you know you make my world light up / jalista (-18)

La chaleur monte rapidement dans la pièce. Grimpe en flèche même, alors qu’il retire pourtant ses vêtements. La vision du corps nu de Callie y est pour quelque chose. Elle est vraiment belle, voire même un peu trop parfaite. Svelte et pourtant, des courbes qui pourraient lui faire perdre la tête. Il ne peut qu’être attiré par elle, très attiré même. Il ne serait pas resté pour n’importe qui. Faire l’effort d’attendre que sa fille s’endorme. D’ailleurs, il n’était pas sûr de vouloir le faire. Maintenant qu’il se retrouve au-dessus de son corps nu, sur son lit, il n’a plus aucun doute quant au fait qu’il ait pris la bonne décision. Un baiser passionné, et une requête qu’il lui fait. Son pantalon est de trop. Il aurait pu le retirer tout seul, avant de la rejoindre sur le lit, mais il avait été trop impatient. Et puis il veut bien lui laisser un peu de travail aussi. Surtout qu’elle fait ça bien, ou aussi bien que possible depuis là où elle est. Le pantalon, puis le boxer. Il secoue rapidement les pieds pour se débarrasser complètement des vêtements restés accrochés à ses chevilles. Enfin nu, il se sent beaucoup plus à l’aise. Surtout quand il sent les doigts de Callie sur son sexe. Il gémit doucement, et rapproche son corps du sien, imposant une partie de son poids sur elle. Il sourit en l’entendant parler de préservatif alors qu’elle peine déjà à respirer. Peut-être est-elle effectivement fatiguée. Mais pas assez pour résister malgré tout. Jamal, lui, est en pleine forme. Il lui vole un nouveau baiser, glisse une main dans son dos pour coller un peu plus son corps contre le sien. « Ne sois pas si impatiente Callie. » Et en disant ça, son bassin bouge doucement contre sa cuisse, contre ses doigts. Ses paroles sonnent faux quand elle tient son érection, qu’elle sait qu’il la désire à ce point. Mais Jamal est en pleine forme, et peut-être un peu d’humeur joueuse ce soir. Doucement, il vient prendre sa main, la pousse un peu à contrecœur de son sexe, et vient la poser au-dessus de sa tête. Un nouveau baiser sur ses lèvres, un léger mouvement de bassin contre sa cuisse. Lui aussi en a envie. Mais il a aussi envie de jouer. Sa main libre glisse sur son sein, le caresse, alors qu’il l’embrasse toujours. Et ses lèvres descendent dans son cou, où il mordille légèrement sa peau. Toujours son sexe contre sa cuisse, son envie bien présente. Toujours cette envie de jouer un peu avant de lui donner ce qu’elle veut. De leur donner à tous les deux ce qu’ils veulent. « Et qu’est-ce que tu dis d’autre quand tu parles de moi à tes amies ? A part que j’ai été merveilleusement gâté par la nature ? » L’exagération ? Il ne connaît pas.

