i've been known to give my all ☆ jalista (-18)

Doucement, le coin de ses lèvres s’étire, son regard malicieux posé sur Jamal. Jamais elle n’a manqué d’idées pour lui faire plaisir. Pour leur faire plaisir. Certaines ont plu bien plus que d’autres et, en effet, elle saurait trouver de quelle façon le satisfaire sans se préoccuper de l’absence de préservatif. L’idée est tentante, d’autant qu’elle aime lui faire plaisir, voir l’effet qu’elle est capable de lui faire qu’importe la façon employée. Pour l’instant, elle a tout de même besoin d’un moment de répit. « A voir si on est vraiment incapables de se tenir. » Elle lui répond au bout de quelques instants. A vrai dire, elle ne serait pas très étonnée qu’ils finissent pas devenir plus aventureux une fois leur corps remis de leur dernier moment partagé. Pour l’instant, Callie se contente de profiter de l’instant présent. Du corps de Jamal contre le sien, du goût de sa peau sous ses lèvres malgré l’eau qui coule sur celle-ci. Elle profite de ses doigts qui caressent sa peau, de l’eau chaude qui débarrasse petit à petit la fatigue de son corps tout en la berçant légèrement. Elle est vraiment trop bien là, dans ses bras, avec l’impression d’être en sécurité. D’être exactement là où elle doit être. Là où elle aurait toujours dû être. Et même prendre la parole, les forcer à sortir de ce début de transe, ça ne gâche en rien son plaisir. « Je suis un peu désolée pour eux quand même. Mais vraiment qu’un peu. » Épaules haussées pour appuyer ses paroles, elle a encore ce sourire peint sur ses lèvres. Ce sourire qui démontre à la fois son bien-être et le fait qu’en réalité, elle n’est pas du tout désolée pour ses collègues. « S’il est tard, ils ont sans doute trouvé quelque chose à faire. Quand t’es pompier, c’est vraiment pas difficile de trouver une occupation dans un bar. » Et elle, elle a l’avantage d’en avoir un rien que pour elle. Une petite veinarde. Jamal, elle ne compte pas le partager, pas lorsqu’ils s’offrent l’un à l’autre autant qu’ils le font à chaque fois qu’ils se voient. Elle accepte le fait d’être égoïste dès qu’il s’agit d’eux. Elle le vit même très bien. « Et … t’as mangé ou je dois m’en occuper ? » Avec toute l’énergie qu’ils ont dépensée depuis qu’elle est arrivée, elle commence à avoir un petit creux. Cuisiner pour lui, en plus de ça, ne l’a jamais dérangé. Pas lorsqu’il passe son temps à poser sur elle un regard plein de désir.

Ce moment de calme, collés l’un à l’autre alors que l’eau chaude coule sur leur corps, c’est parfait. Apaisant, et pourtant toujours intime. Pas besoin de plus. Jamal se dit qu’il a bien fait de ne pas prendre de préservatif. Ils ont tout leur temps de toute façon, encore plus si Callie reste une partie de la journée demain. Un peu de douceur et de calme, ça ne peut que lui faire du bien. Surtout après tous ces efforts qu’il a fournis, dans les différentes positions qu’ils ont pratiquées ce soir. L’eau chaude sur son corps détend ses muscles, et lui fait presque l’effet d’un massage. Et lorsque Callie engage la conversation, ça semble naturel. Discuter de choses et d’autres alors qu’ils sont nus, l’un contre l’autre sous une douche chaude. Cette intimité qui s’est rapidement mise en place entre eux lui plaît toujours autant. Tout est tellement simple. « Tu ne devrais pas l’être du tout. » Certes, Jamal trouvait le programme initial à son goût, mais en comparaison avec la soirée qu’il est en train de passer… la comparaison n’est même pas possible. « Ça ne veut pas dire que je n’aurais pas droit à des remarques. » Même si ça reste toujours bon ami. Au sein de la caserne, Jamal a vraiment trouvé sa place, et s’y plaît. Poser un lapin à ses collègues n’est peut-être pas sympa, mais ils comprendront. Il sourit en entendant Callie parler de manger. Au fond, il peut toujours trouver une petite faim, même alors qu’il vient de manger. Mais c’est qu’il dépense beaucoup d’énergie, et encore plus quand il est avec elle. « J’ai mangé… mais ça fait déjà quelques heures. Donc si tu veux nous cuisiner quelque chose, je ne dis pas non. » Comment le pourrait-il ? Il pourrait bien s’en charger aussi, d’autant que c’est sa cuisine, mais c’est son anniversaire après tout. Et n’a-t-elle pas dit qu’elle était à ses ordres ? « Enfin pas tout de suite. » Il n’a aucune envie de bouger et pose son visage dans le creux de l’épaule de Callie, sentant l’eau sur l’arrière de son crâne. Il est beaucoup trop bien là pour avoir envie de bouger.

