you know you make my world light up / jalista (-18)

Savoir à l’avance ce qui pouvait se passer ne l’y a préparé en rien. Il y a toujours cette sensation unique quand il sent ses lèvres contre son sexe en érection. Il savait où elle allait, parce qu’il le lui avait demandé. Elle n’était pas obligée d’accepter, c’était une simple suggestion mais comme il est heureux quand elle accède à sa demande. Et il le lui fait savoir, par des gémissements, des soupirs profonds. Il est bien là, entre ses lèvres. Peut-être pas autant qu’entre ses cuisses mais comment se plaindre ? Ce sont deux plaisirs qui ne sont pas comparables. Sa langue joue autour de lui, ses lèvres glissent de haut en bas, lui provoquant un mélange de sensations parfaitement exquis. Sa main serre l’oreiller alors que son bassin remue doucement sous son visage, presque par réflexe. Et il gémit, encore et toujours plus. Ses lèvres vont le rendre fou, il le sait. Que ça soit par leurs baisers ou par ce qu’elle est en train de faire. Tout chez Callie le rend fou. Et il perd doucement le contrôle. Doucement, mais dangereusement, alors qu’il gémit toujours plus fort. Murmure quelques mots incompréhensibles, que même lui ne contrôle pas. Il ne contrôle plus rien de toute façon. Il n’est que plaisir, et il sent l’orgasme arriver, sans être capable de l’arrêter. « Callie… Je… » C’est tout ce qu’il parvient à dire, entre deux gémissements. Il ne sait même pas s’il voudrait lui demander d’arrêter ou d’y aller encore plus fort. Il ne sait plus rien du tout. Au moins, elle est prévenue. Mais elle doit bien le savoir. Après tout, elle est consciente de l’effet qu’elle lui fait. Elle lui fait volontairement perdre la tête. Ses gémissements se transforment en cris, et il ne faut plus que quelques mouvements pour qu’il atteigne l’orgasme entre ses lèvres. Et il crie son plaisir depuis le plus profond de son être, alors que son poing tape dans le matelas. Oui, il a vraiment bien fait de rester. Vraiment.

Il y a certaines choses qui ne l’ont jamais particulièrement attiré. Certaines positions qu’elle n’a jamais pris le temps d’explorer jusqu’au bout par manque d’envie. Celle-ci plus précisément. Si jouer de sa langue et de ses lèvres pour donner du plaisir ne l’a jamais repoussé, aller plus loin encore, mener son partenaire jusqu’à l’orgasme entre ses lèvres, Callie n’a jamais été tentée de le faire. Pas assez éprise sans doute. Ce qui est très loin d’être le cas avec Jamal. Elle n’y pense pas une minute, se contente de lui donner du plaisir et de ressentir son propre désir se réveiller d’autant plus. Elle aime ce qu’elle fait, elle aime lui donner autant et surtout lui faire perdre la tête. Appliquée sur chacun de ses mouvements, tantôt douce, tantôt plus brusque, elle le sent et l’entend se rapprocher du gouffre, basculer de plus en plus. Et elle ne s’arrête pas. Pas même lorsqu’il l’interpelle, tente de prendre la parole. A la place, elle continue son petit jeu, titille plus encore sa virilité. Parce qu’elle veut qu’il cède pour elle, qu’il soit incapable de se contrôler à cause d’elle. Sa bouche et sa main partenaires s’agitent plus, le tire d’autant plus vers la jouissance. Enfin il craque, lui offre le fruit de son plaisir dans un cri qui résonne dans la pièce. Callie, elle ressent que de la fierté. Celle d’être capable de lui faire ressentir ça à lui, cet homme qui a tout de celui qui ne perd pas facilement le contrôle. Mais elle, elle y arrive. Son sourire en dit loin sur sa fierté, alors qu’elle remonte vers Jamal en embrassant à nouveau la peau humide de son torse, jusqu’à son cou puis son oreille. « J’aime beaucoup t’entendre crier comme ça. » Chuchote-t-elle avant de mordre doucement son lobe. Se laissant tomber sur le matelas, contre lui, allongée sur son flanc, une main vient caresser son abdomen. « Moins déçu d’avoir eu le droit à un petit imprévu ? Oh et l’interdiction de me toucher est levée. » Maintenant elle veut bien sentir ses bras l’entourer et la serrer contre lui. Entre collée à lui, une jambe par-dessus l’une des siennes, c’est loin de lui suffire.