Peau contre peau, sentir son poids contre elle, ça lui coupe le souffle. Toujours le même sentiment. Toujours la même sensation. Calista a beau connaître ça par cœur depuis le temps, c’est toujours aussi bon, toujours aussi prenant. Et elle en perd facilement la tête, fait abstraction de tout ce qui l’entoure à une grande vitesse. C’est souvent le cas lorsqu’ils sont ensemble. Jamal, il arrive à lui faire oublier presque jusqu’à son prénom – ce qui est parfois le cas lorsqu’elle est trop emportée par le plaisir – et c’est une sensation dont elle ne veut pas se passer. Y compris alors qu’elle est épuisée. Mais sa fatigue diminue à mesure que son désir pour lui s’éveille. A tel point qu’elle précipite légèrement les choses, voudrait déjà l’avoir en elle sans profiter des préliminaires pourtant tout aussi bons que l’acte en lui-même. Ou presque. La main de Jamal calée dans son dos, la rapprochant de lui, elle mordille sa lèvre. « J’ai un peu de mal avec un corps parfait au-dessus de moi. » Avoue-t-elle sans la moindre honte cette fois. Après tout, si elle a fait son éloge auprès de ses amies ce n’est pas pour rien. Oui, elle aime son corps et si ce n’est pas la seule chose qu’elle aime chez lui, c’est tout de même le premier détail ayant attiré son attention lors de leur rencontre. Sa main dégagée, au-dessus de sa tête, elle gémit déjà tandis qu’il s’agite contre elle. Comment est-elle supposée être patiente alors qu’il attise autant sa libido ? Un nouveau soupire se meurt contre les lèvres de Jamal, les autres résonnant dans la pièce. Il découvre à nouveau la peau de son cou, la mordille. Sa main caresse son sein, fait réagir un peu plus son corps de plus en plus tendu. « Que tu me fais perdre la tête. » Ça sort si naturellement que Callie n’est même pas sûre de l’avoir vraiment dit. Respiration saccadée, sa main revient vers lui, caresse sa peau de plus en plus chaude. « Et que j’aime trop de choses chez toi pour tout citer hormis la façon que tu as de me regarder. » Chuchote-t-elle. C’est une confidence juste pour lui. Même si personne ne peut les entendre, elle n’hausse pas la voix, aime l’idée que cet échange soit vraiment intime. « J’ai peut-être aussi dit aimer être avec toi, tout simplement. » C’est un risque qu’elle prend, un aveu qu’elle lui fait en tournant la tête de sorte qu’il est obligé de quitter la peau de son cou pour la regarder. Si elle ne sait pas ce que ça veut vraiment dire, elle ne se voit pas mentir. Elle aime être avec lui, le fait qu’ils se revoient aussi souvent en est la preuve.

Malgré le fort désir qu’il ressent pour elle, Jamal est aussi d’humeur joueuse. A la voir si impatiente, il a forcément envie d’en jouer un peu. Il faut dire qu’il est de bonne humeur, ce qui est souvent le cas dès lors qu’il est avec Callie. Retarder un peu le moment où ils prendront tous les deux leur plaisir, ça ne lui coûte rien. Il sait qu’ils y arriveront bien assez vite. Mais pour une fois, Jamal est le plus patient des deux, et ça lui plaît d’avoir ce rôle. De jouer un peu avec elle. Son sein dans sa main, ses lèvres dans son cou. Et le voilà qui l’interroge un peu plus sur ce qu’elle partage avec ses amies. Après tout, il est curieux. Lui aussi a déjà parlé d’elle a certains collègues, surtout quand ils le voyaient arriver avec des cernes et quelques courbatures. Il avait surtout parlé du sexe en lui-même, parce que c’est toujours ce qui intéresse le plus. Ce qui l’intéresse le plus lui aussi. A voix basse, Callie lui raconte, et il sourit contre sa peau. C’est toujours plaisant à entendre, Jamal ne s’en cache pas. Lui aussi, il aime beaucoup de choses chez elle. En premier, c’est cette ouverture d’esprit dont elle fait preuve. Ça et sa plastique de rêve. Mais par-dessus tout, c’est cette connexion qui se fait entre eux quand il est en elle, comme s’il était parfaitement à la bonne place. Même si parfois, ça l’effraie aussi. Pas assez pour qu’il envisage une seule seconde d’arrêter cela dit. Pourquoi arrêter quand c’est si bon ? Elle tourne la tête, pour qu’ils se regardent dans les yeux, et il sourit. Il aime qu’elle se prête au jeu alors qu’il sent bien son désir, à son souffle déjà court, à son corps qui se cambre doucement sous le sien. « Moi aussi. » Dit-il en posant un bref baiser sur ses lèvres. Sa main caresse toujours sa poitrine, alors que l’autre se glisse dans son dos. Ça parait improbable de discuter alors qu’il n’a qu’une seule envie : être en elle. Et pourtant, Jamal apprécie ce moment. Tout comme il avait apprécié de passer du temps avec sa fille. « Et sinon, vous parlez de vos positions préférées ? » Jamal s’imagine que ça fait partie des sujets de conversation entre filles. Et puis s’il peut en savoir plus sur les préférences de Callie, pourquoi ne pas en profiter ?

