i've been known to give my all ☆ jalista (-18)

C’était le téléphone qui l’avait réveillé. D’habitude, il l’éteint systématiquement quand il rentre d’une garde de nuit mais là, il avait fait une exception. Après tout, il savait qu’on allait essayer de l’appeler aujourd’hui. A peine réveillé, même pas sorti du lit, il avait répondu à ses parents qui lui souhaitaient un bon anniversaire avec tout leur entrain. Jamal s’était prêté au jeu, même s’il rêvait de son oreiller. A nouveau, sa mère lui rappelle de prendre ses billets pour Noël, avant qu’ils ne soient trop chers. A nouveau, Jamal promet de le faire bientôt. Comme souvent, il s’y prendra à la dernière minute, et il le regrettera en voyant les prix. Ils échangent tous les trois sur facetime, pendant une bonne vingtaine de minutes et finalement, quand l’écran du téléphone devient noir, Jamal se sent bien. La journée avait bien commencé. Ses collègues avaient su rendre la garde de nuit plus agréable que d’habitude, et ils avaient même mangé quelques cupcakes cuisinés par leur chef. La nuit n’avait pas été trop agitée et vu l’heure, il ne se rendormira plus. 17h. Il doit retrouver des amis et collègues ce soir dans un bar pour fêter ça, et en attendant, il n’a rien de prévu. Dans le plus simple appareil, il se lève, prend une douche et se prépare une assiette de pâtes qu’il mange devant netflix. Un petit Harry Potter, voilà tout ce qu’il lui faut. Et puis sans qu’il s’en rende compte, le deuxième commence déjà. Bien installé dans le canapé, il n’a pas tellement envie de bouger. Il a encore le temps cela dit. C’est lorsqu’Harry est en train de parler au serpent qu’il est dérangé dans son visionnage par la sonnette. Il grogne un peu, juste pour lui, met son film en pause et attrape un short qu’il enfile avant d’aller vers la porte. Et quelle bonne surprise lorsque celle-ci s’ouvre sur Calista. Calista qui a les joues toutes rouges, comme s’il venait de lui dire quelque chose de gênant. « Salut. » Il sourit, sans comprendre pourquoi elle semble si gênée, mais il s’en amuse tout de même. Il est presque étonné qu’elle sache que c’est son anniversaire, peut-être l’a-t-il déjà évoqué. Trente-huit ans, ça fait quelque chose quand même. « Donc c’est toi mon cadeau ? » Il referme la porte derrière elle, la détaille de la tête aux pieds. Toujours avec ce rouge aux joues, ce sourire qu’il trouve particulièrement séduisant. « Je dois te déballer, c’est ça ? De toute façon, on a déjà parlé des règles quand tu arrives ici je crois. » Lui n’est pas complètement nu, mais pas loin. Et maintenant qu’elle est là, il ne restera pas longtemps habillé. Mais pour l’instant, c’est elle qui l’intéresse davantage. Ses doigts attrapent la ceinture de son manteau et la rapprochent un peu de lui, alors qu’il défait le nœud qui l’attache. Puis les boutons, doucement, et au bout du troisième, il comprend, et accélère un peu le rythme. Il fait glisser le manteau au-dessus de ses épaules, le laisse tomber au sol et ses lèvres forment un petit ‘o’ alors qu’il observe son corps à peine vêtu. Talons hauts et lingerie en dentelle. « Je ne vois pas comment tu aurais pu faire plus spectaculaire que ça. » Tout ce qu’il avait prévu pour ce soir est déjà oublié, avec que son regard détaille le corps de Calista. Sa poitrine parfaitement mise en valeur par son soutien-gorge. Ses jambes qui semblent ne jamais se terminer. Elle est parfaite, tout simplement parfaite.

C’est une agréable surprise que de trouver Calista derrière sa porte. Encore plus agréable quand il découvre sa tenue, habilement cachée sous son manteau. Il ne s’était douté de rien, et la voir aussi peu vêtue fait toujours son effet sur lui. Talons hauts, sous-vêtements sans doute luxueux. Certes, elle se serait rapidement retrouvée dévêtue dans tous les cas, mais la surprise n’en est que meilleure. Elle sait ce qu’il aime, et ça s’est fait déjà ressentir. Finalement, leur petite bulle du Brésil ne lui manque pas tant que ça. Ce qu’ils ont aujourd’hui lui convient tout autant. S’ajoutant à leur vie, leurs ébats rythment le tout. Et Jamal a du mal à se passer d’elle. Maintenant que Callie lui dit être nerveuse, il comprend mieux le rouge qui colorait ses joues. Presque nue sous son manteau, elle ne devait pas être à l’aise dans la rue. Jamal, ça ne le dérangerait pas. C’est plutôt les autres que ça choquerait. Et puis il aurait froid aussi, surtout à cette saison à New York. Ce que la blonde lui confirme, en lui intimant de bien la réchauffer. Ça, il peut faire. « Je ne voudrais pas que tu tombes malade. » Il pose ses mains chaudes dans son dos et la rapproche de lui. Elle est presque plus grande que lui avec ses talons, et il trouve ça très séduisant. En vérité, tout chez Calista l’attire. Tout. Il penche la tête pour poser ses lèvres dans son cou, respirer son parfum et sentir sa peau froide sous ses lèvres. Et doucement, il remonte vers son oreille, repousse ses cheveux d’une main. « Tu peux garder les talons. » Peut-être pas très confortable, mais il trouve ça tellement sexy. Il mordille le lobe de son oreille, avant d’embrasser le contour de sa mâchoire. Dans son dos, sa main descend doucement, caresse sa peau. Et avant d’arriver à ses lèvres, il s’arrête. La rapproche un peu plus de lui, dans un geste presque possessif. « Donc si tu es mon cadeau, je peux faire ce que je veux de toi ? » Jamal a bien des idées, presque trop. Le plus compliqué, ça risque d’être le choix.