C’est un geste qui peut être très intime, surtout quand leurs regards se croisent pendant, montrant bien le désir qu’ils ont tous les deux. Jamal ne relève pas la tête tout le temps, souvent terrassé par des vagues de plaisir, mais lorsque son regard se cale dans celui de Callie, il sent qu’il pourrait perdre pied. Et de plus en plus, cette sensation l’envahit. Il tente bien de prévenir la blonde, sans souhaiter qu’elle s’arrête. Tout ça est bien trop bon. Et elle le sait, elle sent l’effet qu’elle lui fait directement avec ses lèvres qui montent et descendent, avec sa langue qui glisse sur son sexe. Et finalement, il explose et c’est dans sa bouche qu’il le fait, dans un cri puissant. Un plaisir tellement intense qu’il ne contrôle plus rien. Peut-être encore plus intense parce que c’était ce qu’elle, elle voulait. Elle l’avait amené jusqu’au bout volontairement. Elle avait voulu lui faire plaisir, et elle avait parfaitement réussi. Elle avait su le toucher là où il fallait, le faire vibrer. Et elle en récolte les fruits, avec ce merveilleux orgasme qu’elle lui offre, avant de remonter à sa hauteur dans le lit. Quelques baisers posés sur sa peau anesthésiée, alors qu’il respire bruyamment, son corps battant bien trop vite. Et ce qu’elle murmure à son oreille ne l’aide pas vraiment à se calmer. Il n’a pas vraiment envie d’être calme de toute façon. Même s’il a besoin de quelques secondes pour récupérer. Elle se laisse tomber à côté de lui, et la caresse qu’elle lui offre sur son ventre lui fait plaisir. Un moment un peu plus calme. Le temps pour lui de reprendre ses esprits. Non pas qu’il avait besoin de son autorisation, mais sa main glisse le long de son bras une fois l’interdiction de la toucher levée. Il en avait besoin. Ça lui aurait presque manqué, si elle n’avait pas trouvé un autre moyen de lui faire plaisir. Un excellent moyen. « Tu sais quoi faire si tu veux me faire crier comme ça maintenant. » Oui, elle pourra recommencer dès qu’elle le souhaite. Autant qu’elle le souhaite. Si c’est pour avoir droit à un tel orgasme à chaque fois, comment pourrait-il refuser ? « Enfin s’il suffit que je donne à manger à Avalon pour avoir droit à ça, je veux bien recommencer. » Avec plaisir même. Surtout que ça n’avait pas été une corvée, comme il aurait pu le penser. Il bascule finalement sur le côté, pour lui faire face, et glisse sa main contre sa poitrine. Entoure son sein de ses doigts. « Ça m’avait manqué de te toucher. » Un corps aussi parfait, ça mérite d’être touché, encore et encore. Et ça, Jamal ne se fait pas prier. « Pas trop fatiguée j’espère ? » Il l’est peut-être plus qu’elle, enfin juste pour quelques secondes. Sinon, il est en pleine forme et compte bien profiter d’elle autant qu’il le pourra.