Souffle court, Calista tente de faire taire son impatience comme elle le peut. C’est difficile avec Jamal juste au-dessus d’elle, désormais aussi nu qu’elle. Il y a trop de tentation d’un coup pour qu’elle parvienne à penser à autre chose que lui en elle. Au moment précis où elle est complète et que plus rien d’autre n’importe, pas même son inquiétude face à l’attachement qu’elle éprouve pour lui. Elle y arrive malgré tout, aidée par cette discussion qu’ils ont aussi improbable que ça soit. Ce n’est pas vraiment dans leurs habitudes de discuter autant mais ce n’est pas elle qui va s’en plaindre. Elle aime savoir ce qu’il aime ou même se confier à lui. Il y a tant de simplicité entre eux que ça se fait tout naturellement. Même lorsqu’il s’agit d’avouer certaines choses dont elle ne parle qu’avec ses amies parce que … et bien parce qu’ils ne sont qu’amants et qu’elle ne voyait pas de raison de lui confier tout ça. Et l’entendre dire qu’il aime la même chose qu’elle, ça la fait sourire et frissonner à la fois. « Ça se pourrait … » Admet-elle sans pouvoir retenir son rire. Sa curiosité, elle peut l’assouvir pour faire passer le temps, pour faire taire son envie de lui quelques secondes. « J’ai peut-être glissé à l’une d’elles que j’aime bien être au-dessus … » Souffle-t-elle à son oreille avant de le renverser et de le dominer. « Comme ça. Avoir le champ libre pour embrasser chaque parcelle de peau qu’on m’offre, voir aussi l’effet que je fais. » Pour preuve, elle se penche vers lui et embrasse d’abord ses lèvres. Puis elle part en direction de son cou, dépose des baisers sur son épaule, sur son torse et sur son ventre avant de revenir vers son visage. « Et que dans l’autre sens, ça me plait tout autant selon le partenaire. Être dominée, laisser mon corps offert et sentir tout ton poids sur moi parce que tu n’arrives plus à te retenir. » Qu’elle dit en se laissant retomber dos contre le matelas, l’attirant ensuite à elle. Ce n’est pas un hasard si de partenaire elle en est à venue à parler uniquement de lui. Parce qu’il éveille tant de choses en elle qu’il est plus juste de ne parler que de Jamal. « J’ai aussi pu confier à quel point notre petit moment dans ta salle de bain m’a fait de l’effet et que revivre ce genre de moment assez érotique, je ne suis pas contre. » Sourire en coin, regard plein de désir, Callie n’a aucun souci à se remémorer cet instant certes sauvage mais tellement bon. « Mais j’ai surtout envie découvrir ce que j’aime vraiment avec toi. Seulement avec toi. » Conclut-elle, redressée sur ses coudes afin de l’embrasser délicatement, sans se précipiter.

Même alors qu’ils sont déjà nus, collés l’un à l’autre, il prend son temps. Il est d’humeur joueuse, peut-être un peu curieux aussi. Apprendre qu’elle parle de lui à ses amies, c’est forcément flatteur. Et ça lui donne envie d’en savoir plus. Peut-être pour qu’elle en tire encore plus de plaisir, autant que possible. Et lui aussi, tant qu’à faire. Peut-être sera-t-il surpris par ses réponses, et qu’ils pourront découvrir de nouvelles choses. Sans s’y attendre, il se retrouve sur le dos alors que Callie avoue aimer dominer. Jamal, c’est loin de lui déplaire, encore moins quand ses lèvres descendent sur son ventre. Alors qu’elle arrive de plus en plus bas, il soulève doucement son bassin. Mais finalement, elle remonte, et embrasse ses lèvres, alors qu’elle échange à nouveau leurs positions. Cette explication très graphique lui plaît beaucoup, et Jamal se laisse guider. Quand elle parle de lui au lieu d’un partenaire inconnu, ça lui plaît encore plus. C’est vrai que parfois, il n’a plus la force de se maintenir un peu au-dessus d’elle, mais s’il sait qu’elle aime ça, il ne s’embêtera plus à faire l’effort. Après tout, c’est plus simple si ses deux bras sont libres de leurs mouvements. Qu’elle ait évoqué des moments intimes qu’ils ont partagés à ses amies, ça ne le dérange absolument pas. Justement, c’est très flatteur. Et ça lui donne aussi envie de recommencer. De toute façon, il a beaucoup trop d’envies avec Callie. Alors