Des moments comme ça, elle accepterait d’en passer des dizaines … même des milliers si on le lui demandait. Juste Jamal et elle, sous l’eau chaude à laisser leurs muscles se remettre après autant d’effort. Un moment intime comme ils en ont de plus en plus souvent. Le genre de moment qui risquerait de trop la faire réfléchir si elle se laissait aller à une telle folie. Ce n’est pas le cas. Pas alors que ses pensées sont encore concentrées sur tout ce plaisir qu’elle a ressenti grâce à lui il y a quelques minutes. Toujours aussi intense, toujours aussi incomparable. Comment pourrait-elle s’en passer ? Impossible. Et qu’elle passe autant de temps avec le pompier démontre à quel point elle est devenue accro. Droguée à cet homme dans les bras duquel elle se trouve. Dépendante de sa présence, de ses baisers, de ses caresses et de toutes ces petites choses qui font que leur relation prend de plus en plus d’importance pour Callie. « Chut, je suis supposée être une personne altruiste. » Déclare-t-elle avec un air amusé. Qui dit altruisme ne dit pas forcément s’en vouloir plus que nécessaire que Jamal ait posé un lapin à ses collègues. « Ils seront simplement jaloux de la perfection de nos petits moments intimes. Je peux les comprendre. » Elle dit en haussant les épaules. C’est tellement parfait entre eux, comment ne pas vouloir la même chose ? Aucune prise de tête, simplement du bon temps entre adultes consentants. Adultes qui ont tellement fait d’efforts que la faim n’est jamais loin. « Ça sera avec plaisir. » Assure-t-elle, ne déposant un baiser sur son épaule. Sauf qu’ils ne bougent pas. Toujours l’un contre l’autre, Calista laisse ses mains caresser le dos du brun de bas en haut, ses doigts ne faisant qu’effleurer sa peau. Sa bouche contre celle de son cou, elle en embrasse l’épiderme lascivement, paupières closes. Elle laisse quelques minutes s’écouler, profitant de cette étreinte avant de prendre la parole. « Tu me laisses te laver ? » Elle lui demande, dans un chuchotement, près de son oreille.

Comme il est heureux qu’elle lui ait fait cette surprise ce soir. Il n’imagine pas de meilleure façon de fêter son anniversaire, peu importe que tout son corps soit déjà épuisé. Il faut dire qu’il ne s’est pas ménagé, et même si ç’avait été le cas – ou s’il en était seulement capable – les simples effets de l’orgasme suffisent à le fatiguer. Son corps le remercie de l’eau chaude qui coule sur lui en se détendant peu à peu. Il n’a besoin de rien de plus. Sauf peut-être quand Callie évoque l’idée de lui faire à manger, ça déclenche une petite faim chez lui. Mais ça, c’est le cas dès qu’on lui parle de nourriture. Simple réflexe auquel il ne peut rien. Pas encore assez fort pour qu’il ait envie de bouger cela dit. Il laisse couler l’eau sur sa peau, toujours collé contre Callie. Ses mains dans son dos, son visage dans son cou. Il est beaucoup trop bien pour bouger, ne serait-ce qu’un peu. Et il pourrait rester comme ça longtemps. Oui, il pourrait, si la proposition que lui fait la blonde ne le tentait pas autant. « Je ne pense pas avoir la force de t’en empêcher. » Et puis pourquoi le ferait-il ? Il a lui-même profité de son corps en la massant. Maintenant, il veut bien lui laisser la place. Surtout s’il n’a rien d’autre à faire que rester debout, à la laisser savonner son corps. « Tu sais où est le gel douche. » Il relève la tête, mais ne la lâche pas pour autant. Il a envie qu’elle le touche, le lave, mais il n’a pas non plus envie d’être séparé de son corps et de sa chaleur. Tout un dilemme.