Elle n’est pas réellement sûre que tout ce qu’elle ressent pour lui disparaissent un jour. Autrefois elle a essayé. La découverte de son mariage et le fait de quitter cette bulle qu’ils avaient au Brésil l’y avaient aidé. Malgré ça, il y a souvent eu ces petits moments où Calista y pensait à nouveau. Si ce n’était pas aussi parfait ni aussi prenant que sur le moment, elle s’est toujours souvenu de ses caresses et de ses baisers. De l’intimité qu’il y a rapidement eu entre eux et du délice que c’était d’être contre lui. Une perfection qu’elle n’a jamais su effacer de son esprit. Pourtant ce qu’ils vivent depuis leurs retrouvailles est différent. Il y a quelque chose en plus, une chose à la fois prenante et effrayante pour la blonde qui ne sait jamais comment y réagir. Résultat, elle préfère jouer la carte de l’oubli. Malheureusement, elle sait que ça finira par la rattraper. Callie se sent trop bien avec Jamal pour accepter l’idée que ça s’arrête mais une voix dans sa tête lui rappelle souvent que ça pourrait arriver. Peut-être finira-t-il par vouloir autre chose avec une autre qu’elle ? Elle n’est à l’abri de rien. Mais elle chasse cette pensée en se laissant bercer par la respiration rapide du pompier. Sa fierté toujours présente, elle apprécie aussi cet instant plus calme et plus doux entre eux. Se sont de tendres caresses qu’elle lui offre après un orgasme beaucoup plus brutal. « Je pourrais me laisser tenter c’est sûr. Ça t’a fait un sacré effet. » Son ego gonfle et elle sourit. Le désir qu’elle éveille en lui, elle le connaît. Ils ont déjà atteint le plaisir ultime ensemble mais c’était encore différent là. Peut-être pas aussi parfait mais vraiment très grisant et satisfaisant. « Tu pourrais faire n’importe quoi avec un enfant, lui donner à manger, jouer avec ou lui lire une histoire que je peux t’assurer que ça me donnera un peu trop envie de toi. » Il y a quelque chose qui s’est éveillé en elle en le voyant faire. Un désir fort mais aussi une réaction plus humaine, comme le besoin de procréer avec cet homme parfait qui l’avait un peu trop émoustillée. Et Calista est persuadée que ça ne se calmera jamais. Additionner ça à sa tenue de pompier c’était suffisant pour qu’elle ne soit plus raisonnable. Jamal face à elle, sa main rejoignant sa poitrine, elle soupire doucement, en contradiction avec son cœur qui s’agite brutalement. « C’était plutôt intéressant de te voir lutter pour ne pas le faire mais je préfère largement quand tu me touches. » Ça décuple ses sensations comme à cet instant alors qu’elle sent une chaleur se propager dans son bas ventre. Elle n’a pas cessé d’avoir envie de lui mais ce petit moment de plaisir juste pour lui a provoqué encore plus de désir en elle. « Je suis étonnamment bien réveillée d’un coup. » Affirme-t-elle. Une main venant se poser sur la joue de Jamal, elle fait glisser son pouce sur ses lèvres qui lui font envie mais elle ne va pas plus loin. A lui de décider la suite maintenant.

Entre eux, l’alchimie est toujours présente. Toujours forte. Le temps n’y change rien. Et à chaque fois qu’ils se voient, Jamal sait le plaisir qu’il va prendre. Peu importe qu’il y ait eu un petit imprévu ce soir, ils en arrivent toujours au même point. Cette sensation qui paraît toujours inédite, même après quelques temps. Depuis qu’ils se sont retrouvés, ils se voient très régulièrement. Pas au point de passer tout leur temps ensemble comme ils avaient pu le faire au Brésil, mais cette nouvelle façon d’être ensemble lui plaît aussi. Savoir qu’à la fin de la journée, après le travail, il pourra la voir, ça lui fait quelque chose. Et il est toujours aussi impatient de la retrouver, de ressentir ce plaisir qui paraît si spécial avec elle. Qu’elle lui offre son plaisir avec sa bouche, à travers une fellation qui l’amène jusqu’à l’orgasme, c’est encore plus parfait. Dès qu’ils se retrouvent nus tous les deux, tout lui plaît de toute façon. Il pourrait bien essayer toutes les positions possibles avec elle, tout ce dont elle a envie. Callie lui confie que le voir s’occuper d’un enfant serait source de désir pour elle, et Jamal sourit. Si ce n’est que ça, il