il est heureux d’apprendre qu’elle veut la même chose, même si elle est beaucoup plus expansive que lui. « Dans ma salle de bain hein ? Tu parles du moment sous la douche et de quand je t’ai prise alors que tu étais dos à moi ? » Il se mordille la lèvre, absolument pas gêné d’en reparler. Après tout, les deux moments lui ont plu. En fait, toute cette soirée où ils s’étaient retrouvés avait été parfaite. Sa main glisse le long de son flanc, jusqu’à ses cuisses. Entre ses jambes. Il l’effleure sans rien faire de plus, et revient l’embrasser avec passion. « Je propose qu’on découvre ensemble alors. » Callie l’a déjà souvent surpris avec des idées originales, alors il ne doute pas une seule seconde que l’intérêt provoqué par leurs ébats ne diminuera jamais. A nouveau, Jamal échange leur position. Sentir le corps de Calista contre le sien, ça lui plaît. « C’est toi qui commande alors. » Sauf qu’il en profite pour donner une petite tape sur ses fesses. Pas très logique. Mais c’est Jamal. Il est de trop bonne humeur, ça ne lui ressemble pas.

Aussi gourmande soit-elle, elle résiste à l’envie de lui offrir du plaisir uniquement par ses lèvres et sa langue, y compris en voyant son bassin se soulever à mesure qu’elle descend le long de son torse. Elle pourrait. Elle en a déjà eu envie plus d’une fois, prendre du plaisir en lui en donnant d’autant plus, mais pas ce soir. Ce soir, Callie le veut d’une toute autre manière. Si Jamal joue avec elle, la blonde en fait tout autant, prend le temps de dévoiler ce dont elle a pu parler ou non à ses amies les concernant, avouant par la même occasion ces petites choses qu’elle aime entre eux. Il n’y a pas que ça bien sûr. Elle aime en apprendre toujours plus sur lui, le découvrir dès qu’il lui en donne l’occasion, un peu comme ce soir. Positions à nouveau inversées, elle sous lui, elle continue de se confier, parle de ce fameux moment dans sa salle de bain alors qu’elle a pu l’admirer se perdre en elle malgré la sauvagerie de leur ébat. C’est le genre de moment qu’elle n’a jamais voulu vivre avec qui que ce soit hormis lui, le genre d’instant qu’elle garde en mémoire, qui l’ont retourné plus qu’elle ne l’aurait imaginé. « Les deux. » Souffle-t-elle, déjà très excitée par ce petit jeu de patience. Que ce soit l’intimité sous la douche ou ce qu’il s’est passé juste avant, elle s’en souvient dans les moindres détails, sent un frisson remonter le long de son dos. Frisson qui s’intensifie en sentant la main de Jamal partir en direction de son intimité. Un simple effleurement qui suffit à l’embraser. « J’aime bien cette idée aussi. » De retour au-dessus de lui, leurs lèvres séparées, elle reste contre lui, sa poitrine contre son torse, sa respiration toujours aussi agitée. Si ce n’est plus encore avant qu’un hoquet de surprise la gagne en sentant la main de Jamal taper ses fesses. « Dans ce cas … » Ses mains posées sur le torse du brun, Calista se redresse, sourire en coin. S’il veut être joueur, elle peut l’être tout autant, le chercher jusqu’à ce qu’il cède. Assise sur lui, elle fait glisser ses mains le long des bras, attrape les siennes pour les plaquer au-dessus de sa tête. Son visage tout près du sien, elle effleure ses lèvres sans pour autant l’embrasser. « Pour le moment interdiction de me toucher. Voyons voir combien de temps tu peux résister. » Ou combien de temps elle-même peut résister. Son corps ne fait que réclamer le sien, preuve en est son bassin qui se met en mouvement. Intimité contre intimité, elle attise son désir déjà bien présent sous elle, va tirer sa lèvre inférieure à l’aide de ses dents. Puis elle embrasse brièvement sa mâchoire, pose ses lèvres dans son cou qu’elle lèche et mordille sans cesser les frottements de son bassin contre son membre. Il suffirait d’un coup de rein pour qu’il soit en elle, au chaud mais sans protection. Et ça l’amuse, Calista. Ça l’amuse de le chercher autant. Ses mains rejoignent celles de Jamal. Doigts noués, le cou du pompier marqué par ses soins, elle dérive son épaule et lui inflige le même sort.