Maintenant qu’elle est chez lui, Calista ne risque plus de tomber malade. Jamal aimant se promener peu vêtu – ou pas du tout – il y a toujours du chauffage chez lui. Et puis il connaît d’autres façons de la réchauffer. Surtout qu’il en a terriblement envie, à la voir dans cette tenue. Tout chez elle l’attire. Sa poitrine joliment modelée par son soutien-gorge, ses jambes rendues interminables par ses hauts talons. Et il trouve ça terriblement sexy qu’elle les garde. Les sous-vêtements, il trouverait ça presque dommage de les lui retirer. Presque. Il trouve ça fou qu’elle soit ici, que ça puisse fonctionner ainsi entre eux. Tout est simple, et c’est parfait ainsi. Jamal ne peut que profiter, et il ne s’en prive pas. Une fois son visage revenu au niveau du sien, il la rapproche de lui, sentant déjà un début d’érection contre la cuisse de la jeune femme. Elle sait toujours lui faire de l’effet, même sans avoir besoin de grand-chose. Ou peut-être qu’elle n’en fait même pas exprès. Elle passe ses bras autour de ses épaules, et il peut sentir sa poitrine frôler son torse. Elle est véritablement parfaite. Et elle sait lui offrir exactement ce qu’il lui faut. Elle, en entier. Sans qu’elle ait son mot à dire. Chaque mot qu’elle prononce le rend toujours plus fou. Et éveille des tas d’envies chez lui. Ses doigts effleurent la dentelle de sa culotte, alors qu’enfin, il s’approche pour l’embrasser avec passion. Sa langue s’invite contre celle de Callie, et il la rapproche encore un peu d’elle, poussant son bassin contre le sien. Et ses mains glissent sous son sous-vêtement, agrippent ses fesses. Ce n’est que quand il est à bout de souffle qu’il s’arrête, pose son front contre celui de Callie. « Si j’ai entièrement le choix, alors je vais avoir besoin de quelques accessoires. » Jusqu’à maintenant, ils n’en ont pas trop utilisé. Pas eu besoin. Mais maintenant qu’il a l’idée en tête, il a le sourire aux lèvres. « Attends-moi ici. » Il libère ses mains, attrape celles de Callie pour se libérer de son étreinte, et se détache de son corps, presque à contrecœur. Direction sa chambre. Il attrape la télécommande au passage et éteint la télé. Il ouvre son placard et en sort une caisse. A l’intérieur, il trouve rapidement ce qu’il lui faut. Et alors qu’il s’apprête à ressortir de la chambre, il s’arrête tout à coup pour prendre quelques préservatifs dans sa commode, et les glisse dans la poche de son short. Une fois de retour dans la pièce principale, il est ravi de retrouver cette vision que lui offre la belle blonde. Il sourit, et soulève sa main pour faire tourner les menottes autour de son index. Il s’approche doucement d’elle tout en la détaillant de la tête aux pieds. Arrivé à sa hauteur, il a toujours son sourire aux lèvres. « Tes mains. » Il tend la main pour emprisonner son premier poignet. Dans sa hâte, il n’a même pas pensé à prendre les clés mais peu importe, il ne compte pas la détacher pour l’instant. Posant une main sur sa cuisse, il la fait se décaler pour qu’ils se retrouvent dans la cuisine, elle contre les meubles. Et il lève sa main menottée pour passer la chaîne autour de la poignée du meuble derrière sa tête. Attrapant son autre main, il la fait monter à son tour, tout en regardant Callie d’un air coquin. La deuxième menotte est refermée, et la voilà prisonnière. Jamal effleure ses bras tout en se reculant d’un pas, pour apprécier la vue. « Parfaite. » Les bras au-dessus de sa tête, la position n’est peut-être pas des plus confortables. Il n’empêche que ça plaît beaucoup à Jamal. Et elle doit pouvoir lire tout le désir qu’il éprouve pour elle dans son regard.