veut bien faire un petit effort. Surtout qu’Avalon n’a pas l’air si terrible de ce qu’il en a vu jusqu’à maintenant. Et si Callie le récompense ainsi, il risque d’être faible très rapidement. « Ça tombe bien que tu aies une fille alors. » Une fois l’interdiction de la toucher levée, il est bien heureux de pouvoir toucher sa peau à nouveau. Surtout sa poitrine sur laquelle ses doigts s’attardent, s’amusent de la réaction de son sein. Lui aussi, préfère la toucher. Mais la laisser maîtresse des événements avaient été loin de lui déplaire. « Tant mieux. » Il pose un baiser sur ses lèvres, doux, comme pour la remercier encore. Remercier ces lèvres qui lui ont apporté tant de plaisir. « Premier tiroir, c’est ça ? » Il n’attend même pas la confirmation pour passer une jambe au-dessus du corps de Callie et se pencher vers la table de nuit, d’où il sort un préservatif. Se trouvant maintenant au-dessus d’elle, à quatre pattes, il pose le petit emballage juste sur son nombril. Et sa main remonte sur sa poitrine, enserre son sein, alors qu’il la regarde dans les yeux. « Je sais de quoi je vais pouvoir parler avec mes collègues demain. » Et il plonge vers ses lèvres, l’embrasse avec passion, alors que sa main la caresse toujours plus. Sans ménagement. Ce n’est plus que le désir qui parle. Et son désir pour Calista est toujours aussi grand. Sans doute ne diminuera-t-il jamais.

Continuant d’apprécier le contact de sa peau contre la sienne, ses doigts ne cessent de caresser le torse de Jamal. Elle pourrait passer des heures à le faire, comme elle pourrait rester contre lui sans jamais éprouver l’envie de se séparer. Elle aime leurs étreintes, qu’elles soient aussi calmes que l’actuelle ou plus mouvementées comme ils en ont l’habitude. A vrai dire, elle aurait bien du mal à trouver un détail chez Jamal qui lui déplait. Même l’idée qu’il soit grognon lorsqu’il n’a pas mangé ça la séduit. Pourquoi ? Calista ne le sait pas. C’est ainsi et elle ne cherche pas plus loin. Des relations sans attaches, la blonde en a eu beaucoup avant et après lui, mais aucune n’a su éveiller autant de sentiments en elle, encore moins une certaine addiction. Ce n’est pas pour rien qu’elle aime le voir aussi souvent. Elle est devenue totalement accro à lui. « En effet, même si je dois avouer qu’elle n’a pas vraiment l’habitude de voir des hommes débarquer ici. Hormis mes frères je veux dire et quelques amis. » Elle ne sait pas vraiment si voir régulièrement Jamal chez elles, le soir comme au réveil, soit une excellente idée. Callie n’est pas contre, elle adore se réveiller dans les bras du pompier, mais elle sait aussi aimer l’idée que sa fille ait une certaine stabilité. Et puisqu’elle ne sait pas vraiment ce qu’ils deviennent, elle aurait peur qu’elle s’attache à lui. Ce qu’elle garde pour elle, trop concentrée par la sensation que reprend vie en elle en sentant les doigts de Jamal jouer avec son sein. Si elle sait comment le faire céder, il la connaît tout autant. Sa propre main part de son torse jusqu’à son visage tandis qu’ils s’embrassent doucement, assez pour chasser ce à quoi elle pensait juste avant. « C’est ça. » Lui répond-elle alors même qu’il ne l’attend pas pour ouvrir le tiroir et en sortir ce dont il a besoin. Et elle, elle mord sa lèvre, plutôt heureuse qu’il ait déjà envie d’elle à ce point. Si elle a adoré lui donner du plaisir, elle ne dit pas non au fait de pouvoir profiter un peu plus elle aussi. Et un rire lui échappe ensuite, disparaît dès qu’il l’embrasse. Pas gênée à l’idée qu’il parle de leurs ébats, elle trouve ça même assez normal, surtout en sachant qu’elle le fait aussi. Mais ça aussi elle arrête d’y penser. Son cerveau focalisé sur le plaisir et le désir, sa langue entame une nouvelle danse avec celle de Jamal, plus désireuse que jamais. Ses doigts vont caresser son dos dans des allers-retours pour finalement descendre jusqu’à ses fesses. Une jambe relevée, elle s’en sert pour caresser son mollet, son bassin se redressant à mesure qu’elle perd patience. Et elle sent que trop l’emballage entre eux, prend le risque de penser à un jour où, peut-être, pourront-ils tenter sans.