Evoquer ce qui plaît à la blonde, comment il pourrait faire en sorte de lui offrir encore plus de plaisir, ça rend cette attente un peu plus supportable. Pourtant, c’est bien lui qui l’a imposée, alors qu’elle réclamait déjà un préservatif. Mais Jamal s’en amuse, a envie de profiter de la situation autant que possible maintenant qu’il sait qu’elle parle de lui à ses amies. Savoir qu’elle a apprécié leur moment dans la salle de bain la première nuit, ça lui donne envie de recommencer. Dos à elle, il avait été plus sauvage, plus franc, et visiblement, ça avait plu à la jeune femme. Et sous la douche, alors qu’ils étaient lavés mutuellement avant de se salir à nouveau, ç’avait aussi été un moment qui nourrit ses fantasmes. Pour l’instant, il décide de lui laisser l’ascendant, puisqu’elle a avoué elle-même qu’elle aimait ça. Jamal, il n’a pas de rôle préféré, tant qu’il prend du plaisir. Alors il laisse le champ libre à Calista, non sans donner une petite tape sur ses fesses. Toujours sans désir de lui faire du mal, il n’est pas prêt de lui donner la fessée, simplement pour s’amuser. Il est vraiment de très bonne humeur. Il observe Calista quand elle se redresse, s’assoit au-dessus de lui. Relève un peu la tête dans les oreillers pour admirer la vue qu’elle lui offre. Ses mains glissent sur ses bras, jusqu’à ses mains. Et elle bascule en avant pour amener leurs mains au-dessus de la tête de Jamal. L’ordre qu’elle lui donne, alors que son visage est juste au-dessus de Jamal est particulièrement excitant. Surtout quand il sent son bassin contre le sien. Elle prend sa lèvre inférieure entre ses dents, tire doucement. Elle aussi semble d’humeur joueuse. Alors que ses lèvres descendent dans son cou, Jamal glisse ses mains sous sa tête. Comme s’il était à la plage, mais c’est surtout pour ne pas être tenté de la toucher. Au moins, il apprécie plus chaque contact qu’elle lui offre. Sa poitrine qui effleure parfois son torse. Son bassin contre son sexe dressé entre eux, si proche qu’un simple mouvement suffirait à les unir. Mais tant qu’elle ne lui a pas mis de préservatif, il sait que ça n’arrivera pas. Sensation aussi délicieuse que frustrante. Et puis il y a ses lèvres et ses dents, d’abord dans son cou, qui font réagir sa peau. Il gémit un peu quand elle enfonce plus ses dents, laissant sans doute des marques. « Tu t’amuses bien ? » Il n’a aucune envie qu’elle s’arrête, au contraire. Et la voilà qui migre sur son épaule et continue son petit manège. « Tu sais, tu peux aller plus bas. » Et comme s’il n’était pas assez clair, il remue son sexe, se frottant un peu plus contre elle. Il a promis de ne pas la toucher, pas d’être silencieux.

