque chose pour toi... Ce sont des bon clients, ils pourront me rendre ce service... "

Il voulait absolument aider les autres comme pour se racheter. Il aidait Nick, il aidait ses clients mais il n'avait pas réussi à aider Aaron. Et il fuyait sa responsabilité de père. De quoi avait-il peur? Micah il le connaissait. Encore une fois il se perdait dans ses pensées, oubliant presque la présence de James. Et pourtant lorsqu'il fut bien dans le réel, il le vit sans chemise en train de chercher un tee shirt . Isaiah secoua la tête, il lui rappelait Nick et sa maladresse. Il lança alors:

"Tu sais que si quelqu'un rentre, ça peut faire des histoires... je dois avoir des chemises de rechange, dans mon placard si jamais.... "

Il ne voulait pas d'histoire, il en avait assez pour le moment mais pourtant il ne pouvait pas faire grand chose à part le regarder. Il reprit:

"James calme toi, c'est pas grave... c'est le stress de cet entretien... désolé j'étais obligé d'être formel.... "

Il finit son café et préféra se plonger dans un dossier pour éviter tout malentendu. Peut être que s'il le voyait occuper à autre chose, alors il trouverait son tee shirt plus facilement.