Jamal savait pertinemment qu’il passerait une excellente soirée après l’invitation de Calista. Certes, tout n’avait pas commencé comme il l’avait prévu, mais comment être déçu ? De toute façon, son désir est toujours là, toujours aussi fort. Il la désire au-delà du raisonnable et trop souvent, il est épuisé le lendemain. Mais comment ne pas être fou d’elle ? Callie est une femme magnifique, avec une plastique à en faire rêver plus d’un, et en plus de ça, elle a des idées un peu folles, ose des choses que toutes les femmes n’osent pas. Qu’elle le désire aussi, ça paraît presque fou. Après tout, il a dix ans de plus qu’elle, même si Jamal n’a pas l’impression d’en avoir autant. Alors tant que Callie voudra bien de lui, il compte bien profiter de son corps et de ses idées un peu folles autant qu’il le peut. Et si le voir avec un enfant peut attiser un peu plus le désir de la blonde, Jamal veut bien se sacrifier comme il l’a fait ce soir. Ça n’avait pas été si terrible que ça après tout. « Elle n’a pas l’air d’avoir eu trop peur, ça va. » Au contraire, c’était plutôt elle qui avait mené la danse, imposant que ça soit Jamal qui lui donne à manger, et d’avoir le silence pour finir son dessin animé. Niveau caractère, elle a de qui tenir après tout. Mais c’est encore une des choses qui lui plait chez Calista. Jamal prend un préservatif à l’endroit indiqué tout à l’heure par la blonde. S’il avait préféré jouer un peu avant, il n’avait pas oublié cette information, et l’utilise maintenant. Même si à nouveau, il prend un peu son temps, ne l’enfile pas tout de suite et choisit plutôt de profiter encore de ses baisers, de leurs caresses qui le rendent fou. Déjà, son érection se reforme, jamais bien loin dès qu’il est collé au corps nu de la blonde. Surtout quand il sent ses mains dans son dos, sa jambe qui se frotte contre lui. Il serait simple de la posséder en un coup de rein, il en aurait envie. Mais tant qu’il n’a pas enfilé le préservatif, impossible. Il le reprend finalement, et déchire l’emballage. Il bascule sur le côté pour l’enfiler plus facilement, et une fois couvert, sa main se pose sur un sein de Callie. « Est-ce qu’il y a une position qui anime tes rêves les plus fous ? Une dont une amie t’aurait parlée ? Ou une que justement, tu n’as jamais avouée à personne ? » Après cette fellation magnifique, il peut bien lui offrir le choix, pour qu’à son tour, elle ressente autant de plaisir que possible.