Elle se délecte de l’emprise qu’elle a désormais sur lui et en profite autant que sa nouvelle patience le lui permet. Ce corps qu’elle connaît déjà très bien, elle réapprend à le connaître. De ses lèvres elle explore sa peau, s’imprègne de son goût et se laisse envahir par son odeur. C’est fou ce que ces quelques jours sans le voir ont suffi à éveiller un certain manque en elle. Un manque qu’elle avait réussi à ignorer jusqu’à ce soir. Jusqu’à maintenant ou, sur lui, elle prend conscience qu’encore une fois elle s’accroche trop à Jamal. Mais pourquoi penser au pire alors qu’ils n’ont pas l’air de vouloir que tout s’arrête ? Alors qu’elle a sous elle, contre elle, la preuve qu’il la désire toujours autant. Mieux vaut jouer, s’occuper l’esprit avec autres choses que des possibilités qui peuvent ne jamais arriver. Calista, elle mord et lèche chaque parcelle de peau entre la mâchoire de Jamal et son cou. Continue son parcours jusqu’à son épaule. Elle veut laisser sa trace sur lui, son empreinte comme lui l’a fait la dernière fois dans sa salle de bain. Elle aime assez l’idée qu’elle le possède, qu’il est entièrement à elle et ne s’y oppose pas. Il réagit à ce qu’elle lui fait, tandis qu’elle s’agite parfois contre lui, son bassin semblant avoir sa propre conscience. Une conscience qui meurt d’envie qu’ils s’unissent. Mais elle résiste et trouve un jeu tout aussi intéressant sur lequel se concentrer. Et lorsqu’il lui demande si elle s’amuse, elle sourit contre sa peau, lève les yeux vers lui. « Plutôt, oui. » La blonde continue encore son petit jeu et ris un peu plus lorsque sans prendre de gants, Jamal lui fait part de ce qu’il aimerait. Loin d’être subtile alors qu’il agite son bassin contre le sien, un gémissement échappe à la Grecque qui frissonne. « Plus bas, hein ? » Redressée sur lui, ses mains prennent appuie sur le torse du brun tandis qu’elle frotte son sexe humide contre sa virilité. « Tu parles de là ? » Souffle-t-elle, son visage à nouveau près du sien, ses lèvres à quelques centimètres. « Ça peut être intéressant. » Mais avant de lui céder ça, elle l’embrasse avec toute la passion qu’elle a en elle. Elle l’embrasse à un perdre le souffle, appréciant le fait qu’il parvienne toujours à se retenir de la toucher. C’est seulement ce baiser échangé qu’elle accepte, qu’elle se plie à sa volonté tout en sachant qu’elle a toujours les rênes. Ses lèvres descendent plus bas sur son torse, sa langue reprend son petit jeu parfois accompagnée de ses dents. Puis elle descend plus bas son corps quittant celui de Jamal pour plus de facilité jusqu’à attendre sa cible. Son regard levé vers lui, elle mordille sa lèvre, ses doigts effleurant sexe. Presque timidement alors qu’elle est loin de l’être. Et elle joue encore avec lui, attise son désir encore un peu, le frustre avant de le récompenser, ses lèvres venant remplacer ses doigts.

Garder ses mains pour lui, ce n’est pas forcément facile. Il aurait envie de la toucher, de sentir sa peau contre ses doigts, de la sentir frissonner à son contact. Mais Jamal veut bien faire l’effort, aussi difficile soit-il, car il sait qu’il aura à y gagner. Et déjà, quand il sent le traitement que Callie réserve à son cou et à son épaule, il ne regrette pas. Il peut bien se priver de ses mains quelques instants, ce qui ne l’empêche pas de lui faire savoir sans subtilité ce dont il aurait. Forcément, il n’est qu’un homme. Le centre de son plaisir est toujours au même endroit. Contre le sexe de Calista à cet instant précis. Cette partie du corps de la jeune femme qu’il sent déjà humide, prête à l’accueillir. Mais ils peuvent attendre. Jouer un peu l’un avec l’autre est aussi délicieux. Et ça ne fait que faire grimper la tension. Elle joue l’innocente, tableau assez ironique quand elle est entièrement nue sur lui. Et elle vient l’embrasser avec passion. A nouveau, il est frustré de ne pas pouvoir utiliser ses mains. Il aurait voulu glisser sa main dans ses cheveux, sur sa joue pour approfondir encore un peu ce baiser. Avoir quelque chose à quoi se rattacher. Et puis le baiser