C’est comme au Brésil à la différence que tout lui semble être plus intense. A Rio, ils ne faisaient qu’apprendre à se connaître tout en laissant le plaisir prendre le dessus. Ici, à New York, c’est différent. Leur routine fait toute la différence. Ils se voient dans leur vie de tous les jours, loin de la bulle dans laquelle ils étaient lors de leur première rencontre. Ça donne un aspect autre à leur relation, sans doute plus de réalisme qui fait que Callie est d’autant plus accro à Jamal. En étant dans la même ville, elle a l’occasion de mieux apprendre à le connaître, de découvrir des facettes de sa personne qu’elle n’aurait pas pensé entrevoir au Brésil. Plus ouverts, plus avides d’en savoir plus sur l’autre, ça change totalement de ce à quoi elle était habituée. Y compris ce moment de tendresse dans lequel ils se trouvent et duquel ils n’arrivent pas à se passer. Même le laver, apprécier le contact de sa peau sous ses doigts, ne semble pas parvenir à la décrocher de lui. Pourtant, Calista en a envie. Elle profite tout de même un peu plus, sourire aux lèvres à sa réflexion. « Manquerait plus que tu essayes de toute manière. » Elle le connaît bien trop pour savoir que de toute façon il n’a pas envie de l’empêcher de faire quoi que ce soit. Embrassant une fois encore son épaule et sans se détacher de lui, elle se penche pour attraper le gel douche. Le liquide frais dans sa main, elle la frotte à la deuxième pour le faire mousser et s’applique déjà sur ses épaules. Lentement, elle applique le savon sur sa peau par de petits massages. Ses épaules, ses bras, son dos puis ses fesses sur lesquelles elle reste plus longtemps. Toujours contre lui, elle se lève un peu sur la pointe de ses pieds et capture ses lèvres, tirant sur celle du bas avec ses dents. A contrecœur, elle s’écarte de lui, reprend un peu de gel douche et s’occupe de son torse. Ses mains partent en direction de ses cuisses, s’approchent dangereusement de son entrejambe sans jamais l’effleurer. Puis elle s’accroupit, se focalise sur le lavage de ses jambes et relève la tête, petit sourire aux lèvres. « La vue est pas trop mal, ça va ? Parce que la mienne est plutôt agréable d’ici. » De toute manière, la vue est toujours belle qu’importe d’où. Cela dit, elle aime assez celle qu’elle a pour le moment, peu importe que Jamal donne l’impression de la dominer.

Ce genre de petit moment intime est très appréciable. Pourtant, ce n’est pas ce que Jamal préfère en général. Certes, il aime les câlins mais pas toujours. Ou pas trop longtemps. Là, il pourrait rester comme ça très longtemps. Enfin il risquerait d’être dérangé par une autre envie. Une petite faim ou un tout autre désir. Mais la vérité, c’est qu’il est simplement bien avec Calista. Il apprécie chaque moment qu’ils passent ensemble, passionné ou plus tendre. Des moments de plus en plus fréquents, qui ont pris une place importante dans son quotidien. Une organisation qui lui convient parfaitement, et si elle en est à lui faire ce genre de surprise, c’est encore plus parfait. Le tout sans discuter de choses trop sérieuses. Juste deux adultes consentants qui savent où trouver le plaisir et y reviennent, encore et encore. Ce moment tendre est remplacé par un autre, alors que Callie commence à le savonner, tout en douceur. Elle s’applique, et ce semblant de massage lui fait beaucoup de bien. Comme l’eau chaude sur sa peau, la pression de ses mains savonneuses lui fait du bien, et tout son corps se détend. Il ferme les yeux et la laisse faire, sans rien dire. Juste quelques soupirs parfois, c’est tout, quand il sent ses doigts appuyer sur sa peau. Ses épaules, son dos, ses fesses. Il rouvre les yeux quand elle l’embrasse, et sourit doucement. Ça lui fait tellement de bien. Et puis elle descend sur ses jambes, et il la regarde faire. Frémit quand elle s’approche de son entrejambe, sans y rester. Debout puis à genoux pendant leurs ébats, ses jambes ont bien besoin d’un traitement de faveur, alors il ne risque pas de se plaindre. D’ailleurs, il a l’intention de ne rien dire. Il pourrait très bien faire quelques demandes, puisqu’elle lui a dit être à son service ce soir, mais il ne compte pas le faire. Il la laisse faire, entièrement. Et quand elle commente la vue qu’elle a, parlant évidemment de son pénis, il sourit. C’est vrai que la voir s’agiter sur la partie basse de son corps pourrait réveiller quelques envies. Le fait peut-être même un peu. « Plutôt bonne oui. Je pense que la position pourra être réétudiée plus tard. » Jamal, il n’y va pas par quatre chemins. Après tout, comment refuser une fellation ? Peut-être pas tout de suite, mais il n’exclue pas l’idée. Il a encore besoin d’un peu de repos, et ils ont prévu de rester sages. Aussi dur que cela puisse être.