Si Jamal a le droit de profiter du corps de Callie comme il l’entend, il compte bien en profiter. Comme à chaque fois à vrai dire, mais pourquoi ne pas se permettre quelques excentricités ? L’occasion rêvée de sortir quelques accessoires, même s’il reste raisonnable, avec seulement une paire de menottes. Les objets dans cette boîte, il n’y en a que certains qu’il a utilisés plus d’une fois, mais ce n’est pas ce qu’il préfère. Après tout, pas besoin de ça quand le plaisir de deux corps peut amplement suffire. Avec Callie, c’est bien sûr le cas. Mais quand il la voit, accrochée les bras en l’air à sa cuisine, il sait qu’il a fait le bon choix. Perchée sur ses talons, et tirée vers le haut, elle paraît encore plus grande. Et Jamal profite du spectacle, ne ressentant que trop le désir qu’il a déjà pour elle. Ça ne tarde jamais beaucoup à venir. Et il sait que si Callie lui fait un tel effet, c’est parce qu’il se passe quelque chose de spécial entre eux. Une connexion particulièrement rare. Mais Jamal n’a pas envie d’y réfléchir. Pour lui, les choses sont parfaites comme elles le sont. Et il compte bien profiter de son cadeau d’anniversaire dignement. Le ton de la voix de Callie ne fait que l’exciter encore plus, et il s’approche à nouveau d’elle. « Il faut juste… que tu te cambres un peu plus. » Et en disant cela, il attrape ses hanches et le fait pour lui. Colle son bassin contre le sien, pour qu’elle sente bien le désir qui l’anime. Ça risque de lui manquer qu’elle ne puisse pas le toucher, mais elle est beaucoup trop sexy ainsi pour qu’il puisse trop y penser. « A ta place, je ne tirerais pas trop. Le placard risquerait de s’ouvrir derrière toi. » Sa main monte jusqu’aux siennes, caresse la peau sous les menottes, et descend le long de son bras, tout en la regardant droit dans les yeux. Sans cesser de presser son sexe contre elle. Arrivé à son épaule, il dérive vers sa poitrine. Sa main glisse sous son soutien-gorge, fait en sorte de le remonter autant que possible. Là aussi, il aurait pu réfléchir avant et la déshabiller avant de l’accrocher. Tant pis, ça fera l’affaire. Sa main caresse amplement sa poitrine au moment où il revient l’embrasser. Et il se colle toujours plus à elle, venant faire cogner ses fesses contre le meuble derrière elle.

Dans sa précipitation, Jamal a oublié quelques détails. Rien de dramatique cependant. Rien qui ne dépasse le désir qu’il ressent en la voyant ainsi attachée. Il y a quelque chose d’irrésistible à l’idée d’avoir une femme attachée, et parfaitement offerte à lui. C’était ce que Calista lui avait promis. Jamal ne fait qu’en profiter. Après tout, elle n’a pas son mot à dire, mais quelque chose lui dit que ça ne va pas lui déplaire non plus. Si Jamal a bien l’intention de profiter de son corps, elle devrait en profiter aussi. A force de coucher ensemble régulièrement, il connaît son corps, ses zones érogènes. Et inversement. Même si, dès le début, ç’avait été excellent. Au Brésil, comme ici. « Tu n’as pas tellement le choix. » Attachée ainsi, elle est limitée dans ses mouvements. Ce qui ne l’empêche pas de réussir à l’exciter encore plus. Rien que parce que c’est elle. Et aussi parce qu’elle remue son bassin contre son sexe déjà tendu sous son short. Short qu’il retire d’ailleurs, le trouvant déjà de trop. Il ne l’avait enfilé que pour aller répondre à la porte. Et dans ce genre de situation, il préfère nettement être nu. Et il revient se placer contre elle, ses lèvres descendant doucement dans son cou. Une main derrière sa cuisse, l’autre glisse sous l’élastique de sa culotte. Fait le tour en effleurant sa peau. Ses lèvres atteignent sa poitrine et il éloigne son bassin, assez pour ne pas être tenté trop tôt. Il veut en profiter d’abord. Profiter de son corps ainsi offert à lui. De son corps qui se cambre autant qu’elle le peut contre le meuble de cuisine. Et sa main plonge finalement sous son sous-vêtement, et il glisse aussitôt un doigt en elle, savourant le bruit qu’elle fait face à cet assaut. Ses lèvres s’agitent toujours sur sa poitrine, entourent son téton et il le lèche doucement. Son doigt entame des mouvements en elle, glisse facilement face à l’humidité provoquée par le désir de la jeune femme. Puis ce sont ses dents qui attaquent sa peau tendre, ses lèvres qui sucent et laissent des traces sur sa poitrine immaculée. Si elle est à lui, autant en profiter pleinement. Même si les traces qu’il laisse seront là pour plus longtemps qu’une soirée.