se termine, et il est déjà à bout de souffle. Pas au bout de son plaisir, car il sent déjà les lèvres de Calista descendre sur son corps. Comme tout à l’heure, sauf que là, il espère bien qu’elle descendra assez. Son bassin se soulève déjà un peu, se frottant toujours plus à elle. Il frémit en sentant ses dents s’enfoncer doucement dans sa peau. Mélange de douleur et de plaisir, bien souvent liés. Bien dosé, ce mélange peut être parfait. Elle s’éloigne de lui, maintenant sur le lit, mais c’est pour le mieux. Son visage au niveau de son sexe, il relève la tête pour l’observer. Elle se mordille la lèvre alors que ses doigts glissent sur son érection dressée entre eux. C’est terriblement sexy. A force, il va perdre le contrôle, mais pour l’instant, il s’en sort plutôt bien. Ce sont d’abord ses doigts qui lui font plaisir, et enfin, ses lèvres glissent autour de lui, avec cette sensation unique. Et un long râle quitte ses lèvres, synonyme de son plaisir. Il se retrouve en elle, mais d’une façon tout autre, et c’est délicieux mais d’une autre façon. La chaleur de son souffle sur son sexe, et l’humidité de ses lèvres. C’est parfait. « C’est bien… tu as trouvé. » Encore un peu joueur, il a tout de même plus de mal à parler alors qu’elle le tient dans sa bouche, lui provoquant de nombreux soupirs. Là encore, il voudrait la toucher, au moins glisser une main dans ses cheveux. Mais il ne le fait pas. Au lieu de ça, il enfonce ses doigts dans l’oreiller, s’y agrippe alors que son bassin bouge doucement, accompagnant les gestes de la blonde.

Fière d’elle. Fière de son pouvoir, Calista en profite. Malgré sa préférence à le sentir sous elle, contre elle, elle aime tout autant le voir réagir à ses baisers, l’entendre le faire à ses morsures. Une douleur qu’elle lui impose en s’assurant qu’elle ne soit pas trop forte. Uniquement de quoi provoquer quelques vagues de plaisir et désir en lui tout en laissant sa marque. C’est comme s’assurer qu’il lui appartient. Si ce n’est pas pour toujours, ça sera au moins pour ce soir. Jusqu’à ce qu’il quitte son chez elle. Jusqu’à la prochaine fois. Parce qu’entre eux il y a toujours une prochaine fois. Cette attirance indéniable ne disparaît pas et loin de s’en plaindre, Callie en est parfois effrayée. Il lui suffit de poser les yeux sur lui pour sourire bêtement ou pour vouloir profiter de lui, de ses bras autour d’elle. Hormis à cet instant où elle lui a ordonné de ne pas la toucher. La blonde n’aurait rien contre. Elle adore sentir ses doigts glisser sur sa peau, provoquer tout un tas de frissons, mais ce soir elle a envie de s’amuser un peu. Après une longue journée, elle a bien le droit à un peu de plaisir. Et pour avoir quelque peu cassé leur plan, Jamal à le droit lui aussi d’en profiter. Elle lui cède donc un peu, lui offre ce dont il semble avoir envie. Ses doigts abandonnant son membre pour être remplacés par ses lèvres et sa langue, ils reviennent accompagner ses gestes alors qu’elle prend plus de plaisir à lui en donner. Ses soupirs deviennent une douce mélodie à son oreille qu’elle n’a pas envie de faire cesser. Le rendre fou et lui donner du plaisir, c’est tout ce qu’elle souhaite et elle en prend aussi à le faire. C’est elle qui a tout le pouvoir sur lui. Son corps frissonne à chaque fois que leur regard se croisent, lui donne d’autant plus envie d’intensifier les va-et-vient de sa bouche et de sa langue. Il y a cette assurance qui la gagne, qu’elle ne ressent qu’avec lui. Pour Jamal, elle pourrait être capable de tout, se sait prête à tout essayer sans savoir peur de quoi que ce soit. Cette connexion entre eux ne fait que grandir, les rapproche sans arrêt et c’est à cette dernière qu’elle s’accroche dès qu’ils sont ensemble. C’est celle-ci qui lui donne envie d’aller jusqu’au bout, de lui faire perdre pieds entre ses lèvres plutôt qu’en elle. Et Callie sait que c’est tout aussi bon. Tout l’est avec le pompier et il est probable qu’elle ne comprendra jamais pour quelles raisons Jamal réussi à lui faire ressentir tout ça. C’est là et c’est tout ce qui importe.