« Manquerait plus qu’elle ait peur, ça compromettrait pas mal de choses. » Comme un retour prochain chez elle pour le voir s’occuper de la petite princesse et lui donner, une fois encore, envie de choses bien moins sages. De toute manière Calista doute sincèrement qu’Avalon puisse être effrayée par qui que ce soit, c’est bien ce qui la dérange par moment. Sa fille pourrait partir avec un inconnu sans être dérangée que ça malgré les avertissements de sa mère. Cela dit, le côté donneuse d’ordres de la petite fille pourrait vite fatiguer ses ravisseurs. Du moins, la Grecque se console avec ça. Et bien sûr, ce n’était pas à ça qu’elle pensait, ce qu’elle garde pour elle. Trop de sérieux entre eux n’est pas utile. Certainement pas maintenant alors qu’ils peuvent amplement profiter l’un de l’autre. A avoir l’emballage du préservatif sur son ventre, elle sait qu’elle va être d’autant plus satisfaite par les évènements à venir et elle attend ça avec une pointe d’impatience qu’elle fait taire du mieux qu’elle le peut. Son corps, en revanche, réagit plus qu’elle. Attise autant que possible le désir de Jamal, le touchant, le caressant autant qu’elle le peut. Elle peut sentir son érection se réanimer contre elle et elle ne contrôle même pas le sourire satisfait qui prend place sur ses lèvres pendant que le bas de son corps se frotte un peu plus au sien, toujours aussi joueuse. Et même alors qu’il s’éloigne d’elle afin de se préparer, Callie a toujours beaucoup trop chaud pour s’en plaindre. Si bien que la chair de poule qui se forme sur son épiderme lorsque Jamal revient toucher sa poitrine est bien la preuve de ce qu’il parvient à éveiller en elle. « Hm … laisse-moi réfléchir. » Tournée sur son flanc pour lui faire face, elle effleure ses côtes puis sa hanche. Il y a bien des choses qu’elle aimerait tenter sans jamais oser l’avouer, comme pour ce qu’ils ont vécu dans sa salle de bain, sauf qu’aussi excitée qu’elle soit par Jamal, elle n’oublie pas l’épuisement qu’elle éprouve malgré tout. « Peut-être quelque chose de simple pour ce soir. J’aurais plus de force demain matin. » Dit-elle en tentant de cacher son sourire. Parce qu’elle compte bien profiter encore de lui au réveil avec sans doute plus d’énergie que ce soir. Se rapprochant donc de lui, sa main se posant sur épaule, elle le force à se tourner vers elle puis passe une jambe par-dessus les siennes et s’ouvre à lui sans le quitter des yeux. « Ni sur toi, ni sous toi. » Ajoute la blonde en venant coller son bassin contre son érection. Et cette position, elle lui permettra pleinement de tout ce qui passera dans le regard de Jamal. Du plaisir à la satisfaction la plus totale lorsqu’il se perdra complètement en elle.

Même si elle lui a déjà donné bien du plaisir avec ses lèvres et sa langue, Jamal en veut toujours plus. Jamais rassasié, il y a ce besoin de s’unir avec la blonde. Il ne peut que désirer ça, encore et toujours, parce qu’entre ses jambes, il trouve parfaitement sa place. Peu importe la position qu’ils adoptent, le plaisir est le même. Parfois stimulé autrement, mais peu importe. Il aime être en elle, sentir son intimité se refermer autour de lui, et voir le plaisir qu’il lui offre autant que sentir le plaisir qu’il prend. Il n’y a rien de tel, et même si le reste lui plaît tout autant, il y a toujours cette connexion qui se fait entre eux à ce moment-là, qui rend tout encore plus intense. Alors le préservatif est déjà enfilé. La position, il laisse le choix à Callie, parce qu’elle lui a déjà donné beaucoup de plaisir ce soir, alors elle peut choisir celle qui, à son tour, lui en donnera le plus. Quelque chose de simple, il n’est pas contre. Après tout, chaque fois a été différente, mais aucune n’a pas été mauvaise. Jamal n’est même pas sûr que ça soit possible. Il sourit en sentant Callie se caler contre lui, tous les deux allongés sur le côté. Une jambe au-dessus des siennes, et ses jambes ouvertes pour qu’il puisse y entrer. « Donc demain matin, tu seras plus fougueuse encore ? » Jamal est forcément curieux, tout comme il comprend qu’elle soit fatiguée si sa fille a été malade toute la journée. Il n’est pas étonné de parler de lendemain matin. Après tout, il est rare qu’ils ne dorment pas ensemble après leurs ébats. Ce qui tombe bien parce qu’il est souvent incapable de marcher après, complètement épuisé par la blonde. Sa main prend son sexe pour le guider vers le bassin de Calista, jusqu’à se retrouver en elle. Un gémissement quitte ses lèvres, et, lorsqu’il relève les yeux vers elle, il réalise qu’elle le regardait avec attention. Il sourit, alors que sa main se pose sur sa hanche, bloquant ainsi un peu son bassin quand il s’enfonce aussi profond qu’il le peut. Son autre main, celle en dessous, glisse dans son cou, alors qu’il cale son regard dans le sien, et commence à bouger doucement en elle. Il se recule à peine, reste en elle presque entièrement à chaque fois, et les sensations que ça lui procure sont intenses. Lentement comme ça, il n’en profite qu’encore plus. Il aura tout le temps d’accélérer ensuite. Rien ne presse.