Le laver, profiter du moment pour laisser ses mains s’aventurer sur toute sa peau, ce n’est pas négligeable. Cette intimité entre eux est précieuse, plus que celle qu’elle a pu avoir avec n’importe qui d’autre par le passé. Des heures sous l’eau chaude à profiter de leur proximité ne serait pas un problème. Au contraire. Et puis, elle aime le cajoler comme elle le fait. Elle aime masser sa peau, recouvrir chaque centimètre de son épiderme de mousse. Elle adore ça, vraiment. Et Calista s’applique avec sérieux, se retient de l’embrasser à chaque fois que l’envie lui prend – soit régulièrement. Le haut de son corps propre selon elle, c’est le bas qui attire son attention. Ses jambes qu’elle masse par la même occasion après les efforts mis en œuvre au cours de leurs ébats et son membre qu’elle effleure brièvement pour ne pas courir trop de risques. La réponse à sa question, elle, la fait franchement sourire. Légèrement rire également. « Elle pourrait, oui. Tu sais que je ne suis pas vraiment difficile quand il s’agit de te faire plaisir. » Regard lourd de sens levé vers Jamal, elle termine de le nettoyer puis se rapproche pour l’embrasser. Pas un petit baiser comme les précédents, non un baiser un peu plus langoureux alors que ses bras passent autour de ses épaules. Quelques minutes et elle sépare leurs lèvres, frotte son nez contre celui de Jamal. « Je pourrais passer des heures comme ça. » Avoue-t-elle. Elle embrasse le coin de ses lèvres et retourne nicher son visage dans le cou humide de Jamal. Peu importe que l’eau coule toujours en abondance sur eux, ce moment câlin est trop appréciable pour y mettre fin. Ses jambes ont un peu de mal à accepter de la porter, mais tant pis.

Moment de calme après la tempête. Avant la suivante aussi, sans aucun doute. Cette soirée est là pour ça. Après tout, elle l’a dit clairement. Elle est son cadeau, et elle a l’intention de rester jusqu’à demain même. Ne serait-il pas idiot de ne pas en profiter ? Et ça, idiot, Jamal estime ne pas l’être. Alors il profite. Profite de l’eau qui coule sur sa peau, des mains savonneuses de Callie sur sa peau. Et des propositions qu’elle lui fait aussi, pour plus tard. Forcément que l’idée lui plaît à Jamal. Il est humain après tout. Un homme, par-dessus tout. Autant dire qu’il ne peut qu’être faible quand une si belle blonde évoque l’idée de lui faire une fellation, presque à genoux devant lui. Il n’a pas forcément besoin d’avoir une position de pouvoir pour prendre du plaisir, mais il n’est jamais contre. Le savonnage terminé, Callie revient se caler contre lui, sous l’eau chaude. Il répond à son baiser en douceur, sa langue glissant lentement contre la sienne. C’est vraiment bon. Très bon. Et le baiser dure, alors qu’il glisse ses mains dans le dos de Callie, déjà un peu revigoré. Lui, il a l’impression que ça fait déjà des heures qu’ils sont ici. Et il n’a pas non plus envie de bouger. C’est qu’elle l’a fatigué tout à l’heure. Il peut très facilement l’accuser de ses pulsions, même si c’est lui qui a choisi les positions qu’ils ont adoptées, forcément un peu plus sportives pour ses jambes. « Je risque de m’endormir si on reste trop longtemps. Et ce n’est pas comme ça que tu vas me faire plaisir. » Il recule un peu son visage pour la regarder, partager un sourire avec elle. « A moi ou à mon estomac d’ailleurs. » Qui n’a pas encore grogné, aussi bizarre cela soit-il. Mais il aurait bien besoin de reprendre quelques forces, et pourquoi pas de s’asseoir aussi. Oui, s’asseoir, ça ne serait pas mal. Il tend la main pour couper l’arrivée d’eau, et pose un baiser dans le creux de l’épaule de Callie. « Allez, au travail ! » Et il la fait se retourner, posant une petite claque sur ses fesses, avant de s’approcher à nouveau d’elle. Dans son dos, il glisse ses mains sur son ventre, ses lèvres dans son cou. Finalement, peut-être qu’il n’a pas envie d’être sage. Même si la faim le fait hésiter. Cruel dilemme.