De la tendresse, c’est tout ce dont elle a besoin ce soir. C’est ce qu’elle lui demande sans pour autant y mettre les mots. Après une journée difficile pour ses nerfs, elle a non seulement besoin de se détendre mais aussi de douceur. Une douceur qu’elle ne veut de personne d’autre hormis de Jamal. Egalement assez fatiguée, elle pourrait sans doute avoir la force pour quelque chose de plus fort et malgré ça elle préfère cette position. Lui contre elle. Elle contre lui. Une jambe par-dessus les siennes qui lui donne entièrement accès à son corps, à son intimité. Et elle qui se colle au brun pour être toujours plus proche. « Généralement je mets un peu de temps à émerger. » Avoue-t-elle en haussant seulement une épaule ainsi allongée. « Mais avec toi à côté de moi, j’ai toujours beaucoup plus de fougue au réveil. » Son visage s’illumine d’un nouveau sourire, ses yeux pétillant par ce côté taquin qui ne la quitte que rarement lorsqu’ils sont tous les deux. De toute manière, il n’y a pas un moment où Calista n’a pas envie de lui et parfois elle se dit qu’elle devrait tout de même apprendre à se maîtriser. Pas ce soir en tout cas, pas alors qu’il entre elle et lui tire un gémissement de plaisir. Elle l’observe. Alors qu’il la pénètre, elle note sa concentration puis le plaisir qui se lit sur son visage une fois pleinement dans son intimité. Jusqu’à relever la tête vers elle et lui sourire. Un sourire qui fait battre son cœur un peu plus vite. Collés de cette façon, ne faisant plus qu’un et se regardant droit dans les yeux, elle peut sentir la connexion se faire à nouveau. Plus puissante cette fois, les mouvements de Jamal étant plus lents et doux. Suffisants, toutefois, pour agiter sa respiration. Malgré son souffle de plus en plus bruyant, tandis qu’elle se délecte de la sensation qu’il provoque en elle, sa main passe sous le bras du brun, se pose sur sa joue qu’elle caresse avec affection. Elle le laisse décider de la vitesse, de l’intensité des coups de rein qui lui donne alors qu’elle continue d’effleurer sa joue. Il n’y a que sa jambe au-dessus qui effectue une légère pression afin de se coller encore plus à lui, comme si elle voulait réellement qu’ils ne fassent plus qu’un. Ce qu’elle préfère reste tout de même ce regard qu’ils échangent. Un mélange de désir et d’attachement dont elle prend de plus en plus conscience. Callie, elle sait. Elle sait depuis un petit moment que ce qu’elle ressent pour Jamal ne fait que grandir un peu plus à chaque fois qu’ils passent du temps ensemble. Pourtant, elle refuse de réfléchir à ce que ça signifie réellement. Par peur sans le moindre doute. La peur de s’attacher dans un sens unique malgré tout ce qu’elle peut lire dans son regard à chaque fois. Malgré tout ce qu’elle lit maintenant dans ses yeux alors qu’il bouge en elle, provoque de plus en plus de gémissements chez la Grecque dont la main glisse sur l’épaule du brun à laquelle elle s’accroche.