L’odeur de son gel douche lui chatouille les narines et lui rappelle celle qui lui fait perdre la tête à chaque fois qu’elle est contre lui. A chaque fois qu’elle se laisser aller contre lui, qu’elle niche son visage dans son cou. Ce soir, ça a une saveur différente. Peut-être à cause des ébats qu’ils ont vécu précédemment ou tout simplement parce qu’elle aime de plus en plus être dans ses bras. Aussi simplement qu’à cet instant. Calista est tellement bien, là, sous cette douche avec Jamal, qu’elle ne voit pas le temps passer et qu’elle pourrait bien finir par somnoler contre lui si elle s’écoutait. Avec les mains du brun dans son dos et la chaleur de l’eau sur sa peau, autant dire que ce serait très facile. Sauf que la voix de Jamal la ramène à la réalité et la fait rire. Au moins elle n’est pas la seule à être légèrement fatiguée au point que cette douche s’avère sans doute un peu trop reposante. La tête relevée vers lui afin de pouvoir se délecter de son regard et de son sourire, Callie roule des yeux. « C’est le retour de Grincheux, c’est ça ? » Elle ne peut s’empêcher de le taquiner quand bien même est-elle parfaitement d’accord avec lui. L’eau chaude coupée, elle frissonne légèrement en sentant un peu de fraîcheur venir chatouiller sa peau. Elle n’a toutefois pas le temps de dire quelque chose qu’il la force à se tourner et tape ses fesses. Un sursaut et un petit cri lui échappe. « T’aimes ça taper mes fesses, hein ? » Ce n’est pas la première fois et ce n’est sans doute pas la dernière. D’autant qu’elle n’est pas dérangée par ça, surtout pas alors qu’elle adore sentir les mains de Jamal partout sur son corps. Et si elle pensait pouvoir se sécher pour aller satisfaire son estomac, les bras du pompier ne tardent pas à entourer sa taille, la capturant contre lui. Mains posées sur son ventre, elle mord sa lèvre en sentant celles de Jamal dans son cou. Tête penchée en arrière, elle soupire d’aise. « Je croyais qu’on devait rester sérieux … » Dit-elle dans un nouveau soupire. Là, il ne lui donne aucune envie de l’être. Calista a simplement envie d’en profiter encore plus et plus longtemps. Une main posée sur celles de Jamal, l’autre glisse sa joue, jusque dans ses cheveux alors qu’elle maintient sa tête contre sa nuque.

Même sans ses hauts talons, même sans ses sous-vêtements affriolants, elle lui fait un effet fou. Ça a toujours été le cas, dès le Brésil. Il a envie d’elle, irrémédiablement. Et peu importe la fatigue de son corps, cette envie finit toujours par revenir, parfois plus tôt qu’on ne l’attendrait. Ils avaient pourtant dit qu’ils seraient sages sous la douche. Callie avait à peu près respecté cette promesse, même si elle l’a parfois taquiné. Mais au fond, c’est qu’il lui suffit de poser son regard sur elle pour la désirer, encore et encore. « Possible. Ça te plaît à toi ? » Elle n’a jamais émis de plainte, mais Jamal n’a jamais été trop violent non plus. Tout est dans la mesure, malgré quelques envies un peu plus folles parfois. Après tout, l’objectif reste qu’ils trouvent chacun leur plaisir. Et jusque-là, il n’y a jamais eu de problème. Enfin il suppose, puisqu’elle continue de venir lui voir, lui fait même cette surprise ce soir pour son anniversaire. Dans son dos, il a un début d’érection, pose ses lèvres dans son cou. C’est fou comme il peut la désirer. Il ne pensait pas regretter de ne pas avoir pris de préservatif, mais finalement, si. Ou peut-être est-ce pour le mieux. Pour autant, il ne bouge pas tout de suite, surtout quand la main de Callie dans ses cheveux le pousse à enfoncer un peu plus son visage dans son cou. Taquin, ses lèvres sucent sa peau, cherchant clairement à laisser une trace. L’entendre gémir un peu ne l’aide pas. Rester sage avec elle, ce n’est vraiment pas choses aisée. « Je devrais pouvoir rester sage jusqu’à ce que mon estomac soit rempli. » Et finalement, il relâche son étreinte et ils peuvent tous les deux sortir de la douche, maintenant un peu plus froide sans l’arrivée d’eau. D’un placard, il sort deux peignoirs propres. Pose un des deux, et habille Calista du second. Le fil dans les mains, il regarde son corps, et hausse finalement les épaules avant de laisser le peignoir ouvert. Beaucoup mieux comme ça. Elle n’est pas entièrement nue mais pas loin. Et comme ça, ils ne tremperont pas l’appartement. Il enfile le sien de la même façon et se sèche sommairement. « Mon frigo doit être plus rempli que la dernière fois, tu as de la chance. A moins que tu n’aies amené tes ingrédients ? »